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pape Sixte iv. C'était un prélatsion de cet évêché en 1515. 11
qui possédait parfaitement le mourut à Rome en 1528.
droit canon et les langues grec- 61. Jacques Simonetta, Mila-
que et latine. Avant d'être nais, auditeur de Rote, succéda
évêque, il avait été abbé de à Paris en 1528. Il fut fait car-
Saint-Paternien de Pesaro, et dinal et évèque de Pérouse en
employé à la cour de Rome sous 1533. Il passa ensuite à Lodi.
les papes Pie ii et Siste iv. 11 62. Louis Simonetta, Mila-
mourut en 14,8.

nais, neveu du précédent, fut 53. Laurent Capoferrus , no- mis à la place de son oncle en ble romain, fut préposé à l'é- 1536. Il fut décoré de la pourglise de Pesaro en 1458. Il mou- pre par Pie iv, et permuta son rut en 1487.

évêché de Pesaro avec celui de 54. Nestor Malvasia , Bolo- Lodi. Il mourut en 15-6. nois, était chevalier de Jérusa- 63. Jules Simonetta, neveu lem et commandeur de Bolo- de Louis, obtint le siége de Pegoe quand il fut élu évèque. Il saro en 1560. Il assista au conmourut avant qu'il fût sacré, en cile de Trente, et mourut en 1488.

1576. 55. Ascanius Marius Sforce, 64. Robert Saxalellus, d'lde Milan, cardinal, se chargea mola, en 15-6. Il mourut en de l'administration de la même 1586. église en 1488. Il s'en démit en 65. César Bernard, de Pesaro, 1491.

fut fait évêque de sa patrie en 56. Aloysius Capra, homme 1188. Il mourut en 160g. d'un mérite distingué, monta 66. Barthélemi Georges, de sur le siége de Pesaro en 1491. l'Ordre des Frères Mineurs, fut Il fut régent de la chancellerie placé sur le même siége en 160g.

. apostolique, et mourut C'était un prélat de très bonnes 1498.

mours. Il mourut en 1612. 57. Francois Oricellarius, de 67. Malatesta Baleoncus, de Florence, fut évêque de Pesaro Pérouse, fut nommé à l'évêché en 1499. Il fut envoyé vice-lé- de Pesaro en 1612. Il gouverna gat à Bologne sous Alexandre v, cette église avec beaucoup de en 1502, et mourut en 1504. prudence, fut envoyé en qualité

58. François de Richardis de de légat à l'empereur par UrAnsa , obtint la même dignité bain vill, et passa au siége d'Asen 1504, et mourut en 1508. sise en 1641.

59. Albertinus Roboreus, fut 68. Jean-François Passionei, transféré de l'évêché d'Asti à ce- de Fossombrone, fut transféré lui de Pesaro en 1508.

de l'évêché de Cagli, dans le 60. Pâris de Grassis, Bolo- duché d'Urbin , à celui de Penois, maître des cérémonies au- saro en 164!. I mourut en près du saint-siége, prit posses- 1651.

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69. Jean Lucide Palumbara, noble romain, référendaire de l'une et de l'autre signature, après avoir gouverné plusieurs villes de l'état ecclésiastique, devint évêque de Pesaro en 1658, et mourut en 1666.

70. Alexandre Diotallevius, d'une famille noble de Rimini, chanoine régulier de Latran, fut élevé sur le même siége en 1667, et mourut à Pesaro en 1676.

71. Jérôme Valvasorius, noble milanais de l'Ordre de SaintAugustin, docteur en Théologie, général de son ordre, obtint l'évêché de Pesaro en 1677, et mourut en 1684.

72. Alexandre Avius, d'une famille noble de Camerino, docteur en l'un et l'autre droit, protonotaire apostolique, théologal de la cathédrale, et ensuite archidiacre de Camerino, fut fait évêque de Pesaro en 1688. Il fut transféré à San-Severino en 1702.

73. Philippe-Charles Spada, d'une famille noble de Spolette, docteur en l'un et l'autre droit, chanoine de Latran, devint évêque de Pesaro en 1702. (Ital. sac., t. 2, p. 857.)

PESCHE. La pêche et la chasse sont les plus anciennes manières d'acquérir que les hommes aient eues. Ainsi l'une et l'autre furent permises à tout le monde par le droit des gens, comme étant le premier art que la nature enseigne aux hommes pour se nourrir. Mais, par les mœurs des peuples, cette liberté natu

relle de chasser et de pêcher a été limitée et restreinte à certaines règles. Comme les fleuves et les rivières navigables sont mises par le droit au nombre des choses publiques, lesquelles sont en la garde des rois, ils sont en France censés leur appartenir, aussi bien que le droit de pêche. Ainsi autrefois les seigneurs n'y pouvaient pêcher, à moins qu'ils ne fussent fondés en titre ou en possession iminémoriale. Il n'y avait que la pêche seule à la ligne qui fût permise à chacun par les anciennes ordonnances de ce royaume, comme l'assure Faber, et après lui M. le Bret, en son Traité de la souveraineté du roi, liv. 2, ch. 15. Encore présentement cette pêche avait-elle fini par n'être plus permise dans les lieux où elle avait été érigée en maîtrise, comme à Paris, où il y avait une communauté des maîtres pêcheurs à verge. Il fallait être reçu maître pour pècher à la ligne, quand on ne pêchait même que pour son plaisir, et non pour vendre du poisson. Les particuliers peuvent encore seulement pêcher avec toutes sortes d'instrumens dans les ruisseaux qui bordent leurs héritages.

