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2, tit. de rescript. etiam et per- à Origène , des ouvres attriinde valere, nos 2, 3, 4, 27, 37, buées à saint Denis l'Areopagite, 54.)

des œuvres de saint Justin et de PÉRIODE JULIENNE. (Vor. saint Jean Damascène, de l'ouCALENDRIER.)

vrage des six jours de saint BaPÉRIODEUTE, periodeuta. sile, et de plusieurs livres de Les périodeutes, chez les Grecs, Platon et d'Aristote. 4o. Topiétaient des espèces de doyens corum theologicorum libri duo, Turaux qui étaient toujours en à Paris en 1549, et à Cologne, chemin pour visiter les fidèles 1559, in-12. Cet ouvrage est eset les contenir dans le devoir. timé. 5o. De la vie et des actions De là vient que Grégoire de des apôtres : il y a bien des faThessalonique les appelle ambu- bles dans cet ouvrage. 6o. Dislans. Balsamon les nomme exar- cours sur les louanges de la ques.

Vierge Marie. 7°. Discours conPÉRION ou PERRION (Joa- tre Pierre Arétin. 8°. L'oraison cbim), docteur de Paris, et reli- funèbre de Denis Briconnet, gieux de l'Ordre de Saint-Benoît, évêque de Saint-Malo, qui a été était né à Cormeri en Touraine, imprimée en latin. go. Deux où il se consacra à Dieu dans discours latins, imprimés en l'abbaye de ce nom, le 22 août 1551, in-8°, l'un intitulé, ad 1517. Il se distingua entre les Henricum Galliæ regem, théologiens de son temps, et terosque christiane religionis écrivit en latin avec pureté. principes, oratio ; l'autre, de Henri 11, devant qui il avait beati Joannis qui dicitur Bapprononcé plusieurs discours ,. tistes , laudibus oratio. 10o. Des l'envoyait chercher souvent pour prophètes et des patriarches, à converser avec lui; et l'on dit Cologne en 1557. 11°. De la vie qu'on ne pouvait parler alors de Jésus-Christ, de la Vierge et avec plus de délicatesse qu'il le des apôtres, ibid., 1569. 12o. Un faisait. Il expliqua l’Écriture- traité des magistrats grecs et Sainte à Paris pendant plusieurs romains, trouvé après sa mort années, et mourut âgé d'environ parmi ses papiers, et publié par soixante ans dans son monastère, l'un de ses neveux , nomm un peu avant la mort du roi François Périon. Joachim Pé. François 11, vers l'an 1559. On a rion était peu exact pour les de lui, 19. des dialogues en beau faits et sans critique. (Paul Jove, latin sur l'origine de la langue in elog. doct. Sainte-Marthe, in française et sur sa conformité elog. doct. Gall. De Thou. La avec la grecque. 2o. Des écrits en Croix du Maine, Bibliothèque faveur d'Aristote et de Cicéron française. Le Mire, de Script. contre Pierre Ramus ou de la sec. sexti-decimi.) Ramée. 30. Des traductions du PERJPSEMA. C'est un terme commentaire sur Job, attribué pureinent grec. Saint Paul s'en

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2. N...

sert pour marquer que lui et les

diocèse de Thrace. Cette église chrétiens de son temps étaient est unie aujourd'hui à celle de considérés par les païens comme Xanthia. Voici ses évêqaes: les ordures et les balayures du 1. Jacques, assista au concile monde. Les plus savans inter- de Photius. prètes croient que saint Paul, en cet endroit, fait allusion à une

3. Dosithée, déposé injustecoutume qu'avaient les païens, ment par le patriarche Joasaph. de prendre quelquefois des hom- 4. Grégoire, siégeait en 1576 mes, pour servir d'expiation à et 1580. toute une ville ou à tout un 5. Philémon, signa la lettre peuple , dans les calamités pu- que l'Eglise de Constantinople bliques. De sorte qu'on pourrait écrivit à l'empereur de Moscotraduire le texte de saint Paul : vie après le rétablissement du « On nous traite comme ces vic- patriarche Jérémie 11, en 1580. tiines humaines, immolées pour (Or. chr., t. 1, p. 1205.) les crimes publics. » (1 Cor. 4,

PERIZOMA. Ce terme est tout 13. Dom Calmet, Dictionn. de grec. Il signifie une espèce de la Bible.)

