Immagini della pagina
PDF
ePub

266

PES

7. Constantin, souscrivit aux point. Les fermiers des droits canons in Trullo.

8. Grégoire, au septième concile général.

9. Eustratius, au concile de Constantinople, où il s'agit du rétablissement de Photius, sous Jean vill.

le

pape

10. Nicolas se trouva au conciliabule dans lequel Michel Cerularius, patriarche de Constantinople, excommunia les légats du pape Léon Ix, et où l'on résolut de se séparer de l'église latine. ( Oriens. christ., tom. 1, pag. 489.)

PESTE, dans le langage des Hébreux, comme en tout autre, se met pour toutes sortes de fléaux et de maladies contagieuses; ce terme répond à l'hébreu deber, qui signifie proprement la peste, et s'étend aussi aux autres fléaux semblables.

L'homme pestilent est celui qui, par sa prétendue force d'esprit et ses raisonnemens spécieux, est capable de faire tomber les faibles, de détruire toute une ville, et attirer sur elle la colère de Dieu. (Prov. 15, 12, 29, 8.) Aussi, lorsqu'il est puni comme il le mérite, est-ce un grand secours pour les faibles et les petits. (Prov. 19, 25.)

La peste étant une maladie contagieuse et ordinairement mortelle, elle fait cesser tout commerce dans les lieux qui en sont affligés. C'est par cette raison que, pendant tout le temps qu'elle dure, celui qui est requis pour la prescription ou pour la néremption d'instance, ne court

de péage, et ceux qui tiennent à ferme des moulins et autres choses dont ils ne peuvent point jouir pendant le temps que dure cette calamité, peuvent demander que le prix du bail soit diminué à proportion de leur non jouissance. Mais les locataires des maisons qu'ils ont été obligés d'aba ndonner à cause de la peste, ne peuvent demander aucune remise, parce que les meubles occupent les lieux, et que les locataires ont les clefs. (Charondas, liv. 7, réponse 76. Expilli, arrêt 2.)

de

L'ordonnance des testamens du mois d'août 1735 a réglé les solennités qui doivent être observées pour la validité des testamens faits, tant par ceux qui seraient attaqués de la peste, que par ceux qui seraient dans les lieux infectés de cette maladie. L'article 33 de cette ordonnance porte, qu'en temps peste, les testamens, codicilles, ou autres dispositions à cause de mort, pourront être faits, en quelque pays que ce soit, en présence de deux notaires ou tabellions, ou de deux officiers de justice royale, seigneuriale ou municipale, jusqu'aux greffiers inclusivement; ou par-devant un notaire ou tabelliou avec deux témoins; ou en présence du curé ou desservant, ou vicaire, ou autre prêtre chargé d'administrer les sacremens aux malades, quand même il serait régulier, et de deux témoins. Serout en article 35 porte :

[ocr errors]
[ocr errors]

outre valable en temps de peste, six mois après que le commerce en quelque pays que ce soit, les aura été rétabli dans le lieu où testainens, codicilles, ou autres le testateur se trouvera, ou qu'il dispositions à cause de mort, aura passé dans un lieu où le qui seront entièrement écrits, coinmeree n'est point interdit, datés et signés de la main de si ce n'est qu'on eût observé celui qui lesaura faits. Déclarons dans lesdits actes, les formes renuls tous ceux qui ne seraient quises de droit commun dans pas revêtus au moins d'une des le lieu où ils auront été fails. » formes portées aux deux arti- Ainsi aujourd'hui, soit dans cles précédens et au présent ar- le pays de droit écrit, soit dans ticle. (L'article 34, qui est le le pays coutumier, le testament second des deux dont parle ce d'une personne malade de la trente-cinquième article , porte maladie contagieuse, n'est pas que le testateur doit signer le nul pour n'être pas revêtu des testament, codicille ou autres solennités requises par la coudispositions, s'il sait ou peut tume ou l'usage du lieu où il a signer; et, en cas qu'il déclare été fait; mais il est seulement ne savoir ou ne pouvoir le faire, assujéti aux solennités introil en doit être fait mention. Les- duites par les articles ci-dessus, dits actes doivent pareillement et dont l'exécution est beaucoup étre signés par celui ou ceux plus facile dans un temps si danqui les recevront, sans qu'il soit gereux. (M. de Ferrière, Diction. nécessaire d'appeler des témoins de droit et de pratique, au mot qui sachent et puissent signer, Peste.) si ce n'est lorsque le testateur PESTO, Pestum, ancienne ne saura ou ne pourra le faire ; ville d'Italie dans la Lucanie , et, à la réserve de ce cas, lorsque dans le golfe d’Agropoli, entre les témoins où l'un d'eux décla- Salerne et Velia. Les Grecs l'apreront qu'ils ne savent ou ne peu. pellent mosidonia. Ce n'est auvent signer , il suffit d'en faire jourd'hui qu'un petit village. mention.) Selon l'article 36, la Pesto a été un des plus anciens disposition des articles 33, 34 évêchés d'Italie. Plusieurs chréel 35, aura lieu , tant à l'égard tiens y ont été martyrisés, ende ceux qui seraient attaqués tre autres Vite, Modeste et Cresde la peste, que pour ceux qui cence , dont le martyrologe roseraient dans les lieux infectés main fait mention au 15 juin. de ladite maladie, encore qu'ils ne fussent pas actuellement ma

