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sacerdoce et du sacrifice de Jé- QUESTION, torture qu'on sus-Christ. 58o. Les trois Con& donne aux criminels pour sasécrations, la baptismale, la sa- voir la vérité de quelques cricerdotale et la religieuse, in-18. mes. Quelques auteurs ont avan59o. Élévation à Jésus-Christ ce que la pratique de donner la sur sa passion et sur sa mort, question aux clercs, par le miin-18. 60°. Jésus Pénitent, nistère d'autres clercs, était en in-12. 61o. Du Bonheur de la usage autrefois dans les officiamort chrétienne , in-12. 62o. lités du royaume, et que cet Prières chrétiennes, avec des usage avait commencé dès le pratiques de piété, 2 vol. in-12. quinzième siècle. Brodeau as630. l'Office de Jésus avec des ré- sure qu'il a été jugé par pluflexions. 64. Nouvelles prièressieurs arrêts du parlement de chrétiennes, avec des pratiques Paris que les juges d'Église peude piété sur la dédicace des vent condamner à la question, églises, etc., in-12.65o. Prières et qu'il a vu dans la chapelle de à N. S. J. C. au nom des jeunes l'officialité de Paris les boucles gens, etc., in-12.66o. Éloge his- et les anneaux de fer dont on se torique de M. Desmahis, cha- servait pour cela. Mais quelle noine d'Orléans. 67o. Recueil qu'ait été la discipline de l'Ede lettres spirituelles sur divers glise de France sur ce point, il sujets de morale et de piété, est constant que in-12, 3 vol., à Paris , chez Ba- entièrement abrogé, et que si rois, en 1731.

un juge d'Église eût condamné à QUESTION, dispute. Saint la question, il y aurait eu abus. Paul veut que les disputes évi- ( Mém. du clergé, t. 7, p. 1264 tent les vaines questions ou les et suiv. La Combe, Recueil de vaines disputes, plus propres à Jurisprudence canon., au mot scandaliser qu'à édifier. ( 2 Ti- Question.) mothée, 2, 23. Tit. 3, 9.) L'ec- QUÊTES et QUÊTEURS. clésiastique dit que l'homme Après que le pape Urbain ui eut s'est embarrassé dans mille ques. établi la guerre sainte, sur la tions, dans mille disputes en

fin de l'onzième siècle, il y eut nuyeuses.

un grand nombre de quêteurs QUESTION, supplice. C'était la établis en titre d'office, et encoutume chez les Romains d'ap- voyés par les

papes et

par

les pliquer les criminels à la ques- évêques pour prêcher partout tion en les frappant de fouets ou les indulgences, et recueil. d'escourgées. Ce qui s'est prati- lir les aumônes des fidèles qui qué de différentes manières. S. voulaient contribuer à la guerre Paul eût subi ce supplice par ou à quelques autres bonnes l'ordre du tribun Lysias, s'il ne cuvres, telle que la réparation se fût fait connaître comme ci- des églises ou des liôpitaux. Ces toyen romain.(Act. 22, 24 et 25.) quêteurs commirent bientôt des

cet usage

était

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excès qui les firent abolir par le teurs de son ordre, qui a été concile de Trente. (Sess. 21 de achevée par le père Echard. Il reform. cap. 5. Van-Espen, a mis aussi un abrégé de la vie jur. eccle. t. 1, p. 552,) du père Jean de Saint-Thomas,

C'est aux évêques à permet- dominicain portuguais, confestre des quêtes dans les églises de seur de Philippe iv, roi d'Espaleurs diocèses. Suivant l'art. 27 gne, à la tête du huitième vodu réglement des réguliers, nuls lume de sa Théologie, qu'il a religieux ne pouvaient s'ingérer eu le soin, avec le père François de quêter dans les diocèses, sans de Combefis, de donner au pula permission de l'évêque dio- blic, à Paris en 1797, in-sol. césain. (Mém. du clergé, t. 6, ( Dupin, Bibloth. du dix-sepp. 1549 et suiv.)

