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que dans les Analectes de dom Mabillon. 5°. Un discours en l'honneur de sainte Maure, vierge à Troyes, traduit et imprimé en français, à Paris, en 1725 et 1736, à la suite de la défense de l'église de Troyes, par M. Breyer chanoine de Troyes. 6°. Des annales de France, dont Hincmar fait mention. 70. Un poëme en vers élégiaques donné par Camusat et par Barthius, à la tête d'un livre des évangiles dont saint Prudence fit présent à son église. 8°. Des instructions pour les ordinans: elles n'ont pas encore été rendues publiques; mais on a imprimé à Rome, en 1741, à la suite du psau tier du Cardinal Thomasius, l'écrit de Prudence intitulé: Fleurs des psaumes, avec le prologue, dans lequel cet évêque marque quelle en fut l'occasion. 9o. Un pénitentiel dont il fit présent à l'abbaye de Montier-Ramé dans son diocèse, et dont le père Martène a donné des extraits dans ses livres (de antiquis ecclesia ritibus). Mais peut-être n'a-ton fait saint Prudence auteur

les éditions portent le nom de Prudence, tant dans le titre que dans le corps de la lettre. Il mourut le 6 d'avril de l'an 861, jour auquel on fait sa fête dans l'église de Troyes Les Bollandistes et l'auteur du martyrologe des saints de France lui donnent aussi le titre de saint. Ses écrits sont : 1o. Un traité adressé à Hincmar, archevêque de Reims, et à Pardule, évêque de Laon. Ce traité que le père Cellot a fait imprimer dans l'histoire de Gottescalc, en 1655, est divisé en treize chapitres, dont le premier contient l'éloge de saint Augustin et de sa doctrine, et les autres roulent sur la grâce, la prédestination, la mort de Jésus-Christ, la volonté de Dieu, touchant le salut des hommes et leur vocation à la foi. Ce traité se trouve aussi dans le quinzième volume de la Bibliothèque des Pères. 2°. Un autre traité sur le même sujet, contre Jean Scot Erigène. Ce traité a été recueilli avec les autres auteurs du neuvième siècle, sur la prédestination et la grâce, en 1650, Paris 2 vol. in4°, par M. le président Mauguin. On le trouve aussi dans le quinzième volume de la Bibliothèque des Pères. 3o. Une lettre sur la même matière adressée à Wenilon et autres évêques assemblés dans la province de Sens, en 853, pour l'ordination d'Énée, évêque de Paris. 4°. Une lettre d'amitié à son frère qui était évêque, et ce semble, en Espague. Cette lettre ne se lit (Henri), chartreux, prieur du

Ca

de ce pénitentiel ou pontifical, que parce qu'il est dit qu'il le donna à ce monastère. (Loup de Ferrières, Epist. 63 et 99. musat, Annal. de Troyes. Dom Rivet, Hist. littér. de la France, t. 5. Dom Ceillier, Hist. des Aut. sacr. et eccl., t. 19, p. 2 et suiv. M. Breyer, chanoine de l'église de Troyes, Vie de saint Prudence.)

PRUDENS ou LE PRUDENT

L

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Val-de-Grâce, près de Bruges, mourut l'an 1484. Il est auteur du Tetralogue de dévotion, divisé en trois parties, dans lequel il fait parler un ange et un moine, Jésus, le Père céleste et la Vierge. On croit que cet auteur est le même qui est nommé Voedius par Sutor (lib. 2, vitæ cart. tract. 3, c. 7.) (Bostíus, 36. Dupin, Bibliothèque des Aut. ecclésiastiques.)

PRULLI, Pruliacum, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît enTouraine, sur la Claise, au diocèse de Tours. Elle fut fondée au commencement du onzième siècle par Effroi, seigneur de Prulli, qui se reposa du soin d'y mettre des religieux, sur Hervé, trésorier de Saint-Martin de Tours, dont il est souvent parlé dans l'histoire de ce temps-là. L'an 1100 l'on y en comptait trentequatre. (Moréri.)

PRULLI, autre abbaye de l'Ordre de Citeaux près de Provins, dans le diocèse de Sens. Elle était réformée, et fut fondée dès le commencement de l'Ordre de Câteaux, par la comtesse Adèle et son fils Thibaud, comte de Blois et de Champagne. On avait toujours exercé une ardente charité dans ce monastère, depuis que saint Pierre de Tarentaise en eut distribué aux pauvres toutes les proviEsions. (Moréri)

PRUSE, ville épiscopale de la province de Bithynie, au diocèse du Pont, érigée en métropole vers le onzième siècle. Elle tire son nom de Prusias, roi de

Bithynie, son fondateur. Strabon, Pline et Ptolémée la mettent près du mont Olympius. Elle est connue aussi sous le nom de Therpoli dans les actes de quelques conciles. Aujourd'hui on l'appelle Bourse. Elle est grande, belle, bien peuplée et fort marchande, à vingtcinq lieues de Constantinople, et à six de la mer de Marmora. On y compte douze mille fainilles de Turcs, quatre cents de Juifs, cinq cents d'Arméniens qui n'ont qu'une seule église, et trois cents de Grecs. Ces derniers y ont trois églises et un archevêque honoraire.

