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33. Thibaud,comte de Berghen obtint l'évêché de Passaw en en Suabe , mort en 1189, dans 1266, et mourut en 1280. un voyage de la Terre-Sainte. 44. Wichard de Polhaim ,

34. Wolfger ou Waltère d’El- mort en 1282. lenbrehskirchen, devint patriar- 45. Godefroi, secrétaire de che d’Aquilée en 1204, et mou- l'empereur Rodolphe jet, mort rut en 1218.

en 1285. 35. Poppon, prévôt de l'église 46. Bernard de Prambock , d’Aquilée, fut établi évêque de mort en 1314. Passau en 1204 , et mourut deux 47. Albert, duc de Saxe, ans après.

mort en 1342. 36. Manegold, comte de Berg- 48. Godefroi de Weisseneck, hen, abbé de Crembsmunster mort en 1362. en Autriche, et de Saint-Quirin, 49. Albert, baron de Winckl, de l'Ordre de Saint-Benoît, mort Autrichien, grand - doyen de en 1215.

Passau, mort en 1380. 37. Udalric, frère du précé-, 50. Jean, baron de Scherfendent, et chancelier de l'archi- berg, mort en 1387. duc d'Autriche, mort en 1222. 51. Georges, comte de Ho

38. Cechard, comte, de Playn henloe, fut depuis chancelier de et de Hardeck, fut déposé en l'empire , archevêque de Gran, 1132 par les intrigues de ses ou Strigonie, et primat de Honchanoines, et la faction d'Albert grie. Il se trouva au concile de de Bohême, légat du saint-sié- Constance, et mourut en 1422. ge, et déclaré innocent par le

52. Léonard de Layming, pape Grégoire ix.

mort en 1451. 39. Rudger , de Radeck passa

53. Ulric de Nusdorf, grandde l'évêché de Chiemsée à celui prévôt de Frisingue, mort en de Passau en 1233. Il fut dé- 1479. posé en 1250 , parce qu'il tenait 54. Georges Hester, cardinal le parti de l'empereur Frédé- et favori de l'empereur Frédéric 11, schismatique.

ric, mort en 1482. 40. Conrard, Polonais, neveu 55. Frédéric de Maurkirchen, du roi de Bohême, quitta l'évè- prévôt d'Oettingen, et chanceché pour se marier en 1251. lier de Georges, duc de Bavière,

41. Berchtold, comte de Pie- mort en 1485. tingew, mort l'an 1255.

56. Fréderic, comte d'Oettin42. Otton de Lonstorf, cha- gen, mort en 1490, sans avoir noine de Passau , et archidiacre été sacré. de Matzée, mort en 1265. 57. Christophe de Schachner,

43. Pierre, curé de Saint- grand-doyen de Passau, mort Etienne à Vienne, précepteur en 1500. d'Ulasdislas, prince de Pologne, 58. Vigile de Froschel, grandet archevêque de Saltzbourg, doyen de Passau , mort en 1517.

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59. Ernest, fils d'Albert, du: de Bavière, en 1517, transféré à Saltzbourg en 1540.

60. Wolfgange, comte de Salm, grand-prévôt de Passau, mort en 1558.

61. Wolfgange de Klosen, grand-doyen de Ratisbonne, mort en 1561.

62. Urbain de Trenbach, mort en 1600.

63. Léopold, archiduc d'Autriche, frère puîné de l'empereur Ferdinand 11, fut postulé coadjuteur de Passau, en 1598. Il quitta la cléricature pour épouser Catherine de Médicis, en 1627, et mourut en 1632.

64. Léopold-Guillaume, archiduc d'Autriche, fils de l'empereur Ferdinand u, mort à Vienne, en 1662.

65. Charles-Joseph, archiduc d'Autriche, fils de l'empereur Ferdinand 111, mort en 1664. 66. Wenceslas, comte de Thun, mort en 1673.

67. Sébastien, comte de Poeting, grand-prévôt de Passau, mort en 1689. Il avait été principal commissaire impérial à la diète de Ratisbonne.

68. Jean-Philippe, comte de Lamberg, principal commissaire impérial à la diète de Ratisbonne, et ambassadeur de l'empereur Léopold er, en Pologne, fut fait cardinal en 1700, et mourut le 12 octobre 1712.

69. Raimond - Ferdinand, comte de Rabatta, chanoine de Passau, fut élu le 13 janvier 1713. (Hist. Ecclés. d'Allemague, tom. 2.)

Concile de Passau.

Ce concile fut tenu l'an 955. Adalbert, évêque de cette ville, y confirma son église dans la possession des fonds que ses prédécesseurs avaient accordés à son chapitre. (Le père Mansi, Supplém. t. 1, col. 1129.)

