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cices de la solitude divisés en deux parties; Rennes, 1664, in-8°. 5o. Le Gouvernement des passions; Nantes, 1662, 6o. La Vie spirituelle traitée avec méthode. 7°. De la Conversation des religieux. (Biblioth. Carmelit., t. 2, col. 597.)

PIERRE DE FOUDRE. Dom Calmet pense que la pierre de foudre est la pierre gabiseh ou algabiseh, dont il est parlé dans Ezechiel, 13, 11; et il croit que ces pierres servaient aux anciens pour les mêmes usages dans lesquels nous mettons en œuvre le fer et l'acier; mais il ne croit pas que ces sortes de pierres soient les vraies pierres de foudre. Enfin il pense que celles qu'on appelle ainsi, ne sont autre chose que des pierres détachées des montagnes, ou de ces armes de pierre auxquelles on a donné le nom de pierres de foudre. (Dom Calmet, Supplément du Dictionnaire de la Bible.)

PIERRE DE SCANDALE, est celle qui nous fait trébucher et tomber. Saint Pierre et saint Paul ont dit que Jésus-Christ a été la pierre de scandale aux Juifs qui n'ont point cru en lui (1 Petr. 2, 8. Rom. 9, 33), et Isaïe semble l'avoir prédit (8, 14).

Dieu est souvent qualifié dans l'Ecriture de pierre ou de rocher, pour marquer sa toutepuissante protection. Il est dit aussi que Dieu a rassasié son peuple du miel de la pierre, par allusion à ce que les abeilles, dans la Palestine, font souvent

leur miel dans les rochers. (Psal. 17, 1, 2, 30, 2. Reg. 22, 2. Deut. 32, 13. Psal. 80, 17.)

Plusieurs peuples voisins de la Palestine avaient leur demeure, ou au moins des retraites dans les rochers. (Jerem. Num. 24, 21. Jerem. 48, 28.)

On se servait chez les Hébreux de couteaux de pierre pour la circoncision; et ce qu'il y a de plus ancien en fait de monument, parmi eux, sont des monceaux de pierre, comme celui que Jacob et Laban érigèrent en signe de leur alliance. Mais Moïse défend aux Hébreux d'ériger des pierres élevées, apparemment pour les adorer comme faisaient les Egyptiens. (Exod. 4, 25. Josué, 5, 2. Genès. 31, 46. Lévit. 26, 1.)

Une pierre est quelquefois mise pour une idole de pierre. (Habacuc. 2, 19. Jerem. 2, 27.) On dit d'une ville ruinée, qu'elle est réduite en un monceau de pierres. (Mich. 1, 6.) Et Daniel, parlant du règne du Messie, le compare à une petite pierre tombée du haut d'une montagne et qui renverse un colosse. (Dan. 2,34. Voyez au surplus les commentateurs. )

PIERRE D'AUXERRE (Saint-), Sanctus-Petrus Antissiodorensis, abbaye de l'Ordre de Saint-Augustin, située dans la ville d'Auxerre, et fondée l'an 749. Il y avait la réforme des chanoines réguliers de la congrégation de France.

PIERRE DE CHALONS (Saint-), S.-Petrus Cabilonensis, abbaye

de l'Ordre de Saint-Benoît, si- y mit d'abord des religieuses, tuée d'abord hors la ville de auxquellessuccédèrent peu après Châlons-sur-Saone, fut fondée des religieux sous la conduite au sixième siècle par Flavius, du bienheureux Aynard, Alleréférendaire du roi Gontran, mand d'origine, que la comtesse puis évèque de Châlons, et fut Lesceline établit premier abbé rétablie ensuite par Gerbauld, de ce monastère. L'église en fut

