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66 PAT

l'Ecriture leur savoir , et tlorissans en par

Ja famille. (Ps.

pour même temps : il fait voir

que
le

21. 28.) même Augustin Patrice , maitre La patrie céleste, marque le des cérémonies sous Paul ii et bonheur du ciel que nous attenSixte iv, et ensuite évêque de dons. (Hlébr. 13, 14.) Pienza , avait aussi composé plu- Patria vox, signifie la langue sieurs autres ouvrages , dont M. du pays d'où l'on est. Respondit Zéno a donné le catalogue , en voce patriál, il répondit dans même temps que la vie de l'au- sa langue paternelle , est-il dit. teur. (Sponde, in annal. Dupin, (2 Mach. 7, 8, 21, 27. 12, 37.) table des Auteurs ecclésiast. du PATRIMOINE, se prend quelquinzième siècle, col. 880 et quefois pour toute sorte de biens; 884. Journal des Savans, 1689 dans une signification moinsétenet 1737.)

due, il se prend pour un bien de PATRICE (André), sayantPo- famille; quelquefois même il ne lonais du seizième siècle, éludia signifie que ce qui est venu à à Padoue , et fut depuis prévôt quelqu'un par succession de de Varsovie , arcbidiacre de Vil. père ou de mère , ou de quelna , et premier évêque de Ven- que autre ascendant. den. Il mourut en 1583, et laissa PATRIMOINE, par rapport au divers ouvrages de belles-lettres titre d'un clerc. Voyez Titre et de controverse : paralleli Ec- CLÉRICAL. ) Les bénéfices patriclesive orthodoxæ cum synagoga moniaux étaient ceux qui dehæreticorum. De verd et falsá vaient étre conférés à des personEcclesid libri quinque.) Simon nes d'ane famille, d'une ville , Starovolscius, in elogiis centum d'un lieu, d'une paroisse. Ils ne Polonorum.)

pouvaient être résignés, ni perPATRICIENS, Patriciani, mutés. (M. de la Combe, Recueil hérétiques ainsi nommés de Pa- de jurisprudence canonique, au trice ou Patricius leur chef, qui mot Patrimoniaux.) vivait vers l'an 195. Il était mar- PATRINCTON (Etienne), Ancionite et précepteur de Sym- glais, évêque de Saint-David, maque. L'erreur qu'il défendit et religieux de l'Ordre des Caravec plus de feu, est que la mes, dans le quinzième siècle, chair de l'homme ayant été créée était d’Yorck. Il sut confesseur par le démon, on devait la haïr de Henri iv, roi d'Angleterre, et ct la détruire; et que c'était une refusa l'évêché de Chichester, ne bonne auvre de se tuer soi- voulant pas quitter sa première même. (Saint Augustin, hær. 61. église, quoique fort pauvre. Il Baronius, à l'an 203, n° 16.) mourut le 20'sept. 1417, après

PATRIÉ. Outre la significa- avoir prêché avec applaudissetion simple de ce terme pour ment à la cour, combattu les hédésiguer le lieu où quelqu'un rétiques avec zèle, et composé diest né, il se prend encore dans

vers ouvrages : in D. Paulum ad

Titum. Sermones de sanctis. Super magistrum sententiarum. De sacerdotali functione. Contra Viclefitas. Contra Lolkardos, etc. (Pitseus et Baleus, de Script. angl.)

PATRIPASSIENS ou PATROPASSIENS, hérétiques ainsi appelés, parce qu'ils croyaient qu'il n'y avait qu'une personne en Dieu, qui avait le nom de Père, de Fils et de Saint-Esprit, et qu'ainsi le Père avait souffert comme le Fils. (Voyez PRAXEAS.) PATROBE, disciple des apôtres dont parle saint Paul, était à Rome l'an 58 de Jésus-Christ. On ne sait aucune particularité de sa vie. Les Grecs mettent sa mort le 4 ou le 5 novembre, et le font évêque de Pouzzol dans la Campanie ou dans le royaume de Naples. Le martyrologe romain le met au 4 novembre. (Rom. 16, 11. Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible.)

PATROCLE (saint ), prêtre reclus en Berry, naquit vers l'an 496 dans la province de Berry. Il fut admis au nombre des clercs de l'église de Bourges, où il reçut la prêtrise, et s'établit ensuite dans le village de Méré, où il tint une école pour les enfans. Vers l'an 558, il s'enfonça dans la solitude, et s'arrêta en/ un lieu appelé My-Cant, où il båtit un ermitage. Il passa dixhuit ans à ne vivre que de pain détrempé dans de l'eau avec un peu de sel, et ne quitta jamais le cilice. Il alla ensuite bâtir le monastère de Colombiers, à deux lieues de son ermitage, et mou

rut en 576. Le martyrologe de France marque sa fête au 19 novembre, comme 'au jour de sa mort. (Saint Grégoire de Tours, au neuvième chapitre de la vie des Pères de France. Baillet, t. 3, 19 novembre.)

