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der. (Tillemont, dans la vie de saint Pierre, au premier tome de ses Mém. ecclés. Baillet, t. 2, 31 mai.)

PETZOL ou PEZOLD (Charles-Frédéric), assesseur de la faculté philosophique de Leipsick, et correcteur de l'école de SaintThomas, naquit à Ottendorf, le 27 mai 1675, enseigna la phi

qu'il était né. On dit que l'empereur Théodose-le-Jeune, ayant convoqué, l'an 430, le concile général à Ephèse pour l'année suivante, touchant l'affaire de Nestorius, envoya Pétrone à Rome pour en donner avis au pape Célestin, et que ce saint pape, à qui les députés de la ville de Bologne vinrent demander un évêque dans le mê-losophie à Leipsick, et y moume temps, engagea Pétrone à se charger de la conduite de cette église. Il la gouverna saintement pendant l'espace de plus de quinze ans, faisant refleurir par tout son diocèse la pureté de la foi et des mœurs. Il répara aussi beaucoup d'églises, et en bâtit de nouvelles. Gennade met sa mort sous le règne de Théodose-le-Jeune et de Valentinien 1, On conserve son corps dans l'église de Saint-Etienne de Bologne, et l'on fait sa fête le 4 octobre, que l'on croit avoir été le jour de sa mort. On lui attribue deux ouvrages qui sont perdus; savoir, les Vies des pères d'Egypte, et un traité de l'ordination d'un évêque ou de l'élection des évêques. (Gennade, dans ses Homm. illust., c. 41. Surius, au quatrième octobre. Baillet, t. 3, 4 octobre.)

PÉTRONILLE, vierge romaine. On en fait la fête comme d'une sainte vierge, le 31 de mai; et c'est tout ce que l'on en sait. Les martyrologes modernes, depuis le neuvième siècle, la disent fille de l'apôtre saint Pierre, mais sans assez de fondement pour pouvoir le persua

rut le 30 mai 1731. Il avait entrepris, en 1716, une collection de pièces, dont il a donné à Leipsick, depuis 1716 jusqu'en 1723 inclusivement, 12 volumes in-8°, sous ce titre : Miscellanea leipsiensia, ad incrementum rei litterariæ edita, etc. Chaque volume, à l'exception d'un seul, est orné d'une préface de l'éditeur; et dans le tome 5, pag. 56, on trouve de lui une dissertation pleine d'érudition, De laboribus otfridianis. Il s'y agit de cet Otfroi qui vivait dans le neuvième siècle, et qui a composé l'Histoire évangélique en vers allemands. Le savant M. Meuken avait entrepris de continuer ce recueil. On a de plus de Pezold un nombre de dissertations sur divers sujets, 1°, De permissione juris, à Jena, 1698. 2o. De litterarum commendatitiarum utilitate, à Leipsick, 1698. 3o. De constitutionibus apostolicis dissertationes duæ, ibid., 1698. 4°. De sancti, ut vocant, Christi, larvis et munusculis, ibid., 1699. 5o. Depromiscua vestium utriusque sexús usurpatione, ad Deuteronomii 22, 5, ibid., 1702.

6o. De modo calumniandi per laudes. 7. Membra humana diis gentilium consecrata, ibid., 1708, etc. (Voyez les préfaces des Miscellanea lipsiensia, et le supplément français de Bâle.)

PEUTINGER (Conrard), célèbre jurisconsulte d'Ausbourg, né en cette ville, le 15 octobre 1465, et mort le 28 décembre 1547, âgé de quatre-vingt-deux ans, a laissé, entre autres ouvrages: 1o. Romanæ vetustatis fragmenta in Augustá Vindelicorum et ejus diœcesi, etc., en 1508, à Ausbourg. On a réimprimé cet ouvrage en 1720, sous ce titre Inscriptiones vetuste Romæ et earum fragmenta in Augustá Vindelicorum, etc., à Mayence, in-fol. 2°. Sermones convivales, dont la meilleure édition est celle de Jena, en 1683, in-8°. 3°. De inclinatione romani imperii, et exterarum gentiam, præcipuè Germanorum, commigrationibus epitome, imprimé dans l'édition de Procope, par Beatus Rhenanus. 4o. De rebus Gothorum, etc., à Bâle, en 1531. Il est aussi dans les Sermones convivales de 1683. 5o. Les actes de la diète d'Estingen, en 1499, en latin, à Ausbourg, en 1500. 6o. Les emblèmes d'Alciat, publiés pour la première fois en 1531. Peutinger a aussi publié les éditions de plusieurs autres ouvrages. On en peut voir le catalogue dans le tome 13 des Mémoires du père Nicéron. On a encore de Peutinger une lettre latine fort longue au cardinal Carvajal, en 1507,

imprimée en 1521. Peutinger y rapporte des exemples de plusieurs empereurs d'Allemagne qui ont donné au saint-siége des marques de leur respect et

de leur attachement.

