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1624.

mourut en odeur de sainteté en niversité, et archidiacre de la métropole de sa patrie, fut placé sur le siége de Pérouse en 1701, et mourut en 1710.

67. Côme Torres, cardinal sous Grégoire xv, fut nommé à l'évêché de Pérouse dans le temps qu'il résidait auprès du roi de Pologne, en qualité d'ambassadeur du saint-siége sous Urbain vii, en 1624. Il fut transféré dix ans après à l'archevêché de Mont-Réal en Sicile.

68. Benoît Ubaldus Monaldus, d'une illustre famille de Pérouse, auditeur de Rote, et ensuite cardinal, succéda au cardinal Torres en 1634. Il fut aussi légat de Bologne, et se comporta dans l'exercice de cette charge, aussi bien que dans l'administration de son église, avec beaucoup de prudence et de sagesse. Il mourut en 1644.

69. Horace Monaldus, frère du précédent, fut transféré de l'évêché de Gubbio à celui de Pérouse, sa patrie, en 1644, et mourut en 1658.

70. Marc-Antoine de Oddis, de Pérouse, référendaire de l'une et de l'autre signature, fut fait d'abord évêque de Hiéropolis dans les pays infidèles, et nommé quelques années après à l'évêché de sa patrie, en 1659. Il mourut en 1668.

71. Luc Albert, d'une famille noble de Pérouse, avocat consistorial, fut préposé à l'église de sa patrie par Clément x1, en 1669, et siégea avec honneur jusqu'en

1701.

72. Autoine -Félix de Marsiliis, noble et savant citoyen de Bologne, chancelier de l'u

73. Vitalis de Bobus, noble bolonois, premièrement chanoine, et ensuite archiprêtre de la métropole, fut fait évêque de Pérouse en 1711. (Ital. sacr. t. 1, p. 1153.)

PÉROUSE (Thadée de ), général des augustins, assista au concile de Trente, et laissa deux tomes d'Expositions sur Isaïe, imprimés à Pérouse en 1598, et un Traité du triple Festin, imprimé à Rome en 1603. (Dupin, table des Auteurs ecclés. du seizième siècle, col. 1321.)

PÉROUSE (André de), religieux de l'étroite observance de saint François, dans la province de la Marche en Italie, vivait dans le dix-septième siècle, avec la réputation d'un théologien subtil. On a de lui, 1o. Analysis purissimæ conceptionis Deiparæ, à Venise, 1634, in-4°. 2°. speculum de conceptione B. Virginis, à Padoue, 1627. 3°. Dispu tationes de prædestinationis causa. 4°. Explanatio in mortuorum hymnum dictum sequentia. (Le Père Jean de Saint-Antoine, Bib. univ. francis. t. 1, p. 68.)

PERPERAM. On dispute beaucoup sur la signification de ce terme dont use saint Paul. (1 Cor. 13, 4.) Saint Chrysostôme et la plupart des interprè tes l'expliquent de la témérité, la légèreté, la précipitation. D'autres soutiennent que le grec perperevetai, signifie propre

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ment s'élever d'orgueil, se vanter, faire parade de sa capacité, de son savoir. (Dom Calmet, Dictionn. de la Bible.)

PERPÉRÈNE, ville épiscopale de la province d'Asie au diocèse d'Asie, située dans l'Eolide, suivant Strabon et Ptolémée. Pline dit qu'elle s'appelait anciennement Méandra. Elle est connue aussi sous le nom de Théodosiopolis dans les Notices. Voici deux de ses évêques 1. Pollion, parmi les pères du concile de Nicée.

:

2. Paulin, assista au concile de Constantinople, où Eutychès fut condamné sous Flavien. On le trouve aussi dans les actes du concile de Chalcédoine. (Oriens. ch. t. 1. p. 709.)

PERPET ou PERPETUE, Perpetuus (saint), évêque de Tours, fut élevé sur ce siége vers la fin de l'an 460. Il se rendit recommandable entre les saints prélats des Gaules par sa piété singulière, et par le zèle qu'il fit paraître pour la pureté des meurs, la discipline des canons de l'Eglise, et le culte de Dieu. Il fit bâtir une nouvelle église à saint Martin, et la dédia le jour même que le corps de ce saint y fut transféré. Il assembla le premier concile de Tours, qui se tint le 18 novembre de l'an 461, et un autre à Vannes en 465. Il fit encore divers réglemens de piété dans son église, et mourut le 8 avril de l'an 491. On prétend que la fète du 30 décembre est celle de son ordination, qui est marquée en

ce jour dans le matyrologe de France. (Saint Grégoire de Tours, au chapitre 31 du dixième livre de son histoire. Bolland. Baillet, tom. 3, 30 décembre. )

