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de Malte. C'est lui qui fit bâtir l'hôpital de Quebec, et qui y mit des religieuses qu'il avait fondées, aussi bien que les lits des pauvres.

3. Louis-François de Mornay, évêque d'Euménié, fut déclaré coadjuteur de Quebec le 19 mai 1714.

4. Pierre-Hermann Dosquet, qui était titulaire de Quebec depuis 1733, donna sa démission en 1738.

N. de Lanbrivière, qui mourut en arrivant à Quebec, ou peu de temps après.

5. Henri-Marie du Breuil de Pontbriand, sacré le gavril 1741. QUEDLINBURG, ville d'Allemagne dans la Saxe près d'IlalEberstad, Quedelinburgum et Quintineleburgum. Il s'y est tenu trois conciles.

Le premier, l'an 1085; on y condamna diverses erreurs, et l'on y fit sept canons de discipline.

Le premier défend de recevoir à la communion ceux qui ont été excommuniés, même injustement par leur évêque, avant qu'ils aient été absous selon la forme usitée dans l'Église.

Le troisième ordonne la continence aux prêtres, diacres et sous-diacres.

Le quatrième défend aux laïques de toucher les pales et les vaisseaux sacrés.

Le septième défend de manger du fromage et des œufs en carême. (Reg. 26. Lab. 10. Hard. 6.)

Le second, l'an 1105, pour la

réforme des mœurs. (Ibid.) Le troisième, l'an 1121, sur l'état de l'empire, et les investitures. Ibid.

QUENTAL (Barthélemi du), né dans une île des Açores en 1626, fut l'instituteur de la congrégation de l'Oratoire en Portugal l'an 1668. Il refusa l'évêché de Lamego et l'office de confesseur du roi dom Pierre 11. Il mourut saintement le 20 décembre 1698, à soixante-douze ans. On a de lui plusieurs volumes de méditations sur les mystères, des sermons écrits en portugais, qui sont estimés à cause de l'onction qu'ils respirent, et du style pur et élégant qui y règne. (Le père Niceron, dans ses Mémoires, t. 42.)

QUENTIN, martyr au Vermandois dans le troisième siècle, était Romain de naissance, et fils du sénateur Zénon. Il vint dans les Gaules avec saint Lucien pour y prêcher la foi, et s'arrêta à Amiens et dans le pays des environs. On ne sait pas le détail des actions qui le préparèrent au martyre qu'il souffrit dans la ville d'Auguste, alors capitale du Vermandois. Ce fut le préfet du prétoire, nommé Rictiovare, qui, après l'avoir fait tourmenter en diverses manières très cruelles, tant à Amiens qu'à Auguste, ordonna enfin qu'on lui coupât la tête. C'est ainsi que saint Quentin consomma son gloricux martyre, le 31 d'octobre de l'an 287, selon l'opinion commune. Ses reliques reposent dans la capitale

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du Vermandois, qu'on appelle religieuses , et que plusieurs de aujourd'hui Saint-Quentin, où celles qui subsistaient déjà, en il y avait un chapitre florissantet adoptèrent les réglemens et l'oborné de divers priviléges en con- servance. On sait en effet que sidération du saint martyr. (Su- Philippe, évêque de Troyes, rius Tillemont, Mém. ecclés. voulant établir des chanoines Claude Hémeré, dans son His- dans l'église de Saint-Georges, toire de la ville de Saint-Quen- les tira de Saint-Quentin de tin. Baillet, t. 3, 31 octobre.) Beauvais, déclarant que c'était

QUENTIN ou QUANTIN la communauté la plus capable (M. G.), prêtre de Tours. On de faire honneur à la religion a de lui: Nouveau Traité pour par sa régularité. La piété et l'éservir à l'instruction des nou- dification étaient encore de nos veaux convertis, et à la conver- jours dans cette maison babitée sion de ceux qui sont encore par des chanoines réguliers de la dans l'égarement, in-1 2. (Jour- congrégation de France. (Monal des Savans, 1686, p. 48 de réri Gallia christ. tom. 9,

col. la première édit, et 40 de la 8.8.) seconde.)

QUENTIN-EN-L'ISLE (S.-), QUENTIN - LEZ-BEAUVAIS Sanctus Quintinus in Insula, (S.-), Sanctus Quintinus Bello- abbaye de l'Ordre de Saint-Bevacensis, abbaye de l'Ordre de noît, au diocèse de Noyon en Saint-Augustin, était située près Picardie. Elle était située dans de Beauvais en Picardie. Gui, une île de la Somme, près de doyen de Saint-Quentin de Ver: l'ancicone ville de Vermandois, mandois, ayant été élevé sur le appelée aussi aujourd'hui Saintsiége de Beauvais, voulut faire Quentin, dont l'église principale fleurir en cette ville le culte de était une collégiale royale fort saint Quentin. Dans ce dessein, riche, sous l'invocation du maril fit bâtir proche de Beauvais tyr saint Quentin. Le roi, qui une église consacrée à Dieu sous en conférait les prébendes, en l'invocation de ce saint martyr. était le premier chanoine. L'abDès que cette église fut achevée, baye de Saint-Quentin-en-l'lle, il en fit la dédicace avec une dont la Martinière a confondu grande solennité le 4 octobre l'Eglise avec celle de la collé1069, et y mit des chanoines giale, ayant été détruite en 882 auxquels Ives, premier abbé de par les Normands, fut rétablie ce monastère et puis érêque de pour des moines, vers l'an 970 , Chartres , fit embrasser la règle par un chanoine nommé Ande saint Augustin en 1078. L'ab- selme. Le monastère de Saintbaye de Saint-Quentin devint Quentin fut encore ravagé et d'abord si florissante sous la con- brûlé en 1557, que les Espagnols duite d'Ives, qu'elle donna l'o- se rendirent maîtres de la ville, rigine à plusieurs autres maisons après avoir battu les Français le