PEYRAT (Guillaume du), petit-fils de Jean du Peyrat, lieutenant de roi dans la province de Lyon, fut aumônier de Henri iv et de Louis XI. On a de lui, 1o. Traité des dîmes, où il est vérifié qu'elles sont dues de droit divin aux ecclésiastiques, et où trois erreurs populaires, touchant les dimes, sont réfutées, à Paris, 1640, in-8°. 2°. Histoire ecclésiastique de la cour, ou Antiquité et recherches de la chapelle ou oratoire du roi de France, depuis Clovis jusqu'à notre temps, à Paris, in-fol., 1645. Louis Archon, chapelain du roi, et sacristain de la chapelle de Versailles, a donné une nouvelle histoire de la chapelle de nos rois jusqu'à la naissance de Louis xiv, en 2 vol. in-4°. 3o. Origine des cardinaux du saintsiége, et particulièrement des français, avec deux traités curieux des légats, à latéré, à Cologne, in-12, 1670. 4. Traité sur les titres de très-chrétien, de fils aîné de l'Église, de catholique, et de défenseur de la foi, donnés au roi de France, 1629, in-8°, dédié à Louis xm. 5°. Discours sur la vie et la mort de Henri iv, avec un recueil de trente-sept oraisons funèbres de ce prince, et une réponse de du Peyrat à ses amis, sur les raisons

qui l'obligèrent à quitter la cour pour se retirer dans la solitude, où il mourut en 1645. On a encore de lui: Spicilegia poetica, et amorum libri tres, à Paris, en 1601, in-12. Des essais poétiques, dédiés au baron de Givry, et imprimés à Tours, en 1693, in-16. Ces poésies, où il y a beaucoup d'obscénités, n'auraient jamais dû sortir de la plume de l'auteur. (Le Long, Biblioth. historique de la France. Le P. Colonia, Hist. litt. de Lyon, t. 2.) PEYRÈRE (Isaac la), auteur du traité des Préadamites, naquit à Bordeaux, et fut élevé dans la religion protestante. Il publia, en 1655, son fameux livre intitulé, Præadamite, dans lequel il prétend prouver qu'il y a eu des hommes avant Adam. Cet ouvrage fut solidement réfuté par plusieurs savans, et brûlé à Paris par la main du bourreau. La Peyrère fut arrêté à Bruxelles, en 1656, par l'autorité de l'archevèque de Malines; mais, étant sorti de ce danger par la protection du prince de Condé, il alla à Rome, où il abjura le calvinisme, et rétracta son livre des Préadanites en présence du pape Alexandre vii, qui lui offrit plusieurs bénéfices. La Peyrère les refusa, et revint en France, où il fut bibliothécaire du prince de Condé. Il se retira ensuite à Notre-Dame-des-Vertus, chez les pères de l'Oratoire, où il mourut le 30 janvier 1676, à quatre-vingt-deux ans. On a de

lui, outre son livre des Préadamites, un traité fort singulier du rappel des Juifs, imprimé in-8°, en 1643, et divisé en cinq livres. Cet ouvrage est fort rare. Ce n'était que l'essai et l'extrait d'un plus grand, intitulé: Synopsis doctrinæ christianæ ad usum Judæorum et gentium; celui-ci n'a point été imprimé. Un écrit imprimé, en 1657, en latin, et, en 1658, en français, sous le titre de Lettre de la Peyrère à Philotime, dans laquelle il expose les raisons qui l'ont obligé à abjurer la secte de Calvin, qu'il professait, et le livre des Préadamites, qu'il avait mis au jour, traduit en français du latin, imprimé à Rome par l'auteur même, à Paris 1658, in-8°. Recueil de lettres à M. le comte de la Suze, pour l'obliger par raison à se faire catholique, à Paris en 1661, in-12. Suite de ces lettres, en 1662. Apologie de la Peyrère, en 1663, à Paris. Relation du Groenland, in-8°, Paris 1647. Relation de l'Islande, avec la carte, in-8°, Paris 1663. Dissertation de l'universalité du dêluge, en latin, 1668. (Voyez les tomes douze et vingt des mémoires du père Nicéron; et le Journal des Savans, 1689, 1705 et 1716.)

PEYRERE (Abraham la), parent du précédent, calviniste, et avocat au parlement de Bordeaux, a donné, Décisions sommaires du palais par ordre alphabétique, illustrées de notes et de plusieurs arrêts de la cour

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du parlement de Bordeaux, infol. Ce livre fut imprimé la première fois, en 1675, avec des notes; il a été réimprimé plusieurs fois avec des corrections et augmentations considérables. La cinquième édition est de 1725, et la sixième de 1749. M. la Peyrère n'approfondit point les questions sur lesquelles il rapporte des décisions, et son but n'était point de traiter ces questions à fond; il ne voulait que donner des espèces de maximes sur ce qu'il avait vu pratiquer et juger. (Journal des Savans, 1706, 1726 et 1749.)