, évêque de la même ville. Les re

consacrée l'an 1067, par

l'archeligieux de Saint-Pierre, 'ayant vêque de Rouen, accompagné été obligés de sortir de leur mai de tous les évêques de la proson durant les ravages des héré- vince, en présence de Guillautiques, en 1562, se retirèrent me 1er, roi d'Angleterre, bienfaidans un faubourg de la ville, teur de cette maison, et de tous nommé Saint-Jean-de-Meizelle, les seigneurs de sa cour. L'abprès du couvent des Carmes, où baye de Saint-Pierre devint trèsils bâtirent une église qui fut florissante par les soins de l'abbé consacrée le 2 janvier 1580, par Aynard; mais, environ 30 ans Ponthus Thyard, évêque de après sa mort, arrivée en 1077, Châlons, et où ils ont toujours elle fut entièrement brûlée par demeuré depuis, leur premier les troupes de Henri re, roi d'Anmonastère ayant étédétruit pour gleterre. Elle fut rétablie peu faire une citadelle. L'abbaye de de temps après par les religieux, Saint-Pierre avait été entière- et reprit un nouveau lustre, ment rebâtie par les bénédic- qu'elle soutint jusqu'à l'établistins de la congrégation de Saint- sement des commendes. Dès ce Maur, qui possédaient cette moment la disciplinc régulière maison depuis 1662. Félix de y tomba entièrement. L'église Tassy, évêque de Châlons, en et les bâtimens pour la plupart consacra l'église, qui était très- tombaient en ruine , lorsque belle, le 29 août 1713. L'abbé Jacques de Silly, évêque de Séez de Saint-Pierre avait séance aux et abbé de Saint-Pierre-sur-Diétats de Bourgogne. (Gall. chr., ve, en fit faire les réparations. t. 6, col. 961.)

Du temps des troubles de la rePIERRE-SUR-DIVE (Saint-), ligion, les calvinistes pillèrent

S.-Petrus supra Divam, abbaye aussi cette maison. Ils détruiside l'Ordre de Saint-Benoît, était rent une partie des bâtimens, et située dans un bourg du même enlevèrent ce qui restait d'arnom, sur la rivière de Dive en genterie dans le trésor de la saBasse-Normandie, au diocèse de cristie. Georges Dunot, conseilSéez et à 6 lieues de Caen. Elle ler au parlement, en ayant élé fut fondée et richement dotée nommé abbé, y introduisit en vers le milieu du onzième siècle 1668 les religieux de la congrépar Lesceline, comtesse du licu, gation de Saint-Maur, qui depuis

, qui y fut enterrée en 1057. On avaient parfaitement réparé l'é

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glise et tous les lieux réguliers, barbares au neuvième siècle, et de sorte que cette abbaye avait elle était presque entièrement fini par ètre en bon état. (Moré- ruinée du temps d’Agan, évèque ri, à la fin du t. 8.)

de Chartres. Ce prélat, qui siéPIERRE DE MELUN (Saint-), ceait en 930 et 941, la fit répaS.-Petrus Melodunensis, abbaye rer et y init des chanoines à la de l'Ordre de Saint-Benoît, si- place des moines; mais peu après tuée dans le faubourg de la ville Ragenfroi son successeur y réta

у de Melun, au diocèse de Sens, blit la discipline monastique, fit et fondée au sixième siècle. Il y rendre au monastère plusieurs avait la réforme de la congréga- biens qui lui avaient été enletion de Saint-Maur.

vés sous ses prédécesseurs, et lui PIERRE-AUX-MONTS (Saint-), fit lui-même des nouvelles doS.-Petrus ad Montes , abbaye nations. L'abbaye de Saintde l'Ordre de Saint-Benoît, si- Pierre étant tombée ensuite dans tuée dans la ville de Châlons- le relâchement, on la soumit à sur-Marne , fut fondée ou réta- différentes réformes, dont la plus blie vers l'an 1028, du consen- remarquable et la plus utile tement du roi Robert, et par les pour cette maison fut celle de soins de Roger, évêque de Châ- la congrégation de Saint-Maur, lons, qui y fit venir des religieux qui y avait été introduite en de l'abbaye de Verdun, sous la 1630. (Gall. christ., t. S.) conduite de l'abbé Richard. Le PIERRE-DE-VIENNE(Saint.), monastère de Saint-Pierre-aux- S.-Petrus Viennensis, ancienne Monts, n'était originairement abbaye de l'Ordre de Saint-Bequ’une simple église ou cha- noit, était située dans la ville de pelle qui, suivant la tradition Vienne en Dauphiné. Elle fut du pays, avait été bâtie