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jour de saint Laurent. Il y avait querelle de gens inconnus, à ceen dernier lieu des bénédictins lui qui veut prendre un chien de la congrégation de Saint- par les oreilles, et s'expose à s'en

à Maur.

faire mordre. (Prov. 26, 17.) Il QUENTIN (Voy. Mont-Saint- ne faut pas conclure de là, qu'on QUENTIN.)

ne doit jamais se mêler de la QUERAS ( Mathurin), doc- réconciliation du prochain, mais teur de la maison et société de la qu'il le faut faire avec assez de Sorbonne, né dans le diocèse de prudence pour n'aigrir pas le Sens le premier d'août 1614, mal, au lieu de le guérir. fut fait grand-vicaire en 1658, QUESNEL (Pasquier ), prêtre par Louis-Henri de Gondrin, de l'Oratoire, né à Paris le 14 archevêque de cette ville. Il fut juillet 1634, entra dans la conexclus de Sorbonne, pour n'a- grégation de l'Oratoire le 19 voir point voulu souscrire à la novembre 1657, après avoir fait censure contre M. Arnauld, et son cours de Théologie en Sormourut le 9 avril 1695. Il a bonne. Son attachement au père laissé quelques écrits, dont le de Sainte-Marthe, général de sa plus connu est un gros volume congrégation, que M. de Harlai, in-8°, qui parut à Paris en 1685, archevêque de Paris , arait fait sous ce titre : Éclaircissement exiler, fut cause qu'on l'envoya de cette célèbre et importante à Orléans en 1681. Quatre ans question , si le concile de Trente après, n'ayant point voulu sia décidé ou déclaré que l'attri- gner un formulaire

de doctrine, tion conçue par la seule crainte dont l'assemblée générale de l'Odes peines de l'enfer et sans au- ratoire avait ordonné la signacun amour de Dieu, soit une ture, il se retira à Bruxelles audisposition suffisante pour rece- près de M. Arnaud, et demeura voir la rémission des péchés, et avec lui jusqu'à sa mort. Humla grâce de la justification au bert de Precepiano, archevêque sacrement de pénitence. On a

de Malines, fit arrêter le père encore de lui , le Recueil som- Quesnel à Bruxelles le 30 mai maire des principales preuves 1703, et le fit conduire dans les de la thèse de Sens, sur la dé- prisons de l'archevêché. Ses amis pendance des réguliers ; des con- ayant fait une ouverture à la férences ecclésiastiques de Sens prison, il s'enfuit en Hollande, en 1658 et 1659. Il dirigea aussi et fixa sa demeure à AmsterM. Baugrand, prêtre de Troyes, dam, où il mourut le 2 décemson disciple dans l'ouvrage inti- bre 1919. On a de lui : 1°. les lé, Sancti Augustini doctrinæ Réflexions morales sur le Nouchristianæ praxis cathechistica, veau-Testament, en 4 volumes à Troyes en 1678, in-8°. in-8°, dont les éditions les plus

QUERELLE. Salomon com- complètes sont celles de 1699 pare celui quí se mêle dans une et de 1708, et dont il y a eu cent

a

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une propositions condamnées par la bulle Unigenitus Dei Filius, qui fut donnée le 8 septembre 1713, par le pape Clément xi. 2°. On a du père Quesnel une édition des OEuvres de saint Léon. 3°. Tradition de l'église romaine sur la prédestination des Saints et sur la grâce efficace, à Cologne 1687, 4 vol. in-12, sous le nom du sieur Germain, docteur en Théologie. 4o. Histoire abrégée des Congrégations de Auxiliis, 1686. 5o. Apologie historique des deux censures de Louvain et de Douai, sur la matière de la grâce, sous le nom du sieur Gery, bachelier en Théologie, in-12, à Cologne 1688. 6o. La discipline de l'Église, tirée du Nouveau-Testament, et de quelques anciens conciles, 2 volumes in-4°, en 1689, à Lyon. 7o. Règles de la discipline ecclésiastique, recueil lies des conciles, des synodes de France et des SS. Pères de l'Église, touchant l'état et les mœurs du clergé. Cet ouvrage est du père Darcis de l'Oratoire, mais l'édition de 1679 est du père Quesnel. 8°. Causa arnaldina, in-8°., 1699. C'est un recueil de pièces latines qui sont presque toutes de M. Arnaud et de M. Nicole. 9°. Justification de M. Arnaud contre la censure de 1656, etc., à Liége en 1702, 3 vol. in-12. C'est encore un recueil de pièces. 10°. Lettre à M. Vansusteren, en 1703. 11o. Motif de droit, en 1704, principalement contre M. l'archevêque de Malines et sa procé