Évêques de Pesto. lades. Selon l'article 37, les tes- 1. Florentius, assista aux contamens, codicilles, et autres dis- ciles tenus sous le

pape Symmapositions à cause de inort, men

que en 499 et 501. tionnés dans les quatre articles 2. Jean, au concile de Rome précédens, demeureront nuls sous Martin 1er, en 619.

a

1

3. Jean, siégeait en 954. 4. Jean, transféré à l'église de Salerne, en 1047.

5. Maraldus, assista à la consécration de l'église de mont Cassin, sous Alexandre 11, en 1071. 6. Celse, vivait en 1156. (Ital. sacr., t. 10, col. 157.)

en

PETAU, Petavius (Denis), jésuite, né à Orléans, en 1583, entra dans la société des jésuites en 1605, à l'âge de vingt-deux ans. Il enseigna la rhétorique et la Théologie dans leur collége de Paris avec une réputation extraordinaire, et se fit admirer de tous les savans de l'Europe, par sa vaste et profonde érudition. Il mourut dans ce collége le 11 décembre 1652, à soixanteneuf ans, et laissa un grand nombre d'excellens ouvrages presque tous en latin. Les principaux sont, 1°. son livre de Doctrina temporum, imprimé en deux volumes in-fol., 1617. Il n'y a rien de plus savant que cet ouvrage. 2°. Son Rationarium temporum, ouvrage très-utile et très - commode. 3o. Ses Dogmes théologiques, imprimés en cinq volumes infol., en 1643, 1650 et 1700. Il y manque les sacremens. 4°. Plusieurs écrits contre Saumaise et Grotius. 5°. Quelques dissertations contre le père Sirmond, touchant les conciles de Sirmich et la condamnation de Photin. 6°. Quelques traités sur les contestations touchant la grâce et la pénitence publique. 7o. De savantes éditions des œuvres de l'empereur Julien, de Synesius,

de Thémistius, de saint Épiphane, du Breviarium historicum de Nicéphore, patriarche de Constantinople. 8°. Uranolo gium, sive systema variorum autorum qui de sphærá ac syderibus græcè commentati sunt, cum notis. 9o. Paraphrasis psalmorum omnium et canticorum, quæ in bibliis sparsim occurrunt, græcis versibus expressa, cum latina interpretatione. 10. Paraphrasis in ecclesiasten. 11o. Diatriba de potestate consecrandi. 12o. Orationes et opera poetica, latina, græca, hebraica. 13o. Tria poemata latina, de tribus festis beatæ Virginis. 14o. Epistolarum libri tres, in-8°, etc. Le père Petau a été un savant du premier ordre, et même le plus savant auteur du dix-septième siècle, au jugement de Richard-Simon, tant pour la rare érudition que pour le choix des ouvrages qu'il a composés. Il entendait très-bien les langues latine, grecque et hébraïque, et avait une facilité merveilleuse à écrire, particulièrement en latin. Il excellait égale ment dans les belles-lettres, la poésie, l'astronomie, la géogra phie, la chronologie, l'histoire et la Théologie. On remarque dans ses ouvrages une lecture surprenante et des recherches prodigieuses. Il ne raisonnait pas néanmoins toujours juste, et n'avait pas tant de sagacité, ni de délicatesse que le père Sirmond, son confrère. Il n'y a pas assez d'ordre dans ses dogmes théologiques, et le style en

est trop diffus et trop périodique pour un ouvrage de cette nature. (Dupin, Biblioth., dixseptième siècle, part. 2, p. 201 et suiv. Richard-Simon, Critique de Dupin, t. 2, p. 224. Voyez aussi l'excellent éloge du père Petau, que le père Oudin a fait imprimer dans le trenteseptième tome des Mémoires du père Niceron; et la vie du père Petau, écrite par Henri de Valois, son ami particulier, avec les éloges funèbres que les savans lui dressèrent.

PETENISSE, siége épiscopal de la seconde Galatie, sous la métropole de Pessinonte. Un de ses évêques, nommé Pie, assista au concile de Chalcédoine. (Oriens chr. t. 1, p. 493.)

