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brassa la vie religieuse dans le PATERNITE SPIRITUELLE, monastère de Chezai ou de Saint- affinitas, cognatio spiritualis, Pair d'Avranches; mais le désir alliance qui se contracte entre de se dérober à l'importun:té celui qui baptise ou qui confirdes visites que la réputation de me, avec celui qui reçoit le sa vertu lui attirait, le porta à baptême et la confirmation. se retirer dans le monastère de (Voyez EMPÈCHEMENT DE MASaint-Pierre-le-Vif, près Sens, RIAGE, S 5.) où la discipline régulière floris- PATHMOS, île de la mer Égée, sait sous le bienheureux Chro- une des Sporades , où l'apôtre dolin, qui en était abbé. Il y saint Jean l'Évangéliste fut re vécut quelque temps; mais les légué. C'est dans cette ile où il honneurs qu'on rendait à sa a eu les révélations qui sont vertu l'ayant porté à se retirer contenues dans son Apocalypse. dans le petit monastère d'Yonne, Mais on ne convient pas univeril fut tué en chemin dans la fo- sellement si c'est là, ou à Éphèse rêt de Sergines par des voleurs qu'il les rédigea par écrit. Il y a qu'il avait voulu retirer de leurs aujourd'hui dans cette île une désordres, le 12 ou 13 de no- ville nominée Pathmos, avec un vembre 726. On conserve ses port et quelques monastères de reliques dans le monastère de moines grecs. On y montre une Saint-Sauveur de Bray-sur-Seine, grotte où l'on prétend que saint dont l'église a aussi pris le nom Jean écrivit son Apocalypse. de Saint-Paterne. (Dom Mabil. (Apoc. 1, 9. Dom Calmet, Diclon, troisième siècle bénéd., I tionn. de la Bible.) part. Baillet, t. 3, 12 novembre.) PATHURA, ville de Mésopota

PATERNIENS, paterniani , mie, d'où était Balaam. (Voyez hérétiques du quatrième siècle, PEThor.) qui avaient pour chef Paterne PATIENCE. Ce terme se prend de Paphlagonie. Ils soutenaient dans l'Écriture, tantôt pour la que le démon avait créé la chair tranquillité avec laquelle l'homet tout ce qui était visible; ils me soutient les adversités de condamnaient le mariage, et se cette vie, tantôt pour sa conlivraient cependant à toutes les fiance au secours de Dieu, et voluptés charnelles, sans croire aussi pour la miséricorde que qu'ils fissent aucun péché, pour- Dieu exerce envers les hommes , vu qu'ils empêchassent la géné- en les attendant à pénitence. ration. (Aug., hæres. 85. San- (Jacob. 5, 11. i Psalm. 70, 5. dère, hæres. 71.)

1 Petr. 3, 20, et alibi passim.) PATERNITÉ, paternitas, qua

PATIENCE, patientia, tolelité du père. Il y a une relation rantia. La patience est une vertu entre la paternité du père et la qui fait souffrir la douleur et filiation du fils dans le mystère l'adversité avec courage et sans de la Trinité. (Voyez TRINITÉ.) murmure. L'impatience lui est opposée par défaut, et l'insensi- seur en médecine au College bilité par excès; car comme l'on royal à Paris, naquit à Modène pèche souvent en souffrant avec en Bray, village à quatre lieues impatience, on peut pécher de Beauvais, et non point à Houaussi , et même mortellement, dan, le 31 août 1601. Il fut d'aen souffrant trop patiemment bord correcteur d'imprimerie, les choses qu'on ne doit point et s'éleva ensuite par son esprit souffrir. Une personne en place et par ses talens. Il avait une qui a besoin de sa réputation belle bibliothèque , et connaispour l'utilité du prochain, peut sait bien les livres; mais son pécher mortellement, en souf- goût n'est pas toujours sûr dans frant avec trop d'insensibilité les jugemens qu'il en porte. Il la perte de son honneur , qu’on mourut en 1672. On a de lui lui ôte par des calomnies. des lettres en 5 volumes in-12,

