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tras en 1129. C'est peut-être un au concile de Photius, sous le autre archevêque de Patras dif- pape Jean viu. férent de Pandulple, celui dont 3. Symcones, transféré au siége le même auteur parle sans le de Laodicée de Plırygie, vers le nommer (lib. 3, cap. 28), et que temps de l'empereur Léon , surles Turcs firent périr comme

nommé le Sage. suspect de favoriser les Vépi- 4. Nicolas, souscrivit à une tiens, en 1467. Il était Latin. ordonnance synodale du patriar

21. Simon de Montana, mort che Sisinnius n. Il est qualifié à Rome en 1.482.

métropolitain de Patras. 22. Baptiste de Judicibus, de 5. Euthymius, assista au conFinal, savant religieux de l'Or- cile tenu sous le patriarche Luc dre des Frères Prêcheurs, devint Chrysoberge, et l'empereur Maévêque de Vintimille en 1469, nuel Comnène, en 1166. archevêque d'Amalfi en 1483, 6. N...., qu'Alexis Comnène et passa l'année suivante à l'é- voulait obliger de renoncer à glise de Patras. (Or. christ, t. 3, l'union à laquelle ce prélat était p. 1023)

fort attaché. PATRAS ou NEOPATRAS, 7. Abraamius, siégeait dans le novæ Patræ ou Patræ Thessa- dix-septième siècle. lice, ville épiscopale de la pro- 8. Nicéphore, dans le dixvince de Thessalie, sous la mé- huitième. (Or. christ. tome 2, tropole de Larisse, au diocèse p. 123.) de l'Illyrie orientale. Saint Pau- Cette ville a eu aussi les évêlin, évêque de Nole, met cette ques latins suivans : ville près les Thermopyles. La 1. J... peut-être Jean, siégeait, notice de l'empereur Léon en sous Innocent 11. fait la cinquantième métropole. 2. N..., sous Jean xxn, en Il paraît par les actes des conci- 1320. les, qu'elle fut élevée à cette 3. N..., sous Clément dignité vers le neuvième siè- 1345. cle. Elle avait eu pour suffra- 4. N..., sous Innocent vi, en gans les évêchés de Galaza, de 1359. Cutziagra, de Sibieti et de Ba- 5. François, que Grégoire xi rianes. Voici les évêques qui y envoya en 1372 à l'empereur des ont siégé :

Grecs, et aux autres princes pour 1. Hérodion, un des soixante- les engager à prendre les armes douze disciples, parent de saint contre les Turcs. Paul, fut ordonné évêque de 6. Matthieu , de l'Ordre des Patras par les apôtres, et marty. Frères Mineurs, nommé par le risé ensuite par les gentils et même pape Grégoire x1, en les Juifs pour la foi de Jésus- 1376. Christ.

7. Jean, de l'Ordre de Saint2. Léon, assista et souscrivit Augustin , de la province d'Ara

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gon, siégeait en 1379, suivant que de Jérusalem , par honneur Thomas de Herrera.

pour la ville où la religion était 8. Jean, de l'Ordre des Frères née, quelques provinces de la Mineurs, en 1393, par consé- Palestine; en sorte qu'il y eut quent après la déinission du quatre patriarchats en Orient, précédent, qui vivait encore en celui d'Alexandrie, celui de 1399.

Constantinople, qui eut le se9. Luchinus, du même Ordre cond rang; celui d'Antioche et des Frères Mineurs, transféré celui de Jérusalem. ( Voyez de l'évêché de Noli en 1396. ALEXANDRIE ,

CONSTANTINOPLE 10. Benoît de Arpino, du mê. ANTIOCHE, JÉRUSALEM.) me Ordre, passa de l'église de En Occident, le patriarchat Potenza à celle de Patras en de Rome, qui a toujours été 1402. (Or. christ., tome 3, page au-dessus de ceux d'Orient, ren1014.)

fermait l'Italie, les Gaules, l'EsPATRIARCHAT. Ce nom a été pagne, l’Afrique, les iles comdonné à ce qu'on appelait an- prises entre ces provinces, la ciennement diocèse, c'est-à- Grande-Bretagne , l'Irlande, l'Ildire, plusieurs provinces qui ne lyrie et même la Thrace, au faisaient qu'un corps sous une