PATROCLUS, grec, la gloire du père, dù mot pater, père, et du mot eleos, gloire, père de Nicanor. (2 Mach. 8, 9.)

PATRON, PATRONNE, Patronus, se dit du saint, ou de la sainte dont on porte le nom, ou sous la protection desquels on s'est mis. Il se dit aussi des saints sous le nom desquels les églises sont fondées, de ceux qui ont établi certains ordres, de ceux qu'on a choisis pour protecteurs de confréries ou de communautés.

PATRONAGE.

SOMMAIRE.

SI. De l'origine des patronages. § II. Des diverses espèces de patronages.

§ III. De la manière d'acquérir

le droit de patronage. § IV. De l'aliénation et de la translation du droit de patronage.

SV. De l'extinction du droit de patronage.

S VI. Des droits et prérogatives

des patrons.

§ VII. Des devoirs des patrons. § VIII. Des juges qui peuvent connaître des causes de pa

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tronage.

IX. Des personnes capables d'exercer les droits de patronage.

clésiastique était celui qui apST.

partenait à un clerc, soit à raiOrigine des patronages.

son de son bénéfice, soit à rai

son de sa dignité, soit parce qu'il Le nom de patron, qui était avait bâti , fondé, ou doté une donné parmi les Romains aux église avec des biens ecclésiastimaitres qui avaient affranchi ques. Le patronage laïque était leurs esclaves, et qui retenaient celui qui appartenait à un laïc encore sur eux plusieurs droits, qui avait fondé, ou doté une a été donné parmi les chrétiens église , ou à un clerc qui avait à ceux qui ont fondé ou doté fondé, ou doté une église avec des églises.

des biens séculiers. Le patroLe patronage consiste dans le nage-mixte était celui qui apparpouvoir de nommer, ou de pré- tenait à une communauté, ou senter à un bénéfice vacant, et à une confrérie , composée de le patron est celui qui a le pou- clercs et de laïcs. voir de nommer, ou de présenter 2. Le patronage laïque était à un bénéfice vacant. Dans les réel ou personnel. Le patronage premiers siècles du christianis- réel était celui qui était attaché me, les évêques seuls avaient à la glèbe, ou à la terre, à la maile choix des ministres de l'É- son, au château. Le patronage glise; et ce ne fut que dans le personnel était celui qui apparcinquième, ou tout au plus tenait directement à la personne dans le quatrième siècle, que du fondateur, et qui passait à l'on commença à accorder le ses descendans, sans être annexé droit de patronage à ceux qui à aucun fonds. fondaient, ou qui dotaient des 3. Suivant le commun sentiéglises. On voit des preuves de ment des canonistes, le patroce droit dans le dixième canon nage

fait

par une personne laïdu concile d'Orange de l'an 441, que de ses biens était ecclésiaset dans le concile d'Arles de tique, s'il était transféré et afl'an 452; dans le concile d'Or- fecté à un corps ecclésiastique, léans de l'an 541, canon 33, soit séculier ou régulier. Suioù il est dit que celui qui voudrayant le sentiment de Van-Espen , avoir une paroisse dans sa terre et de quelques autres, dans le donnera un revenu suffisant, et doute si un patronage était laïdes clercs pour faire l'office. que ou ecclésiastique, il était

présumné laïque. L'auteur des

Mémoires du Clergé a pensé auDiverses espèces de patronages. trement (t. 12, p. 99.)

4. Le patronage qui apparte1. Le patronage se divisait nait aux universités, aux cheen patronage ecclésiastique, laï• valiers de Malte et aux marguilque et mixte. Le patronage ec- liers, était censé laïque, selon

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S II.

M. Fuet, dans son Traité des laïque. 7°. Les patrons laïques ne matières bénéf., p. 445. sont point assujétis comme les ecclésiastiques aux expectatives des gradués, indultaires, etc.