PEYRONET (Simon de), docteur en Théologie, et curé de Notre-Dame-du-Tura à Toulouse. Nous avons de lui, Catalogus sanctorum et sanctarum in quo continentur eorum nomina latina ac gallica qui celebrantur in universa Ecclesia, quinam fuerint an apostoli, martyres, pontifices, confessores, virgines, viduæ ; quo in loco quáve die celebratur festum, et ex quibus autoribus hæc omnia deprompta; opus posthumum D. Simonis de Peyronet, doct. Theol. ac parochi B. M. de Tauro Tolosa, notis exquisitissimis ab eodem illustratum. Tolosa, apud viduam JoannisJacobi Boude; Claudium-AEgidium Lecamus, et Jacobum Loyau, 1706, in-4°. Il avait fait imprimer, dès l'an 1658, un petit livre intitulé, Onomasticon sanctum gallico-latinum, ex variis probatisque sanctorum hagiologis excerptum, unà

cum notis; futuri operis specimen. M. Peyronet dressa ce vocabulaire en latin et en français, pour l'usage de ceux qui font les fonctions curiales et qui baptisent, afin qu'ils ne refusassent pas légèrement au baptême les noms que donnent les parrains et les marraines aux enfans qu'ils présentent, sous prétexte que ces noms paraissent bizarres et profanes; ce qui vient de ce qu'ils ont été corrompus et altérés par le mauvais usage de la langue. L'auteur a depuis perfectionné ce catalogue, et l'a enrichi de remarques beaucoup plus amples; il y traite de tous les saints qui sont connus dans l'Église, et en nomme un grand nombre dont M. Baillet n'a point fait mention; mais il en parle sommairement et en peu de mots. Voici quelques noms de saints et de saintes, dont il est fait mention dans ce catalogue, et qui ont été rendus en français d'une manière à les méconnaître de Adorator, martyr en Auvergne, on a fait saint Oradon; de Agricola, évêque de Châlons-sur-Saône, saint Artile; de Albanus, saint Blanchard; de Hilarius, saint Gaillard; de Amandus, saint Chimas; de Apollinaris, saint Acplomoy; de Blanda et Blandina, Douce et Doucette; de Caristina, sainte Carême; de Clementia, sainte Esclamande; de Cyprianus, sainte Soubiraine, nom de femme; de Fusca, Brunette; de Flosculus, évêque d'Orléans, saint Flou; de Gallus, saint

:

Jau; de Præjectus, saint Prix; Benoit jusqu'à présent, en quelde Rusticus, saint Rotiry, Rou- ques pays qu'ils aient vécu. 2o. tris et Rotery; de Sacerdos, évê. Dissertatio apologetica litteraque de Limoges, saint Sadroc, ria pro editione integri syntagSardoc et saint Prêtre ; de Se- matis diplomatico - historicocundina, sainte Condou; de epistolaris Uldarici bambergenTheuderus, saint Chef; de Va- sis, ex codice zuvetlensi impulentina , sainte Eglantine, etc. gnata à Cl. V. Angelo Fontero M. Peyronet a aussi composé veronensi , in-4o. Il s'agit d'un huit autres ouvrages tant de recueil de pièces historiques, piété que de discipline ecclésias. fait en 1135 par Uldaric, que le tique, imprimés à Toulouse, père Pez se proposait de publier, depuis l'an 1650 jusqu'en 1671. et dont il avait donné le projet (Journal des Savans, 1707.) dans les journaux de Leipsick,

PEYROT (M. Malheron), pré. avec un index des pièces de ce bendé de l'église de Saint-Ser- recueil. M. Fontey, dans une nin de Toulouse , est auteur lettre à M. Meneken, prétendait d'un sonnet à l'honneur de la qu'il ne fallait pas publier le sainte Vierge, qui a remporté, recueil d’Uldaric tout entier, en 1946, le prix des jeux floraux parce que plusieurs de ces pièces de Toulouse. (Journal des Sa- ont déjà été imprimées, et qu'il vans, 1746, p. 690.)

y en a d'autres dont la publicaPEYROUSE (la), Petrosa, ab- tion peut être dangereuse. Le baye de l'Ordre de Citeaux, fon- père Pez, dans cette dissertadée sous l'invocation de Notre- tion, répond aux deux objecDame, en 1153, était située dans tions de M. Fontey, et prouve le Périgord, au diocèse et à 6 l'utilité du recueil. 3o. Ad vilieues de Périgueux, entre quatre rum clarissimum , eruditissimontagnes et au confluent de mumque Jo. Buchelsium....... deux ruisseaux qui se jeltent conspectus thesauri anecdotodans la rivière de la Cole. Cette rum novissimi quem R. P. Berabbaye fut renversée par les hé- nardus Pez... publici juris fecit. rétiques, et rétablie ensuite par Il propose une nouvelle collecles prieurs de la maison. (Gallia tion de pièces curieuses tirées christ. tom. 2.)

des bibliothèques d'Allemagne, PEZ (D. Bernard), bénédic- qui n'avaient pas enco tin et bibliothécaire de l'abbaye imprimées. Chaque volume a de Molck en Autriche. Nous trois parties : la première, des avons de lui, 1o. une lettre la- ouvrages des anciens interprètes tine du jer janvier 1916, con

de l'Écriture-Sainte; la seconde, tenant le projet d'une biblio- des traités des saints Pères et des thèque benedictine, dans la- théologiens qui ont écrit jusquelle doivent entrer tous les qu'au quinzième siècle ; la troiécrivains de l'ordre, depuis saint sième, des monumens histori

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