culotte ou une très - large ceinPERISCELIDES. Ce terme est ture qui couvrait les reins, et ce grec, et signifie un ornement que la pudeur veut qui soit caque les femmes mettaient au

ché. Les Latins l'appellent sutour de leurs jambes. Il en est bligaculum. Moïse dit que nos parlé dans Isaie. (3, 20 et Num. premiers pères, après leur péché, 31, 50.) Le terme hébreu qu'on joignirent ensemble de larges traduit ainsi vient d'une racine feuilles de figuier, pour s'en qui signifie marcher, ce qui fa- faire une ceinture, perizoma, vorise cette traduction; les Sep- qui couvrît leur nudité. (Genès. tante cependant le traduisent 3, 7. Dom Calmet, Dictionn. de par un bracelet. (2 Reg. 1, 10.

la Bible.) Dom Calmet, Supplém. du Dic- PERIZONIUS (Jacques), d'une tionnaire de la Bible.)

fainille originaire de Scuttorp, PERISTACIUM, ville de petite ville du comté de BenThrace, située sur la Propontide, them , dans la Westphalie, qui avec titre d'évêché, sous la mé- s'appelait anciennement Vortropole d'Héraclée. On la nomme brek ou Woorbroech, et que aujourd'hui Peristasi. Un de l'un deux changea en Perizoses évêques, nommé César, de nius, mot grec qui répond à l'Ordre des Frères Mineurs, sié- celui de Vorbrek, naquit à Dam gea sous Clément vui en 1526. le 26 d'octobre 1651. Il érudia (Or. chr., t. 3, p. 975.)

à Deventer, à Utrecht et à Leyde, PERITHEORIUM, évêché de fut fait recleur de l'école latine la province de Rhodope, sous la à Delft, et eut ensuite la chaire métropole de Trajanopolis, au en histoire et en éloquence à

15.

Franeker en 1681, et celle d'histoire, d'éloquence et de la langue grecque à Leyde en 1693. Il mourut le 6 d'avril 1715, âgé de soixante-trois ans et cinq mois, après après avoir publié, entre autres ouvrages, 1o. Dissertationum trias, quarum in prima de constitutione divind super ducenda fratris uxore. 2°. Dissertatio de augusted orbis terrarum descriptione et loco Luce eam memorantis. 3o. Animadversiones historicæ. 4°. De origine et natura imperii, etc. 5o. Specimen errorum ex uno et primo tomo historiæ civilis Ulrici Huberti, etc. 6o. De usu atqué utilitate græcæ romanæ, que linguæ, historiæ et antiquitatis in gravioribus disciplinis. 7°. Laudatio funebris Mariæ n, Angliæ regine. 8o. Orationes duce de pace. 9o. Dissertatio de morte Judæ. 10o. Oratio de fide historiarum, etc. 11°. Rerum per Europam maximè gestarum ab ineunte seculo sextodecimo usque ad Caroli v mortem.... commentarii historici, in-12. 12o. Origines babylonicæ et ægyptiacæ, tomis duobus quorum prior babylonica et turris in terra Senaar extractæ, ac dispersionis hominum ex ea rationem ac historiam continet, in-8°. 13o. AEgyptiarum originum et temporum antiquissimorum investigatio, in qua Marshami chronologia funditus evertitur, tum illæ Usserii, Capelli, Perizonii, aliorumque examinan tur et confutantur, in-8. (Voy. l'avertissement qui est au-de

vant du catalogue de la bibliothèque de Perizonius, donné en 1715 sous le nom de, Bibliotheca perizoniana. (Mémoires du père Nicéron, t. 1 et t. 10, part. première, p. 6, et part. seconde, p. 3. Journal littéraire de la Haye, t. 7. Acta eruditor. lipsiens. ann. 1716.)

PERLES. Jésus-Christ défend à ses apôtres de jeter les perles devant les pourceaux, c'est-àdire, d'exposer les vérités et les mystères de la religion à la raillerie des libertins (Matt. 7, 6); et Salomon n'a rien de plus beau, ni de plus précieux que les perles pour relever le prix et la beauté de la sagesse. (Prov. 20, 15.) Les Hébreux appellent les perles penninim; les Grecs, margarite; les Latins, unio, margarita ou perula. Les perles naissent dans la mer et dans les coquillages; ce qui ne devrait pas permettre qu'on les confonde, comme il arrive cependant assez souvent, avec les pierres précieuses qui se trouvent dans les mines. (Dom Calmet, Dictionn. de la Bible.)

PERMIE, ville archiepiscopale d'une province de mêine nom en Moscovie. Elle est située près de Vescora à dix milles du confluent de cette rivière avec le Kama, et à deux cents cinquante de Moscou. Les peuples qui habitent cette région ont une langue, des caractères et des mœurs particulières, et n'ont embrassé la religion chrétienne, suivant Paul Jovius, qu'un peu avant le temps que vivait cet auteur.

L'évèque de Permie fait sa résidence à Wologde, ville située à quatre-vingt milles, entre le levant et le nord de Moscou. Voici quelques évèques de Permie.