Pour ce qui est des petites rivières non publiques, non navigables, elles appartenaient au seigneur haut-justicier seulement, parce qu'elles n'étaient, à proprement parler, que des ruisseaux qui appartenaient en propriété aux seigneurs des

terres qu'elles arrosaicnt; c'est à peine de cinquante livres d'apourquoi plusieurs coutumes mende. les appelaient rivières de cens Selon l'article 6 du titre 31 de et rivières en garenne. Ceux l'ordonnance des eaux et forêts, qui étaient propriétaires de ces les pêcheurs ne pouvaient pèpetites rivières, des étangs etcher durant le temps de fraie; fossés, avaient droit d'y pêcher, savoir, aux rivières où la truite et d'empêcher qu'on y pêchât abonde..., depuis le premier fésans leur permission.

vrier jusqu'à la mi-inars; et A l'égard de la pêche qui se aux autres, depuis le premier fait en mer, quoiqu'elle soit avril jusqu'au premier juin , à

à libre à tout le monde, suivant peine, pour la prernière fois, de le droit des gens, les rois de vingt livres d'amende et d'un France ne la permettent à leurs mois de prison ; et du double de sujets, dans l'étendue de leur l'amende et de deux mois de domination, qu'avec les filets prison pour la seconde ; et du permis ; et il est défendu aux carcan, fouet et baunissement pêcheurs qui arrivent à la mer, pendant cinq ans pour la troide se mettre et jeter leurs filets sième. L'article 7 excepte la pêen lieux où ils puissent nuire à che des saumons, des aloses et ceux qui se seront trouvés les lamproies, qu'il permet de faire premiers sur le lieu de la pêche, en la manière accoutumée. L'arou qui l'auront déjà cominen- ticle 14 défend à toutes personcée, à peine de tous dépens, nes de jeter dans les rivières audominages et intérêts, et de cin- cune chaux, noix vomique, coquante livres d'amende. (Ordon- que de levant, momie, et autre nance du mois d'août 1681, drogue ou appåt, à peine de putouchant la marine, fiv. 5, ti- nition corporelle. tres i et 2, article 9.) L'article 5 La pêche pouvait s'afferiner du titre 31 de l'ordonnance des comme les autres biens, et les eaux et forêts défend à tous ecclésiastiques, seigneurs , genpêcheurs de pêcher à autre beu- tilshomines et coinmunautés, re que depuis le lever du soleil qui avaient obtenu de Sa Majes. jusqu'à son coucher, sinon aux té le droit de pêcher dans les arches des ponts, aux moulins rivières navigables, étaient teet aux gords, où se tendent des nus d'asfermer ce droit à des dideaux, auxquels lieux ils peu- particuliers; et s'ils ne le faivent pêcher tant de nuit que de saient pas, et que chacuu en jour. Autrefois, lorsque la pêche voulût user, le juge du seigneur se faisait pendant la nuit en haut-justicier pouvait le leur mer, les pêcheurs devaient mon- interdire; et, en cas d'appel de trer pendant trois différentes son ordonnance, il devait être fois un feu dans le temps qu'ils relevé à la table de marbre, primettaient leurs filets à la iner, vatiinent à toute autre juridic

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tion. Ainsi jugé au parlement de Paris par arrêt du 18 février 1689, rapporté dans le Journal des audiences. La raison était que s'il était permis à chacun d'une communauté d'user de ce droit de pêche, tout le poisson d'une rivière ne suffirait pas pour leur en fournir à tous. Or l'intérêt public est que les rivières ne demeurent pas sans poisson. (Touchant le droit de pêche, voyez Bacquet, des Droits de justice, ch. 30, M. de Ferrière, Dictionn. de Droit et de Pratique et M. Denisart, Collect. de Jurispr., au mot Péche. Voy. aussi l'ordonnance de la marine, la déclaration du 21 septembre 1729, celle du 20 décembre de la mème année, celle du 10 mai 1730, les ordonnances du 7 et du 21 novembre 1731, l'arrêt du conseil du 20 octobre 1739, et le règlement du 20 juin 1743.) PESCIA, petite ville épiscopale d'Italie, sous la métropole de Florence, est située sur une rivière de même nom, entre Lucpape Léon Χ ques et Pistoie : le accorda la juridiction spirituelle, en 1519, au prevôt de la collégiale de cette ville sur plusieurs paroisses des environs, qui, ainsi que la ville de Pescia, dépendaient auparavant du diocèse de Lucques. Cette prévôté a été érigée enfin en évêché depuis quelques années. Il y a trois paroisses dans la ville, plusieurs maisons religieuses d'hommes, cinq de filles, et en tout vingt églises.