Évêques de Pruse.

1. Alexandre, martyr. Il en est fait mention dans les ménologes le 9 juin.

2. Patrice, martyr, le 9 mai. 3. Georges, parmi les pères du concile de Nicée.

4. Timothée, martyrisé sous Julien l'Apostat. (Martyrologe rom., 10 juin.)

5. Eustathius, parmi les pères du concile général de Constantinople.

6. Pierre, au concile d'Éphèse, où il souscrivit à la sentence qui fut prononcée le premier jour contre Nestorius par les pères du même concile.

7. Etienne, souscrivit au décret synodal de Gennade, patriarche de Constantinople, contre les simoniaques.

8. Théoctistus, assista et souscrivit au cinquième concile général

9. Polychronius, au sixième concile général.

10. Théodore, au septième concile général.

11. Nicétas, au concile de Photius, après la mort de saint Ignace.

21. Neophytus, siégeait au commencement de ce siècle. 22. Cyrille, en 1721. (Oriens christ. t. 1, p. 616.)

PRUSIAS, ville épicopale de l'Honoriade, sous la métropole Claudiopolis, située auprès du fleuve Hypius, dans le pays

de

12. Patrice, siégeait dans le

onzième siècle.

13. Léon, assista au concile que le patriarche Germain 11, tint à Nicée dans le mois d'août

l'an 1232.

14. N...., souscrivit à la lettre du concile de Constantinople au pape Grégoire x, au sujet de l'Église orientale avec l'Église

romaine.

15. Néophytus er, nommé auparavant Nicolas, fut placé sur le siége de Pruse par l'empereur Andronic, après que ce prince en eut chassé l'évêque qui avait embrassé l'union sous l'empereur Michel Paléologue. 16. N...., souscrivit en 1556,

des Héracléoles. Voici ses évè ques:

1. Hsychius, parmi les pères du premier concile de Nicée.

2. Olympius, représenté au concile de Chalcédoine par prêtre nommé Modeste.

3. Domitius, au sixième concile général.

4. Théophile, au septième concile général.

5. Paul, dont il est fait mention dans les méneloges des Grecs, au 7 de mai, vivait du temps des iconoclastes.

6. Constantin, assista au huitième concile général. 7. Léon, au

conciliabule de

à la déposition du patriarche Photius, après la mort de saint Joasaph, et assista, en 1572, Ignace. (Oriens christ. tom. 1

au concile du patriarche Jéré

mie 11.

17. Néophytus 11, siégeait en

1580.

pag. 580.)

PRYMNESIA, ville épiscopal de la Phrygie-Salutaire, sous la métropole de Synnade, au dio

18. Chrysantus, en 1642, cèse d'Asie, a eu les évèques

sous le Patriache Parthenius 1er.

19. Gabriel, sous le patriarche Parthenius iv. Il fut interdit par les Turcs pour avoir baptisé un Juif qui avait embrassé au

suivans:

1. Vitus, assista au concile de Constantinople,

rinien, son

en 380.

sous

2. Jacques, pour lequel Ma métropolitain, s paravant la religion de Maho- crivit au concile de Chalcédoi- ||

met, suivant le faux bruit que les Juifs firent courir.

20. Parthenius Gumcumis, transféré au siége patriarchal de Constantinople, en 1657.

ne. (Act. 5.)

3. Aquilas, souscrivit à lar lation du concile de Consta tinople au patriarche Jean,

chant Sévère et ses adhéren

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4. Macaire, assista et sous- nommé psalterion, ou le Psautier, crivit au cinquième concile gé- le livre des psaumes. On parnéral.

lera de ce dernier à l'article 5. Domitius, au sixième con- Psaume jer. A l'égard du psaltécile général.

rion, ancien instrument de mu. 6. Patrice , souscrivit aux ca- sique dont parle l'Écriture, nons in Trullo.

dom Calmet pense qu'il répond 7. Christophe, au septième à l'hébreu nebel, que les sepconcile général. Du temps de cet tante traduisent ordinairement évèque, la ville de Prymnesia par psalterion ou nublon. C'éavait changé de nom, et s'ap- tait un instrument fait de bois, pelait Promisus. (Or. christ. t. ayant des cordes, et dont on se 1, p. 844.)

servait avec d'autres dans les PSALLIENS, Psaliani, inoines cérémonies de religion. Il n'éeuchitesou massaliens,ainsi nom- tait distingué de la cythare qu'en més, parce qu'ils prétendaient ce que le psalterion, touché par qu'il fallait toujours chanter les le bas, rendait le son par le louanges du Seigneur, et se dis- haut, et la cytbare , au contraipenser du travail. (Voyez Mas re, touchée par le haut, rendait