par sécularisée en 1612, et était depremiers chrétiens de Châlons, venue un chapitre composé d'un et consacrée par saint Memi ou abbé et de vingt-quatre chanoiMenge, premier évêque de la

nes qui étaient obligés de faire même ville. Cette abbaye avait preuves de noblesse de trois été unie à la congrégation de quartiers du côté paternel, et Saint-Vanne, en 1627. (Gallia d'autant du côté maternel. L'al

( christ., t. 9.)

bé seul avait la juridiction et PIERRE-EN-VALLÉE (Saint-), correction, qui en son absence S. Petrus in Valle , abbaye de appartenait au chapitre. Il del'Ordre de Saint-Benoît, était vait être prêtre; il portait le casituée autrefois près de la ville mail et le rochet partout où il de Chartres, depuis renfermée allait en habit d'église; et il avait dans la ville, et fondée dans le la croix pectorale dans ses cloîsixième siècle ou au commence- tres. Il ofliciait dans son église ment du septième. Elle souffrit avec la mitre et la crosse , et il beaucoup durant l'incursion des avait la collation de toutes les

les

dignités et de tous les offices du Puy. L'église était paroissiale. chapitre, avec lequel il conférait L'abbé de Saint-Pierre, qui était alternativement les canonicats. une des principales dignités de Il avait outre cela la collation de la cathédrale, nommait à cette six prieurés et d'un prieuré de cure, ainsi qu'à plusieurs aufilles qui était à Sainte-Colom- tres chapellenies. (Gall. chr., be-lez-Vienne. (La Martinière, t. 2.) Dictionnaire géographique, à PIERRE-MONT (Saint-), abl'article Vienne.)

baye de chanoines réguliers de PIERRE-LE-VIF ( Saint-), l'Ordre de Saint-Augustin, de la S.-Petrus Vivus Senonensis, ab- congrégation de Lorraine, était baye de l'Ordre de Saint-Benoît, située à peu près à distance égale était située dans la ville de Sens. de Metz et de Thionville, entre Elle était dans le premier cime- Bricy et Sancy. Elle était régutière des chrétiens, dans lequel lière et soumise immédiatement un grand nombre de martyrs au saint-siége. Lubricius, chaont été enterrés, et d'autres ont noine de la cathédrale de Metz, été jetés dans un puits profond fonda cette abbaye vers l'an qui était dans la chapelle sou- 1090, sous l'évêque Heriman; terraine servant de sacristie. On et la comtesse Mathilde la dota, prétend que Théodecilde, qu'on et donna le fond sur lequel dit fille de Clovis, a fait bâtir elle est bâtie. (Histoire de Lorcette abbaye, et qu'elle y fut raine.) enterrée; et on y voyait une PIERRES (Notre-Dame-des-), belle châsse, dans laquelle étaient B.-Maria de Petris, abbaye de ses reliques. Il y avait aussi plu- l'Ordre de Citeaux dans le Berri, sieurs autres corps saints, et le au diocèse de Bourges, près de chef de saint Grégoire-le-Grand. Culent, fondée en 1149. Elle Cette abbaye a été détruite neuf était réformée et régulière. ou dix fois. Elle avait fini par être PIERRES (pluie de). Josué possédée par les bénédictins de (ch. 10, V. 11) parle d'une pluie la congrégation de Saint-Maur. de pierres qui tomba sur les (La Martinière, à Sens.)

