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Anthyme et les autres héréti- de juin. (Oriens. christ. tom. 3,

ques.

4. Athénogène, siégeait sur la fin du sixième siècle, ou au commencement du septième.

5. Dorothée, souscrivit en 1672, au concile de Béthléem, tenu sous le patriarche Dorothée 11, pour la condamnation des dogmes de Calvin, que Cyrille Lucaris, patriarche de Constantinople, défendait. ( Oriens christ. t. 3, p. 722.)

Quelques auteurs prétendent qu'outre Pétra d'Arabie, il y avait une autre ville de ce nom dans la Palestine, surnommée Acrabbim. D'autres, au contraire, disent que ce lieu n'était point une ville, ni un siége épiscopal, mais un rocher fort escarpé, du sommet duquel les Juifs précipitèrent dix mille Iduméens après la victoire d'Amasias. (2 Paral. 25, 11 et 12.) On trouve cependant un évêque de Pétra de Palestine, nommé Arius ou Macarius. Il souscrivit en 347 aux actes du concile de Sardique, et ensuite à la lettre synodale de Maxime, patriarche de Jérusalem, au peuple d'Alexandrie, touchant le rétablissement de saint Athanase. Arius ou Macarius fut relégué dans l'Afrique, sous l'empereur Constance, avec Asterius, dont nous avons parlé ci-dessus, après avoir beaucoup souffert de la part des ariens, pour la défense de la foi catholique. Il est aussi fait mention de ce saint prélat dans les écrits de saint Athanase, et dans le martyrologe romain, le 20

pag. 667.)

Il y a eu à Pétra d'Arabie aussi quelques évêques latins. Nous n'en connaissons qu'un, nommé Guerricus. On le trouve dans Guillaume de Tyr (lib. 20, hist. cap. 3). (Oriens christ. tom. 3', pag. 1305.)

PÉTRA, ville de la province de Lazique, située sur la côte de la mer Noire. Ce n'était d'abord qu'un village; mais l'empereur Justinien la fit entourer de murailles, et y fit faire d'autres réparations magnifiques. Elle devint depuis le siége d'un évêque, sous la métropole de Phase. Procope, au livre 2 de la guerre de Perse, dit que la ville de Pétra fut assiégée et prise par Chosroës, roi de Perse, et qu'elle retourna ensuite au pouvoir des Romains, qui la ruinèrent. Il paraît que du temps du concile in Trullo elle était rétablie, puisqu'un de ses évêques, nommé Jean, souscrivit aux canons de ce concile. (Oriens christ. tom. 1, pag. 1345.)

Cette ville a eu aussi un évêque arménien, nommé Joachim, lequel fut envoyé par Constantin v, catholique, au concile qui se tenait en Italie pour l'union des Grecs avec l'Eglise latine, sous le pape Eugène iv. ( Oriens christ. tom. 1, pag. 1441.)

PETRA ou PÉTRI (Herman), écrivain chartreux, natif de Bruges, composa un traité de regimine monialium, de immaculatú conceptione, ect. Il mourut en 1428. (Bostius. Trithême.

Possevin.

Sixte de Sienne.) PÉTRA (Vincent), jurisconsulte de Rome, a fait un commentaire sur les bulles contenues dans le Bullaire de Laerce Chérubin. Il a fait aussi un ouvrage in-4° sur la pénitencerie. (Journal des Savans, 1714, pag. 352 de la première édition, et 307 de la seconde.) Nous ignorons si cet anteur est le même que le cardinal Vincent Pétra, mort en 1747, dont parle Moréri, sans lui attribuer aucun ouvrage. Ce cardinal était de la maison des ducs del Vasto Gerardi, d'une famille patricienne du royaume de Naples. Il naquit le 23 novembre 1662, fut fait lieutenant de l'auditeur de la chambre apostolique, le 2 de janvier 1700; secrétaire de la congrégation du concile, an mois de mai 1706, et de celle des évêques et réguliers, le 16 décembre 1715; archevêque de Damas, consulteur du saint-office, et dataire de la pénitencerie; enfin cardinal-prêtre du titre de Saint-Onuphre, le 20 novembre 1724. (Moréri, édit. de 1759.

PETRA-SANCTA (Silvestre), jésuite, était de Rome, où il se fit une grande réputation de doctrine et d'éloquence. Il mourut le 3 de mai 1637, et laissa divers ouvrages, Roma pia; Thaumasia vera religionis; quelques écrits contre les ministres du Moulin et Rivet, etc. (Alegambe, Biblioth. script. societ. Jes. Le Mire, de scriptor. sec. decimiseptimi.)

