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comté de Bercks. En 1648 il fut ques d'Édouard Pocock. (Vogej nommé professeur en hébreu, Athen. Oxon.

Grotii manes, et chanoine de l'église de Christ t. 1, p. 199; et t. 2, p. 817:) à Oxford, où il mourut le 10 POCQUET DE LIVONNIÈRE septembre 1691. C'était un (Claude), né à Angers en 1652, homme recommandable par sa se fit recevoir avocat. Après plucapacité, par sa douceur, par sa sieurs années de séjour à Paris , modération et par l'intégrité de il retourna à Angers en 1680, et ses mœurs. Il n'aimait point les y prit une charge de conseiller. disputes, et parlait toujours M. le chancelier Boucherat le bien des autres, même de ses nomma professeur du droit ennemis. Il a traduit en arabe français dans la même ville. Il le traité de Hugues Grotius de mourut à Paris, le 13 mai 1726, la vérité de la religion, et la li- âgé de soixante-quatorze ans, et turgie de l'Église anglicane. Il a fut enterré dans l'église de Saintencore traduit de l'arabe les An- Severin. Ce fut lui qui dressa nales d'Eutychius , patriarche les statuts de l'académie d'And'Alexandrie, l'histoire des dy- gers, et qui fit la liste des acanasties d’Abulpharage , avec un démiciens de la première nomisupplément; la préface de Moïse nation. Après en avoir été diMaimonides sur la Misna. Il a recteur et chancelier , il en depublié de plus une version des vint secrétaire perpétuel. En

. quatre épîtres syriaques de saint 1688, il remporta le prix d'éloPierre, de saint Jean et de saint quence proposé par l'académie Jude, tirées d'un manuscrit, de Ville-Franche : il montrait avec des notes; le livre intitulé, dans son discours, que les acaPorta Mosis, en arabe et en démies des belles-lettres sont latin, avec diverses notes sur non-seulement établies pour applusieurs endroits de l'Ecriture; prendre à bien parler, mais enun traité De ratione variantium

core pour apprendre à bien viin Pentateucho arabico lectio- vre. L'académie de Ville-Frannum; Versio ac notre ad Tograi che le mit au nombre de ses carmen arabicum

;

membres. M. Pocquet fut aussi mentaire latin sur les prophètes plusieurs fois recteur de l'uniMichée, Malachie, Osée et Joel; versité d'Angers, et échevin de la un recueil de lettres et un ou- même ville. Ses

ouvrages sont : vrage intitulé : Massecuth Be- 1°. Éloge de M. Pageau, avocat, racoht. M. Léonard Twels, rec- imprimé dans le Mercure. 2o. teur des paroisses de Saint-Mat- Coutume du pays et du duché thieu et de Saint-Pierre à Lon- d'Anjou, conférée avec les coutudres, et prébendier de Saint- mes voisines, et corrigée sur l'anPaul, fit imprimer dans cette cien original manuscrit, avec ville en 1740, en 2 volumes le commentaire de M. Gabriel in-folio, les ouvrages théologi- du Pineau : nouvelle édition,

un com

revue, corrigée et augmentée par M. Claude Pocquet de Livonnière, à Paris, 1725, in-fol., 2 volumes. 3o. Traité des fiefs, à Paris, 1729, in-4o. 4°. Règles du droit français, à Paris, 1730, in-12. Le fils aîné de M. de Livonnière a eu la plus grande part à cet ouvrage. (Le père Niceron, t. 17 de ses Mémoires.) PODALIA, ville épiscopale de la province de Lycie, sous la métropole de Myre, au diocèse d'Asie, située près des sources du fleuve Xanthus. Pline, Étienne et les Notices en font mention. Nous en connaissons les évêques suivans :

1. Callinicus, assista au premier concile général de Constantinople.

2. Aquilin, souscrivit à la lettre du concile de Myre à l'empereur Léon, touchant le meurtre de saint Proter d'Alexandrie. 3. Jean er, au concile de Constantinople, sous Mennas. 4. Jean 11, au concile de Photius. (Or. chr., t. 1, p. 973.) PODERIS, signifie proprement une robe traînante; mais on l'emploie principalement pour marquer une aube ou robe de lin qui va jusqu'aux pieds. Les prêtres juifs étaient revêtus de ces sortes de robes dans leur service au temple. L'auteur du livre de la Sagesse donne aussi le nom de poderis à la robe du grand-prêtre, au bas de laquelle étaient des sonnettes et des grenades. (Exod. 28,4.Sap. 18, 24.)

PODONSKI, archevêché de Moscovie uni à celui de Sarki.

(Voyez SARKI. Or. chr., t. p. 1317.)

1,

POEMANIUM, siége épiscopal de l'Hellespont, sous la métro-, pole de Cysique, au diocèse d'Asie. Pline le met dans la Mysie. Il y a eu pour évêques :

1. Étienne, assista au concile de Chalcédoine.