PASSAVANTE (Jacques), noble Florentin du quatorzième siècle, entra dans l'Ordre de Saint-Dominique, où il se rendit recommandable par sa science et son éloquence. Il mourut dans sa patrie le 15 juin 1357, et laissa un traité de la péniten

ce,

ou la délicatesse de la langue italienne brille tout entière. La célèbre académie de la Crusca le fit réimprimer en 1681. Il l'a encore été depuis en 1725, in-4°, à Florence. (Échard, script. ord. Prædic., tom. 1, pag. 294.

PASSEREAU, passer, en hébreu, tzipphor, se prend nonseulement pour le moineau, mais aussi pour toutes sortes d'oiseaux, dont la loi ne défend pas l'usage. Dans la plupart des passages où se trouve le nom de passer, il faut entendre un oiseau en général, puisque le moineau n'est point un oiseau de montagne, et ne va pas non plus nicher sur les cèdres. Il n'eût pas été nécessaire non plus d'ajouter au nom de passereau cette clause: dont il est permis de manger, dans l'offrande que devaient faire les lépreux, si ce mot n'était pour l'ordinaire générique, le passereau étant pur,

selon la loi. Il y avait d'autres sacrifices où l'espèce d'oiseau était fixée, et dans lesquels Moïse avait expressément demandé des colombes. (Voyez COLOMBE, Psal. 10, 1. Levit. 1, 14. Levit. 14, 4, etc. Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible.)

PASSERIN ou PASSERINO (Pierre-Marie de Sextula), dominicain du couvent de Crémone, se distingua dans le dernier siècle par sa prudence, sa piété et son érudition. Il fut docteur en Théologie, assistant et compagnon du père Thomas Turcus, général de l'ordre dans ses visites d'Italie, de France, d'Espagne et de Flandre, provincial de la Terre-Sainte, inquisiteur de Boulogne, procureur général à la cour de Rome, et professeur de Théologie au collége de la Sapience, de la même ville, enfin vicaire-général de son ordre, depuis la mort du révérendissime père de Marinis, arrivée l'an 1669, jusqu'à l'élection de son successeur. Il mourut, dans le couvent de la Minerve, à Rome, au mois de juin 1677, âgé de quatre-vingt-deux ans, après avoir publié 1°. De electione canonica tractatus, Romæ 1661, in-fol. ; 2°. De hominum statibus et officiis inspectiones morales, ad ultimas septem quæstiones secundæ Summæ S. Thomæ, 3 vol. in-fol., à Rome, 1663 et 1665; 3°. Commentaria in 1, 2, ac 3 libros sexti decretalium, tom. 1, ibid., in-fol., 1667; tomus alter, ibid., 1670, in

fol.; 4°. De electione summi pontificis tractatus, ibid., 1670, in-fol.; 5°. Tractatus de indulgentüs, ibid. 1672, in-fol.; 6o. Regulare tribunal, seu praxis formandi processus, nedum in foro regularium, sed et secularium, ibid., 1677, in-fol.; 7°. Commentaria theologica, t. 1, de Incarnatione, ibid, 1669, in-fol.; tom. 2 de sacramentis, tom. 3 de Eucharistiá; 8°. Sermones habiti coram SS. PP. Innocentio x et Alexandro vn, primis Adventús et Quadragesimæ dominicis, ibid, 1666; 9o. Un grand nombre d'autres ouvrages manuscrits, que l'on conserve dans la bibliothèque des dominicains de Modène, savoir: 8 tomes in-fol., de Gratia oratio; de laudibus doctrinæ D.Thomæ; opusculum de mutationibus factis in breviario ord. Prædic. ab anno 1605 usque ad annum 1667; resolutiones plurium casuum moralium; conciones per totam quadragesimamet per annum. (Le père Échard, script. ord. Prædic. t. 2, p. 674 et 827.)

PASSION, en morale, se dit des mouvemens et des différentes agitations de l'âme, selon les divers objets qui se présentent. Animi affectiones, affectus, passiones. Les passions de l'appétit concupiscible sont, la volupté et la douleur, la cupidité et la fuite, l'amour et la haine. Celles de l'appétit irascible sont, la colère, l'audace, la crainte, l'espérance et le désespoir. C'est ainsi qu'on les divise communé

ment. Saint Augustin remarque que les stoïciens et les péripatéticiens ne s'accordaient pas touchant la nature des passions. Ceux-ci soutenaient que la vertu pouvait subsister avec les passions modérées. Ceux-là, ne mettant point de différence entre la partie raisonnable et la partie sensitive de l'homme, ne reconnaissaient aucune passion dans le sage. (Voyez APATHIE.) Les passions ne sont point mauvaises de leur nature, mais elles empêchent les opérations de l'esprit en trois manières, dit saint Thomas: elles partagent les forces de l'âme, elles interrompent les actions de l'esprit et empêchent son application, par l'impression violente qu'elles font sur le corps. (Saint Thomas, 1, 2. q. 77, art. 2, ad 2.) (Voyez PÉChé de passion.)