PÉTRARQUE (François), le plus beau génie de son siècle, naquit à Arezzo en Italie, le 20 juillet, 1304, de Pétrarque de Parenzo, et de Brigitte ou Lieta Canigiani. Ses parens se retirèrent à Avignon, et l'envoyèrent à Carpentras, où il apprit la grammaire, la réthorique et la dialectique. Ensuite il alla à Montpellier, où il employa quatre ans à l'étude des lois, puis trois ans à Bologne. Il revint à Avignon, et se retira à Vaucluse, qui en est proche. C'est là qu'il connut la belle Laure, qu'il a tant célébrée dans ses écrits. Il s'acquit une si grande réputation, qu'il reçut en un même jour du sénat de Rome et du chancelier de l'université de Paris, des lettres d'invitation pour aller recevoir la couronne de poëte. Il préféra Rome à Paris, par le conseil du cardinal Colonne et de Thomas Messine, et y reçut la couronne poétique le 8 avril 1341, à trente-sept ans. Il se retira en Italie, en 1352. Étant à Milan, Galeas Visconti le fit conseiller d'état. Il eut aussi l'archidiaconé de Parme, et ensuite un canonicat à Padoue, où il mourut dans un lieu nommé Arqua, le 18 juillet 1374, âgé de soixante-dix ans. On a de lui un grand nombre d'ouvrages en vers et en prose en italien et en latin. Les principaux de ses ouvrages sont : de remediis utriusque fortunæ; de vitá solitaria; de otio religiosorum; de verá sapientiá; de contemptu mundi; de republica op

timè administrandá; rerum memorabilium libri sex; des épîtres, des harangues, etc. Toutes ses œuvres furent imprimées à Bâle en 1681, en 4 volumes infol. Placide Cantanusi, M. le Baron de la Bastie, et M. Muratori ont écrit sa vie. Celle qui a été écrite par M. le baron de la Bastie, se trouve dans les Mémoires de l'académie des inscrip

tions.

PETREIUS, PETREI ou PÉTRÉE (Théodore), natif de Campen dans les Pays-Bas, se fit chartreux vers l'an 1587. On a de lui, 1°. diverses confessions de foi tirées des écrits de saint Grégoire, de saint Cyprien, etc. 2o. Des notes sur la chronique des chartreux, de Pierre Dorland. 3. La bibliothèque des chartreux, où il fait un dénom. brement exact de tous ceux qui ont écrit. 4o. Une nouvelle édition des œuvres de saint Bruno, à Cologne, in-fol. 5°. Catalogus Hæreticorum, à Cologne, in4. (Valère André, bibliothèque belg.)

PETRI (Antoine), bénéficier dans la basilique du Vatican, au commencement du quinzième siècle, a écrit un journal de la ville de Rome, depuis l'an 1404 jusqu'en 1417. Muratori l'a inséré dans le vingt-quatrième volume du Rerum italicarum. (Journal des Savans 1739, pag. 115.)

PETRI ou CUNERUS PETRUS, né à Duivindick, village de Zélande, devint premier évêque de Leuwarden, en 1570.

Il fut chassé de ce siége par les protestans, et mourut à Cologne le 15 février 1580, âgé de quarante-huit ans. On a de lui: de sacrificio missæ; de meritorum Christi et sanctorum consensu, quæstiones pastorales, et de cælibatu sacerdotum, veræ ac germanæ ecclesiæ Christi designatio; de principis christiani officio; de gratiá, libero arbitrio, prædestinatione, justificatione, indulgentiis, et D. Petri cathedræ firmitate, etc. (Gazey, hist. ecclés. des PaysBas. Le Mire, de script sec. decimi-septimi.)

PETRI (Sufridus), historien. poëte et orateur du seizième siècle, natif de Leuwarden, ville de Frise, devint secrétaire et bibliothécaire du cardinal de Granvelle, et ensuite professeur en droit à Cologne, et historiographe des états de Frise. Il mourut en 1597, âgé d'environ soixante-dix ans, et laissa plusieurs ouvrages, dont les principaux sont: de origine Frisiorum; continuatio chronici episcoporum ultrajectensium et comitum Hollandiæ; note in Eusebium, Sozomenum, etc. Athenagore apologia pro christianis latinè reddita cum scholiis; de scriptoribus Frisiæ decades, etc. Ces ouvrages sont bien écrits en latin, mais ils manquent absolument de critique. (De Thou, hist. Aubert le Mire. Valère-André, Biblioth. belg.)

PETRI ( Barthélemi), chanoine et professeur de Douai, où il mourut le 16 février 1630,

àgé de quatre-vingt-cinq ans, a publié les œuvres de Vincent de Lerins, et composé des commentaires sur les Actes des Apôtres. (Valère-André, Biblioth. belg.)

PETRI (Charles), licencié en Théologie dans l'université de Douai, et dominicain du couvent d'Anvers, fut missionnaire apostolique, et mourut après avoir passé plus de 50 ans dans son ordre, à Roterdam, le 27 octobre 1703. On a de lui, 1o. Conciones thomisticæ, sive discursus morales super omnes totius anni dominicas, à Anvers, chez Woons, 1693, in-8°. 2°. Conciones thomisticæ, sive discursus morales in omnes totius anni solemnitates ac festa, à Cologne, chez Fristein, 1698, in-8°. 3°. Conciones thomistica, sive discursus morales, de ordinis sancti Dominici festivitatibus præcipuis ; quibus accedit tractatus de rosario, de passione Domini, de septem verbis Christi in cruce, à Cologne, la même

année.

