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1640; une édition de Jean d'A- M. le duc de Berry, pronon ée vranches, archevêque de Rouen, dans l'église de Saint-Denis. sur les offices ecclésiastiques, à (Dictionn. des Prédic. ) Rouen, 1642, in-8.. Georges PRÉVOT DE LA JAUNE (M.), Ridel et Jacques Malet ont aussi conseiller au présidial d'Ortravaillé à cette édition. 2o. Une léans, et professeur en droit Histoire ecclésiastique de Nor- dans l'université de cette ville. mandie (manuscrite). 3o. Series Nous avons de lui , les Principes archiepiscoporum rothomagen- de la jurisprudence française, sium, à Rouen, 1653, in-8°. 4o. exposés suivant l'ordre des diRecherches de la Normandie verses espèces d'actions qui se (manuscrite.) Le Long , Bi- poursuivent en justice, in-12, 2 bliothèque des Historiens de volumes, à Paris, chez Briasson, France.)

1950. (Joumal des Sav., 1750, p. PRÉVOT (N.), chanoine de 506 de la première édit. et 699 l'église de Chartres, prédica de la seconde.) teur du roi, était né à Rouen, PREZMYSLIE, Primislia , et montra dès sa jeunesse un ville épiscopale de la petite Rusgoût décidé pour l'éloquence de sie, située près du fleuve Sana. la chaire. La ville qui lui avait On la compte aussi parmi les donné le jour, applaudit à ses Castellanies de Pologne. Il y a premiers essais. Il vint ensuite deux évêques, un latin et l'autre à Paris, et bientôt il y fut re- grec. Le premier est soumis à cherché avec empressement, et l'archevêque de Léopold, et la toujours écouté avec une nou- second à celui de Kiovie. L'évêvelle satisfaction. Il ne fut

pas

ché de Sambor lui est uni. Nous moins goûté à la cour, où il n'en connaissons que deux évêprêcha les aveas de 1714 et de ques. 1727, et le carême de

1721.

Il 1. Michel Kopistenski, évêest mort à Chartres en 1736. On que de Presmyslie et de Sambor, a de lui le Panegyrique de saint signa la lettre que le concile de Louis, prononcé en présence de Russie écrivit, en 1595, au pamessieurs de l'Académie fran- pe Clément vin, pour l'union çaise, et quatre oraisons funè- avec l'Église romaine. bre; celle de M. le cardinal de 2. Sylvestre Ulebitzi, souscriFurstemberg , évêque de Stras- vit au concile tenu dans la Mol. bourg, prononcée, en 1704, à davie, en 1642, sous Parthel'abbaye de Saint-Germain-des- nius jer, patriarche de ConstanPrés; celle de M. Paul Godet tinople. (Oriens christianus, t. des Marais, évêque de Chartres, ļ. p. 1284.) prononcée dans la cathédrale PRIAPE, faux dieu lionoré de cette ville en 1710; celle de par les gentils, comme protecLouis xiv, prononcée à Beauvais teur des jardins, et qu'ils diet à Rouen en 1715; et celle de saient être fils de Bacchus et de

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Vénus. Il en est parlé en quelques endroits de l'Ecriture, et on dit que les dames de Jérusalem lui offraient des sacrifices, et que Maacha, mère d'Asa, roi de Juda, en était la principale prêtresse. Mais ce prince fit déinolir le temple, et brisa la statue de cette infâme divinité, et obligea la reine sa mère à renoncer à son culte. (3 Reg. 15, 13. Dom Calmet, Dictionn. de la Bible.)

PRICE (Jean), Pricæus, Anglais de nation, après avoir long-temps voyagé, se retira à Florence, où il se fit catholique. Il mourut à Rome en 1676, et laissa des notes en latin, sur les Psaumes, sur saint Matthieu, sur les Actes des apôtres, et sur quelques autres livres du Nouveau-Testament. Ces notes sont estimées, et les plus savans hommes du dernier siècle ont fait l'éloge de leur auteur. (Colomiez, Bibliothèque choisie. Usserius, in epist. Ignatii. Vos sius, Harm, evangel.)

PRIÈNE, ville épiscopale de la Carie dans la province d'Asic, au diocèse d'Asie, sous la métropole d'Ephèse. Quelques uns la nomment Cadmæa, sui vant Strabon, qui met cette ville à l'embouchure du Méandre, et dit que c'est la patrie de Byas, l'un des sept sages de la Grèce. Elle a eu pour évê

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vit au concile de Chalcédoine, (Act. 6.)