1. N..., ayant été envoyé pour prêcher l'Évangile dans la Permie, fut écorché tout vif par ses peuples, qui n'avaient pas encore déposé leurs mœurs barbares.

2. Étienne, qui eut l'avantage d'apprivoiser les peuples de Permie, et de leur faire embrasser le christianisme. Les Moscovites l'honorent comme saint, et ils en font la fête le 26 d'avril.

3. N..., dont il est fait mention dans l'Itinéraire d'Adam Olearius, p. 194. (Or. chr., t. 1, p. 1313.)

PERMUTATION.

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La permutation d'un bénéfice, telle qu'elle se pratique aujourd'hui, était inconnue dans l'Église avant le douzième siècle ; et le pape Urbain 111, sur la fin du même siècle, ayant écrit que l'évêque pouvait, pour des causes nécessaires, transférer un bénéficier d'un lieu à un autre, on se servit, quoique mal à propos, de cette décision pour autoriser les permutations. (Cap. quæsitum 5, extr. de rer. permut.)

L'usage des permutations commença donc à s'introduire ensuite de la décretale quæsitum d'Urbain 1, et il est certain qu'il était entièrement établi dès le pontificat de Boniface viu, qui fut élu pape en 1294. Après que l'usage des permutations fut établi, il y eut des évêques qui des bénéfices permutés comme prétendirent pouvoir disposer entre les mains dans les simples de ceux qui leur étaient remis démissions; et sur ce fondement

ils les conféraient à d'autres qu'aux permutans. Clément v condamna leurs prétentions, et déclara nulles les provisions expédiées sur résignation pour cause de permutation en faveur d'autres personnes que des permutans. Son décret est rapporté comme ayant été, fait dans le concile de Vienne. Cette disposition de Clément v a donné occasion de considérer l'admission des permutations comme forcée et nécessaire. Sur ce fondement, c'est une opinion commune que les collations des métropolitains,

S II.

pour cause de permutation don- jurispr. can., au mot Permutanée sur le refus des ordinaires, tion, sect. 2.) doivent être reçues. (Mémoires Le chapitre majoribus 8, extr. du Clergé, t. 10, pp. 1716, 1717, de præbend. et dignitat. exclut 1718 et suiv.)

de la permutation les dignités des églises cathédrales et collé

giales, comme des bénéfices qui, Des bénéfices qui peuvent étre exigeant de plus grandes quali

tés permutés.

que

les autres, ne doivent

dépendre que de l'élection des La permutation se fait de bé- chanoines, ou du choix de l'évênéfice à bénéfice, et par ceux que. Mais l'usage avait prévalu qui ont jus in re, et non pas parmi nous, et tous les bénéfiseulement jus ad rem. Ce que ces, soit dignités ou autres, poul'on appelle jus in re, s'acquiert vaient être permutés , même par la collation, lorsqu'il y a des ceux de patronage laïc avec le

y provisions accordées. Pour lors consentement exprès des pale pourvu peut dire qu'il a un trons, et ceux de patronage ectitre, et par conséquent il peut clésiastique, malgré le resus des permuter le droit qu'il a dans patrons, pourvu que le supéle bénéfice, quoique litigieux, rieur ecclésiastique approuvat arec un autre bénéfice, pourvu la permutation. Mais la permuque le litige soit exprimé; au tation ne pouvait avoir lieu que lieu

que s'il n'avait qu'un droit pour les bénéfices; et on ne pouéloigné au bénéfice, comme un vait en permuter un contre un présenté par un patron, dont la droit de patronage, ni contre présentation n'a pas frappé les une chapelle qu'on nommait oreilles de l'ordinaire, un pré- prestimonie, qui n'était pas érisenté et nommé autrefois en gée par l'évêque en titre de béFrance par un de messicurs du néfice. La permutation pouvait parlement de Paris pour tenir se faire nonobstant les expectason indult, un gradué qui n'a- tives des indultaires, des gradués vait fait que requérir, etc., il ne et des brevetaires, du serment de pourrait ni permuter le bénéfice fidélité et de joyeux avénement. ni le résigner, parce que ce n'est

III. qu'une simple préparation à être pourvu d'un bénéfice, et

Des causes pour lesquelles on non un droit acquis dans le bé

pouvait admettre la permu

tation. néfice par un titre canonique. ( Dumoulin, de publicand. no Quoique l'usage de faire ou 184, et de infirm. no 153. Pa- d'admettre des permutations pon, liv. 2, tit. 8, n° 16. La bi- sans cause et sans examen se fut bliothèque canonique, t. 2, p. introduit en France, il est pour220. M. vie la Combe, Recueil de tant vrai qu'on n'en pouvait

de

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