Chananéens, et par laquelle il * PIERRE-DU-PUY (Saint-), assure qu'il en mourut plus que S.-Petrus apud Podium, ancien- par l'épée des Israélites. On est ne abbaye de l'Ordre de Saint-Be- partagé à ce sujet ; les uns prénoit, située dans la ville du Puy tendant que ce fut seulement en Velay, et fondée au neuvième une grêle ordinaire, mais plus siècle. Ce n'était plus qu'un violente que celles qu'on a couprieuré dépendant de l'abbaye tume de voir; d'autres s'en de Saint-Chaffre.

tiennent à la lettre; et il doit PIERRE-DE-LA-TOUR (Saint-), suffire, ce semble, pour s'arrêter S.-Petrus de Turre, abbaye sé à ce sentiment, que le texte de culière, située dans la ville du l'Ecriture soit formel à cet égard,

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n'en eût-on aucun autre exemple. Puis donc qu'on sait d'ailleurs d'autres semblables événemens, on ne voit en celui-ci, d'autre miracle, sinon que la pluie de pierres dont parle Josué, tomba à point nommé sur les Chananéens sans endommager les Israélites. (Dom Calmet, ibidem.)

PIERRES. Tout ce que l'on trouve, dit Dom Calmet, dans les commentateurs, au sujet de diverses pierres précieuses, dont il est fait mention dans l'Ecriture, est très-peu assuré; parce que ni les Juifs, ni même les anciens interprètes grecs ne paraissent pas avoir connu la propre signification des termes de l'original.

Il est parlé dans l'Ecriture de diverses pierres ou rochers remarquables par quelques événemens particuliers. Par exemple: La pierre du désert. C'est la ville de Petra. (Voyez son article.)

La pierre de division. C'est le rocher où David et ses gens étant assiégés par Saul, ce prince fut obligé de les laisser en repos pour le moment, par la nouvelle qu'il apprit d'une irruption des Philistins. (Reg. 23, 28, etc.)

La pierre d'Ethan. Rocher dans lequel Samson demeura caché pendant qu'il faisait la guerre aux Philistins. (Judic. 15, 8.)

La pierre ou le rocher d'Oreb, où Gédéon fit mourir Oreb, prince de Madian. (Judic. 7, 25.)

La pierre d'Odollam. Rocher où il y avait une caverne, dans

laquelle David se retira. (1 Par. 11, 15.)

La pierre d'Ezel, ou le rocher près duquel David devait attendre la réponse de son ami Jonathas. ( 1 Reg. 20, 19.)

La pierre du secours. Lieu où les Philistins prirent l'arche du Seigneur. (1 Reg. 5, 1.)

La pierre angulaire. Celle que l'on met à l'angle du bâtiment, soit qu'on l'explique de celle qui se met au fondement de l'édifice, ou de celle qui se met au haut du mur. JésusChrist est la pierre angulaire rejetée par les Juifs, et devenue le fondement de l'Eglise, qui réunit la synagogue dans l'unité d'une mème foi. (Psal. 117, 22. Act. 4, 11. Ephes. 2, 20. 1 Petr. 2, 6.)

La pierre de Zohaleth. C'est celle qui, selon les rabbins, servait à éprouver la force des jeunes gens. (3 Reg. 1, 9. Voyez aussi Zach. 12, 3, une pierre d'épreuve.)

Les Hébreux donnent quelquefois le nom de Pierre aux rois et aux princes, à Joseph par exemple. (Genès. 49, 24.) Ils le donnent aussi aux poids dont ils se servaient dans le commerce. (Levit. 19, 36. Deut. 25, 13. Mich. 6, 11.) ils appellent encore une grosse grêle, des pierres de grêle. (Isaïe, 30, 30.)

Pierre de Jacob. C'est celle qui servit de chevet à ce patriarche lors du songe mystérieux rapporté au vingt-huitième chapitre de la Genèse, vers. 11, etc.

Les pierres brutes passaient

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