2. Jean, souscrivit à la lettre synodale des évêques de l'Hellespont à l'empereur Léon, touchant le meurtre de saint Proter d'Alexandrie, et le concile de Chalcédoine.

3. Mercurius, assista et souscrivit au sixième concile général.

4. Léonce, au septième concile général.

5. Nicéphore, au concile de Phothius. (Oriens. chr., t. 1, p. 769.)

POETES, POÉSIE. Il est indubitable que les anciens hébreux avaient des poëtes, et il nous reste encore dans l'Écriture grand nombre de cantiques et d'autres pièces de la meilleure poésie. Les expressions, les sentimens, les figures, la variété, l'action, tout y est frappant : mais les règles de cette poésie nous sont entièrement inconnues. (Dom Calmet, Dictionn. de la Bible.)

POGGE ou POGGIO BRACCIOLINI ou POGGE FLORENTIN, nommé ordinairement le Pogge, secrétaire de plusieurs papes, puis chancelier de la république de Florence, l'un des plus beaux exprits et des plus savans hommes du quinzième siècle, naquit à Terra - Nova,

dans le territoire de Florence, en 1380. Il apprit le latin, le grec et l'hébreu ; et s'étant rendu à Rome, où son mérite l'avait fait connaître, il y eut l'emploi d'écrivain des lettres apostoliques, et ensuite il fut secrétaire des papes Jean xx111, Martin v, Eugène iv, Nicolas v et Calliste 111. On l'envoya au concile général de Constance en 1414, avec Barthélemi de Monte-Pulciano, pour y chercher d'anciens livres, et il y déterra en effet plusieurs manuscrits. Il devint secrétaire de la république de Florence en 1453, et mourut en cette ville le 30 octobre 1459, à quatre-vingts ans. On a de lui: 1o. plusieurs oraisons funèbres prononcées au concile de Constance, et que l'on trouve dans les actes de ce concile. 2o. Un traité de varietate fortune. 3o. Deux livres d'épîtres. 4°. Une histoire de Florence en latin, in-4°, publiée avec des notes en 1715 à Venise, par Jean-Baptiste Recanati, noble vénitien, et précédée de la vie de l'auteur. M. Muratori a inséré cette histoire dans le vingtième tome du Rerum italicarum. Le traité de varietate fortunæ, en quatre livres, avec cinquante lettres de Pogge, qui n'avaient point encore paru, n'a été imprimé qu'en 1723 à Paris, in-4°, par les soins de l'abbé Oliva, bibliothécaire de M. le cardinal de Rohan. (Voyez la Vie du Pogge, par M. Recanati. Voyez aussi Paul Jove, in elog. cap.

10; Philippe de Bergame, in supplem. chron. a. c. 1416; Poggiana, par Lenfant, et l'Histoire du concile de Constance; le Journal des Savans, 1682, 1701, 1717, 1720, 1724, 1735 et 1742.)

POGGI (François-Marie), général des servites, et évêque de San-Miniato en 1703, fit imprimer les actes d'un synode général qu'il tint dans son diocèse en 1707, sous ce titre : Synodus diocesana miniatensis, celebrata in ecclesiá cathedrali, sub auspiciis B. V. M. in cœlum assumptæ, atque SS. Christi Martyrum Genesii et Miniatis, ejusdem ecclesiæ diœcesisque titularium, pariter ac tutelarium, 1707, in-4°. On ne peut rien voir de plus sage que ces statuts. (Journal des Savans, 1709, p. 749 de la première édit., et 686 de la seconde.)

POGOIANA, siége épiscopal de la province de Macédoine, sous la métropole de Thessalonique, au diocèse de l'Illyrie orientale, a eu les évêques sui

vans :

1. Gabriel. Martin Crusius(lib. 4, turco-gr., p. 337) rapporte une lettre de ce prélat au patriarche de Constantinople, où il est qualifié archevêque de Pogoïana.

2. Joachim, siégeait vers l'an 1720.

3. Euthyme, en 1721. (Or. chr., t. 2, p. 94.)

POIDS, est un instrument qui sert à faire connaître la gravité des choses, et en quelle

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proportion elle est dans un Plusieurs savans ont prétendu corps à l'égard d'un autre. Ce que ce poids du sanctuaire était terme se dit aussi des corps ré- plus fort que le poids ordinaire. glés et étalonnés qui servent à D'autres ont soutenu que celuila mesure de cette proportion, ci était plus fort que le preet qu'on met dans un plat de la nier. Mais ce qui parait le plus balance, tandis que le corps certain, c'est que ce poids était dont on veut savoir la pesan- comme l'angle auquel ceux teur est dans l'autre. Le droit dont on usail dans le commerce de donner ou de faire donner devaient être conformes. (Dom des poids ne devrait appartenir Calmet, Supplément du Dicqu'au roi seul : cependant au

