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21, Ézéch. 29, 3, etc. Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible.)

PHARATON, hébr., sa dissipation, son dépouillement, du mot parah, et du pronom an, sa, ville de la tribu d'Ephraïm, dans la montagne d'Amalec. Abdon, juge d'Israël, était de Pharaton, et y fut enterré. (Judic. 13, 15.)

PHARBETHI, Pharbeith en arabe, siége épiscopal de la seconde Augustamnique, sous le patriarche d'Alexandrie. On trouve un de ses évêques, nommé Alberion, parmi les pères du concile de Nicée ( Oriens chr. t. 2, p. 562.)

PHARE, Pharum, lieu d'Angleterre qu'on nomme aujourd'hui Withie. Il y eut un concile touchant la Pâque, en 664. (Reg. 15. Lab. 6. Angl. 1.)

PHARES, hébr., division, rupture, du mot parasch ou parus, fils de Juda et de Thamar, ainsi nommé à cause de la circonstance de sa naissance. (Genèse, 38, 29.)

PHARES, fils de Machir et de Maacha. (1 Paral. 7, 16.)

PHARES, un des trois mots que Balthasard vit écrits sur la muraille pendant le festin, dans lequel il profana les vases sacrés. (Daniel, 5, 25.)

PHARIDA, hébr. divisé, séparé, ou mulet, ou cheval, du mot parad ou pered, chef d'une des familles attachées au service de Salomon. (2 Esdr. 7, 57.)

PHARISIENS, hébr., hommes zélés qui courent çà et là pour

faire un prosélyte, du mot para, faire du fruit, et du mot tsaa ou saa, changer de lieu. La secte des pharisiens était une des plus anciennes et des plus considérables qui fuscent parmi les Juifs. On n'en sait pas exactement l'origine. Ils donnaient beaucoup au destin et aux décrets éternels de Dieu, mais de façon qu'ils laissaient à l'homme la liberté de faire ou de ne pas faire le bien. La réputation qu'ils s'acquirent par leur savoir et leur régularité, les rendit d'assez bonne heure redoutables aux rois mêmes; de sorte qu'Alexandre Jannée, roi des Juifs, qui avait eu souvent lieu de se repentir d'avoir été mal avec eux, conseilla en mourant à la reine son épouse, de les gagner, si elle voulait régner heu

reusement.

Lorsque Jésus-Christ parut dans la Judée, les pharisiens y étaient dans un grand crédit parmi le peuple, à cause de l'opinion qu'on avait de leurs lumières, et de la réputation de régularité qu'ils s'étaient acquise par la pratique de quantité de jeûnes et d'autres espèces de mortifications; mais tout cela était corrompu par l'esprit d'orgueil dont ils étaient remplis. (Evangile passim.)

La tradition des anciens, en fait de religion, était le principal objet de leurs études; et, ajoutant à ces traditions ce qu'ils jugeaient à propos, ils faisaient passer leurs propres sentimens pour ceux des anciens. Par ce

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moyen ils avaient surchargé la

La secte des pharisiens n'a pas loi d'une infinité de pratiques été éteinte par la chute du temfrivoles et gênantes. Ils l'avaient ple, la plupart au contraire des même altérée par leurs interpré- Juifs d'à présent sont de cette tations dangereuses dans des ar- secte, et leurs sentimens sont les ticles importans, comme Jésus-mêmes que ceux des anciens. Christ le leur reproche dans l'É- Ceux d'aujourd'hui cependant vangile. (Marc. 7, 10, 12, 12.) sont moins rigides sur les austé

