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force de se maintenir jusqu'à la fin dans la voie du salut. Peuton la mériter? (Voyez MÉRITE, §3.)

PERSIS ou PERSIDE, hébr., comme Persa; dame romaine que saint Paul salue dans l'épître aux Romains, et dont il loue les travaux pour le Seigneur. (Rom. 16, 12.)

PERSONA (Gobelinus), auteur allemand, naquit en Westphalie, l'an 1358, et passa à Rome, où son mérite lui ouvrit une entrée chez les grands. Il fut ordonné prêtre, en 1386; trois ans après, il fut fait recteur de la chapelle de la Trinité à Paderborn, à l'âge de trenteun ans; il quitta ce bénéfice pour être curé du palais dans la même ville, dont il devint ensuite official. Guillaume, évêque de cette ville, lui ayant donné ordre de réformer les bénédictins, il se vit obligé de transférer son officialité à Bilfelde, ville du diocèse de Paderborn, à cause des dangers qu'il courut en travaillant à cette réforme. Il fut ensuite doyen de Sainte-Marie de la même ville, et enfin il se fit moine à Bodekem: on ne sait point quand il mourut. Il vivait encore en 1418, et il avait alors soixante ans. On a de lui une histoire intitulée : Cosmodromium, qu'il commença vers l'an 1389, et qu'il finit par ce qui arriva en 1418. Henri Meibomius la publia l'an 1599, à Francfort. Cette histoire a été imprimée à Hemlstad, en 1688,

nou

par Henri Meibomius, petit-fils du précédent, dans son veau recueil des historiens d'Allemagne, en 3 vol. in-fol. L'histoire de Persona est le second ouvrage du premier tome de ce recueil. Persona composa aussi la vie de saint Mainulfe, archidiacre de Paderborn, que le P. Brower fit imprimer, en 1616. Persona eut beaucoup de part à l'estime de l'empereur Sigismond. Il était laborieux et examinait ce qu'il trouvait dans les anciens avec une pénétration qui n'était pas commune de son temps. Il propose ses doutes et ses difficultés sur le martyre de sainte Ursule et de ses compagnons, sur celui de sainte Catherine, etc. (Vossius, de Hist. lat. Le Mire, in Aut. Journal des Savans, 1689, p. 453 de la première édit., et 383 de la seconde. Voyez GOBELIN (Jean), et réformez son article sur celui-ci.)

PERSONNAT, personatus. Le personat est un bénéfice qui qui donne quelque prérogative, séance ou prééminence dans une église ou dans un chapitre, mais sans juridiction. Les mots personnat et dignité, pris en un sens étendu, sont synonymes, et l'on voit communément qu'on appelle personnats dans plusieurs chapitres, les dignités qui n'ont aucune administration dans l'Église, de sorte qu'il faut entendre le terme de personnat selon l'usage de chaque église. Il y en a où l'on donne ce nom

aux archidiacres et aux archi- mun, et chacun de ceux qui le prêtres ; on le donne en d'autres composait se nommait personà tous ceux qui ont quelque nier. Dans d'autres coutumes, prérogative dans le cheur ou ce terme siguifiait copossesseur dans le chapitre au-dessus des d'un même héritage sujet aux autres chanoines, soit dans les mêmes droits de tailles ou auprocessions, soit dans les op- tres redevances. Dans d'autres, tions, soit dans les suffrages; il signifiait des associés en même enfin il y en a où l'on donne ce trafic ou négoce, qui étaient con: nom å de simples curés, et d'au- venus d'avoir en commun tous tres à des curés primitifs. On les meubles et toutes les acquine voit point au reste qu'il soitsitions qui seraient faites

par

chafait mention de personnat avant cun d'eux durant leur société. l'onzième siècle, temps auquel On ajoutait même quelquefois à on a commencé à appeler per- cette convention 'de société des sonnæ , les ecclésiastiques qui, convenances ou pactions , à l'efayant des cures, en abandon- fet que les associés eussent droit naient le spirituel à d'autres, de se succéder. En quelques et en conservaient seulement les coutumes, ce terme signifiait un revenus temporels, avec quel- cohéritier. Enfin il se prenait ques prérogatives d'honneur, tels quelquefois pour le complice que sont les curés primitifs; ce d'un forfait. (M. de Ferrière , qui s'était aussi introduit dans Dictionn. de droit et de pratiles chapitres et dans les monas- que, au mot Personnier.) tères. ( Rebuffe , sur le concor- PERTA, ville épiscopale de la dat, tit. de collation, au mot province de Lycaonie, sous la Personatus. Van-Espen, Jur. métropole d'Icône, au diocèse eccles. univ. part. 2, lit. 18, de d’Asie. Ptoléinée , Pline et Hiédignitatib. et personnatib., cap. rocle en font mention. Elle a eu

La Combe, pour évêques : Recueil de jurisprud. can. au

1. Léonce, assista au premier mot Personnat. M. Denisart, concile général de ConstantinoCollect. de jurisprud. au même ple. mot.)

