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dictins en Lorraine, sur les cha. tra dans la compagnie de Jésus noines réguliers, en 1698 ou le 16 mai 1683. Il fil profession 1699. go. Plusieurs brochures le 2 février 1698, professa la pour maintenir l'autorité du philosophie et les mathématiprince de Lorraine, contre les ques pendant cinq ans au college entreprises de l'oflicial de Toul. de Strasbourg, et expliqua l'É10o. Trois lettres contre le même criture-Sainte et le droit canon official, en faveur des curés de pendant quatre ans, étant en Veroncourt et de Lorrey. 11° même temps supérieur du sémiUne lettre in-4° en faveur de la naire. Ayant été transféré à Pontbulle Unigenitus, et des instruc- à-Mousson, il fut fait chancelier tions pastorales de M. le cardi- de l'université. Appelé à la cour nal de Bissy, sur le même sujet. de Lunéville sur la fin de l'an 12°. Plusieurs ouvrages manus- 1932, son altesse royale Élisacrits, entre autres un traité de beth-Charlotte , veuve de Léocontroverse ; des dissertations poldier, et régente des états pour historiques, critiques et chro- François in, son fils, l'établit nologiques sur le Nouveau-Tes- chef de son conseil de constament; des remarques sur l'ou. cience. La Lorraine ayant changé vrage du père Le Brun, touchant de maître, le père Petit-Didier les liturgies, etc. Le père Petit- se retira à Saint-Nicolas dans la Didier avait fait sa principale maison de sa société, dont il a étude de la Théologie, de la lec- été supérieur, et où ilest mort le ture des Pères et de l'histoire 10 août 1956. Ses ouvrages sont, ecclésiastique; mais il avait né- 1°.Paraphrasis canonica de jure gligé l'érudition profane , l'é- clericorum, Argentorati 1700, tude des belles lettres et de l'an. in-40.2o. Paraphrasis canonica, tiquité païenne. Son caractère lib. 4, decretalium, ibid. 1701, d'esprit était la solidité et la for- in-fol. 3o. Remarques sur la ce, qui dégénérait quelquefois Théologie du père Gaspard Jueen rudesse. Il avait une mémoire nin , par un docteur en Théoloheureuse et fidèle, un jugement gie, à Nancy, chez Charlot, 1708, sûr, de l'austérité pour sa per- in-4o. 4°. Réflexions sur le mansonne , et assez d'indulgence dement de M. l'évêque de Metz, pour les autres. (Dupin, Biblio- pour la publication de la nouthèque du dix-septième siècle, velle constitution Unigenitus , t. 7. M. Goujet, Biblioth. des par un docteur, 1714, in-12. Aut. ecclés, du dix-huitième 50. Trois lettres critiques au siècle, t. 1, p. 174 et suivantes. père Benoît de Toul, capucin, Dom Calmet, Biblioth. lorr.) sur son Apologie de l'histoire de

PETIT - DIDIER (Jean-Jo- l'indulgence de la portioncule. seph), frère du précédent, Le père Benoît répondit à ces naquit à Saint-Nicolas en Lor- trois lettres par trois autres, au raine le 23 octobre 1664, et en- commencement de l'an 1716.

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Les six lettres se trouvent dans un même tome in-12. 6o. Dissertation théologique et canonique sur l'effet de l'appel interjeté de la constitution Unigenitus, au futur concile général, à Nanci, chez Cusson, 1718, in12. 7°. Mémoire touchant le droit des jésuites, et de ceux qui sont congédiés de leur compagnie, avant qu'ils aient fait leurs derniers voeux, à Nanci, chez François Midon, 1726, infol. 8°. Réfutation des calomnies répandues dans un écrit imprimé à Metz, en forme de requête, adressée à S. A. R. sous le nom des supérieurs et chanoines reguliers de l'ordre de Saint-Antoine de Pont-à-Mousson, au sujet de l'établissement des jésuites dans la même ville, dans l'église et la maison qu'ils y occupent, ibid. 1728, in-fol, 9o. Les saints enlevés et restitués aux jésuites: savoir, saint François Xavier et saint François Regis, à Luxembourg, chez André Chevalier, 1738, in-12. 10o. Traité de la clôture des maisons religieuses de l'un et de l'autre sexe, à Nanci, chez François Midon, 1742, in