L'observance du sabbat est un rités du corps, mais ils ne leur des points sur lesquels ils ont le cédent en rien pour la vanité et plus raffiné, et le Sauveur a sou- leur attachement excessif à leurs vent eu des prises avec eux sur prétendues traditions. Les Pères cela. Le Sauveur leur reproche qui ont écrit sur les hérésies en aussi leurs longues oraisons en ont fait une de la secte des phapublic, et de consumer, sous ce risiens. Mais il faut remarquer prétexte, les maisons des veuves; que, quelque désordre qui se soit comme encore de se donner trouvé dans les sentimens ou les beaucoup de mouvemens pour mours des différentes sectes qui faire un prosélyte, et le ren- ont régné parmi les Juifs, on dre ensuite plus grand pécheur ne les a jamais séparés de comqu'il n'était.

munion d'avec le corps de la Ceux de cette secte ne con- nation. (Dom Calmet, Dictionn. damnaient que l'action consom

de la Bible. Commentaire sur mée du péché, et se croyaient le huitième chapitre de saint permis les mauvais désirs , les Matthieu. Dissertation sur les pensées, les desseins qui n'a- sectes des Juifs à la tête du comvaient pas été suivis de leur ef- mentaire sur saint Marc.) fet. Ils croyaient l'âme immor- PHARNACH ou PHARNAC, telle, et l'existence des esprits hébr., taureau frappé, baltu, du et des anges; et admettaient une mot par, taureau, et du mot espèce de métempsycose des naca, battre, père d'Éliphasan, âmes des gens de bien, lesquelles de la tribu de Zabulon. (Num. pouvaient passer d'un corps à un 34, 25.) autre, au lieu que celles des PHAROS, hébr., puce, ou esméchans étaient condamnées à pèce de moucheron qui sautille, demeurer éternellement dans du mot parosch, un des chefs des cachots ténébreux. C'est par des familles qui revinrent de une suite de ces principes qu'ils Babylone avec Zorobabel , dont ont cru que Jésus-Christ était les descendans étaient au nomJean- Baptiste, ou quelqu'un bre de deux mille cent soixantedes anciens prophèles. Ils soute- douze ( 1 Esdr. 2, 3.) naient aussi la résurrection des PHARPHAR, hébr., qui promorts contre les saducéens. (Act. duit des fruits ou le taureau du 23, 8. Matth. 16,14 et 22, 23.) taureau, du mot para, produire,

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ou du mot par, taureau, un des fleuves de Damas, dont la source est dans les montagnes du Liban, et qui, étant arrivé près la ville, dont se partage en trois bras, l'un traverse Damas, et les deux autres arrosent les jardins qui sont autour; puis, se réunissant, ils vont se perdre à quatre ou cinq lieues de la ville du côté du nord. (4 Reg. 5, 12. Dom Calmet, Dictionn. de la Bible.)

par

PHARSALE, ville de Thessalie, située à cinq ou six lieues au midi de Larisse, à l'extrémité d'une plaine qui a plus de quatre lieues d'étendue. Elle est célèbre la bataille qui fut donnée dans cette plaine entre César et Pompée. Pharsale n'était d'abord qu'un simple évêché, sous la métropole de Larisse, au diocèse de l'Illyrie orientale; mais elle fut érigée ensuite en archevêché et en exarchie. Il y a eu pour évêques :

thanmelech, eunuque du roi Josias, avait sa demeure près de l'entrée du temple, à Pharurim. (4 Reg. 23, 11.)

PHASE, ancienne métropole de la province de Lazique. (Voy. LAZIQUE.)

PHASE ou PASCHA. (Voyez PAQUE.)

PHASEA, chef d'une famille de Nathinéens. (1 Esdr. 49.)

2,

1. Perrebius, assista au concile d'Éphèse.

2. Étienne, au concile de Photius, sous le pape

Jean vill.

3. Michel, siégeait en 1721. (Oriens chr. t, 2, p. 115.)

PHARSANDATHA, hébr., révélation d'impuretés corporelles, du mot parasch, exposer, révéler, et du mot nada, impureté des femmes, fils aîné d'Aman, qui fut attaché à la potence, comme son père, l'ennemi des Juifs. (Esther. 9, 7.)