2. Conon, pour lequel OnésiPERSONNIER. Ce terme a phore, son métropolitain, sousdifférentes significations : dans crivit au concile de Chalcédoine. quelques coutumes, il signifiait 3. Epiphane, assista et sousun homme associé avec un au- crivit au septième concile génétre pour tenir un ménage en ral. (Or. chr., t. 1, p. 1088.) commun, ce qui était en usage

PERTE ou DÉTÉRIORATION particulièrement en Bourgogne, d'unechose vendue quoique non

, où les mains-mortes avaient lieu; livrée, tombe sur l'acheteur, qui car elles faisaient que ceux d'une demeure toujours obligé d'en famille tenaient ménage en com- payer le prix qu'il en a promis, à

2,

num.

5 et seq.

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moins

que

le délai de la livrai- ensuite pour son confesseur. Il son ou la détérioration ne vien- mourut en 1753. Nous avons nent de la faute du vendeur. de lui l'oraison funèbre du duc (M. de Ferrière, dans sa traduc- de Lorraine et le panégyrique de tion des Institutes, au S 3 du saint Louis, qu'il prononça, en titre 24 du troisième livre.) 1737, devant messieurs de l'A

PERTE ou DIMINUTION de cadémie Française. ( Dictionn. deniers consignés. Lorsque la portatif des Prédic.) consignation est faite, c'est aux PESANTEUR, PESANT. La créanciers å veiller pour toucher pesanteur de la main de Dieu,

à ce qui leur est adjugé, le plus tôt ou sa main appesantie sur quelqu'il leur est possible; car si les qu’un, marque qu'il châtie dans çeniers diminuent ou périssent sa colère. Un joug pesant signipar un cas fortuit, ou par la ban- fie l'esclavage sous des maîtres queroute du receveur, la perte durs. Populus gravis, une nonlombe sur les créanciers qui breuse assemblée. Musca graétaient utilement colloqués ; ce vissima, une multitude de mouqui est fondé sur ce que le dé- ches très-incominode. Populus biteur est libéré par la consi- iste gravis est mihi , ce peuple guation, de même que l'adjudi- m'est insupportable. Gravis cataire. (Louet et son commen- nox, une nuit ennuyeuse. Iufirtateur, lettre C, chap. 50 et mitas gravis, une dangereuse 51.)

maladie, et ainsi du reste, pour PERTH, Perthum, ville d'É- désigner quelque sorte d'extrécosse, où il s'est tenu plusieurs mité. (1 Reg. 5, 12. Deut. 26, conciles.

6. Psalm. 34, 18. Exod. 8, 24. Le premier, l'an 1201, sur la Num. 11, 14.) réforme du clergé. (Lab. 11.

PESARO,Pisaurum, ville épisHard. 6. Angl. 1.)

copale d'Italie dans le duché et Le second, l'an 1206. (Angl. sous la métropole d'Urbin, est

située à trois lieues au nord-est Le troisième, l'an 1211.(Ibid.) de Fano, sur une hauteur à l'emLe quatrième,l'an 1 221.(Ibid.) bouchure de la Foglia dans la Lecinquième, l'an 12.42.(Ibid.) mer Adriatique. Elle est grande, Le sixième, l'an 1268. (Ibid.) bien bålie et dans un pays ferLe septième, l'an 1275.(Ibid.) tile et abondant. Le pape Clé. Le huitième, l'an 1280.(Ibid.) ment xi, à qui cette ville avait

Le neuvième l'an 1321. donné la naissance, y a fait re(Angl. 2.)

bâtir l'église cathédrale de l'AsLe dixième,l'an1416.(Angl.3.) somption. Il y a de plus sept Le onzième, l'an 436. (Ibid.) paroisses, huit inaisons religieu

PERUSSEAU (N.), jésuite, ses d'hommes et quatre de filles. prêcha le carême devant le roi Le diocèse contient dix-neuf en 1731. Sa Majesté le choisit bourgs et vingt-sept paroisses,

C

Le legat du pape pour le duché au concile tenu à Rome sous le d'Urbin y fait sa résidence or- pape Grégoire v, en 998. dinaire.

17. N..., évêque de Pesaro Évéques de Pesaro.

vers l'an 1044. Pierre Damien

écrivit vers le même temps au 1. Florentius, premier évêque pape Grégoire vi, pour l'exhor

, de Pesaro dont on ait connais- ter à chasser du siége de Pesaro sance, vivait en 247. Il fit bâtir cet évêque, qu'il appelle adulla cathédrale, et y transséra le tère , parjure et livré à toutes corps de saint Térence, patron sortes de vices. de la ville.

18. Pierre, qui assista au con2. Decentius (saint), évêque cile de Rome sous Nicolas jer, et martyr en 302.

en 1059 3. Herculianus (saint), évêque 19. Dominique , dont il est et tutélaire de Pesaro, fut sacré fait mention dans une bulle par saint Sérère, archevêque de d'Alexandre II, donnée en faveur Ravenne, dont il avait été élève, de l'église de Fossombrone, en vers l'an 347

1062. 4. Germain, en 499.

