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noble. Son père l'envoya , en ses disciples , et qui, animés de 1533, chez un de ses oncles, son esprit, s'appliquaient à insnommé Romule ; riche mar- truire sous sa direction. Il prachand de la petite ville de Saint- tiqua un oratoire dans le lieu Gerinain, au pied du mont Cas- inême des instructions, où les sin , qui voulut le faire son hé- peuples se rendaient avec ardeur. ritier; mais Philippe le quitta C'est de la que prit naissance la malgré les efforts qu'il fit pour congrégation des prêtres de l'Ole retenir, el alla à Rome, où il raloire à Rome, sur la fin de l'an acheva ses études, et où il se 1558. Saint Philippe en fut élu conserva loujours dans une pu- supérieur général et perpétuel reté inviolable de corps et de plusieurs années après ; mais il caur, au milieu de la corrup- abdiqua cette charge , et inoulion de ses condisciples, et des rut saintement, sur les minuit piéges fréquens qui furent ten- d'entre le 25 et le 26 de mai dus à son innocence. Il y mena 1595. Son corps repose dans aussi une vie fort austère, une magnifique chapelle bâtie ne niangeant pour l'ordinaire

en son honneur par un seigqu’une fois le jour, et se con- neur florentin de la famille de tentant souvent de pain et Néri. Grégoire xv le canonisa d'eau, priant presque conti- le 12 mars 1621 , et Urbain vin nuelleinent, servant les malades fit mettre son noin dans le mardans les bôpitaux ; instruisant tyrologe, à la fin du 26 de inai. et assistant les pauvres , exhor- (Bolland. Baillet, tom. 2, 26 tant tout le monde à la vertu mnai. ) dans les colléges, dans les places PIILIPPE DE BERLAYMONT, publiques et dans les halles mê- jésuite, né à Huy, dans le diocèse ine. L'an 1550, il établit la de Liége, en 1576, et mort le 2 confrérie de la Sainte-Trinité septembre 1637, a laissé le Paradans l'église de Saint-Sauveur dis des Enfans, imprimé à Douai del Campo, pour le soulage- en 1618, et une bibliothèque ment des étrangers qui n'avaient morale. (Dupin , Table des Aut. point de retraite ; et, l'année ecclés. du dix-septième siècle, suivante, il reçut la prêtrise à col. 1914.) l'âge de trente-six ans. Peu de PHILIPPE ou PHILIPPI (Hentemps après il entra dans la com- ri), jésuite , natif de Saint-Humunauté des prêtres de Saint-Jé- bert en Ardennes, entra dans la rôme, qu'on appelait de la Cha- société en 1597 , ågé de vingtrité, et s'y livra tout entier à deux ans. Il fut confesseur de entendre les confessions. Parmi Ferdinand in, roi de Bolême ct les conversions nombreuses qui de Hongrie, et depuis empese firent par son ministère , il reur. Il mourut à Ratisbonne le gagna et s'attacha vingt excel- 30 novembre 1636, après avoir lens sujets , qui se déclarèrent composé, 1. Introduction chro

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nologique, ou Calendrier ecclésiastique, à Cologne en 1621. 2o. Abrégé chronologique de l'Histoire sacrée des temps, ibid., en 1624. 3o. Manuel chronologique du Nouveau-Testament, ibid., 1635. 4°. Examen de la chronologie de l'Ancien-Testament, ibid., 1637. 5°. Question de chronologie pour accorder l'ère de Nabopanassar avec la Juive, ibid., 1630. 6°. Questions sur l'année de la naissance et de la mort de Notre-Seigneur, ibid. 7°. Questions chronologiques sur le Pentateuque et sur les Prophètes, à Anvers en 1638. Tous ces ouvrages sont écrits en latin. (Alegambe, Biblioth. Script. societ. Jesu. Valère-André, Biblioth. belg. Dupin, Tab. des Aut. eccl. du dix-septième siècle, col. 1942 et suiv.)

PHILIPPE DE LA SAINTE TRINITÉ, carme déchaussé, né dans le diocèse de Vaison en 1603, fit profession à Lyon le 8 septembre 1621. Il partit pour les missions des Indes l'an 1629, et revint en Europe vers l'an 1639. Il gouverna d'abord la province de Lyon en qualité de provincial, et en 1665 il fut élu général de tout son ordre. Il anourut à Naples, dans le cours de ses visites, le 28 février 1671. Nous avons de lui, 1o. Summa philosophiæ, etc., Lyon, 1648, in-folio. 2°. Summa theologiæ thomisticæ, etc., Lyon, 1653, 5 volumes in-folio. 3°. Summa theologiæ mysticæ; Lyon, 1656, in-folio. 4o. De immaculatá conceptione. Ibidem, 1667, in-8°.

