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le 3 juillet 1708. Il a laissé en manuscrit une chronique ou espèce d'histoire des évêques de Meaux, écrite en latin, depuis l'origine de cette église jusqu'à la mort de M. de Ligni, évêque de Meaux, arrivée le 27 avril 1681. Le manuscrit était dans l'abbaye des bénédictins bénédictins de Saint-Faron de Meaux. (Dom Toussaint du Plessis, préface de son Histoire de l'église de Meaux., Journ. des Sav. 1731, p. 461.) PHELIPPEAUX (Jean), jésuite, d'une ancienne famille de Blois, naquit le 27 février 1577, et entra dans la société à Paris à l'àge de dix-huit ans. Il prêcha en différens endroits, enseigna la rhétorique et la Théologie, étudia beaucoup l'Écriture et les Pères, et mourut en 1643. On a de lui 2 volumes de Commentaires sur les petits prophètes, à Paris en 1633, et un Commentaire particulier sur le prophète Osée, avec une préface sur les versions grecques de la Bible, et leurs différentes corrections, in-fol., à Paris 1636. Il y a beaucoup d'érudition dans ce dernier onvrage, et l'auteur y suit les principes de saint Augustin et de saint Thomas, touchant la prédestination et la grâce. On lui attribue encore un traité ascétique de la vraie beatitude. (Dupin, Biblioth. du dix-septième siècle, part. 1, p. 405.)

PHELLUS, ville épiscopale de la province de Lycie, sous la métropole de Myre, au diocèse

d'Asie. Ptolémée la met près du mont Masicyte, au milieu des terres. Elle a eu pour évêques :

1. Lucien, que Basile met au nombre des évêques zélés pour la foi catholique. (Epist. 403 ad Amphilochium.)

2. Philippe, assista et souscrivit au cinquième concile général.

3. Constantin, au concile de Photius, sous le pape Jean vin. (Or. chr., t. 1, pag. 981.)

PHELONI, ville de Judée. Ahia de Pheloni, était un des héros de l'armée de David. ( 1 Par. 11, 36.)

PHELTI, hébr., fuite ou déli vrance, du mot palat, un des prêtres ou lévites qui revinrent de Babylone à Jérusalem avec Zorobabel. (2 Esdr. 12, 17.)

PHETHROS ou PHETROS, nom égyptien dont les Septante ont fait Babylone d'Egypte. (Isaï. 11, 11. Voyez PHATURÈS.)

PHELTIA ou PHELTIAS, héb., fuite ou délivrance du Seigneur, du mot palat, fuir ou délivrer, et du mot Jah, Seigneur, fils de Banaïas, qui mourut dans le temps même qu'Ezéchiel prophétisait sa ruine, ainsi que celle des autres princes du peuple. (Ezéch. 11.... 13.)

PHENENNA, hébr., leur face, du mot panim, et du pronom a, leur, seconde femme d'Elcana, père de Samuel. Phenenna avait insulté Anne, première femme d'Elcada, parce que celle-ci était stérile, et on croit qu'elle le devint elle-mê

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me, ou que Dieu lui ôta ses enfans, suivant ces paroles du Cantique d'Anne. Sterilis peperit plurimos, et quæ multos habebat filios infirmata est. (1 Reg. 1, et 2, etc., et 2, 5.)

PHÉNICE ou PHOENICE, port de l'île de Crète, au couchant de cette île. Saint Paul, ayant mouillé à Phénice, lorsqu'on le menait à Rome, était d'avis que l'on y passât l'hiver. (Act. 27, 12,)

PHÉNICIE, province de Syrie. Elle est bornée au nord par la Syrie propre; au levant, par l'Arabie déserte et la Palestine, qui la borne aussi au midi; et au couchant, par la Méditerranée. Quoique cette province ne soit pas bien étendue, elle a néanmoins été dans la première antiquité une des plus célèbres du monde. Les Phéniciens étaient fort adroits en toutes sortes d'ouvrages. On les fait inventeurs des lettres, de l'écriture, des livres, du commerce, de l'astronomie. On prétend aussi qu'ils ont trouvé les premiers l'art de la navigation, qu'ils ont enseigné à donner des combats sur mer, à user du droit de la royauté et à soumettre les peuples voisins.

La Phénicie fut éclairée des lumières de la foi par les disciples, qui se dispersèrent après le martyre de saint Étienne. Saint Pierre y établit des prêtres avec un évêque. On la divisait autrefois en deux parties, première et seconde. La première

occupait la partie occidentale du pays le long de la Méditerranée, et formait la seconde province du diocèse d'Antioche. La ville de Tyr était la métropole de cette province.

La seconde Phénicie ou Phénicie du Liban, occupait la partie orientale de la Phénicie prise en général. On la nommait du Liban, pour la distinguer de la première Phénicie, parce que cette célèbre montagne se trouve dans son étendue. Elle formait la troisième province du diocèse d'Antioche, et avait la ville de Damas pour métropole.