Le diocèse contient trente

bourgs ou villages et autant de paroisses, et en tout soixantetreize églises, partagées en dix doyennés ruraux. Les principaux lieux du diocèse sont Bojano, où il y a une abbaye de la congrégation du mont Cassin; Burgo, où il y a une abbaye de bénédictines; Saint-Allucio, commanderie de Malte, etc.

PESNELLE (M.), avocat au parlement, publia à Rouen, chez Maurry, en 1704, in-4°, Coutume de Normandie expliquée par M. Pesnelle, avocat au parlement, avec les arrêts et règlemens de la cour, marqués dans la table des chapitres. En 1726, il en donna une nouvelle édition, revue, corrigée, augmentée, avec un recueil d'arrêts et règlemens, tant du conseil que de la cour, donnés la plupart sur la coutume. L'auteur a renfermé son ouvrage dans les bornes d'un juste commentaire ; ses explications sont méthodiques; il a fait un choix judicieux des sentimens des commentateurs qui l'ont précédé, et des arrêts qui lui ont paru décisifs. (Journal des Sav. 1704 et 1727.)

PESSANS, Pessanum, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît, au diocèse et près de la ville d'Auch. Elle existait dès le commencement du neuvième siècle, puisqu'on la trouve parmi les abbayes de Gascogne dans le règlement qu'on fit touchant les monastères dans le concile d'Aixla-Chapelle, en 817. (Gallia christ.)

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PESSE (Nicolas la), Jésuite PESSIER (Jean le), né à de la province de Lyon, et pré- Tournai en 1596, et mort le dicateur du dix-sept et dix-hui- 17 octobre 1646, a publié trois tième siècle, a publié à Lyon, harangues sur la lune, et Incien 1908, six volumes in-12 de tatio ad amplexum crucis, ousermons. ( Diction. portatif des vrage composé des paroles de Prédic.)

l'Imitation. (Moréri, édit. de PESSÉLIÈRE

PASSE- 1759.) LIÈRE (Pierre), moine de l'ab- PESSINONTE, Pessinus, ville baye de Saint-Germain d'Auxer- de la Galatie, située auprès des re, fut prieur de cette inaison fleuves Sangari et Gallus, au depuis l'an 1544 jusqu'en 1597. pied du mont nommé Dindyme On a de lui , 1o. une traduction par Strabon, et Agdistim par du Traité de saint Jean Chry- Pausanias. Elle était fort célèbre sostôme , Quod nemo læditur par son commerce et par un nisi à seipso; à Paris, chez Adam magnifique temple dédié à la Saulnier, 1543, in-8°. 2o. Ode mère des dieux du paganisme. latine de sept strophes, à la tête L'empereur Théodose-le-Grand de l'Institution de la femme ayant divisé la Galatie en deux chrétienne de Louis Vives, tra- provinces , la ville de Pessiuonduite par Pierre de Changy, à te devint métropole civile et Lyon, 1543. in-16; et, dans le ecclésiastique de la seconde Gamême volume, un dizain sur la latie. Elle est aujourd'hui ruimort de Pierre de Changy. née, et on ne voit en sa place 3o. L'édition de la vie de saint qu'un village nommé Pessène. Germain, écrite en vers par Nous en connaissons les évêques Heric, au neuvième siècle, à Pa- suivans : ris, chez Simon Colines, 1543, 1. Demetrius, ami et défenin-8°. 4o. L'édition du Conn- seur de la cause de saint Jeanmentaire de Claude de Turin Chrysostome, siégeait au comsur l'épître de saint Paul aux mencement du cinquièine sièGalates. M. l'abbé Papillon lui cle. attribue aussi le livre des mira- 2. Pie, au concile d'Ephèse. cles de saint Germain , publié 3. Theoctistus, au brigandapar le père Labbe, dans sa bi- ge d'Ephèse et au concile de bliothèque des manuscrits, t. 1, Chalcédoine. pag. 531; mais ce livre, dit 4. Acace, au concile de ConsM. l'abbé Lebeuf, est sûrement tantinople, dans lequel Anthydu moine Heric. ( Papillon , bi- me, prédécesseur de Mennas, blioth. des Aut. de Bourgogne, fut condamné de nouveau avec tom. 2. Lebeuf, Mémoires pour d'autres hérétiques. servir à l'bistoire ecclésiastique 5. George, siégeait du temps et civile d’Auxerre, in-4o. de l'empereur Maurice. tom. 2, pag. 505; et tome 1,

6. Jean, au sixième concile.

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