5o. Divinum oraculum sancte Cyrillo Cyrillo Constantinopolitano, tertio Carmelitarum priori generali, per Angelum à Deo missum, in quo plures successus in Ecclesia futuri sub verborumvelaminibus prænunciantur; cum commentariis R. P. Philippi à S. Trinitate. Lyon, 1663, in-8°. 6o. Generalis chronologia ab initio mundi ad sua tempora; ibidem, 1663, in-8°. 7o. Itinerarium orientale, in quo vari successus itineris, plures orientis regiones, maria, flumina, series principum qui dominati sunt, incolæ tum christiani tum infideles, animalia,plantæ fructus, religiosorum in oriente missiones, ac varücelebres eventus describuntur; Lyon, 1649, in-8°. 8°. Vita venerab. patris Dominici à Jesu Maria, Carmelitarum excalc. Præpositi generalis congregationis S.-Elice; Lyon, 1659, in-8°. 9°. Historic Carmelitarum compendium; Lyon, 1656, in-8°. 10°. Decor carmeli religiosi, seu de viris et monialibus ordinis carmelit. sanctitate illustribus; Lyon, 1665, in-folio. 11o. Theologia Carmelit. seu historia carmelit. scholastica methodo pertractata, Rome, 1665, in-folio. (Biblioth. Carmelit., t. 2, col. 651.)

PHILIPPE (le marquis de Saint-). Nous avons de lui, la Monarchie des Hébreux, par S. E. M. le marquis de Saint-Philippe, traduit de l'espagnol, 4 volumes in-12, à la Haye, 1727. La méthode de l'auteur est excellente, et on ne peut

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mieux s'y prendre pour étudier »c'est s'éloigner des intentions l'Histoire-Sainte par rapport à » de la Providence lorsqu'elle l'esprit et au cour, que de sui- '» a formé le monde. C'est d'avre cette méthode. En voici un

- » yance rendre la mort l'arbiéchantillon pris de l'Histoire de » tre de notre vie, ce qui Josaphat. « Ce que le monde » est contre les règles de la sa» appelle gloire, est ce qui oc

” gesse; quoique d'ailleurs il » cupe tous les hommes. Il y a » soit certain que l'on doit vivre » de l'héroïsme à la mépriser par is comme devant mourir. Il y » vertu , de la bassesse à la né- » aurait de l'impiété à oublier »gliger par mollesse, et de l'i- » la inort; mais aussi ne penser » gnorance à l'estimer : plus », qu’à elle., et lomber dans le

qu'elle ne vaut. Examinée de découragement, serait une ex

près, elle s'obscurcit bientôt, »trémité dangereuse. Heureux » ou ne paraît qu'un faux bril

» ceux que la brieveté de la vie » lant. Un bruit léger que l'ap- n'occupe ni trop ni trop peu.

probation générale produit, Si les premiers hommes y » voilà ce que c'est que la gloire. » avaient trop songé, ils auraient

Cependant elle est l'objet des négligé de se donner une pos» travaux des hommes; ils la

» térité qui ne devait paraître poursuivent au travers des

» sur la terre que pour disparaî» dangers. Les potentats, pour » tre, à l'instant. » Il faut donc,

l'acquérir, renyersent trônes, remarque à ce sujet notre au» armées, nations, tout; mais la teur, éviter l'excès qu'il y a de » chute de ce qui s'oppose à eux regarder trop la mort comme » ne devrait-elle pas leur faire prochaine, et celui de se regarder » sentir que tout est vanité? soi-même comme si l'on était

Cependant Salomon, qui a immortel. C'est surtout une le

publié cette maxime avec tant çon qu'il donne aux princes : il » de soin, l'a démentie par sa veut qu'en qualité de souve» conduite. Saint Thomas croit rains, ils travaillent à acquérir » la gloire indigne de l'applica- de la gloire , et qu'en considé» tion des princes, considérée en rant qu'ils sont hommes, ils en » elle-même, mais non en tant fassent le sacrifice à Dieu. C'est

qu'on en peut faire un sacri- ainsi, dit-il, que quelques-uns, » fice à Dieu. En effet, on ne après avoir été héros pendant » doit point mépriser la gloire leur vie , sont respectés comme » sous prétexte qu'elle est pé- saints après leur mort. (Journ.

rissable; il faut au contraire la des Sav., 1720, p. 269 et suiv.) » sanctifier par ses vertus ,

la PHILIPPIENS, habitans de la » rendre à Dieu, qui en est la ville de Philippes en Macédoine, » source, et par ce moyen l’im- qui reçurent la foi par le minis» mortaliser. Mépriser la gloire tère de l'apôtre saint Paul. Ils >> sous prétexte qu'on doit finir, assistèrent cet apôtre en tout ce

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qu'ils purent : aussi les Joue- peut voir aussi la seconde lettre t-il de la libéralité qu'ils avaient du même sur le même sujet, exercée à son égard , et leur en dans le Mercure Suisse, novemmarque-l-it beaucoup de recon. bre'1734, p. 62 et suiv. naissance dans la lettre qu'il leur PHILIPPI (Jean), jurisconécrivit, en leur renvoyant Epa - sulte, d'une ancienne famille de phrodite, leur évêque. Les Phi- Montpellier, naquit en cette ville lippiens écrivirent une littre à l'an 1618. Il succéda à son père saint Polycarpe, pour le prier de Eustache Pliilippi dans la charge leur communiquer les lettres de conseiller en 1548, et fut dequ'il avait reçues de saint Igna- puis président en 1572. On a de ce, et les autres du même saint lui, Responsa juris, volume inqu'il pourrait avoir. (Philippens. folio, imprimé pour la seconde 4,16,1,12, 13. Dom Ceillier, fois en 1603, à Montpellier. Un Hist. des Aut. saer: et ecc)., t. 1, second ouvrage de ce magistrat, p. 673.)