dure. 12o. Lettre au roi contre les Jésuites, 1704. 13o. Lettre à M. le chancelier, en 1704. 14°. Lettre à un archevêque, 1704. 15°. Lettre d'un particulier à un ami, 1704. 16o. Idée générale du libelle du fiscal de Malines, 1705. 17o. Adatomie de la sentence de l'archevêque de Malines contre le père Quesnel, in-12, 1705. 18. Mé moire justificatif du recours qu'a le père Quesnel au roi, 1712 19". Edition des lettres de M. le prince de Conti et du père Deschamps, jésuite, avec des notes, 1689. 20°. Divers écrits touchant la fourberie de Douai, 1691. 21°. Le roman séditieux du nestorianisme renaissant, convaincu de calomnie et d'extravagance, 1693. 220. Trois humbles remontrances à M. Humbert de Precipiano, archevèque de Malines, sur son décret du 15 janvier 1695, etc., in-12. 23°. Mémorial touchant les occasions de jansénisme, etc. 1696. 24°. Histoire abrégée de la vie et des ouvrages de M. Arnauld, ou question curieuse, etc. 1690, plusieurs fois réimprimée. 25°. Défense de deux brefs de N. S. P. le pape Innocent x, 1697. 26°. Lettre à M. Heyaert, pour servir de supplément à défense des deux brefs, en 1697. 27o. Premier et second mémoire en faveur du séminaire de Liége contre les prétentions des jésuites, in-12, 1698, et quelques au tres ouvrages sur le même sujet, 28°. Solution de divers proble mes très-importans pour la paix

de l'Eglise etc. 29o. La foi et l'innocence du clergé de Hollande défendues, en 1700. 30°. Le père Bouhours, jésuite, convaincu de ses calomnies anciennes et nouvelles contre MM. de Port-Royal, ou Recueil des divers écrits faits contre ses deux lettres et d'autres libelles, etc. 1700. 31°. Avis sincères aux catholiques des Provinces-Unies, sur le décret de l'inquisition, contre M. l'archevêque de Sébaste, 1704. 32o. Trois mémoires sur l'introduction du Formulaire dans les Pays-Bas, en 1707. 35°. Lettre à M. Decker sur son nouveau système du jansénisme. 34. Divers abus et nullités du décret de Rome du 4 octobre 1707, contre M. l'archevêque de Sébaste, en 1708. 35°. Défense de la justice, etc., dans la cause de M. Vandenesse, pasteur de Sainte-Catherine de Bruxelles, contre M. l'archevêque de Malines, in-40, en 1708. 36o. Désaveu d'un libelle' calomnieux faussement attribué au père Quesnel. 37°. Une Réponse aux deux lettres de M. de Féné lon, en 1711. 38°. Une Réponse à M. de Witte sur son dernier écrit où il prétend justifier sa dénonciation de la bulle de N. S. P. Clément x1, etc., en 1712. 39o. l'Intrigue découverte au sujet de la lettre de M. l'abbé Rochart de Saron, en 711. 40°. Le Nouvel Adam. 41°. Entretiens sur le décret de Rome du 13 juillet 1708, contre les réflexions morales du NouveauTestament. 42°. Édition de la

justification des réflexions mo rales, en 1712. 43°. Explication apologétique des sentimens du père Quesnel, dans ses réflexions sur le Nouveau-Testament, etc. 1712. 44°. Vains efforts des jésuites contre la justification des réflexions composée par Bossuet, in-12, en 1713. 45°. Deux lettres au sujet de la constitution Unigenitus, en 1714.46°. Protestationet plainte du père Quesnel, contre la bulle Unigenitus, en 1715. 47°. Sept mémoires pour servir à l'examen de la constitution Unigenitus, 7 vol. in-12, en 1713, 1714, 1715 et 1716. 48. Première lettre à M. l'évêque de Poitiers du 12 mars 1716, sur le même sujet. 49°. Réponse à une consultation sur le devoir d'une religieuse, sur le même sujet, en 1716. 50o. Lettre à M. le cardinal de Rohan, sur le même sujet, en 1716. 51°. Lettre apologétique à M. l'évêque de Beauvais, en 1716, 52. Deux actes d'appel de la bulle Unigenitus, et une réponse à quelques accusations des évêques, sur le même sujet, 1719. 53°. Inscription en faux sur le même sujet. 54°. Justification du droit des chapitres d'Utrecht, et mémoires sur les droits de l'église d'Utrecht, 2 vol. in-4°, 1719. 56°. la Paix de Clément ix, contre l'Histoire des cinq propositions de M. du Mas, docteur de Sorbonne, à Chambéri, en 1700. 56o. Une lettre au père de la Chaise, jésuite, et plusieurs autres lettres sur le système de la grâce générale. 57o, l'Idée du

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