PATIENT (saint), évêque de qu'il ne faut lire qu'avec beauLyon, fut élevé sur ce siége vers coup de précaution; parce qu'oul'an 467 ou 470. Saint Sidoine tre qu'elles sont fort satiriques, Apollinaire dit, qu'il ne lui elles manquent d'exactitude sur manquait aucune des vertus qui la plupart des faits , et surtout font le grand et le saint prélat. sur les matières de religion. On Il relève surtout la charité qu'il a fait imprimer à Paris en 17or, fit paraître envers les pauvres Naudæana et Patiniana , ou dans le temps d'une cruelle fa- Singularités remarquables prises mine qui désola son diocèse et des conversations de MM. Naudé les provinces voisines. Il tra- et Patin. On a aussi publié à Amsvailla aussi beaucoup pour l'es- terdam, en 1909, un recueil intirpation des hérésies, la con- 12, intitulé : l'Esprit de Gui version des barbares, et la ré- Patin, tiré de ses conversations, formation des meurs. Il orna de son cabinet, de ses lettres , et répara plasieurs églises an- et de ses autres ouvrages. Patin ciennes de la ville et du diocèse eut deux fils , Robert Patin , de Lyon : il en bâtit nême de docteur en médecine , et pronouvelles, et une entre au- fesseur royal, mort avant son tres, que l'on croit être celle de père en 1671; et Charles Patin, Saint-Étienne , autrefois cathé- dont nous avons plusieurs oudrale. Il assista au concile d’Ar- vrages de médecine, et d'autres les de l'an 475, et mourut vers concernant les médailles, comme l'an 491. On fait sa fète le ii Imperatorum romanorum numissepleinbre. (Saint Sidoine Apol- mala, Argentinæ, 1671; TheJinaire, lis. 6, lettre 12. Saint saurus numismatum, AmsteloGrégoire de Tours, au livre 2 de dami, 1672, etc. Charles Patin son histoire. Baillet, t. 3, II eut une femme nommée Magdeseptembre.)

leine Hommets Palin, qui puPATIN (Gui), célèbre profes- blia à Padoue, en 1680, un

livre de piété intitulé : Réflexions morales et chrétiennes, in-12. (M. Ladvocat, Dictionn. histor. Journal des Savans, 1702, 1709 et 1680.)

son

PATIN (Joseph-Henri), dominicain, natif de Chabreuil, près de Valence en Dauphiné, était fils d'un célèbre avocat du parlement de Grenoble, où le père Patin prit l'habit religieux. Il fut envoyé dans la province de Toulouse pour y faire noviciat, et se fit transférer au couvent des dominicains de Bourdeaux. Il enseignait la Théologie à Paris dans le couvent du noviciat général en 1682; et le père Échard, qui le voyait souvent, ne craint pas d'assurer qu'il ne se souvenait pas d'avoir jamais vu un homme qui parlât sur-le-champ avec plus de facilité, ni qui rendit plus heureusement les belles et ingénieuses sentences des historiens, des orateurs, des poëtes. Appelé à Avignon, il enseigna la philosophie et la Théologie dans l'université de cette ville, environ quarante ans, avec la réputation bien méritée d'un saint et savant

religieux, généralement estimé du public, et surtout des vicelégats et archevêques. On l'appelait communément le saint; et quand il fut mort, il fallut l'enfermer dans une chapelle grillée, et l'enterrer pendant la nuit, pour le soustraire à la foule du peuple, qui voulait le dépouiller de ses habits. Nous avons de lui, 1o. Theologia evangelica, seu opuscula de vitá,

morte, resurrectione et ascensione Christi, quæ ab Evangelistis enarrantur : sumptibus discipulorum Doctoris angelici, Avenione, Franscisci Maillard, 1705, in-12. 2°. Theologia clericalis seu opuscula moralia de habitu et discipliná clericorum, scilicet de beneficiis, simoniá, censuris, horis canonicis, ibid. Josephi-Caroli Chastanier, 1710, in-12. 3°. Theologia exegetica, seu opuscula de sacris bibliis, ibid. Offray, 1712, in-12. Le père Patin promettait aussi de donner une Théologie scolastique en trois tomes sur les trois parties de la Somme de saint Thomas et plusieurs autres opuscules. Il avait aussi entrepris de mettre en vers héroïques français les épîtres de saint Paul. (Le père Échard, Script. ord. Prædic., tom. 2, pag. 806 et 807.)

PATOUILLET (Louis), jésuite, LLET né à Dijon le 6 mars 1699. Nous avons de lui: Poésies diverses sur le mariage du roi avec la princesse royale de Pologne 1725. Poëme latin sur la convalescence du roi, 1729. Lettres (deux) à un évêque, sur l'ouvrage du père Norbert, capucin, 1745, in-12. Il a publié le 27o Recueil des lettres édifiantes et curieuses des missions étrangères, 1749, in-12. Il fut chargé de publier cet ouvrage depuis la mort du père du Halde, décédé en 1743. La vie de Pélage, 1751, in-12. On lui attribue le Dictionnaire des livres jansénistes, 1752, 4 vol. in-12. Les lettres

sur l'art de vérifier les dates des thone , Lacédémone , Elus, Sarfaits historiques in-12, et plu- sacrone, Olène et Tzernices. sieurs ouvrages polémiques sur les affaires du temps. Dans l'épi

Évêques de Patras. tre qui est à la tête du vingt- 1. Stratocle , frère du proconseptième tome du Recueil des sul d’Achaïe, baptisé par saint lettres édifiantes, le père Pa- André, fut ordonné ensuite évêtouillet se plaint d'un anonyme que de Patras. qui s'est approprié les vingt-six 2. Plutarque, souscrivit à la tomes de ce Recueil dans un lettre du concile de Sardique ouvrage intitulé, Recueil d'ob

aux autres églises. servations curieuses, duquel il a 3. Alexandre, souscrivit au supprimé seulement tout ce qui concile de Chalcédoine, et à la a rapport à la religion, à l'édifi- lettre du concile de sa province cation et à la piété. (Journal des à l'empereur Léon, touchant le Savans 1750, p. 402. La France meurtre de saint Proter d'Alexanlittéraire.)

