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ques de différens âges, avec des observations critiques de l'auteur sur chaque pièce. 4°. Venerabilis Godefridi abbatis admontensis Ord. Sancti-Benedicti (divo Bernardo ætate et spiritu æqualis) opera, scilicet homilia in dominicas et festa totius anni; studio B. Pezii B. in-fol., 2 volumes. 5o. Ad vir. clariss. admodùm reverendum et eruditissimum P. Marcum Hanzizium societ. Jesu, SS. Theologia doctorem, aliosque in Germania, Gallia et Italia viros epistola, in qua vetustissima acta sancti Traperti,martyris in Brisgavid, auctore Erganhaldo, circa annum Christi DCC. Abbate San-Tratpertino, nunc primùm publici juris facit, et illorum super eorumdem sinceritate et authenticá sententia rogat, simulque diluit quæ eruditissimi homines contra receptam apud Saltzburgenses de S. Ruperti ætate traditionem scripserunt, in-4°. Le P. Pez consulte les savans sur un point particulier de l'histoire de l'église de Saltzbourg, concernant saint Rupert. 6o. R. P. B. Pezii benedictini bibliotheca ascetica antiqua et nova, hoc est, collectio veterum quorumdam et recentiorum opusculorum asceticorum quæ hucusque' in variis manuscriptis codicibus et bibliothecis delituerunt, in-8°, 12 volumes. 7o. Scriptores rerum austriacarum veteres ac genuini.... nunc primùm è cod. manuscrip. bibliothecæ partim augustissimæ vindobonensis, partim celeberri

mi monasterii admontensis Ord. Sancti-Benedicti in Styrið, in lucem publicam vindic. Accedit glossarium quo germanicæ voces obscuriores ac obsoletæ in hujus autoris opere occurrentes explanantur. Edidit R. D. P. Pez, Austriacus ypsensis.... in-fol. 3 volumes. (Journal des Savans, 1716, 1720, 1721, 1732, 1740 et 1744.)

PEZ (dom Bernard), savant bénédictin. Ajoutez à ses ouvrages: Conspectus thesauri novis simi, qui a paru à Ausbourg depuis 1721 jusqu'en 1729, en 6 volumes in-folio, au dernier desquels le père Hucher a cu part.

PEZENNE (N.), abbé, mort en 1692, à l'âge de vingt-neuf ans, n'étant encore que diacre. Il avait paru dans différentes chaires de Paris avec applaudissement. On a de lui cinq panégyriques, avec cinq autres discours sur différens sujets: ces panégyriques sont ceux de saint Charles Borromée, de saint Joseph, de saint Benoît, de saint Jean-Baptiste et de saint Louis, roi de France. Ce recueil a été imprimé à Paris, chez Edme Couterot, 1693, in-12. (Dict. portatif des Prédic.)

PEZRON (Paul), religieux bernardin, né à Hennebon en Bretagne en 1639, entra dans l'abbaye de Prières en 1661. Il fut reçu docteur de Sorbonne en 1682, et nommé abbé de la Charmoie en 1697. Il donna sa démission de cette abbaye en 1703, et mourut le 10 octobre 1706,

