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rens caractères. (Oriens christ. nommé Fochia-Vechia , pour le t. 2, pag. 327.)

distinguer de Fochia-Nora , qui PHOČAS, martyr de Sinope, en est à dix milles. La ville de petite ville située sur le bord du Phocée a la gloire d'avoir donné Pont-Euxin, exerçait la profes- l'origine à la célèbre ville de sion de jardinier, lorsqu'il fut Marseille, colonie des Phocéens, dénoncé comme chrétien. Les et port de mer, et à plusieurs soldats qui furent envoyés pour autres colonies grecques établies le prendre, entrèrent chez lui sur la côte de la Méditerranée sans le connaître. Il les reçut en Italie, dans les Gaules et eu comme il avait coutume de re- Espagne. Il y a eu pour évêcevoir tous les étrangers, avec ques : une charité, une joie et une ou- 1. Marc, souscrivit à la lettre verture de cæur admirable. Il du concile de Sardique au pape leur donna fort bien à manger;

Jules. et sur la fin du repas, ayant ap

2. Theoctistus, assista et souspris d'eux qu'ils étaient venus crivit au concile d'Ephèse. pour couper la tête au jardinier 3. Quintus, au concile de Phocas, il leur dit que c'était Chalcédoine. lui-même et les exhorta à exé- 4. Jean, souscrivit aux cacuter leur commission, ce qu'ils nons in Trullo. firent en lui abattant la tête d'un 5. Léon, au septième concile coup d'épée. Il y en a qui pla- général. cent son martyre sous Trajan, 6. Nicetas, au huitièine conqui mourut l'an 117 de Jésus- cile général. Christ; et d'autres le rapportent 7. Paul, au concile de Consau teinps de Licinius, qui vivait tantinople, pour le rétablissedeur cents ans après. Les Grecs ment de Photius. honorent saint Phocas le 23 juil. 8. N..., qui offrit à Tamerlet; et les Latins, le 14. (Saint lan, roi des Tartares, le pays Astère, dans son panegyrique de de Phocéa, comme très-propre saint Phocas. Baillet, tom. 2, pour la chasse. (Er chalcondy14 juillet.)

la , lib. 2, de Fieb. Turc. Oriens PHOCEE, ville épiscopale de christ., t. 1, p. 736.) la province d'Asie, première- Le père Bremond, dans le sement sous la métropole d'Ephè- cond tome de son Ball., p. 706, se, puis sous celle de Smyrne. remarque que la ville de Phocée Elle était située dans l’lonie, au est connue aussi sous les noms fond d'un golfe, avec deux ports de Foia-Vechia , Foglia' et Fotous deux fort sûrs, à vingt chia-Vechia , et qu'elle a eu des milles au nord-ouest de Smyr- évêques latins, qu'on trouve ne. Strabon dit qu'elle avait été dans des anciens monumens bâtie par les Athéniens. Ce n'est sous ces différens titres : aujourd'hui qu'un petit village 1. Barthélemni, de Cassino ,

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de l'Ordre des Frères Mineurs, nommé par Clément vi. (Wading, t. 3, ad an. 1346, n° 10.) 2. Jean, de l'Ordre des Carévêque de Foglia, était à Gênes en 1383. (Daniel, à V. M. spec. carm., t. 2, p. 939.) 3. Jean de Rubeis, eut pour successeur en 1427....

mes,

4. Nicolas de Todi, dominicain, nommé sous Martin v. (P. Brem., t. 2, Bull., p. 675.) 5. Louis de Foro, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, vers l'an 1450. (P. Echard, t. 1, script. ord., p. 26, et P. Brem., t. 3, bull., p. 333.)

6. Etienne Chaan, du même Ordre des Frères Prêcheurs, en 1457. (Fontana, Théat. Dom., p. 193, et P. Brem., t. 3, p. 373.) Gilles de Porto, Portugais, 7: de l'Ordre des Frères Mineurs, succéda à Étienne, sous le pape Sixte iv, en 1475. (Wad., t. 6, Annal., p. 831. Oriens christ., t. 3, p. 1079.)

PHOARETH

ou PHOEHERETH, hébr., destruction de la bouche, du mot carath, couper, arracher, et du mot pé, bouche, un des chefs des Nathinéens qui revinrent avec Esdras. (1 Esdr., 2,57.)

PHOEBÉ, grec, brillante, pure, du mot porcos, diaconesse de Cenchrée, que saint Paul recommande aux Romains (ch. 16, 1, 2). Les martyrologes en font mémoire le troisième jour de septembre.

PHOGOR ou PHEGOR, héb., trou, ouverture, du mot pahar, montagne célèbre,apparemment

par quelque divinité qui y était adorée. (Num. 23, 28, 25, 3. Deut. 4,3. Voyez BÉEL-PHEGOR.)

PHOLLAH ou PHOLLATHI, hébr., mes ouvrages ou mon ouvrage, du mot pahal ou pohal, faire ou ouvrage, et du pronom i, mon, huitième fils d'Obedédom. (1 Par. 26, 5.)