drie. PATRAS, Patræ veteres, ville 4. Théodore, moine scandadu Péloponèse ou de l'Achaïe leux, fut placé sur le siége de proprement dite. Elle est située Patras par l'intrigue de Photius, sur une colline à un quart de après le premier exil de cet imlieue de l'entrée du golfe de Lé- pie patriarche. pante. Elle est grande, bien 5. Sabas, assista au concile peuplée, fort commerçante, for- pour le rétablissement de Photifiée et défendue par une bonne tius, sous le pape

Jean vill. citadelle. Les Vénitiens, qui la

6. Constantin, assista à deux prirent en 1687, l'ont gardée conciles tenus sous le patriarjusqu'en 1706. Les Turcs, qui la che Alexis. possèdent aujourd'hui , l'appellent Badra, Balæbatra, c'est-à- 8. Pierre, se trouva à l'assemdire, l'ancienne Patras.

blée que les grands de l'empire, Elle est célèbre

par

le et les évêques tinrent pour le tyre de saint André , qui y culte des images, sous l'empeprêcha la foi. Les Grecs y ont reur Alexis Comnene. plusieurs églises. Les Juifs, qui

9. Constantin , assista au confont le tiers des habitans , y ontcile où l'on condamna l'erreur quatre synagogues; et les Turcs, de Sothericus Panteugène, tousix mosquées. Patras n'était chant le sacrifice de Jésus-Christ, qu'un simple évêché suffragant en 1156. de Corinthe jusqu'au neuvième 10. Théon, au concile du pasiecle, qu'elle fut érigée en mé- triarche Luc Chrysoberge, en tropole par l'empereur Nicé- 166. Le père le Quien fait ici phore res, et on lui donna pour mention, après Pbranza (lib. 3, suffragans les évêchés de Mé- hist. c. 23), d'un archevêque de

7. Léon.

mar

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ans,

Patras que les Turcs firent em- le chapitre de cette église, dont paler comme suspect d'avoir il était doyen, ne fut point confait venir la flotte vénitienne firmé par défaut de science. Le devant Patras; mais on remar- pape

Jean nomma à sa que ailleurs ( infrà no 20) que place. ce prélat n'était pas Grec, mais 7. Guillaume, de l'Ordre des Latin.

Frères Mineurs, en 1317. 11. Germain, souscrivit à la 8. N..., en 1345. déposition du patriarche Joa- 9. Nicolas per, transféré du saph en 1564.

siége de Ravenne par Clément vi, 12. Arsène, siégeait en 1576 en 1347. et 1579.

10. François Michaeli , passa 13. Denis.

de l'archevêché de Crète à celui 14. Timothée, en 1612, de- de Patras en 1349. vint ensuite patriarche de Cons

u. Nicolas in, succéda à Frantantinople.

çois. 15. Théophane, succéda à 12. Raynald, transféré du Timothée, et siégea quarante siége d'Otrante en 1351.

13. Jean des Ursins, Romain, 16. Parthenius, neveu du pré- évêque de Padoue, fut transféré cédent, succéda ; et après lui. à l'église de Patras par Inno

17. Théophane Pocamista. cent vi, en 1359. 18. Germain.

14. Barthélemi de Carbone ou 19. Daniel, souscrivit à la ré- de Papazurris, de l'Ordre des ponse du patriarche Denis, sur Frères Prêcheurs, après avoir les erreurs des calvinistes, en gouverné les églises de Thiano 1672.

et de Chieti, passa à celle de Pa20. Arsène Demitropule. tras en 1362. 21. Christophe Andanopule. 15. Ange, transféré de l'évêché 22. Paisius.

de Tricarico en 1361 23. Daniel, siégeait en 1721.

16. Bonjoannes, de Plaisance, (Oriens christianus), tom. 2, p. évêque de Fermo, transféré à 178.

l'archevêché de Patras en... Évéques latins.

17. Jean de Placentinis, qui

devint cardinal sous Clément vii, 1. N..., en 1207. Il eut pour en 1385, avait siégé auparavant successeur, la même année : à Cervia, à Padoue, à Patras et à

2. A..., à qui le pape Inno- Venise. cent ni, écrivit plusieurs let- 18. Paul , siégeait en 1387. tres.

19. Etienne, en 1422. 3. Bernard, en 1243.

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20. Pandulphe Malatesta, dont 4. N..., en 1263.

Georges Pbranza fait souvent 5. Raynerius, mort en 1316. mention in chron. lib. 2, cap. 6, 6. François Savaloca , élu par 7, 8, gouvernait l'église de Pa

ill

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