5. Lambertinus rapporte jusqu'à quarante-huit différences entre le patron ecclésiastique et le patron laïque. Voici les principales. 1o. Les patrons ecclésiastiques ont six mois pour l'exercice de leur droit, et les patrons laïques n'en ont que quatre. Il y a une exception pour la Normandie, où les patrons laïques ont six mois aussi bien que les ecclésiastiques. 2°. Les patrons laïques peuvent varier dans la présentation des sujets qu'ils nomment aux collateurs, c'est-à-dire, qu'ils peuvent leur présenter plusieurs sujets ensemble ou successivement. Les patrons ecclésiastiques n'ont pas la même liberté. 3. Le pape peut prévenir les patrons ecclésiastiques, mais non pas les laïques. (Voyez PRÉVENTION.) 4°. Les évêques peuvent recevoir les permutations des bénéfices de leurs diocèses qui sont en patronage ecclésiastique, sans le consentement des patrons. Il n'en est pas de même des bénéfices qui sont en patronage laïque. 5o. Les titulaires peuvent résigner ou permuter leurs bénéfices sans le consentement des patrons ecclésiastiques; il n'en est pas de même des bénéfices en patronage laïque. 6°. Le pape dispose des bénéfices en patronage ecclésiastique, lorsque ceux qui en sont titulaires meurent in curia; il ne dispose pas dans ce cas des bénéfices en patronage

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Manière d'acquérir le droit de patronage.

1. On acquérait le droit de patronage en dotant une église, ou en la bâtissant, ou en donnant le fonds sur lequel on la bâtissait. Patronum faciunt, dos, ædificatio, fundus. C'est le sentiment le plus ordinaire de ceux qui ont écrit sur cette matière, du moins avant le concile de Trente. Mais, ce concile ayant ordonné que personne n'aurait le patronage d'une église (sess. 14, c. 12.), à moins qu'il ne l'eût fondée, ou dotée, on peut dire que la construction et la dotation étaient devenues nécessaires pour acquérir le droit et le titre de patron plein et parfait; et que si l'on n'avait fait que construire ou doter, on ne pouvait être regardé que conme bienfaiteur, ou patron en partie. (Mémoires du clergé, t. 12, p. 496. La Combe, au mot Patron, c. 3.)

2. Le droit de patronage pouvait être acquis par une prescription immémoriale, s'il s'agissait d'assujétir à la servitude de patronage une église qui était censée libre par sa fondation. Mais s'il s'agissait seulement de prescrire un patronage contre un patron qui avait négligé d'user de son droit, l'opinion la plus commune était que

le prétendu patron devait faire point attaché à un fonds, ou preuve d'une possession de qua- glèbe, ne pouvait être vendu , rante ans, et de trois présenta- parce que le patronage étant par tions successives qui eussent lui-même jus spirituali annexum, été suivies de collations en fa- on le considérait comme une veur des présentés, et de leur chose spirituelle qui ne devait part d'une jouissance paisible point entrer dans le commerce. du bénéfice. (Mém. du clergé, Mais il était permis de vendre 1.12, p. 505.)

un fonds auquel se trouvait an3. Le droit de patronage s'ac- nexé un droit de patronage : quérait par un privilége du dans ce cas, le patronage passait pape, à titre onéreux, c'est-à- à l'acquéreur comme un accesdire, à condition que celui à soire du fonds, sans que le paqui le privilége était accordé, tronage fût vendu. La vente augmentât de moitié la dot de n'affectait que le fonds. (Mém. l'église. (Bouchel, Biblioth. du clergé, tom. 12, pag. 508.) canoniq., au mot Patronage.) 3. Lorsqu'un seigneur alié

4. Le droit de patronage s'ac- nait une terre à laquelle était quérait par la donation ou le attaché le droit de patronage, il legs du patron, qui était maitre pouvait se réserver ce droit, de le céder gratis à qui bon lai pour devenir patronage personsemblait. Il fallait cependant la nel attaché à sa famille. C'est

. permission de l'évêque, s'il s'a- pour cela que le patronage degissait d'un patronage laïque, meurait attaché à la personne

le
patron ne don.

du roi, nonobstant l'aliénation nât tous ses biens avec le patro- du fonds. (Tournet, Lettre P. , nage. (M. Collet, Moral, t. 2, ch. 19 et 42.) p. 359.)

4. Le patronage se transférait par la permutation ou l'échan

ge; mais l'échange d'un patroAliénation et translation du

nage devait se faire avec un audroit de patronage.

tre patronage, et non avec une 1. Le droit de patronage ec

chose temporelle, parce que le clésiastique passait à tout pos- patronage était réputé spirituel. sesseur du titre auquel il était On pouvait échanger un patroattaché, et le droit de patro- nage ecclésiastique avec un panage laïque réel se transférait tronage laïque, pourvu que l'éavec la glėbe à laquelle il était change fût confirmé par l'éréattaché, quand inème il n'en que. (Mém. du clergé, tom. 12, eût pas été fait niention expresse. p. 518.) (De Roye, in prolegum. de jur.

SV. patron. cap. 18.)

2. Le patronage personnel, de Extinction du droit de patronage. même que tout autre qui n'était Le droit de patronage s'étei

à moins que

SIV.

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