PHORATHA, fils d'Aman. (Esther, 9, 8.) Ce nom est persan ou mède; ainsi l'étymologie qu'on en pourrait donner, en le faisant venir de l'hébreu, serait au moins très-incertaiue. (Sacy, Explication des noms hébreux, quatrième tom. de la Bible.) ·

PHOSECH, hébr., votre fragment ou votre diminution, du pronom ec, votre, fils de Jemot pasas, fragment, et du phlat. ( 1 Par. 7, 33.) '

PHOTICES, ville épiscopale au diocèse de l'Illyrie orientale, dans la province de l'ancienne Epire, selon la Notice de Hiéroclès, et celle qui porte le nom de l'empereur Léon-le-Sage. Procope (au liv. 4 des Edific., chap. 1) dit qu'elle fut rebâtie donna dans la suite à cette ville sous l'empereur Justinien. On le nom de Bella, et on la soumit au métropolitain de Jannina. Nous en connaissons les évêques suivans:

1. Jean, parmi les pères du concile de Chalcédoine.

2. Diadochus, successeur de Jean, souscrivit à la lettre du concile de l'ancienne Epire, à l'empereur Léon, touchant le meurtre de saint Proter d'Alexandrie.

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3. Hilaire, souscrivit à la re- été les témoins et même les lation que le concile de l'an- compagnons de leurs souffrancienne Épire fit au pape à l'em- ces, et qui les suivirent bientôt pereur Hormisdas, au sujet de après dans la gloire. C'est ce l'ordination de Jean , métropo- qu'ils firent dans une lettre qu'ils litain de Nicopoli.

adressèrent aux églises d'Asie et 4. Manuel, siégeait sous le de Phrygie. On peut la voir patriarche Germain n et Ma- dans Eusebe, qui l'a insérée nuel.

tout entière dans son livre des 5. Antoine, souscrivit à la dé- Actes des martyrs, et qui en a position du patriarche Joasaph, encore transcrit la plus grande en 1564.

partie dans le cinquième livre 6. Nicolas, siégeait vers l'an de son Histoire ecclésiastique. 1720. (Oriens chr., tom. 2, p. (Tillemont, au troisième tome 143.)

de ses Mém. eccl. Baillet, t. 2, PHOTIN ou POTHIN, évê- 2 juin. ) que et martyr de Lyon dans le PHOTINE. C'est le nom que second siècle, avait été envoyé les Grecs donnent à la Samaridans les Gaules par saint Poly- taine convertie par Jésus-Christ, carpe, évêque de Smyrne, son dont il est parlé. (Joan. 4, 7, maitre dans la foi. Il y avait dé- 8,9, etc.) Ils content de granjà long-temps qu'il gouvernait des histoires de son martyre , et l'église de Lyon, et il était âgé de celui de ses enfans et de ses de plus de quatre-vingt-dix ans, scurs ; mais on ne peut faire lorsqu'en 177, il fut arrêté et aucun fond sur tout cela. (Dom présenté au gouverneur païen, Calmet, Dictionn. de la Bible.) qui le fit jeter dans une prison ,

PHOTINIENS, photiniani, où il expira deux jours après anciens hérétiques qui niaient Avec lui souffrirent quarante- la divinité de Jésus-Christ. Phosept martyrs, dont les princi- tin, leur chef, était natif d'Anpaux sont saint Epagathe, saint cyre, et fut évêque de Sirmich Attale, sainte Blandine, saint en Pannonie. Il soutenait avec Sancte, saint Mature, sainte Paul de Samosate, que JésusBiblis, saint Alexandre , saint Christ était vrai homme, mais Pontique et saint Alcibiade. L'E- non pas Dieu , et qu'il n'avait glise honore ces quarante-huit été Christ que lorsque le Saintmartyrs le deuxième jour de Esprit descendit sur lui le jour juin, et les regarde comme les de son baptême. L'erreur qui prémices des victimes saintes lui est particulière, est d'avoir de l'Eglise gallicane. Leur his- publié vers l'an 342, que Dieu toire est également belle et cer- n'était point immense. Il fut taine. Elle a été écrite en grec condamné par le concile de Mipar les fidèles des églises de lan de l'année 347, déposé à Lyon et de Vienne , qui avaient Sirmich en 351, et ensuite exilé

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sous l'einpire de Constance. Il Saint Ignace ayant été chassé du fut rappelé sous Julien, el en- siége de Constantinople, Phocore exilé sous Valentinien. Il tius, qui n'était que laïc, se tit mourut en Galatie, en 376, se- élire patriarche, et fut sacré par lon la Chronique de saint Jérô- Grégoire Asbeste, évêque de Syme. Il avait écrit plusieurs ou- racuse, le 25 décembre 857. II vrages, dont les principaux fit approuver son ordination, ct étaient son traité contre les condamner saint Ignace dans un gentils, el les livres adressés à synode de trois cent dix-huit l'empereur Valentinien. Socrate évêques , tenu à Constantinodit que, depuis son exil, il avait ple en 861. Il fit aussi condamcomposé un livre en grec et en ner dans un autre synode le pape latin, où il combattait toutes Nicolas, qui avait improuvé son les autres hérésies pour établir ordination. L'empereur Michel, la sienne. Rufin témoigne qu'il qui le soutenait, étant mort en avait écrit sur le Symbole des 867 , Basile, son successeur,