PERPÉTUE, martyre, était une jeune dame de Carthage, qui avait vingt-deux ans lorsqu'elle fut arrêtée pour cause de religion, vers le commencement de l'année 203. Elle était mariée et avait actuellement un fils à la mamelle, qu'elle nourrissait de son lait. Elle confessa généreusement la foi de Jésus-Christ, malgré les instances de sa famille, et surtout de son père, qui n'oublia rien pour l'en détourner, et fut exposée aux bêtes dans l'amphithéâtre. Mais, n'étant point morte de ce supplice, elle reçut le dernier coup de la main d'un gladiateur. Avec elle souffrirent Revocat et Félicité, Saturnin, Secondule, et Satur ou Satyre, qui les avaient instruites dans la foi et la piété. Sainte Perpétue est auteur de la première partie des actes de son martyre, et de celui de ses compagnons. (Actes de sainte Perpétue et de sainte Félicité dans Dom Ruinart.) Basnage ayant eu la témérité de mettre sainte Perpétue et sainte Félicité au nombre des montanistes, le père Orsi, dominicain, depuis cardinal de la S. E. R., prouva l'orthodoxie de ces saintes et de leurs compagnons, dans une dissertation apologétique qu'il fit paraître à Florence en 1728, in-4°. sous ce titre : Dissertatio apologetica pro sancta

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rum Perpetuæ, Felicitatis, et le pleura en particulier, et dit sociorum martyrum orthodoxid, de lui que son siècle n'avait adversus samuelem Basnagium. produit aucun orateur auquel (Tillemont, au troisième volume on pût plus justement appliquer de ses Mém. eccl. Fleury, au ce qu'on a dit de Nestor, que cinquième livre de son Hist. les paroles qui sortaient de sa eccl. Baillet, t. 1, 7 inars.)

bouche étaient plus douces que PERPÉTUITÉ, se dit en ma

le miel. Au jugement du père tière bénéficiale d'un bénéfice Lucas, le père Perpinien élait irrévocable et perpétuel, en le plus éloquent homme de son sorte que le bénéficier ne peut temps ; il n'y a rien de plus être destitué hors les cas mar- beau que ses harangues. On a qués par le droit. La perpétuité de lui : 10. Orationes quinque des bénéfices est clairement éta- à Rome, 1565; 2°. De retinenda blie par les anciens canons, et veteri religione, et falsá recenl'on y voit que les prêtres sont tium hæreticorum rejicienda ad inséparablement attachés à leurs Lugdunenses oratio, à Lyon, églises, comme par un mariage 1565; 3o. De humand divináqué spirituel (Voyez BÉNÉFICE , Per- philosophia discenda, ad PariMUTATION, TRANSLATION.)

sienses oratio, à Paris, 1566, PERPINIEN (Pierre-Jean), sa. in-8°; 4o. Orationes sex ; 5o. vant jésuite, natif du royaume Orationes duodeviginti, à Rode Valence en Espagne, embras- me, 1685 , in-8°, à Lyon, 1603, sa la société des jésuites au et ailleurs ; 6o. Historia de vita mois de septembre de l'an 1551. et moribus B. Elisabeth, LusitaQuatre ans après, il fut envoyé niæ reginæ, à Cologne, 1609'; en Portugal pour y professer l'é. 7o. Petri Joann. Perpiniani , loquence, et il est le premier soc. Jes. aliquot epistolæ, etc., de sa société qui en ait donnédes à Paris, 1683, in-8°. Tous les leçons à Coniinbre. Il alla à Ro- ouvrages du père Perpinien ont me, en 1561, et il y brilla com- été recueillis en quatre volume en Portugal. Il fut envoyé en mes grand in-12, et imprimés à France en 1565, et il commença Rome en 1739. Cette édition, à expliquer l'Écriture-Sainte à qui est due aux soins du père Lyon, dans le collége de la Tri- 'Pierre Lazeri, jésuite de Rome , vité, le 3 octobre de la même est dédiée à la reine d'Espagne, année. Il continua cet exercice à par le père Émanuel de AzeveParis, et travailla par ses dis- do, jésuite portugais. Elle concours à maintenir la vraie reli- tient, 1°. dix-neuf harangues, gion, jusqu'au 28 octobre de en y comprenant le panegyrique l'an 1566, qu'il mourut, âgé de sainte Élisabeth de Portugal, d'environ trente-six ans, et re- distribué en trois livres; ci-degretté de tous les savans qui vant on ne comptait que dixconnaissaient ses talens. Muret huit harangues de Perpinien ,

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parce qu'on n'avait point celle lui-même. C'est ce qu'atteste qui est intitulée: Pro societate M. Noyer, annotateur du Traité Jesu ad Carolum, cardinalem de l'usage et de la pratique de lotharingum ; 2°. La Vie de la cour de Rome, t. 1, p. 27, Sainte Élisabeth de Portugal, en ces termes : « Ces sortes de en trois livres; 3o. Trente-trois perquisitions sont des écritures lettres , dont vingt-deux de Per- privées, non signées d'aucun ofpinien , et onze de ses amis; on ficier. Elles n'ont aucune marn'en a que trente dans l'édition que d'authenticité, et ne font de 1683, à Paris, in-8°. 4o. Sei aucune foi en justice.» (M. de la ze petits discours intitulés : Combe, Recueil de jurispr. caPremia et gratiarum actiones non. , au mot Perquiratur.) ad publicas philosophiæ, Theo- PERRARIUS ( François - Berlogiæ, jurisprudentice disputa- nardin), de Milan, docteur du siones. (Vogez la préface du collège Ambrosien, dans le dixpière Horace Tursellin, qui con- septième siècle. Nous avons de tient l'éloge du père Perpinien, lui : De rilu sacrarum Eccleet qui est à la tête du recueil des siæ catholicae concionum libri cuvres de ce dernier, imprimé tres, Parisiis, in-8°, 1665. Ouà Lyon en 1603, in-8°. Le pere vrage rare et estimé, où l'on Colonia , jésuite, dans son His- examine les anciens usages de toire littéraire de Lyon, tom. 2. l'Église , par rapport à la prédiLe Journal des Savans, 1683, cation. Il y en avait eu une prect les Mémoires de Trévoux, mière édition à Milan, que Frémai 1954, p. 1072 et suivantes.) déric Borromée, archevêque de