moins par succession de temps. ville plus considérable, qui était

Henri de Valois attribue aux gouvernée par un même vicaire apôtres l'établissement des padu préfet du prétoire. L'Église triarchats de Rome, d'Alexans'étant établie suivant la forme drie et d'Antioche. MM. de Laude l'empire, a de même fait un noi, Beverege, et d'autres aucorps des églises de ces provin- teurs prétendent que ce qu'en ces, sous la juridiction de l'évê- dit le sixième canon du concile que de la principale ville, ap- de Nicée ne doit pelé exarque ou patriarche. Il dre des droits et des prérogatives y avait en Orient cinq diocèses des patriarchats, mais seulede cette nature; l'Egypte, sous ment des églises métropolitail'évêque d'Alexandrie; l'Orient nes. (Voyez la Dissertation de proprement dit, sous celui d'An. M. Schelstrate sur les cinq patioche; l'Asie, sous celui d'É- triarchats d'Orient, et sur le paphèse; le Pont et la Thrace, qui, triarchat d'Occident; la descripdans les premiers temps, n'a- tion du patriarchat de Rome et vaient pas d'évêques qui eussent des cinq patriarchats d'Orient, juridiction sur tout le diocèse. par le père Charles de SaintDepuis, la ville de Byzance ayant Paul, général des Feuillans, et été érigée en ville royale, et depuis évêque d'Avranches, dans nommée Constantinople, devint sa Geographia sacra , imprimée la capitale du diocèse de Thrace, à Amsterdam, chez François ensuite du Pont et de l'Asie Halma, en 1904, in-fol. Le P. même; et on attribua à l'évê- Thomassin, part. 1, cap. 7 et

pas s'enten

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seq. où il parle abondamment celui de Bourges qui prenait la des patriarches.)

qualité de patriarche, quoiPATRIARCHE, patriarcha. qu'elle eût été donnée autrefois Ce nom, qui vient du grec à plusieurs autres, comme à saint 7lt prepans, c'est-à-dire, chef de Nizier, archevêque de Lyon, au familles, se dit, 1°. des anciens rapport de Grégoire de Tours; pères ou chefs des générations à Priscus successeur de saint Niqui sont nommés dans l'Ancien- zier, dans le concile de Mâcon, Testament, depuis Adam jas- où il présida en 585; à Chelidoqu'à Jacob; 2°. des souverains nius, archevêque de Besançon, magistrats des Juifs, après la dans un titre du douzième sièdestruction de Jérusalem; 3o. cle. (Le père Thomassin, ibid. par extension, de tous les évê- M. de Marca, de primat. cap. ques des villes capitales des cinq 20. M. de la Combe, Recueil de diocèses d'Orient; 4. des évè- jurisprud. canon., au mot Paques des cinq principaux siéges triarche.) de l'Église : Rome, Constanti- PATRICE (saint), apôtre d'Irnople, Alexandrie, Antioche et lande, naquit entre les années Jérusalem ; 5o. de quelques mé. 495 et 415 dans un village de la tropolitains et de quelques au- Bretagne nommé Bonaven. Ce tres évêques d'Occident; 6°. des pays était alors soumis aux Roévêques des nations qui se sont mains; d'où vient qu'il se nomconverties; 7o. des évêques des me lui-même Breton et Ronations qui se sont séparées de main. Son père, nommé Calpurl'église grecque ou de l'église ro- nius, était diacre et fils d'un prêmaine; 8. des principaux fon- tre qui s'appelait Potitus. Padateurs d'ordres religieux, com- trice n'était âgé que de seize me saint Basile, saint Be- ans, lorsqu'il fut emmené captif noit, etc.

en Hybernie avec plusieurs milLes patriarches ont des droits liers d'autres. Il y fut réduit à d'honneur et de juridiction. Le garder des bêtes dans les mondroit d'honneur est la préséance tagnes et dans les bois, où il sur les autres métropolitains. Le eut beauconp à souffrir de la droit de juridiction est le droit faim, de la nudité et des injud'ordonner les métropolitains res de l'air. Au bout de trois de leur patriarchat, de convo- jours il aborda en Écosse, d'où quer des conciles de tous les il retourna dans sa patrie. Il enévêques du patriarchat, et d'a- tra dans le clergé, fut fait diavoir une inspection générale sur cre et ensuite évèque. Il pouvait toutes les provinces qui en dé- avoir alors quarante-cinq ans; pendent. ( Dupin, de antiq. ec- et sur l'ordre qu'il crut recevoir cles. discipl.)

de J.-C., de passer en Irlande De tous les évêques du royau- pour y prêcher la foi et y finir me de France, il n'y avait que ses jours, il abandonna sa fa

de nom,

mille et se rendit dans ce royau- était publique et circulaire, est me, qui était encore tout idolâm venue jusqu'à nous. Saint Patre. Dieu bénit ses travaux, et trice, se croyant proche de sa il eut le bonheur de convertir mort, écrivit sa confession, qui une infinité de personnes. Plu- est parvenue jusqu'à nous, et sieurs d'entre eux embrassèrent qui a toutes les marques possila continence. Il consacra desbles d’authenticité. Le style de vierges, et institua de saints cet ouvrage est barbare et d'un moines, parmi lesquels il se fort mauvais latin, mais le trouva beaucoup d'enfans des saint y fait paraître beaucoup principaux du pays, comme il d'esprit, de bon sens, de piété, se trouvait entre les vierges des de modestie, d'humilité, et en filles de rois. Dans les visites même temps de courage et de des provinces il faisait de gran- fermeté. Il y raconte ses fautes des aumônes aux pauvres. Il fut avec une grande simplicité, et contraint d'excommunier un des loue partout la grandeur de la princes du pays de Galles, non- miséricorde de Dieu sur lui. Il mé Corotic, qui n'était chré- n'y est rien dit de ses voyages tien que