3. Paul, souscrivit aux canons in Trullo.

4. Démétrius. (Or. chr., t. 1, p. 717.)

PRIDEAUX (Hamprey ou Humphrid), célèbre écrivain anglais, né à Padstow dans le comté de Cornouailles, en 1648, d'une famille distinguée, fut pourvu en 1702 du doyenné de Norwick, qu'il garda jusqu'à sa mort, arrivée en 1724. Il était savant dans les langues orientales, et a laissé plusieurs ouvrages pleins d'érudition et de recherches, savoir, entre autres: 1o, la Vie de Mahomet, écrite en anglais, et qui a été traduite en français, et imprimée à Amsterdam, en 1698, in-8°. 2°. L'Ancien et le Nouveau-Testament, accordés avec l'Histoire des Juifs, en anglais, 2 vol. infol. imprimés à Londres, en 1720. 3°. Histoire des Juifs et des peuples voisins, depuis la décadence des royaumes d'Israël et de Juda jusqu'à la mort de Jésus-Christ. Cet excellent ouvrage, écrit en anglais, a eu un succès extraordinaire. On en a fait en Angleterre huit éditions en très-peu de temps, soit infolio, soit in-8°. La première parut en 1716, et la dernière, en 1720. Il a été traduit en français, et on en a aussi différentes éditions en cette langue. La plus estimée est celle d'Amsterdam, 1729, 6 volumes in-12. Il y en a une édition faite à Paris, en 1742, en 6 volumes

in-12, chez Guillaume Cavelier. On y a fait quelques changemens à la traduction de Hollande, pour adoucir quelques expressions peu mesurées contre les catholiques romains, et contre la mémoire de Louis XIV. On y a mis quelques notes au bas des pages. A la tête du premier volume sont deux dissertations du père Tournemine, jésuite, où il combat quelques sentimens de M. Prideaux sur la ruine de Ninive, sur la durée de l'empire assyrien, sur la canonicité de quelques livres de l'Écriture-Sainte, que l'historien met au nombre des ouvrages apocryphes. M. l'abbé Guyon, dans son Histoire des empires et des républiques, relève aussi diverses fautes qu'il prétend être échappées à M. Prideaux dans son Histoire des Juifs. On a encore de M. Prideaux un ouvrage en anglais, publié en 1710, sous ce titre l'Origine et les droits des dîmes, pour la subsistance des ministres de l'Eglise chrétienne, établis sur des principes clairs et certains. (Journal des Savans, années 1699, 1710, 1717, 1726, 1741 et 1742.)

PRIÈRE.

SOMMAIRE.

SI. De la nature de la prière. SII. De la division ou des différentes espèces de la prière. SIII. De la nécesité de la prière. SIV. Du temps auquel le précepte de la priere oblige. SV. Des choses que l'on doit

ou que
l'on peut demander
dans la prière.

§ VI. De la vertu ou efficacité de la prière.

§ VII. Des conditions de la prière.

§ VIII. De ceux qu'on doit prier.

§ IX. Des abus qui se glissent dans l'invocation des saints. § X. De ceux pour qui on doit prier.

§ I.

De la nature de la prière.

La prière se prend dans un sens général et plus étendu, ou dans un sens étroit et proprement dit. La prière en général est une élévation de l'âme à Dieu. En ce sens toute pensée de Dieu, jointe à un bon mouvement de la volonté, est une prière : l'adoration, la louange, l'action de grâces, l'offrande de soi-même, les saints désirs, les bonnes résolutions, tout cela s'appelle prière en un sens général.

La prière proprement dite, est une demande que nous faisons à Dieu des choses convenables, et qui peuvent servir à sa gloire et à notre salut. Oratio est petitio decentium à Deo cum quadam mentis elevatione : (J.Damasc. de fide. cap. 24. Saint Thom. in-40, distinct. 15, q. 4, art. 1.) C'est la définition qu'en donnent saint Jean Damascène et saint Thomas. Celles de saint Basile et de saint Augustin reviennent parfaitement au même. Oratio est boni cujuspiam peti

tio, quæ ad Deum à piis effunditur. (S. Basile, homil. 5, in martyr. Julitt.) Quid oratio, nisi ascensio animæ de terrestribus ad cœlestia, inquisitio supernorum, invisibilium desiderium ? S. Augustin, serm. de temp.)