PHERBUTE ou TARBULE, vierge martyre en Perse, était sœur de saint Siméon, archevêque de Séleucie et de Ctésiphon, qui mourut pour la foi avant sa sœur. La reine de Perse étant tombée malade dans le temps de la mort de saint Siméon, les Juifs accusèrent Tarbule et une autre sœur qu'elle avait, d'avoir empoisonné cette princesse, pour venger la mort de leur frère. On les interrogea, et on voulut leur sauver la vie, condition qu'elles adoreraient le soleil. Mais, l'ayant refusé généreusement, on les scia en deux par le milieu du corps, et avec elles une servante de Tarbule, qui était vierge comme sa maîtresse. Leur fête est marquée au 22 d'avril dans les martyrologes des Latins. (Sozomène. Bolland. Baillet, t. 1, 22 avril.)

PHÈRE, ville épiscopale de

PHE

la province de Thessalie, au diocèse de l'Illyrie orientale, située vis-à-vis le mont Pierus, selon Pline, et à cent soixante stades du mont Pelius, suivant Strabon. L'église de Phère jouissait des droits métropolitains au quatorzième siècle. Un de ses évèques, dont on ignore le nom, siégeait du temps de l'empereur Jean Cantacuzène. (Or. chr., t. 2, p. 130.)

PHÉRÉSÉENS, hébr., qui habitent les bourgs, ou lieux non fermés de murs, du mot peruz, anciens peuples qui habitaient la Palestine, mêlés avec les Chananéens. Il y a même assez d'apparence qu'ils étaient eux-mêmes Chananéens; mais que, n'ayant point de demeures fixes, et vivant à la manière des Scythes, dispersés tantôt en un lieu du pays, et tantôt dans un autre, ils furent pour cela qualifiés Phéréséens, c'est-à-dire, pars, dispersés. Phésaroth signifie des bourgs, des villages, des hameaux. L'Écriture les joint en plusieurs endroits aux Chiananéens. (Genès. 13, 7. 3 Reg. 9, 20, 21.)

PHERMESTA, hébr., rupture du fondement, du mot param, rompre, et du mot schathath, fondement, septième fils d'Aman, ennemi des Juifs, qui fut mis à mort avec son père. (Esther, 9, 9)

PHEROZSAPOR ou ANBARA, ville épiscopale sous le maphrien des jacobites, située sur l'Euphrate, à peu de distance de

Bagdad, suivant Abulfeda (in
Tab. geogr. no 272). Nous en
connaissons un évèque nommé
Acha, qui fut ordonné en 639.
(Oriens chr., t. 2, pag. 1593.)
minution de sang, du mot pas,
PHES-DOMIM, portion ou di-
portion, ou pasas, diminution,
et du mot dam, sang,
la tribu de Juda. (1 Par. 11, 13.
lieu dans
Voyez APHES-DOMIM.)

PHESHUR, hébr., comine
Phashur, un des chefs des fa-
milles qui revinrent de Babylo-
ne à Jérusalem avec Zorobabel.
(1 Esdr. 2, 38.)

PHETEIA ou PHETEPHIA,
hébr., porte du Seigneur, du
mot pathac, porte, et du mot
Jah, Seigneur, chef de la dix-
neuvième famille de l'ordre sa-
cerdotal. (1 Par. 24, 16.)

PHETRUSIM, cinquième fils de Mizraim, peupla le canton. nommé Phaturès, dans la Haute-Egypte. (Genès. 10, 14. Voy. PHATURES.)

PHIALA. On traduit ordinairement ce terme par une fiole, qui signifie une petite bouteille de verre. Mais il est certain, par les endroits de l'Ecriture dans lesquels ce mot est employé, qu'il doit être plutôt entendu, comme le remarque dom Calaux libations, ou par une coupe met, par une cuillère servant ou cassolette à mettre des parfums. (Exod. 25, 29. Num. 7 x 13. Judic. 5, 25. Apoc. 5, 8.)

PHIBIONITES, nom que se donnaient les nicolaïtes, parce qu'ils se regardaient comme des

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hommes éclairés de la lumière sept villes dont saint Jean parle divine.

dans son Apocalypse, et qui fut PHICHOL ou PHICOL, hébr., éclairée des lumières de la foi la bouche de tout, du mot , par les apôtres. Elle est située bouche , et du mot calal, tout, dans la Lydie , à vingt-sept milgénéral de l'armée d'Abimelech. les au levant de Sardes, au pied (Genès. 21, 22. Voyez ABIME- du mont Tmolus. Les Turcs la LECH.)