PHARURIM ou PHARRARIM, hébr., chaudière ou chaudron, du mot parar ou fauxbourg, du mot parevar, nom de licu. Na

PHASEA, père de Joïada. (2 Esdr. 3, 6.)

PHASEA, chef d'une famille de Nathinéens. (2 Esdr. 7, 51.)

PHASELIS, hébr., passage ou clochement de la naissance, du mot phase, passer ou clocher, et du mot jalad, enfanter, naître, nom de lieu. ( 1 Mach. 15, 23.)

PHASELIS, ville épiscopale de Lycie, sous la métropole de Myre, au diocèse d'Asie, située sur le penchant d'une colline. Strabon en parle comme d'une ville fort célèbre. Elle est aujourd'hui ruinée. Tite-Live et Pline en font aussi mention. Ce dernier la donne à la Pamphylie. On en trouve les évêques

suivans:

I. Fronto, assista et souscrivit au concile de Chalcédoine.

2. Aristodème, souscrit à la lettre du concile de Myre à l'empereur Léon.

3. N..., représenté au septième concile général par un diacre nommé Jean. (Oriens chr. t. 1, p. 985.)

PHASERON, hébr., le canti que de la bouche, du mot pé, bouche, et du mot sehur, can

tique, nom d'homme, dont la
famille fut exterminée par Jo-
nathas Machabée, parce que ses
enfans étaient du parti des Bac-
chides. Mach. 9, 66.)
(1

PHASGA, hébr., colline, hau-
teur, forteresse, du mot pisga,
montagne dans le pays de Moab.
(Num. 21, 20.)
PHASGUR ou
PHASSUR,
hébr., qui multiplie le trou ou
la blancheur, du mot pascha, ré-
pondre ou étendre, et du mot
eur, trou, caverne, ou blan-
cheur, fils d'Emmer, qui fit
mettre Jérémie en prison, après
l'avoir frappé, et dont ce prophè-
te aussi prédit les humiliations.
Ce Phassur fut envoyé par Sé-
décias à Jérémie, pour savoir si
le Seigneur délivrerait son peu-
ple des mains de Nabuchodono-
sor; mais Jérémie ne lui annonça
autre chose, sinon qu'Israël se-
rait livré, ainsi que son roi, en-
tre les mains de l'ennemi. Les
fils de Phassur revinrent dans
la suite de Babylone au nombre
de douze cent quarante-sept. (1
Par. 9, 12. Jérém. 20, 1, 2, 21,
1, 2 Esdr. 7, 41.)

PHASIANA, siége épiscopal sous Trébisonde, métropole de la province de Lazique. (Or. christ., t. 1, p. 1341, Num. 3, lig. 21.)

PHASPHA, hébr., diminution de la bouche, du mot pasas, diminuer, et du mot pé, bouche, fils de Jéther. (1 Par. 7, 38.) PHATAIA, lévite. (Ésdr. 10,

23.)

PHATHAHIA, hébr., le Seigneur qui ouvre, du mot pathac,

ouvrir, et du mot Jah, Seigneur. (Esdr. 9, 5.)

PHATUEL, hébr., bouchée de Dieu, du mot path, bouchée, et du mot El, Dieu, père du prophète Joël. Les Hébreux croient que les pères des prophètes sont aussi prophètes, lorsque leur nom se trouve marqué dans l'Écriture. (Joël, 1, 1. Don Calmet, Dictionn. de la Bible.)

PHATURES ou PHATHURES, hébr., bouchée de la rosée, du mot path, bouchée, et du mot rasas, arroser, ville et canton d'Égypte. (Jérém. 44, 1 et 15. Ezéch. 29, 14 et 30, 14.)

PHAU, hébr., qui crie bien fort, du mot Paha, ville d'Idumée, où demeurait le roi Adar. (Genès. 36, 39.)