§ II.

De la division ou des différentes

espèces de la prière.

La prière se divise en prière mentale et en prière vocale; en prière publique et en prière particulière.

La prière mentale est toute intérieure, sans être revêtue d'aucunes paroles; elle consiste uniquement dans l'élévation de l'âme à Dieu, dans les pensées de l'esprit, et dans les mouvemens du cœur.

La prière vocale est celle qui se produit au dehors par le moyen de la parole et de l'expression.

La prière vocale suppose nécessairement la mentale; et l'une et l'autre deviennent un acte de la vertu de religion, parce que par elle, dit saint Thomas, nous rendons à Dieu la révérence qui lui est due, en nous soumettant à lui, et en protestant le besoin que nous avons de son secours, comme l'auteur de tous les biens; ce qui est propre à la religion.

La prière publique est celle que les fidèles réunis font ensemble dans l'assemblée publique de l'Eglise.

La prière particulière est celle

que chacun fait en son particulier. L'une et l'autre sont bonnes et agréables à Dieu; mais la la prière publique est plus efficace que la particulière, parce que toute l'Eglise, qui prie, a plus de force pour obtenir ce qu'elle demande, et que ceux qui prient avec tiédeur, particien priant avec eux. Jésus-Christ pent à la ferveur des parfaits, a dit: Quand deux ou trois personnes seront assemblées en mon nom, je serai au milieu d'elles. Il s'y trouve donc, à plus forte raison, quand toute l'Eglise est assemblée.

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ceux qui ont cru que l'homme, mande, comme il fit à l'égard par la prière, pouvait fairechan. de saint Paul, qu'il convertit ger

les décrets éternels de Dieu. dans le temps même que , loin Saint Thomas a réfuté cette er- de prier, il le persécutait ; cereur (lib. 3, contr.gent., cap. pendant il n'accorde d'autres 96 et 22, queest. 83, art. 2). grâces absolument nécessaires au

La quatrième erreur est celle salut, telle que la victoire des des messaliens, qui prétendaient tentations, la persévérance finaque les bonnes auvres étaient le, etc., qu'à ceux qui les lui inutiles , et nullement de pré. demandent avec foi, et avec une cepte pour les personnes con- humble confiance en ses misétemplatives, et qu'il suffisait de ricordes. s'appliquer à la contemplation La prière est aussi nécessaire pour opérer son salut.

de nécessité de précepte : VeilLa cinquième erreur est celle lez et priez, afin que vous n'endes wicléfistes, qui attribuaient triez pas en tentation, dit Jéaux bonnes æuvres tout ce que sus-Christ. Vigilate et orate ut l'Ecriture dit de la nécessité de

non intretis in tentationem. Dela prière; ensorte que, selon mandez, et vous recevrez. Petite eux, prier n'était autre chose et accipietis. Il faut toujours que faire de bonnes quvres. prier, et ne se point lasser.

La sixième erreur est celle des Oportet semper orare et non defiquiétistes, qui s'imaginent que cere. Ne cessez jamais de prier. la prière n'est pas pour les âmes Sine intermissione orate. intérieures, selon cette proposi- Ce que Jésus-Christ nous a tion, qui est la quatorzième par- enseigné par sa parole, il nous mi celles de Molinos condam- l'a montré par son exemple, nées en 1687 par le pape Inno- puisqu'il n'a jamais rien fait sans cent xr, qui divinæ voluntati re- s'y être préparé auparavant parla signatus est, non convenit ut à prière, et qu'il passait souvent Deo rem aliquam petat, quia les nuits dans ce saint exercice , petere est imperfectio...., et est

et erat pernoctans in oratione velle quod divina voluntas nos- Dei. (Luc, 6, 12.) træ conformetur; et illud Evan- La nécessité de la prière est gelii, petite et accipietis , non encore fondée sur la multitude est dictum à Christo pro anima- et la diversité de nos besoins, bus internis,

surtout de nos besoins spirituels. La prière proprement dite, Besoins du côté de l'esprit sujet est nécessaire de nécessité de à des ténèbres profondes qui moyen dans l'état présent des l'aveuglent sur la nature et le choses, parce que, quoique Dieu choix des vrais biens ; besoins accorde quelquefois des grâces du côté du coeur faible, inquiet, absolument nécessaires pour le inconstant, léger, asservi à mille salut, sans qu'on les lui de- passions déréglées; besoins du

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