tionnaire de la Bible.) trefois droit appartenait POIDS, onus, se met com. aux seigneurs hauts-justiciers. munément pour une prophétie On sait que vendre à faux poids fâcheuse. Onus Babylonis, onus et à fausse mesure est un vol deserti maris, onus vallis visiosouvent condamné dans les li- nis. (Isaï, 13. 1. 21, 1. 22, 1.) vres saints, et qui oblige à res- La pierre de poids," dont titution. L'inspection des poids parle Zacharie, 12, 3, peut et mesures est une des plus im- marquer les pertes qu'ont fait portantes attentions de la po- ceux qui ont essayé leurs forces lice. ( Voyez sur ce sujet le contre Jérusalem. Il nomme Dictionnaire de M. Brillon, aux ainsi cette ville, apparemment inots Droits seigneuriaux, et par allusion à de grosses pierres Poids et mesures.)

que levaient à l'envi les jeunes POIDS-LE-ROI, sont les hommes de la Palestine, pour droits qui se lèvent pour le roi essayer leurs forces. (Dom Calsur toutes les marchandises qui met, ibidem.) se pèsent lorsqu'elles entrent Le poids du jour, inarque le dans les ports et dans les villes. travail, la fatigue du jour penCe droit faisait partie du domaine dant la chaleur du midi. (Matt. du roi , et les contestations qui 20, 12.) survenaient à ce sujet étaient por- Le poids de gloire dont parle tées à la chambre du domaine, saint Paul ( 2 Cor. 4, 17), est à l'exclusion de la cour des ai- opposé à la légèreté des maux des. (De Ferrière , Dictionn. de de cette vie. Droit et de Pratique, au mot

POIL DE CHAMEAUX. Saint Poids.)

Jean-Baptiste était vétu d'un POIDS DU SANCTUAIRE ou habit de poil de chamcau (Matt. POIDS DU TEMPLE. Moïse en 3, 4), c'est-à-dire, d'un gros caparle souvent lorsqu'il est ques- melot composé de poil de chation de marquer un poids juste. meaux , et non pas d'une peau (Exod. 30, 13, 24. Levit. 5, 15. de chameau, comme les peinNum. 3,50.7,13,19.18,16, etc.) tres se plaisent à le représenter.

(Dom Calmet, Supplément.) Les écrivains font plusieurs remarques sur les poils de chèvres et de chameaux. (Voyez Dom Calmet, Supplément du Dictionn. de la Bible. )

POILE, se dit 1o. d'un dais portatif sous lequel on met le saint-sacrement quand on le porte par les rues; 2°. d'un drap mortuaire qu'on met sur un cercueil pendant la cérémonie d'un convoi et d'un enterrement; 3°. d'un drap qu'on étend sur ceux qui se marient pour les unir ensemble.

POILS. Les lévites, au jour de leur consécration, et les lépreux, au jour de leur purification, étaient obligés de raser tous les poils de leurs corps. (Num. 8, 7. Levit. 14, 8, 9.)

POILS DE CHÈVRES. Moïse en employa pour faire les courtines du tabernacle. (Exod. 25, 4, etc.)

POINT D'HONNEUR, consiste en certaines règles et maximes, d'où les hommes s'imaginent que c'est donner atteinte à leur honneur, que d'y manquer à leur égard. Les maréchaux de France étaient juges du point d'honneur entre les gentilshommes et entre ceux qui faisaient profession des armes. Cette attribution de jurisdiction était principalement pour empêcher les duels, dont le point d'honneur entre les gentilshommes est presque toujours la cause. (Voyez DUEL; voyez aussi l'édit du mois d'août 1679, confirmé par celui du mois de mars

1693; et la déclaration donnée à Versailles le 12 avril 1723; voyez encore le Traité du point d'honneur, imprimé à Paris, in-12, chez Élie Josset, en 1675.)

POINTS-VOYELLES. Quoique plusieurs savans prétendent que certaines lettres hébraïques, qui ont le sort de nos voyelles, tinssent autrefois lieu de voyelles en cette langue, cependant comme en écrivant ils ne mettent pas toujours ces voyelles, et lors même qu'ils les mettent, ces lettres ne se prononçant pas toujours, ou ayant tantôt un son, tantôt un autre, étant quelquefois brèves et quelquefois longues, ces raisons ont porté à inventer quatorze pointsvoyelles pour faciliter la lecture à ceux qui n'en ont pas une habitude longue et assidue.

De ces points qu'ils mettent, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous des consonnes, il y en a cinq longs, cinq brefs, et quatre très-brefs.

Les rabbins font remonter l'invention de ces points jusqu'à Moïse ou Esdras; mais, outre plusieurs autres raisons, le scrupule qu'ont encore les Juifs de lire les livres saints dans la synagogue sans faire usage de ces sortes de points, semble montrer assez la nouveauté de leur invention, qui paraît ne pouvoir être plus ancienne que l'établissement de l'empire ottoman, temps auquel les Arabes ont commencé à écrire. (Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible.) Il

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