et qui, ayant prétendus à Rome , ni de son fait une descente en Irlande, ordination par

le pape Célestin. vers la fête de Pâque, avait Il paraît au contraire qu'il fut pillé le canton ou le saint ve- ordonné dans la Grande-Bretanait de donner le saint chrême tagne par quelque évêque, puisà un grand nombre de néophy- qu'il dit que ceux de son pays tes. Corotic avait aussi massacré même s'opposèrent à son ordiplusieurs de ces nouveaux bap- nation , sur une saute qu'il avait tisés et vendu les autres aux faite il y avait trente ans, à l'âge Pictes et aux Écossais infidèles. de quinze ans au plus. On attriDès le lendemain de ce massa- bue à saint Patrice deux conciles, cre , saint Patrice envoya une dont le premier est intitulé de lettre à Coroctic, par un saint son nom avec celui de deux auprêtre qu'il avait élevé dès tres évèques, Auxilius et Jeserl'enfance, et par quelques au- ninus. Le seconde ne porte pas ecclésiastiques, pour le prier le nom de saint Patrice; et on de rendre les chrétiens qu'il ne voit pas, par ce qui nous en avait evlevés, et du moins une reste, si c'est en Irlande qu'il partie de ce qu'il avait pillé. s'est tenu. (tome 3, concil. p.

p Corotic n'ayant eu aucun égard 1477.) Il y a des manuscrits où à ses remontrances, le saint le livre intitulé : des Trois baécrivit de sa main une seconde bitations, est altribué à saint lettre adressée aux chrétiens Patrice; mais il est trop bien soumis à ce prince barbare, écrit pour être de lui. ( Cave , par laquelle il le déclarait ex. histor. lit. p. 236. ) Il faut dire communié. Cette lettre , qui la même chose du traité qui a

pour titre : Des douze abus du siècle. Ces deux écrits ont été imprimés dans l'appendix du sixième tome de la nouvelle édition de saint Augustin. Il ne faut que lire la charte ou la légation de saint Patrice, pour juger qu'elle n'est point de lui, tant il y a d'absurdités. Le commencement seul en prouve la supposition; il est conçu en ces termes : « Moi, Patrice, humble serviteur de Dieu, l'an 425 de son incarnation. » On n'a daté ainsi que plusieurs siècles après celui de saint Patrice. Varée, dans son Recueil des opuscules que l'on dit être de saint Patrice, en met plusieurs autres dont on n'a point de preuves certaines qu'ils soient de lui. De ce nombre est le poëme hybernois, appelé le Testament de saint Patrice. Il y aurait plus d'apparence de lui attribuer quelquesunes des sentences qui sont citées sous son nom dans un recueil d'ordonnances ecclésias. (t. 9, spicileg. pag. 13.) fait en Irlande par un nommé Arbedoc, vers le huitième siècle, si dans le même recueil on ne trouvait sous son nom quelques endroits du livre des douze abus du siècle, dont il ne peut passer pour auteur. A l'égard de l'écrit qui traite du purgatoire de saint Patrice, c'est une pièce sans autorité, qui n'a été connue qu'après le milieu du douzième siècle. On en avait inséré quelque chose dans le bréviaire romain, imprimé en 1522; mais il y eut ordre de l'ôter dans l'impression

que l'on en fit en 1524. (Bollandus, ad diem, 17 martii, p. 533 et seq. D. Ceillier, Hist. des aut. sacr. et ecclés., t. 15, p. 209 et suiv.)

PATRICE, Patricius ( Augustin Piccolomini ), d'une famille illustre de Sienne, dans le quinzième siècle, fut d'abord chanoine de cette ville, puis secrétaire de Pie n, en 1460, ensuite maître de la chapelle du pape, et évêque de Pienza dans la Toscane. Il mourut en 1496, après avoir donné, 1o. Les actes du concile de Bâle, qui se trouvent en manuscrit dans la bibliothèque du roi. 2°. Le traité des rites de l'Eglise romaine, que Christophe Marcel, archevêque de Corfou, fit imprimer sous son nom à Venise en 1516. Le père Joseph Catalani l'a fait rénnprimer à Rome en 1750, avec des corrections et un bon commentaire. 3o. La vie de Fabien Bence. 4°. La relation de l'assemblée de Ratisbonne. 5°. La relation de l'arrivée de l'empereur Frédéric 1 auprès du pape Paul n. Le père Mabillon publia cette relation dans son Museum italicum. M. Muratori, qui l'a publiée de nouveau dans le vingttroisième volume du Rerum italicarum, reprend le père Mabillon d'avoir fait Augustin Patrice maître des cérémonies sous Innocent viu, en 1483, tandis qu'il est sûr qu'Innocent vili ne commença à siéger qu'en 1484. Il le reprend encore d'avoir distingué deux Augustin Patrice, tous deux de Sienne, illustres

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