PERQUIRATUR, terme de cette ville, et neveu de saint droit. Un préventionnaire n'est Charles, supprima tant qu'il pas en droit de prouver par la put, parce qu'elle paraissait en voie d'un perquiratur qu'il a des même temps que celle de son dates pousséesjusqu'au registre. traité De concionante episcoIl n'y a d'autres preuves à cet po. (Journal des Savans, 1665, égard que le registre du ban- p. 49 de la première édition, et quier chargé de la commission, 34 de la seconde.) et le certificat délivré sur ce re- PERRAULT (Charles), né à gistre. Un perquiratur ne faisait Paris, en 1633, cultiva les letpoint preuve en justice,et n'était tres dès sa jeunesse, et mérita, point une pièce authentique, par sa probité et par son zèle n'étant signé d'aucun officier de pour le bien public, l'estime et la cour de Rome; c'était un écrit l'amitié de M. Colbert, qui le privé, non signé, auquel l'at- fit premier commis , puis contestation du banquier de France, trôleur général des bâtimens. qui était au dos, ne pouvait pas Perrault ne se servit du crédit donner une autorité, et un ca- qu'il avait auprès de ce grand ractère dont il était dépourvu par ininistre que pour faire fleurir

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les sciences et les arts , et pro

me a été donné en 1692, et le curer aux savans des récompen- quatrième en 1696. 4°. Les ses. Les académies de peinture, rommes illustres qui ont paru de sculpture et d'architecture en France pendant le dix-sepfurent formées sur ses mémoi- tième siècle, leurs portraits res. Il eut l'honneur d'entrer au naturel, in-fol., 2 vol. , l'un des premiers dans celle des en 1697, l'autre en 1700. (Joursciences et dans celle des ins- nal des Sayans, 1686, 1687, criptions, et fut reçu à l'Acadé- 1689, 1690, 1693, 1697 et 1700. mie Française le 23 novembre Recueil de l'Académie, et Mé1671. Ce fut aux soins de M. moires historiques.) Perrault que cette dernière aca

PERRAY-NEUF (le), abbaye démie dut la place qu'elle oc- de l'Ordre de Prémontré, au cupe au Louvre et l'établisse- diocèse d'Angers, fondée, en inent des jetons. Il mourut à 1150, par Robert de Sablé et Paris, le 17 mai 1703, âgé de par Pierre de Brion, dans un soixante-dix ans. On a de lui un lieu appelé le Bois-Renou, autregrand nombre d'ouvrages en ment le Gaut. Elle fut transférée vers et en prose, entre autres : au Perray-Neuf, en 1209, par 1o. Saint Paulin, évêque de No- Guillaume des Roches et Marle, poème héroïque, à Paris, guerite de Sablé, sa femme, qui cliez J.-B. Coignard, 1686, in- en augmentèrent considérable8o. Le sujet de ce poëme estment le revenu. On lui donnait l'esclavage auquel ce saint évè, le nom de Perray-Ncuf, par rapque s'assujettit pour racheter le port au Perray-aux-Nonains, lils d'une veuve de son diocèse, dont l'abbaye était plus ancienne que les Vandales avaient emme- que celle-ci. C'est encore pour né captif en Afrique. M. Pere distingner ces deux abbayes , rault tâche d'établir ce fait dans que celle de Perray-Neuf était apl'épitre qui est à la tête de ce pelée le Perray-Blanc, à la diffépoëme. 2o. Le Siècle de Louis-le- rence du Perray-aux-Nonains , Grand, poeme prononcé, en où il y avait anciennement des

, 1687, en présence de l'Acadé. bénédictins , ou moines noirs, mie, et publié la même année, et qui était de nos jours une abqui tend à élever les auteurs mo. baye de filles de l'Ordre de Cidernes par-dessus les anciens. teaux. (La Martinière, Diction3o. Parallèle des anciens et des naire géographique.) modernes, 4 vol. in-12. Le PERREAUX (Philippe-Auguspremier, avec le Siècle de Louis- te), avocat au parlement et au le-grand et une épitre en vers présidial d'Orléans. Nous avons sur le génie , parut en 1688, ct de lui : Coutume d'Orléans, sut réinprimé en 1692. Le se- commentée par M. de la Lancond est de 1690 , et une secon- de...., seconde édition, augmende élition en 1693. Le troisic- tée des Mémoires de l'auleur, et

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