à 67 ans. On a de lui, 1o. un
traité intitulé, l'Antiquité des
temps rétablie, imprimé à Paris,
en 1687,in-4°, dans lequel il en-
treprend de rétablir la chrono-
gie du texte des Septante, contre
af celle du texte hébreu de la Bible,
et donne au monde plus d'an-
cienneté qu'aucun autre chrono-
logiste avant lui. 2°. La défense
de l'antiquité des temps, in-4°,
1691, contre les pères Martianay
et le Quien, qui avaient attaqué
son premier ouvrage. 3°. Essai
d'un commentaire sur les pro-
phètes. 4. Histoire évangélique,
confirmée par la judaïque et la
romaine, 2 volumes in - 12,
1696.5°. Un traité de l'antiquité
de la nation et de la langue des
Celtes, autrement appelés Gau-
lois, 1703. 6. Deux dissertations
insérées dans les Mémoires de
Trévoux, l'une touchant l'an-
cienne demeure des Chananéens,
dans le mois de juillet 1703;
l'autre sur les anciennes et véri-
tables bornes de la terre promise,
dans celui de juin 1705, etc. (Le
Long, Bibl. sacr. Mémoires de
Trévoux, juillet 1707. Journal
des Savans, 1687, 1689, 1690,
1692, 1693, 1696 et 1703.)
PFAFF (Jean-Christophe),
théologien luthérien, docteur
et professeur en Théologie dans
l'université de Tubinge, pasteur
et doyen de l'église de la même
ville, naquit à Pfullinge, dans le
duché de Wittemberg, le 28

mai 1651, et mourut à Tubinge
le 6 février 1720. Ses principaux
ouvrages sont, 1°. Sylloge quæs
Lionum theologicarum, etc. in-4°.

Cet abrégé contient les principales questions qui divisent les luthériens d'avec les sacramentaires, les anabaptistes et les sociniens. Elles sont au nombre de quarante-deux. 2o. Les dogmes des protestans prouvés par le droit canon. 3°. Une dissertation sur les passages de l'Ancien-Testamentallégués dans le Nouveau. 4°. Les remarques de Théodore Thummius, théologien de Tubinge, sur la synopse. Tous ces ouvrages sont en latin. ( Bibliotheca bremensis anni 1720, p. 772. Le Long, Bibl. sacr. édit. in-fol.)

PFAFF (Christophe-Matthieu), comte palatin, abbé de Lauréac, docteur et premier professeur en Théologie à Tubinge, chancelier de l'université, préposite de l'Église, et membre de l'académie des sciences de Berlin, naquit le 25 décembre 1686, de JeanChristophe Pfaff, dont on vient de parler. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, dont les principaux sont, 1°. Dissertatio critica de genuinis librorum NoviTestamenti lectionibus, ope canonum quorumdam criticorum feliciter indagandis, 1709. 2o. Firmiani Lactantii epitome institutionum divinarum, ad Pentadium fratrem. 3o. Anonymi historia de hæresimanichæorum. 40. Fragmentum de origine generis humani, et Q. Jul. Hilariani expositum de ratione Pasche et

mensis, ex codicib. taurinens.

1712, in-8°. 5o. Sancti Irenæi, episcopi lugdunensis, fragmen

ta anecdota ex biblioth, taurin.

eruta, latina versione et notis illustrata, et duabus dissertationibus de oblatione et consecratione eucharistica, atque liturgica græca Joann. Ernesti Grabi, et dissertatione de præjudicis theologicis aucta, 1715, in-8°. 6.Primitiæ tubingenses,quarum pars prior orationem auspicalem de officio professoris theologi, dissertationesque inaugurales de evangeliis super Anastasio imperatore non corruptis, et de litibus in articulo de gratia et de prædestinatione ab initio ecclesiæ usque ad nostra tempora obortis, cum corollariis de integritate Scripturæ-Sacræ sub incudem orthodoxie revocantis, funereque masoræ ejusque cenotaphio; pars verò posterior nobilissimum de theologicis præjudiciis argumentum prolixius nunc evolutum, nováque disser tatione illustratum, duasque apologias Scipioni Maffeio et Joanni Alphonso Turettino oppositas exhibet, 1718, in-4°. 7°. De originibus juris ecclesiastici, ejusdemque verá indole liber singularis; accedit dissertatio de suc cessione episcopali, 1720, in-8°. 8°. Acta et scripta publica ecclesice wittembergicæ, tum quæ cusa dudùm fuére, tum quæ è situ et tenebris nunc demùm in dies luminis auras prodeunt, 1719, in-4°. 9o. Institutiones theologica, dogmaticæ et morales; accedit dissertatio de gustu spirituali, et vitiis eorum qui sacris cooperantur, medeláque his rebus adhibendû, 1719 et 1721, in-8°. 10°. Brevis delinea