tième siècle. Echard, script ord, QUETIF (Jacques ), domini- FF. Præd. Nicéron, Mémoire, cain, né à Paris le 6 août 1618, tom. 24.) de Pierre Quetif, notaire de cette QUEUE DE VICTIMES. Moïse ville, et de Barbe Brunet, fit avait ordonné

que

l'on mît sur profession dans l'Ordre de Saint- le feu de l'autel la queue et la Dominique, le 19 septembre graisse des moutons que l'on 1635. Il fut long-temps biblio- offrait en sacrifice pacifique. thécaire du couvent des domi- (Exod. 29, 22. Levit. 3, 9.) Les nicains de la rue Saint-Honoré, voyageurs parlent des queues de qui lui sont redevables de l'aug- moutons de Syrie et d’Arabie, mentation de leur bibliothèque. qui sont si grosses, que l'on en Il mourut le 2 mars 1698, dans voit qui pèsent jusqu'à trente li. sa quatre-vingtième année. On vres, et ont jusqu'à quatre pieds a de lui , 1o. une édition des et demi de longueur. (D. Calmet,

° opinions et des lettres de Pierre Dict, de la Bible.) Morin, imprimée à Paris en QUEUX ( le), prêtre de Paris. 1675; 2°. une nouvelle édition Nous avons de lui : les Dignes du concile de Trente , à Paris, fruits de pénitence dans un péen 1666, in-12, sous le titre de cheur vraiment converti, 1762 , Concilii tridentini canones; 3o, in-12; le Chrétien fidèle à sa voles lettres spirituelles et ascéti- cation, in:12; l'Année chréques de Savonarole, avec ses tienne de M. le Tourneux, rérévélations et un discours qu'il digée eu 6 volumes , in:12 ; prononça à Pise en 1494 ; 4°. Instructions chrétiennes de une édition de l'explication de M. Singlin, rédigées en 6 volula Somine théologique de saint

mes in-12. Thomas , par Jérôme de Médi- QUIA ou QUONIAM. Cette cis à Camérino, à Paris, 1657, particule répond à l'hebreu hi , 3 volumes in-fol. ; 50. le père et au grec oti, dont la significaQuetif a eu aussi beaucoup de tion est causale, et se traduit par part à la Bibliothèque des au- parce que ; mais elles sont quel

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quefois superslucs dans le dis- 1521. On a encore de ce dernier cours, comine au psauine 123, l'Origine des postes chez les anI et 93, 17; et quelquefois elles ciens et chez les modernes , doivent se traduire par c'est in-12. (Voyez l'Eloge de M. le pourquoi, comme dans saint Quien de la Neufville, par M. de Jean, 8, 29. Psaume 16,6. (Dom Boze, dans le tome , des Mém. Calmet. )

de l'académie des inscriptions QUIEN (Jacques le ) de la et belles-lettres.) Neufville, né à Paris le 1er mai QUIEN (Michiel le ), pieux et 1647, d'une ancienne famille du savant religieux de l'Ordre de Boulonais, eut pour père Pierre Saint-Dominique, né à Boulole Quien de la Neufville, capitai- gne-sur-mer le 8 d'octobre 1661, ne de cavalerie; Il s'appliqua à étudia la philosophie à Paris au l'étude de la philosophie , du collége du Plessis. 11 embrassa droit et de l'histoire, et des lan- l'Ordre de Saint-Dominique à gues espagnole et portugaise. Il l'âge d'environ vingt ans, et se fut reçu associé dans l'académie rendit habile dans la Théologie, des inscriptions et belles-lettres l'antiquité ecclésiastique, la crien 1706, et mourut à Lisbonne, tique et les langues, particulièle 20 mai 1928, âgé de quatre- rement l'hébraïque, la grecque vingt-un ans. Nous avoas de lui et l'arabe. Il se fit aimer et estiune Histoire générale de Portu- mer des savans, et mourut dans gal, imprimée chez Anisson, di- le couvent de la rue Saint-Horecteur de l'imprimerie royale, à noré, à Paris, le 12 mars 1733, Paris en 1900 , 2 volumes in-4. à soixante-douze ans. On a de Cette histoire est estimable par lui : 1o. la Défense du texte hébien des endroits, au juge- breu et de la version vulgate, ment de M. de la Clède, secré- contre le livre du père Pezron , taire de M. le maréchal de Coi- intitulé l'Antiquité des temps gny, et nourel historien de Por- rétablic, dans lequel ce savant tugal, qui ajoute que M. le religieux de Citeaux soutient la Quien a supprimé un grand chronologie du texte des sepnombre de faits importans , et tante contre celle du texte bé. qu'il a passé légèrement sur plu- breu et de la Bible. 2o. l’Antisieurs autres faits intéressans. quité des temps détruite; c'est C'est ce qui a porté M. de Clède une réponse au même père, qui à donner une nouvelle Histoire avait réfuté la Défense du texte du Portugal, en 2 volumesin-4°, hébreu. Ces deux ouvrages du et en 8 volumes in-12, qui ont père le Quien sont deux in-12, paru selon ce titre en 1935. Cette dont le premier parut en 1690, histoire de M. de Cléde est con- et le second en 1963. 3.- Des reduite jusqu'en 1766, au lieu marques imprimées dans les méque celle de M. le Quien finit à moires de Trévoux du mois de la mort du roi Emmanuel en mars 17u, sur un livre du père