12. 11°. Dissertation sur les ma

riages des catholiques avec les hérétiques. 12o. La critique de la Vie des saints par M. Baillet. Il a écrit diverses lettres sur ce sujet, où il traite fort mal M. Baillet, et attaque violemment sa religion; ces lettres sont au nombre de treize, imprimées sans nom d'auteur ni d'imprimeur, ni du lieu, ni de la date

de l'impression; il finit en disant que M. Baillet ne reconnait ni Dieu, ni diable. 13o. Dissertation théologique et canonique sur les prêts par l'obligation stipulative d'intérêts, usités en Lorraine et Barrois, à Nanci, chez François Midon, 1745 et 1748, in-8°. (Dom Calmet, Biblioth. lorr.)

PÉTITION, acte ou contrat qui se faisait autrefois dans les monastères de Saint-Benoît avec la profession, et qui en différait en ce que la profession était l'acte par lequel le nouveau religieux s'obligeait à Dieu; et la pétition était un autre acte, par lequel il s'obligeait aux hommes, c'est-à-dire, au monastère. Quelques auteurs confondent donc mal à propos ces deux actes. (Mabillon, act. SS, Bened. sæc. 4, part. 1, præf. no 53. )

PÉTITOIRE, petitoria disceptatio, action par laquelle on demande le fonds ou la propriété d'une chose. Il se dit par opposition à possessoire, où il ne s'agit que de la possession. Le péLitoire des bénéfices appartient aux juges d'église; et autrefois quand le possessoire était décidé, les parties allaient au juge d'église pour raison du pétitoire. Mais cette jurisprudence avait entièrement changé, et quand les juges royaux avaient prononcé sur le possessoire, ce qu'ils ne faisaient pas sans qu'on leur communiquât les titres, les parties n'étaient plus renvoyées aux juges d'église pour le pétitoire. (La Combe, Recueil de jurisp.

can. aux mots Pétitoire et Possessoire.)

PETITOT (dom Jean-Claude), bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes, né dans le comté de Bourgogne, fit profession dans l'abbaye de Saint-Vincent de Besançon, le 23 décembre 1619, et mourut dans l'abbaye de Faverney le 29 juin 1690. Il fit imprimer à Dôle en 1656 un livre intitulé: la Divine Providence. (Dom Calmet, Biblioth. lorr.)

PETITOT (François). Nous avons de lui, Continuation de l'histoire du Parlement de Bourgogne, depuis l'année 1649jusqu'en 1733, in-fol., à Dijon, chez Antoine Defay, 1733. C'est une suite de l'histoire du père Palliot, et dans le même goût. (Journal des Savans, 1734, pag. 466.)

PETIT-PIED (Nicolas), d'une famille honorable de Paris, fut reçu docteur de la maison et société de Sorbonne le 20 août 1658, et conseiller-clerc au Châtelet en 1662. Il avait rempli pendant quelque temps la cure de Saint-Martial à Paris, réunie depuis à celle de SaintPierre-des-Arcis, et il est mort en 1705, sous-chantre et chanoine de l'église de Paris. Il était âgé d'environ soixante-quinze ans. Il y avait déjà plusieurs années qu'il exerçait la charge de conseiller-clerc au Châtelet de Paris, lorsqu'en 1678, ayant prétendu présider en l'absence de MM. les lieutenans, parce qu'il se trouvait alors le plus