PETERFY (Charles), jésuite allemand. Nous avons de lui: Sacra concilia ecclesiæ romanæ, catholicæ in regno Hungariæ, celebrata ab anno Christi 1045 usque ad annum 1715. Accedunt regum Hungarice et sedis apostolicæ legatorum constitutiones ecclesiasticæ. Ex manuScriptis potissimum eruit, collegit, illustravit P. Carolus Peterfy, è societate Jesu, pars prima, in qua concilia et constitutiones ab anno Christi 1016 sque ad annum 1544, prodeunt in-fol. A Presbourg en Honge, 1742. Cet ouvrage est dédié à la reine d'Hongrie. (Journal des savans, 1744, p. 506.) PETHOR, ville de Mésopotamie, d'où était natif le mauvais prophète Balaam. L'hébreu (num, 22, 5) appelle cette ville

Pethure ou Pathura. Saint Jérôme a omis ce nom dans la traduction de cet endroit; mais il est certain par le Deut. que Balaam était de Mésopotamie.

PETIT (Jean), docteur de Paris, au commencement du quinzième siècle, s'acquit d'abord une grande réputation par son savoir et son éloquence. Mais il ternit toute sa gloire par le plaidoyer qu'il fit pour soutenir l'assassinat que Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, avait fait faire dans la personne du duc d'Orléans, frère unique du roi Charles vi. Ce plaidoyer, qui parut, en 1408, sous le titre de Justification du duc de Bourgogne, contenait plusieurs propositions horribles, qui furent toutes réduites à la suivante par le concile de Constance : « Tout tyran peut et doit licitement et méritoirement être tué, par qui que ce soit de ses vassaux ou de ses sujets, employant même pour cela les embûches, les flatteries et les feintes caresses, nonobstant toutes sortes de sermens, et quelque alliance qu'on ait faite avec lui, et sans attendre la sentence ou le commandement de quelque juge que ce puisse être.» Ces propositions furent condamnées par la faculté de Paris en 1413, par Gérard de Montaigu, évêque de Paris, et par l'inquisiteur général de France, en 1414, et par le concile de Constance de la même année. M. Dupin, qui avait dit que Jean Petit était cordelier dans la première édition qu'il

270 donna des censures sur l'auto

rité des rois, se rétracta dans la seconde édition de ces mêmes censures, qui parut en 1720. L'éditeur du supplément de Moréri de l'an 1735, prouve aussi qu'on s'était trompé dans les premières éditions de ce dictionnaire, en disant que Jean Petit était cordelier. Beaucoup d'autres auteurs qui ont parlé de Jean Petit, comme Monstrelet, Le Moine, de SaintDenis, du Tillet, évêque de Meaux, Richer, Sponde, Dupleix, Cabassut, Mezerai, Cave, le père Alexandre, etc., ne le disent point cordelier; plusieurs même l'appellent docteur séculier. Cependant, malgré ces autorités et plusieurs autres, M. l'abbé Ladvocat, auteur du Dictionnaire historique portatif, ne craint pas de dire qu'il est constant, par les listes de licence, et par l'état des pensionsionnaires des ducs de Bourgogne, imprimé depuis plusieurs années, que Jean Petit était cordelier, comme M. Fleury et plusieurs écrivains l'ont dit.

[ocr errors][merged small]

PETIT-DIDIER (Dom Matthieu), bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes, naquit à Saint-Nicolas en Lorraine, le 18 décembre 1659. Il enseigna la philosophie et la Théologie dans l'abbaye de Saint-Mihel, et devint abbé de Senones en 1717, puis évêque de Macra en 1726. Il mourut à Senones le 15 juin 1728. On a de lui un grand nombre d'ouvrages. 1o.. trois volumes in-8° de remarques sur les premiers tomes de la Bibliothèque ecclésiastique de M. Dupin. 2°. L'apologie des Lettres provinciales de M. Pascal, en 17 lettres, contre la dernière réponse des pères jésuites intitulée Entretiens de Cléante et d'Eudoxe. 3°. Documenta sanæ et orthodoxæ doctrinæ P. Matthæi Petit-Didier, à Rome 1726, in-fol. 4°. Des dissertations latines sur l'Écriture-Sainte de l'Ancien-Testament, imprimées à Toul en 1699, vol. in-4o, 5o. Un Traité de l'Infaillibilité du pape, dédié à Benoît x111, et imprimé à Luxembourg en 1724. 6o. Deux dissertations dans lesquelles il examine quel a été le sentiment du concile de Constance sur l'infaillibilité des papes; et si, en soutenant qu'ils sont infaillibles en matière de foi, on détruit les libertés de l'église gallicane, Luxembourg 1725, in-12. 7o. La justification de la morale et de la discipline de l'église de Rome, contre le parallèle de la morale des païens et de celle des jésuites, in-12, en 1727. 8°. La défense de la préséance des béné

« IndietroContinua »