PHAUSANIA ou PHASIANA et FAUSINA, ancienne ville de Sardaigne, avec évêché suffragant de Cagliari. Les anciens géographes n'en font point mention, et les nouveaux croient que c'est la même ville que Terra-Nova, au diocèse de CastelAragonèse ou d'Ampuriès. La ville de Phausania fut ruinée sur la fin du neuvième siècle, et l'évêché supprimé ou transféré ailleurs. Nous n'en connaissons que deux évêques.

1. Saint Simplicius, qui souf frit le martyre vers l'an 304. (Ferrarius, in Catal. SS. Ital. ad diem 15 maii.)

2. Victor, ordonné, après une

longue vacance, l'an 594. (Sardinia sacra, p. 118.)

PHEBADE (saint), évèqué d'Agen. (Voyez AGEN.)

PHEBONI (Mutio), jurisconsulte du pays de l'Abruzze, a donné: Historiæ Marsorum libri tres, una cum eorumdem episcoporum catalogo, autore Mutio Phæbonico Marso V. J. D. in-4°. (Journal des Savans, 1679, pag. 224 de la première édition, et 124 de la seconde.) PHEDAEL, hébr., rachat de Dieu, du mot pada, sauver, et du mot El, Dieu, fils d'Ammind, de la tribu de Nephtali, fut entre autres nommé par Moïse pour faire le partage de la Terre-Sainte. (Num. 34, 28.) PHEGIEL, hébr., prévenance de Dieu ou prière de Dieu, du mot pagah, et du mot El, fils d'Ochan, chef de la tribu d'Aser. (Num. 1, 13.)

PHELDAS, hébr., ruine ou perte du brisement, du mot pala, ruine ou perte, et du mot disch, brisement de grains, fils de Nachor et de Melcha. (Genès.

22, 22.)

PHELEIA, hébr., miracle ou mystère du Seigneur, du mot pala, cacher, faire mystère, et du mot Jah, Seigneur, fils d'Elioënaï. (1 Paral. 3, 24.) PHELEIA ou PHELELIA, héb., qui pense au Seigneur ou qui prie le Seigneur, du mot pillet, juger, prier, et du mot Jah, Seigneur, aïeul d'Adaïa. (2 Esdr. 11, 12.)

PHELETH, hébr., ruine ou jugement, du mot pala ou pillet, père de Hon et de Jehiel, de la tribu de Ruben. (Num. 16, 1.) PHELETHI ou PHELETI, nom de troupes. Les pheleti et

les cerethi sont célèbres sous le règne de David. Ils étaient originairement Philistins, de la ville de Geth. (Dom. Calmet, Dictionn. de la Bible.)

PHELIPEAUX ou PHILIPPEAUX (Jean), né à Angers, fut docteur de Paris, précepteur de M. Bossuet, depuis évêque del Troyes, et neveu du grand Bossuet. Cet illustre prélat fit aussitôt M. Phelipeaux trésorier et chanoine de la cathédrale de Meaux, official, seul grand-vicaire et supérieur de plusieurs communautés religieuses. Il accompagna à Rome M. l'abbé Bossuet, depuis évêque de Troyes; et ils y étaient lorsque l'affaire de M. de Fénélon, archevêque de Cambrai, au sujet de son livre des Maximes des saints, y fut portée. M. Phelipeaux écrivait chaque jour ce qu'il pouvait apprendre de ce qui se passait dans les congrégations touchant cette affaire. C'est ce journal qu'il mit avant sa mort en état de voir le jour; mais à condition qu'on ne le publierait que vingt ans après : il a paru en 1732 et 1733, in-12, sans nom de ville ni d'imprimeur, sous le titre de Relation de l'origine du progrès et de la condamnation du quiétisme répandu en France, avec plusieurs anecdotes curieuses. En 1730, on avait déjà donné de M. Phelipeaux des discours en forme de méditations sur le la sermon de Jésus-Christ sur montagne, volume in-12, à Paris. Cet auteur était mort dès

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