ancien, les conseillers laïcs reçus depuis lui s'y opposèrent, et prétendirent que les clercs n'avaient pas le droit de présider et de décaniser. M. Petit-Pied, en forma plainte, et fit ses protestations. Il intervint arrêt définitif donné le 17 mars 1682, qui décida en faveur des conseillersclercs. Les recherches que M. Petit-Pied fut obligé de faire dans la poursuite de ce procès, qui dura plusieurs années, ont donné occasion à un excellent ouvrage, dans lequel il traite au long du droit et des prérogatives des ecclésiastiques dans l'administration de la justice séculière. C'est un gros in-4o, qui fut approuvé par M. Pirot dès 1683, et pour l'impression duquel le privilége du roi fut obtenu la même année, et qui cependant n'a été imprimé qu'en 1705, à Paris, aux dépens de l'auteur, chez Muguet. On trouve à la tête les arrêts rendus sur l'affaire qui avait donné lieu à l'ouvrage. M. Petit-Pied avait fait un ample recueil de pièces, tant imprimées que manuscrites, sur différens sujets. En mourant, il légua ce recueil à la bibliothèque de Sorbonne. ( Journal des Savans, 1705, p. 623 de la première édition, et 543 de la seconde. Moréri, édition de 1759. M. l'abbé Ladvocat, Dictionn. histor. port. )

PETIT-PIED (Nicolas), neveu du précédent, et docteur de la maison et société de Sorbonne, nagnit à Paris le 4 août 1665. Il embrassa de bonne heure l'état

ecclésiastique, fit sa licence avec distinction, et fut fait professeur de l'Écriture-Sainte dans les écoles de Sorbonne, dès 1701; mais, ayant signé la même année, avec trente-neuf autres docteurs, le fameux Cas de conscience, dont on a publié l'histoire en 8 volumes in-12, il fut exilé à Beaune en 1703, et privé de sa chaire. Il se retira ensuite en Hollande, où il était dès 1705, et où il resta jusqu'en 1718, qu'il eut la permission de revenir à Troyes, et ensuite à Paris. La faculté de Théologie et la maison de Sorbonne le rétablirent dans ses droits de docteur, au mois de juin 1719; mais, dès le mois de juillet suivant, Sa Majesté cassa ce rétablissement de M. Petit-Pied. Il devint le théologien de M. de Lorraine, évêque de Bayeux. Ce prélat étant mort le 9 juin 1728, M. PetitPied, ayant manqué d'être arrêté, se retira de nouveau en Hollande. Il obtint son rappel en 1734, et mena depuis une vie tranquille à Paris, jusqu'à sa mort, arrivée le 7 janvier 1747, à quatre-vingt-deux ans. On a de lui un grand nombre d'ouvrages en français et en latin; la plupart contre la bulle Unigenitus, à laquelle M. PetitPied se montra fort opposé. Nous ne parlerons que de ceux qui n'ont point de rapport à ces matières : 1o. Une Dissertation latine sur l'inspiration des livres saints, que M. d'Argentré, mort évêque de Tulle, publia dans ses Elementa theologica, en 1702.

2°. Præloquium ad opus Antonini Reginaldi, Ordinis Præditorum, de mente concilii tridentini circa gratiam, se ipsa efficacem, à la tête même de l'ouvrage de Reginaldus, à Anvers (Hollande), 1706, in-fol. 3o. Plusieurs mandemens de M. de Lorraine, évêque de Bayeux. 4°. Lettres touchant la matière de l'usure, par rapport aux contrats de rentes rachetables des deux côtés, à Lille (Hollande ), 1731. Il y a quatre lettres in-4°. 5o. Dogma Ecclesiæ circa usuram expositum et vindicatum, etc., in-4o, à Utrecht, 1730. M. le Gros, chanoine de Reims, a eu part à cet ouvrage. 6o. Neuf letttres sur la crainte et la confiance, in-4o. 7o. Trois lettres sur les convulsions, et des observations in-4° sur leur origine et leurs progrès. Il ne leur est point favorable. S°. Nouveaux éclaircissemens sur la crainte et sur la confiance, etc. (Voyez Moréri, édition de 1759, et M. Ladvocat, dans son Dictionnaire historique.