Les passions, dit encore saint Thomas, ne peuvent être entièrement déracinées, ni par la vertu acquise, ni par la vertu infuse, si Dieu, par un miracle de sa grâce, n'accorde ce privilége, parce que la révolte de la chair contre l'esprit reste dans l'homme, après même qu'il a acquis les vertus morales. (Saint Thomas, de virt. q. 1, art. 10, ad 14.) (Voyez CONCUPISCENCE.) (Voyez aussi le père Mallebranche, dans le cinquième livre de la Recherche de la vérité, où il traite de la nature des passions et des erreurs auxquelles elles nous exposent; madame de Villedieu, dans son Traité des faiblesses humaines; l'ouvrage in

titulé les Égaremens des passions et les chagrins qui les suivent, représentés par plusieurs aventures, in-12, à Paris, chez Jean Guignard, 1697; le Portrait des passions et le remède à leurs mouvemens déréglés, tiré de l'Écriture et des pères de l'Eglise, in-12, à Paris, chez Robert et N. Pepie, 1698; le père Félix Verani, dans son traité de l'Art d'exciter et de calmer les passions, pour délivrer l'homme de leur empire, et le conduire à la liberté du christianisme par le chemin royal du ciel, à Munich, 1710, 3 volumes in-fol., en latin.)

PASSION, souffrance corporelle de Notre-Seigneur JésusChrist. Le mot de Passion se dit aussi de la fête que l'on fait en mémoire du mystère de la passion de Notre-Seigneur. Il se dit encore de l'office et du sermon de la passion. On le dit aussi d'un son de cloche qu'on fait au milieu de la messe, vers la consécration, et d'un autre son de cloche qu'on fait pour les agonisans, afin qu'on prie pour eux. Il se dit encore des souffrances des saints et des adversités de la vie.

PASSIONEI (M. le cardinal), a fait des notes sur les lettres d'Alcuin à Enbalde, son disciple, second archevêque d'Yorck. Il a aussi fait imprimer à Zug en Suisse, en 1725, Acta apostolicæ legationis helvetica, ab anno 1723 ad annum 1729, in-4°. Ces actes consistent, 1°. en sept sermons latins, prèchés par

M. Passionei pendant sa nonciature en Suisse. 2o. Trois lettres circulaires adressées aux évêques de Constance, de Bâle, de Lausanne, de Coire et de Sion. Une quatrième lettre écrite aux visiteurs des bénédictins de la congrégation Helvétique, sur une nouvelle édition d'un ouvrage du cardinal Thomasius. 3o. Deux décrets, dont l'un défend aux prètres de célébrer la messe avec des cheveux poudrés, et l'autre concerne une nouvelle édition de la règle de saint Augustin. (Journal des Sav., 1726 et 1731.)

PASSIONISTES, nom que l'on a donné à tous ceux qui prétendaient que le Père avait souffert à la passion de Jésus-Christ, parce qu'il n'y avait qu'une personne en Dieu, différemment nommée selon la différence de ses opérations au dehors.

PASSIVETÉ, terme de dévotion mystique, qui signifie l'état d'une âme contemplative et passive sous l'opération de Dieu. Cet état n'est point un état de souffrance opposé à la joie; il n'est opposé qu'au mouvement propre et à l'action qu'on se donne à soi-même. On dit donc qu'une âme est dans un état passif, et qu'elle souffre ou reçoit les choses divines, lorsque Dieu agissant en elle d'une façon non commune, et par des impressions surnaturelles, les puissances de cette âme, savoir l'entendement et la volonté opè rent avec tant de douceur et de tranquillité, quelles semblent

ne pas agir et ne faire que souffrir ou recevoir l'opération divine. (Voyez CONTEMPLATION.) PASTEUR. Joseph recommanda à ses frères et à son père de dire à Pharaon qu'ils étaient pasteurs de brebis, afin qu'on leur accordât plus aisément la terre de Gessen pour leur demeure ; parce que, disait-il, les Egyptiens ont en horreur les pasteurs de brebis. (Genes. 46. 31 et suiv.) Il ne paraît pas qu'on soit assuré du motif de cette haine des Egyptiens contre les pasteurs de brebis; mais la chose n'en est pas moins certaine en elle-même. (Voyez EXODE.)

Abel était pasteur de brebis, et plusieurs anciens patriarches l'ont imité en cela. On reconnaît Jabel, fils de Lamech, pour le père des pasteurs, dans la distinction de divers emplois que prirent les hommes, lorsqu'ils commencèrent à se multiplier. (Genes. 4, 2, 20.)

Dieu prend quelquefois le nom de Pasteur d'Israël, et il est aussi donné aux rois et aux chefs de ce peuple. (Isaïe, 40, 11. Ezéch, 34, 23.) Zacharie (11.8) parle des trois pasteurs que le Seigneur a fait périr en un mois; et les rabbins l'expliquent d'Aaron, Moïse et Marie, qui reçurent tous trois l'arrêt de leur mort dans un mois, moururent à très-peu de distance l'un de l'autre, quoique non pas précisément dans le mois. D'autres croient que ces trois pasteurs sont David, Adonias et Joab, qui moururent en

et

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