PETRICA (Ange de), religieux de l'Ordre des Frères Mineurs, né à Sonnino dans la campagne de Rome, fut docteur en Théologie, théologien de la sacrée congrégation préposée à la correction de l'eucologe, et vicaire du patriarche de Constantinople. Il florissait vers l'an 1650. On a de lui: 1o. Turris David, seu de militante actriumphanie Ecclesia disputationes adversùs hujus temporis hæreticos, in duodecim libros distribu

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tæ, à Rome, 1647, in-fol. 2°. De appellationibus omnium ecclesiarum ad romanam, ibid. 1649, in-fol. 3°. Redargutio dissertationis, quam nuper David Blondellus pro jure plebis in regimine ecclesiastico addidit. Cette dissertation se trouve au troisième tome de la bibliotheca maxim. pontificis du père Thomas de Rocaberti. 4°. De triplici philosophia Aristotelis, rationali, naturali, et diviná, disputationes, à Rome, 1672, in-4°. 50. Disputationes adversus hæreses, et aliquorum Græcorum errores, ac etiam contra gentes, quæ christianam religionem non assumunt, et Judeorum perfidiam, à Rome, 1671, in-4°. 6o. De nobilitate, ejusque origine, et de rectá formát regnandi, ad principes laicos, ibid. 1659, in-8°. (Le père Jean de Saint-Antoine, Biblioth. universelle franç. tom. 1, pp. 83 et 84.)

PETRICOVIE, Petricovia, ville de la basse Pologne, dans le Palatinat de Siradie. Il s'y est tenu plusieurs conciles.

Le premier, l'an 1412. On y ordonna qu'on réduirait en un volume les statuts des anciens synodes de Gnesne, ce qui fut exécuté en 1417, et confirmé par le pape Martin v.

Le second, l'an 1456, sur la discipline.

Le troisième, l'an 1485. Sbigné Oleniszi, archevêque de Gnesne, y présida.

Le quatrième, l'an 1491.
Le cinquième, l'an 1530.

Le sixième, l'an 1532.

Le septième, l'an 1539, pour le maintien de la foi.

Le huitième, l'an 1540, contre les erreurs de Luther.

Le neuvième, l'an 1542, contre les hérésies. (Rainaldy, ad hunc ann.)

Le dixième, l'au 1551. Le onzième, l'an 1552. Le douzième, l'an 1553. Le treizième, l'an 1578. Le quatorzième, l'an 1621. Le quinzième, l'an 1628. Tous ces conciles avaient pour but l'extinction des hérésies, la réforme du clergé et la liberté de l'église de Pologne.

PETROBRUSSIENS, petrobrussiani, hérétiques ainsi nommés de Pierre de Bruys, laïc, natif des montagnes du Dauphiné, qui vint du côté d'Arles environ l'an 1126, et passa de là en Languedoc, annonçant partout ses erreurs. Il enseignait, 1o. que le baptême donné aux enfans leur était inutile pour le salut, parce que ce n'est que la foi propre qui nous sauve avec le baptême; 2°. que l'Eucharistie n'était rien, et ne pouvait être matière de sacrifice; 3°. qu'il fallait détruire les églises, parce que c'était une superstition de croire que Dieu fût attaché à un lieu plus qu'à un autre; 4°. qu'il fallait briser et brûler les croix, comme des instrumens horribles de la passion et de la mort du Sauveur; 5°. que les sacrifices, les prières, les aumônes et toutes les bonnes œuvres étaient inutiles aux morts. Les

pétrobrussiens admirent aussi deux dieux avec les manichéens. Pierre-le-Vénérable, abbé de Clugny, et saint Bernard combattirent Pierre de Bruys. Le second concile de Latran le condamna en 1139, et les habitans de Saint-Gilles le brûlèrent vif, vers l'an 1146. (Baronius, à l'an 1126. Sander, Hær, 142. Pratéole, tit. Pétrobrus. Le P. Langlois, Histoire des croisades contre les Albigeois, l. 1, p. 2.)

PÉTRO-JOANNITES, petrojeannitæ, hérétiques ainsi nommés de Pierre-Jean ou PierreJoannis, c'est-à-dire, Pierre, fils de Jean. Cet hérésiarque, né à Biron, petite ville du Périgord, enseigna, enseigna, vers l'an 1197, que Jésus-Christ était encore vivant sur la croix, lorsqu'il reçut le coup de lance. On lui attribue aussi d'avoir défendu les rêveries de l'abbé Joachim, et soutenu que le baptême n'était qu'une cérémonie extérieure qui ne, donnait aucune grâce; que l'âme raisonnable n'était point la forme de l'homme; qu'il avait seul l'intelligence du vrai sens dans lequel les apôtres avaient prêché l'Évangile, etc. (Pratéole. Durand, De fide vindicatá. )

PÉTRONE (saint), évêque de Bologne en Italie, au cinquième siècle, était d'une famille illustre dans l'empire. L'amour de la solitude le fit aller en Egypte, et ensuite en Palestine visiter les anachorètes. Il vécut après ces voyages assez retiré à Constantinople, où l'on croit

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