PETNELISSE, ville épiscopale de la seconde Pamphylie, sous la métropole de Perge, au diocèse d'Asie, suivant les Notices. Strabon la met près du fleuve Eurymédon. Elle est appelée Pletenisse dans Pline, et Pednelisse dans Ptolémée. Il y a eu pour évêques :

1. Héraclide, assista au premier concile général de Constantinople.

2. Martin, souscrit à la lettre des évêques de Pamphylie à l'em

a

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reur Léon. (Oriens chr. tom. I, 31, 8.) Il est difficile de fixer la pag. 1024.)

situation de cette dernière. (Dom PETOLIO ( Marc-Antoine), Calmet, Dictionnaire de la Bijurisconsulte italien, natif de ble.) Monte-Corvino dans la Pouille, PÉTRA, ville capitale de l'Afleurit vers l'an 1620. On a de rabie Pétrée , et métropole de la lui, 1°. de Exarchiá principis, troisième Palestine, au diocèse c'est-à-dire, des devoirs du prin. de Jérusalem. Elle est silnée sur cc envers ses sujets. 2o. Isarchon les frontières de la Palestine et principis, c'est-à-dire, des de- de l’Arabie, sur la rivière de voirs du prince envers soi-mê- Safla, qui se jette dans la mer me. 3o. Des commentaires poli- Morte. Elle est demi-ruinée, et tiques, contenus en dix livres. on l'appelle aujourd'hui Herac 40. Un abrégé des constitutions ou Harac. Il y a eu pour évêdes papes, en treize livres. 5o.

ques : Une méthode pour le droit. 6o. 1. Asterius, qui se sépara des Raison de la fable de la papesse eusébiens dans le concile de Sar. Jeanne. 7° Notes orthodoxes dique , en 347, et souscrivit à la sur quelques cas de la cène et du sentence que les pères du même manger de l'agneau pascal à concile prononcèrent en faveur Jérôme Vechietti. 8o. De la no- de saint Athanase. Il assista au tice du paradis terrestre. 9o. Du concile d'Alexandrie , en 362, i conflit de l'Église militante. 10'. son retour d'Afrique, où il avait Du progrès de la communion ec- été relégué par l'empereur Consclésiastique. (Janus Nicius Ery- tance. On ignore le licu et le thr. Pinnacoth. 2. Dupin, table temps de sa mort. Il est souvent des Aut. ecclés. du dix-septième parlé de ce saint évêque dans siècle, col. 1706, et aux addi- les ouvrages de saint Athanase. tions, col. 2904.)

Le martyrologe romain en fait PÉTRA, hébr. roc ou rocher, aussi mention le 10 de juin. du mot selab, ville ou citadelle. Germain, intrus

par

les ariens (Isaïe, 16, 1.) Après avoir fait du vivant même d'Asterius , asattention à ce que disent les au- sista, en 359, au conciliabule de teurs au sujet de cette ville, il Séleucie, et y souscrivit à la semble qu'il faut distinguer Pe- formule de foi avec quarantetra ou Sela, dans le pays de deux autres évêques nommés Moab, dont parle Isaïe, et dont par Epiphane. il est dit (4 Reg. 11, 7) qu'A- 2. Jean, à qui l'empereur Léon masias, l'ayant prise d'assaut, lui écrivit après le meurtre de saint donna le nom de Jééthéel ou Proter d'Alexandrie. obéissance du Seigneur; de l'au- 3. Théodore, assista au contre Petra appelée Rékem, peut- cile des trois Palestines, qu'on être du nom d'un roi de Ma- tint à Jérusalem , en 536 , dian, dont parle Moïse. (Num. sous le patriarche Pierre, contre

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