nomment Alah-Shav, c'est-àPHIGELLUS, ou, comme dire , belle ville , quoiqu'elle d'autres écrivent, PHYGELLUS, n'ait rien qui puisse lui faire était un chrétien d'Asie, qui, mériter ce nom , suivant Thos'étant trouvé à Rome pendantmas Smith, anglais. On y compte que saint Paul y était en prison, sept à huit mile habitans. Les l'abandonna dans le besoin, Grecs, qui sont au nombre de ainsi qu'Hermogène : Aversi deux mille , y ont quatre églisunt à me omnes qui in Asia ses, dont la principale est celle sunt, ex quibus est Phigellus et de la Vierge. Philadelphie n'éHermogenes, dit cet apôtre. (2 tait d'abord qu'un simple évêTimoth. I, 15.) On ne connaît ché suffragant de Sardes, mais Phigelle que par ce seul endroit, elle fut érigée ensuite en métroqui ne lui est nullement hono-' pole. Il paraît par une lettre de rable. (Dom Calmet, Dict. de la Nicéphore , patriarche de ConsBible. )

tantinople, au pape Léon , PHI-HAHIROTH, hébr., la qu'elle jouissait de cette dignité bouche ou l'ouverture de la li- dès le neuvième siècle. Elle obberté, du mot , bouche, et tint aussi tous les droits métrodu mot carur ou kir, liberté, politains de l'église de Sardes, une habitation des Israelites, au après la destruction de cette ville sortir de l'Egypte. (Exod. 14, par Tamerlan, roi des Tartares, 2.) Il y a beaucoup d'apparence au quinzième siècle. Le méque Phi-Hahiroth ou Pihahi- tropolitain de Philadelphie fairoth marque le défilé qui était sait sa résidence à Venise, sur la près d'Héroun, au-delà duquel fin du seizième siècle et dans les Hébreux allèrent camper, sur le dix-septième; mais aujourla mer Rouge. (D. Calmet, Dic- d'hui il a établi son siége à Constionnaire de la Bible.)

tantinople. PHILACTÈRES. (Voyez Puy

Évéques de Philadelphie. LACTÈRES.)

PHILADELPHE, Ptolémée 1. Luce, ordonné par saint Philadelphe, roi d'Egypte. Paul. Il en est fait mention dans (Voy. PTOLEMÉE, et l'article des l'épître aux Romains, chap. 16, septante interprètes.)

V. 21; et le septième livre des PHILADELPHIE, l'une des Const. apost. c. 46.

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2. Demetrius, ordonné par triarche Georges Xiphilin , tonsaint Jean. Ibid.

chant les droits des territoires. 3. N...., à qui saint Jean eut à

14. Pliocas , assista au concile ordre d'écrire. ( Apocal. c. 3, du patriarche Manuel Charitov. 7.)

pulus. 4. Hetæmasius, parmi les pè- 15. Joannicius, siégeait au res du concile de Nicée.

commencement du règne de 5. Cyriaque, souscrivit à la l'empereur Michel Paléologue. lettre des Ariens assemblés à 16. Théoleptus, en 1288, sous Philippopoli.

l'empereur Andronic-le-Vieux. 6. Théodose , déposé dans le 17. Macaire jer, assista au conconcile de Séleucie, pour s'être cile qui déposa le patriarche Jean uni avec George d'Alexandrie, Calecas, en 1347, et à celui qui et Acace de Césarée.

condamna Barlaam et Acyndyn, 7. Théophane , assista au pre- sous le patriarche Calliste , en mier concile général de Nicée. 1351. Il fut d'abord partisan de Nes- 13. N..., que les Tartares tourtorius , mais il souscrivit ensuite mentèrent cruellement pour l'oà sa condamnation.

bliger de renoncer à la religion 8. Asianus , souscrivit à la chrétienne, du temps que Talettre synodale de la province de merlan ravageait l'Asie, au comLydie å l'empereur Léon, tou- mencement du quinzième sièchant le concile de Chalcédoine, cle. et le meurtre de saint Proter 19. Macaire 11, surnommé d'Alexandrie.

Chrysocephale , vivait du temps 9. Eustathius, souscrivit à la de l'empereur Manuel Paléolorelation du concile de Constan- gue. Léon Allatius en parle comtinople au patriarche Jean, tou- me d'un prélat fort savant, chant Sévère d’Antioche et ses 20. Sophronius, en 1575. adhérans.

21. Gabriel Sevère, siégeait à 10. Jean jer, assista et souscri- Venise en 1578 et 1614. C'était vit au sixièine concile général. un prélat recommandable par sa

11. Etienne, au septième con- piété et par sa science. Richardcile général.

Simon publia à Paris, en 1671, 12. Michel , métropolitain de quelques écrits de ce prélat, en Philadelphie , siégeait du temps grec et en latin , contre les erde saint Nicéphore , patriarche reurs des calvinistes. Mais son de Constantinople , qui écrivit principal ouvrage est celui des par le même prélat au pape sacremens, que le célèbre ChryLéon m, après la tenue du con- santhus, patriarche de Jérusacile contre les iconoclastes, sous lem, fit imprimer à la fin de l'empereur Léon l'Arménien. son volume de Ecclesiæ officiis,

13. Manuel, souscrivit en à Tergowisck dans la Valaquie. 1197 au décret synodal du pa- 22. Théophane it, successeur

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