20. Michel, en 1074. 5. Félix jer, en 500.

21. Bambon, en 1123. 6. Félix 11, en 589.

22. Étienne, était présent à 7. Maxime, qui assista au la réconciliation qui se fit à concile de Latran.

Vienne entre le pape Alexan, 8. Beatus, qui assista au con- dre et l'empereur Frédéric er, cile de Rome sous le pape Aga- en 1177: thon, en 680.

23. Pierre, qui fut excommu9. André, en 743.

nié et privé de sa dignité par 10. Dominique, qui assista au Alexandre mi, à cause qu'il s'éconcile de Rome en 826. tait rangé du côté de l'empereur

11. Raguel, en 853; il assista Barberousse. Il fut remis sur son au concile sous Nicolas jer, en siége après la réconciliation de 861.

Frédéric et au concile de Latran, 12. Joseph , qui assista au concile de Rome en 868.

24. Guy, en 1188. 13. Adonius, assista au con

25. Henri, en 1190. cile de Ravenne en 877.

26. N..., élu et sacré évêque 14. Laurent, qui confirma en de Pesaro par Honorius nii, en 887 la donation faite par dose, évêque de Fermo, en la- 27. Pelegrin, en 1225. veur du monastère de Sainte- 28. Barthélemy, en 1228. Croix.

29. Hugues, évêque de la 15. Raynier , succéda à Lau- même église , fut transféré à rent.

celle de Jesi. 16. Adelbert, qui souscrivit 30. Nicolas, en 1269.

17.

en 1179

Théo. 1217

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par

iv, en 1283.

31. Thomas, prévôt de la ca- 44. Léalis, fils de Malatesta thédrale de Pesaro , en devint de Malatestis , seigneur de Peévêque en 1272.

saro, fut placé sur le siège de 32. François, en 1282, mou- sa patrie en 1370. Il passa à Rirut l'année d'après.

mini en 1373. 33. Accursius Plebanus, fut 45. Ange Feduccius, de l'Orélu par le chapitre, et confirmé dre des Frères Mineurs, en 1373. Martin

46. François, siégea depuis 34. Salvus , de l'Ordre des l'an 1386 jusqu'à l'an 1398. Frères Prêcheurs, sut fait évè- 47. Ange Roccius, de Bénéque de la même façon en 1292. vent, fut nommé à l'évêché de

35. Jules, mourut en 1296. Pesaro par Boniface ix, en 1398.

36. Pierre, de l'Ordre des Il fut transféré à l'évêché de Frères Mineurs, fut fait évêque Crotone en 1407. de Pesaro par Boniface vi, en 48. Antoine Casini, natif et 1296; il mourut vers l'an 1315. chanoine de Florence , obtint

37. Junta , citoyen et cha- l'évêché de Pesaro en 1407. noine de Pesaro , fut élu par le Deux ans après il fut transféré chapitre, et mourut avant qu'il à l'église de Sienne. Il fut fait fût sacré, en 1316.

trésorier de la sainte Église ro38. Pierre wu, de l'Ordre des maine, et cardinal du titre de Frères Mineurs, fut élu par

le Saint-Marcel par Martin v. chapitre en 1316, et confirmé

49. Barthélemi Casini , de par Jean xxii, en 1317. Il assista, Florence, religieux de Valom

, en 1336, à la consécration de breuse, succéda à Antoine Cal'église de Saint-François, et sini, son frère, en 1409. Il tint mourut en 1343.

un synode dont les règlemens 39. Francois Vinolia-Franco, ont toujours été fort estimés, et

de l'Ordre des Frères - Mineurs, mourut en 1429. succéda à Pierre en 1343.

50. Jean de Benedictis, de 40. Homodeus, en 1346. Pesaro, devint évêque de sa pa

41. Blaise Geminelli, était trie en 1419. Il fut envoyé amchanoine d'Orviete, quand il fut bassadeur à Sienne par Nicolas v, fait évêque de Pesaro en 1354 ; en 1449, et mourut en 1455. il fut transféré au siége de Chiu- 51. Barnabé Merlonius, de si en 1357.

Fano, fut fait évêque de l'église 42. Henri, archiprêtre de Mi. de Pesaro par Paulin, en 1471. Il lan , fut nommé évêque de Pe- fut transféré à l'église de Terni saro par Innocent vi, en 1357. par Sixte iv, en 1474, et mourut Il fut transféré l'année suivante en 1475. à l'église d'Ascoli.

52. Thomas de Vincentiis , 43. Nicolas, évêque de Pesaro d'une famille noble de Fano, en 1358, passa à l'église de Fer

passa

de l'évêché de Terni à cemo en 1370.

lui de Pesaro en 1475, sous le

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I

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