, SALIENS.)

le son par le bas. PSALMODI, Psalmodium, Le psalterion moderne est ancienne abbaye de l'Ordre de plat, et a la figure du triangle. Saint-Benoit, dans le Bas-Lan- il est inonté de treize cordes de guedoc, audiocèse de Nîmes. Elle fil de fer ou de laiton, accorétait située à une demi-lieue au dées à l'unisson ou à l’octave, nord d'Aigues-Mortes, et plus montées sur deux chevalets qui anciennement dans une ile, sont des deux côtés. Ces cordes milieu d'un étang qui commu- sont tendues d'un côté à l'autre, niquait avec la mer. Cette ab. et se touchent avec une espèce baye, ayant été sécularisée en d'arche. (Dom Calmet, Dictionn. 1537, fut transférée à Aigues- de la Bible.) Mortes : son chapitre fut uni PSATYRIENS, nom qui, selon en 1694 à la cathédrale d'Alais. le langage des Grecs, signifie fai(D. Vaissette, Géogr. hist., etc. seur de gâteaux. On le donna à t. 7, p. 291.)

quelques hérétiques sortis des PSALMODIE, chant de l'E- ariens, qui avaient pour chef un glise. ( Voyez le traité du car- faiseur de gâteaux appelé Théo. dinal Bona sur la psalmodie di- tiste. Ils se déclarèrent dans le sy

node d'Antioche, qu'ils tinrent PSALTERION ou PSALTE- vers l'an 360, et soutinrent que le RIUM. Le premier de ces deux Fils uı'était pas

semblable en voinots est grec , et l'autre est la- lonté à son Père, et qu'il avait tin. Ils signifient l'un et l'autre, été fait de rien. Ils ajoutaient ou un instrument de musique que dans Dieu , engendrer et

au

vine. )

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créer étant la même chose, la dédié au cardinal de Lorraine, et génération du Verbe était sa imprimé en 1573. 7o. Elucidacréation. (Théodoret, de hær. tiones nonnullorum locorum sacri fab. lib. 4. Baronius, A. C. 36o. Concilii trid., etc. 8. Canones Le père Pinchinat, dans son et decreta Concilii tridentini , Dictionnaire, au mot Psaly- cum indice rubricarum, decreriens.)

torum et capitum totius operis , PSAUME (Nicolas), évêque à Verdun , 1564. (On trouve la de Verdun, était fils d'un sim- vie de Nicolas Pseaume dans ple laboureur de Chaumont-sur-l'histoire ecclésiastique et civile Aire, bourg de ce diocèse. Fran- de Verdun, par M. Roussel, imçois Pseaume, son oncle, abbé de primée in-40. à Paris, 1745, deSaint-Paul de Verdun, l'éleva et puis la page 431 jusqu'à la page lui résigna son abbaye en 1538. 466. Voyez aussi la BibliothèNicolas Pseaume posséda d'abord que lorraine de Dom Calinet.) cette abbaye en commende; et s'é. PSAUMES. Le livre des Psau. tant fait prémontré, il la posséda mes est appelé dans l'hébreu en règle. Il prit le bonnet de doc- sepher tehillim, livre des hynteur à Paris en 1541, et sut nes. Dans l'Évangile on le nompourvu de l'évêché de Verdun me quelquefois le livre des Psauen 1548, par la résignation du mes, et quelquesois simplement cardinal Jean de Lorraine. Il le Prophète ou David, du nom assista en cette qualité au con- de son principal auteur. Ce livre cile de Trente, où il parla forte- est regardé avec justice comme ment contre les commendes, et un précis de toute l'Écriture. inourut à Verdun le 10 août Il contient en raccourci tout ce 1575. On a de lui , 1o. un jour- que l'on trouve dans les autres nal très - important de ce qui livres sacrés. C'était autrefois s'est fait au concile de Trenie, une règle presque générale que depuis le 13 novembre 1562, lesecclésiastiques sussent le Psau. jusqu'à sa conclusion, qui a été tier par cour, et l'Église en a imprimé en latin à Estival, in- fait la principale partie de l'offol., par les soins du père Hugo, fice de tous les jours. prémontré, abbé d'Estival, en Les Hébreux partagent ordi1725. 2o. Un écrit intitulé, Pré- nairement le Psaulier en cinq servatif contre le changement livres, et plusieurs Pères adde religion, imprimé à Verduu, mettent celle division , et la in-8°, 1563. 3o. L'édition des croient très-ancienne. Il est cercanons du concile provincial de tain cependant que, ni les Juifs, Trèves , tenu en 1548. 49. Une ni les chrétiens, n'ont jamais exposition de la messe , impri- compté que pour un livre le mée en 1554. 5o. Le missel de recueil des Psaumes dans le déVerdun, réimprimé par ses soins nombrement des livres de l'Éen 1557.6o. Leportrait de l'Église, criture.

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