qui est aussi in-folio, pour tiPHILIPPI (Jacques), natif de ire, Édits et ordonnances de Kilchbffen, bourg de Brisgaw, nos rois, concernant l'autorité à deux lieues de Fribourg , fut et juridiction des cours des Aides fait curé de Saint-Pierre de Bâle de France, sous-lé noin de celle vers l'an 1464. Il est auteur de Montpellier: la première édia d'un ancien livre intitulé, Re- tion de cet ouvrage est de 1560, formatorium vitæ morumque et la seconde de 1697. L'auteur Clericorum, imprimé à Bâle par y ajouta un recueil intitulé, Arles soins de Michel Furter, avec rêts de conséquence de la cour la date de 1464. in cathedra Pe des Aides de Montpellier, ou iri, c'est-à-dire, le 22 février; l'on voit la jurisprudence de mais cette date est fausse, com- čette cour sur le fait des tailles, ine on le peut voir par la lettre des gabelles et autres imposide M. Jacques-Christophe Ise- tions attribuées à cette cour. lin, 'docteur et professeur en (Voyez l'Aistoire ecclésiastique Théologie, à Båle, servant de de Montpellier par M. de Greréponse aux éclaircissemens de- feuille.)..", mandés de Genève sur un livre PHILIPPISTES, disciples de rare (le Reformatoriun) que Philippe-Mélancthon. (Voyez l'on a prétendu être la plus an- MÉLANCTHON.) cienne pièce imprimée décou- PHILIPPOPOLI, capitale et verte avant nos jours, et par la- métropole de la province de quelle 'on a voulu établir un Thrace au diocèse de Thrace ; autre inventeur de l'art de l'im- elle l'était de tout le diocèse primerie, et en attribuer l'ori- avant que cette dignité fût transgine à la ville de Bâle. Cette férée à Héraclée. Elle est située lettre 'est dans le Mercure Suisse, entre trois collines, sur le bord août 1734, p. 45 et suiv. On méridional du fleuve Hèbre. Les

ariens et les eusébiens, s'étant séparés du concile de Sardique, s'assemblèrent dans cette ville, et ilsécrivirent de là aux évêques d'Afrique contre saint Athanase et les autres évêques catholiques, qu'ils avaient condamnés auparavant, et que le concile de Sardique avait absous.

Évêques de Philippopoli.

1. Hermas, dont saint Paul fait mention dans son épître aux Romains (16, 14.) Les Actes des Saints en parlent aussi au 9

nai.

2. Eutychius, souscrivit à la lettre que les eusébiens adressérent aux Africains contre le concile de Sardique.

3. Brison, que Socrate met parmi les adversaires de saint Jean-Chrysostôme.

4. Silvain, transféré à l'église de Troade.

5. Francion, assista au concile de Chalcédoine.

6. Valentin, à qui l'empereur Léon écrivit au sujet du meurtre de saint Proter d'Alexandrie.

7. Nicolas, souscrivit au concile qu'on tint à Constantinople pour le rétablissement de Photius.

8. Basile 1er, siégeait en 1091. 9. N...

10. N..., sous l'empereur Alexis Comnene.

!!. Michel, reçut à Philippopoli Conrad v, empereur d'Allemagne, qui allait en Orient à la tête d'une armée pour la guerre sainte, en 1147.

12. Théodore,assista en 1156,

au concile de Luc Chrysoberge contre Soterichus Panteugène.

13. Basile 11, au concile tenu, sous le même patriarche, en 1166.

14. Euphémien, en 1197.

15. N..., massacré avec les principaux habitans de Philippopoli, lorsque cette ville fut prise en 1205, par Joannicius, roi des Bulgares.

16. N..., souscrivit à la lettre de plusieurs métropolitains sujets de l'empereur Michel Paléologue au pape Grégoire x, pour l'union de l'église orientale avec la latine.

17. Damien.

18. N..., siégeait du temps de Jean Cantacuzène..

19. Denis 1er, nommé au siége de Philippopoli, après la prise de Constantinople par les Turcs.

20. Arsène, souscrivit en 1564 à la déposition du patriarche Joasaph.

21. Théoleptus, succéda à Arsène. Il était neveu du patriarche Metrophana, et siégeait en 1579.

22. Gabriel er, en 1636; il assista au concile tenu sous le patriarche Parthenius er, en 1642.

23. Gabriel 1, siégeait en 1663, et souscrivit en 1692 à la réponse que Denis, patriarche de Constantinople, donna sur les erreurs des calvinistes.

24. Denis 11, Myselimes, fut nommé au siége de Philippopoli, après avoir été chassé, en 1673, de celui de Constantinople

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