réApôtres, pour tâcher de trouver tablit saini Ignace, et chassa dans la simplicité des paroles Photius , lequel fut aussi dépoqui le composent, de quoi sou- sé et excominunié dans le huitenir sa doctrine impie. Saint tième concile général, tenu en Epiphane rapporte dans l'héré- 869. Dans la suite, Photius étant sie soixante-onze, quelques ex- rentré en grâce avec l'empereur traits de la conférence qu'il eut Basile, se fit rétablir sur le siéavec Marcel d'Ancyre dans le ge de Constantinople', après la concile de Sirmich. Nous n'avons mort de saint Igsrace. Il en fut rien autre chose de lui. ( Saint chassé une seconde fois en 886 Epiphane, Hær. 33. Saint Au- par l'empereur Léon, fils de Ba. gustin, Hær., 44, 45. Saintsile, et mourut quelque temps

, Jérôme , de Script. eccl. San- après. Il nous reste de lui un der, Her. 65. Baronius , à l'an grand nombre d'ouvrages, qui 347. Dupin, Biblioth. des Aut. prouvent la beauté de son esecclés. du quatrième siècle, se- prit et l'étendue de son érudiconde édition. )

tion. Les principaux sont: 1o. PHOTIUS, patriarche schis- des traités de scolastique, donnés matique de Constantinople , en latin par Canisius, savoir, dans le neuvième siècle, était un écrit sur les volontés de Jépetit-neveu du patriarche Tarai- sus-Christ;' sept dissertations sur se, et frère du patrice Sergius, différentes questions de Théor beau-frère de l'empereur. Son logie; les amphiloques; deux mérite l'éleva à de grands em- livres de la procession du Saintplois, qu'il remplit parfaitement Esprit; quatre Jivres contre les bien. Il fut capitaine des gardes nouveaux manichéens. 2o. Un de l'empereur, ambassadeur en cominentaire sur l'épitre de saint Perse, puis secrétaire d'état. Paul, et des notes sur les pro

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phètes. 3o. Un traité contre un plus estimé de tous, fut imprihérétique, appelé Léonce, et un mé, pour la première fois en autre contre les Latins. 4o. Une grec seulement, à Augsbourg, collection sur les droits des mé- en 1601, in-fol. Il a été traduit

a tropolitains. 5o. Le Nomocanon en latin par le père André Schot, ou Nomocananon, comme l'ap- jésuite; mais cette traduction pelle Balsamon, c'est-à-dire, est si défectueuse, que Richard conférences des lois avec les ca- Simon assure avoir ouï-dire plunons. C'est une espèce d’abrégé sieurs fois à M. Bigot, qu'il du droit canon des Grecs, tiré croyait qu'elle était plutôt de des anciens conciles , des épîtres quelque écolier, à qui le père canoniques des Pères de l'Église, Schot avait donné le grec à traet des lois ecclésiastiques desem- duire, sans prendre même la pereurs chrétiens. Il est divisé peine de revoir la traduction. en quatorze titres, sous lesquels Cette traduction, avec le texte Photius nous apprend quelle grec à côté, a été imprimée était la police de l'Eglise dans les dans la même ville en 1606, inpremiers siècles, les règles de la fol. C'est sur cette édition qu'ont discipline ecclésiastique; ce que été faites celles de Genève, en les princes ont fait pour la main- 1613, et de Rouen, en 1653 , tenir et pour la défense de la foi. in-fol. Les défauts de cette traLe Nomocanon fut imprimé, à duction ont fait naître à pluParis, chez Morelle, en 1561, en sieurs sayans le dessein d'en latin, de la traduction de Gen- donner une nouvelle plus exacte tien Hervet, avec les commen- et plus littérale. On inet de ce taires de Balsamon, à Bâle, en nombre Fridéric Boernerus, 1562. Justelle le fit imprimer en professeur en Théologie dans grec et en latin, à Paris, en 1615 l'académie de Leipsick, et Clauet 1620, in-4°. Depuis il lui de Capperonnier, licencié en donna place dans le second vo- Théologie , de la faculté de Palume de sa Bibliothèque canoni- ris, et professeur royal en lanque, imprimée en la même gue grecque. Celui-ci s'associa ville , en 1661. 6o. Deux cents pour cet effet le père Tournemi. quarante-huit épitres que Mon- ne et M. Dupin. M. Capperontagu a données en grec et en la- nier était chargé de la traductin, in-fol., à Londres, 1641. tion, le père Tournemine des 7o. Des homélies. 8o. L'abrégé notes, et M. Dupin de la direcdes actes des sept conciles géné. tion de l'édition. On en comraux. 9o. Une excellente biblio- mença l'impression, et on en thèque, qui contient l'examen avait déjà tiré cinquante feuild'environ deux cent quatre- les, lorsque ce dernier, ayant vingts auteurs, dont Photius été exilé à Châtelleraut, l'imrapporte des fragmens considé- pression fut suspendue. On ne rables : ce dernier ouvrage, le l'a point reprise depuis. M. Cap

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