tio veri christianismi, 1720, in-12, en allemand. 11°. Catechismus animæ, sive prima doctrinæ principia ex fundamentis christianismi interioris deducta, 1720, in-12. 12o. Alloquium irenicum ad protestantes, 1720, in-4°. 13o. Introductio in historiam theologiæ litterariam, cum appendicibus, 1718, 1720, in-8°. 14. Syntagma dissertationum theologicarum, 1720, in-8°. 15o. Meditationes 12 de variis christianismi practici verique capitibus, 1720, in-12, en allemand. 16o. Institutiones historiæ ecclesiasticæ cum dissert. de liturgiis 1721, in-8°. 17°. Notæ exegeticæ in evangelium Matthæi, 1721, in-4°. 18°. Institutiones juris ecclesiastici in usum auditorii Pfaffiani,etc., 1727, in-8°. (Supplément français de Bâle.)

PFEFFEL (N... de), conseiller de la légation de France à Ratisbonne, est auteur de l'Abrégé chronologique de l'histoire et du droit public d'Allemagne, imprimé pour la première fois à Paris en 1764, chez Hérissant, et réimprimé à Manheim en 1958, 1 volume in-4° de neuf cents quatre-vingt-quatre pages; ouvrage disposé sur le plan de l'Histoire de France de M. le président Hénault.

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y fut surintendant des églises. Il y mourut le 11 janvier 1698. On a de lui, entre autres ouvrages, Critico-sacra de sacri codicis partitione, editionibus, interpretatione, etc., in-8°, en 1660 et en 1668, augmentés. Exercitatio de targum, etc., en 1665. Exercitatio de massora, en 1665. De trihæresi Judæorum, en1670. Antiquitates hebraicæ selectæ, en 1687. Sciagraphia systematis antiquitatum hebraicarum, etc. Thesaurus hermeneuticus, en 1684. Decades duce de antiquis Judæorum ritibus, etc., en 1664. Specimen antiquitatum sacrarum, en 1668. On peut voir la liste de ses autres onvrages dans la Bibliothèque sacrée du père le Long, in-fol.

PFLUGK (Jales), trente-neuvième évêque de Naumbourg ou Nahébruc, ville de la HauteAllemagne, dans le Palatinat, sur le Nahe, chanoine de Mayence, et prévôt de Zeits, était d'une famille noble et distinguée. Il fut du conseil des empereurs Charles-Quint et Ferdinand er, qui l'honorèrent de leur confiance. Il se trouva à presque toutes les assemblées qui se tinrent de son temps sur les affaires de la religion, et il présida aux diètes de Ratisbonne au nom de Charles-Quint. Il mourut le 3 septembre 1564, après avoir composé les écrits suivans: Explanatio singulorum missæ rituum. Institutio christiana ecclesiæ numburgensis. De reipublicæ restitutione ad principes et populum Ger

maniæ. De institutione hominis christiani. De vero Dei cultu. Consilium Cæsari datum in causa religionis. De sacrificio missæ. De Deo et sancta Trinitate. De reformatione christianú. Admonitio ad dioecesales verbi ministros. De justitia et salute christiani hominis. De pœnitentia, fide et charitate. De creatione mundi. De schismate ad Germanos liber: tous ces écrits sont en latin; les trois suivans sont en allemand: De lapsuhominis in peccatum originale. Novum interim. Summarium præcipuorum religionis christianæ articulorum. (Voyez Memorabilia quædam Julii Pflugi, ex manuscripto aliquo collecta, dans le tome 12 des miscellanea lipsiensia, à Leipsick, 1723, in-8°. (Moréri, édit. de 1759.)

PHACÉE, hébr., qui ouvre, du mot pacak, fils de Romélie, général de l'armée de Phacéias, roi d'Israël, conjura contre son maître, l'attaqua à Samarie, le tua, et régna en sa place pendant vingt ans. Il fit le mal devant le Seigneur; et, après avoir perdu plusieurs villes que lui prit Téglathphalassar, Osée, fils d'Ela, conspira contre lui, l'attaqua, le tua, et régna en sa place. (4 Reg. 15, 25, etc.)

PHACÉIAS, hébr., le Seigneur qui ouvre, du mot pacak, ouvrir, et du mot Jah, Seigneur, fils et successeur de Manahem, roi d'Israël. Il ne régna que deux ans. Il fit le mal devant le Seigneur, et fut tué par Pha

cée, fils de Romélie. (4 Reg. 15, 22, etc. Voyez ci-dessus PHACÉE.)

PHACUSA, ville épiscopale de la première Augustamnique, sous le patriarchat d'Alexandrie. Strabon n'en fait qu'un village, au lieu qu'elle est capitale d'un nome d'Arabie, suivant Ptolémée. Les Notices n'en font point mention, et on n'en trouve d'autre évêque qu'un certain Moïse, nommé par Mélèce. (Or. chr., t. 2, p. 546.)

PHADAIA, hébr., rachat du Seigneur, du mot pada, racheter, et du mot Jah, Seigneur, père de Zebda ou Zebida, mère de Joachim, roi de Juda. (4 Reg. 23, 36.)

PHADAIA, fils de Jéchonias, roi de Juda, et père de Zorobabel et Semeï. (1 Par. 3, 18, 19.) PHADAIA, fils de Pharos. (2 Esdr. 3, 25.)

PHADASSUR, hébr., sauveur fort et puissant, du mot pada, sauver, racheter, et du mot hur, fort ou pierre, père de Gamaliel. Ce Gamaliel était chef de la tribu de Manassé, lorsque les Hébreux sortirent de l'Égypte, et fit en cette qualité les présens au tabernacle au nom de sa tribu. (Num. 1, 10. 2, 20. 7, 54, et 1o, 23.)

PHADON, hébr., sa rédemption, du mot pada, racheter, et du pronom an, sa, un des pères ou des chefs des Nathinéens. (1 Esdr. 2, 44, 2 Esdr. 7, 48.)

PHÆNICE, ville épiscopale de l'ancienne Epire, sous la métropole de Nicopolis, au diocèse

de l'Illyrie orientale. Ptolémée et Strabon la mettent dans la Chaonie près de Buthroth. Les évêques suivans y ont siégé :

1. Peregrinus, assista au concile de Chalcédoine.

2. Valérien, souscrivit à la lettre du concile de la province d'Epire à l'empereur Léon, touchant les décrets du concile de Chalcédoine.

3. Philippe, souscrivit à la relation du concile de l'ancienne Epire au pape Hormisdas, touchant l'ordination de Jean, métropolitain de Nicopolis. (Or. chr., t. 2, p. 139.)

PHENIX, petite ville de l'île de Crète, avec titre d'évêché, sous la métropole de Cortyne, au diocèse de l'Illyrie orientale. La Notice de Hiérocle est la seule qui fasse mention de ce siége. Quoiqu'il y eût des évêques dès le huitième siècle, nous n'en trouvons qu'un dans les actes du septième concile général, nommé Léon. Phænix s'appelle aujourd'hui San-Nicheta. (Or. chr., t. 2, p. 268.)

PHÆNUS ou PHÆÑON, ville d'Idumée, située entre Pétra et Zoara. C'était autrefois un évèché de la troisième Palestine, sous la métropole de Pétra. Eusèbe (lib. de martyr. Palest., cap. 7, post. lib. 8, Hist. eccl., pag. 328, edit Vales) nous apprend que plusieurs chrétiens y furent condamnés à travailler aux mines par le gouverneur de la province, sous l'empereur Maximin . Il y a eu pour évêques :

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