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Pezon, intitulé: Essai de commentaire sur les prophètes; 4o. Une édition grecque et latine des œuvres de S. Jean Damascène, 2 volumes in-fol., à Paris, 1712. 5o. Un traité contre le schisme des Grecs, sous le titre de Stephani de Altimura ponticensis contra schisma Græcorum panoplia, etc., à Paris, 1718, in-4°. 6o. Nullité des ordinations anglicanes, 4 volumes in-12, dont les deux premiers furent imprimés chez Simart en 1725, et les deux autres chez Babuti en 1730. Il a encore donné, sur la même matière, une lettre datée du 14 février 1731, et insérée dans le Mercure d'avril de la même année. 7°. Quelques dissertations sur saint Nicolas, évêque de Myre, qui se trouvent dans la première partie du sixième tome des Mémoires de littérature et d'histoire recueillis par le père Desmolets de l'Oratoire. 8. Des observations sur le livre intitulé, Petra fidei, composé par Étienne Javerski, archevêque de Rezan, dernier exarque ou patriarche moscovite. On les trouve dans le Mercure de France, mois de mars 1733. 9o. Une Histoire abrégée de la ville de Boulogne-sur-Mer, et de ses comtes, qui est dans le tome 10, quatrième partie, et à la tête de la coutume de Boulogne, dans la grande collection des coutumes. Il a laissé manuscrite une histoire beaucoup plus ample de Boulogne. 10o. Une dissertation sur Annius de Viterbe, dans laquelle il prétend que ce

n'est point Annius qui a composé les ouvrages donnés sous les noms de Manethon, de Methastène, et d'autres historiens anciens. On trouve cette dissertation dans le septième volume des Voyages d'Espagne et d'Italie par le père Labat. 11°. Un grand ouvrage en trois volumes in-fol. de l'imprimerie royale, à Paris, qui n'a paru qu'en 1740, sous ce titre Oriens christianus, in quatuor patriar chatus digestus, quo exhibentur ecclesiæ, patriarchæ, cæterique præsules Orientis. C'est le plus grand ouvrage que nous ayons sur l'état ancien et présent des églises d'Orient. Il doit être regardé comme une suite et comme une partie très-importante de l'Ilistoire Byzantine. On y trouve toutes les églises d'Orient sous les quatre grands patriarchats de Constantinople, d'Alexandrie, d'Antioche et de Jérusalem, avec la description. géographique de chaque diocèse, des villes épiscopales, l'origine et l'établissement des églises, leur étendue, leur juridiction, leurs droits, leurs prétentions, la succession et la suite de leurs évêques, le gouvernement politique, les changemens qui y sont arrivés, etc. Il y a aussi des dissertations pour éclaircir l'histoire sur plusieurs points difficiles.

Le père le Quien n'était pas moins recommandable par sa piété et sa régularité, que par son érudition. L'humilité et la douceur faisaient son principal caractère. Il avait même un ex

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térieur si simple et si uni, que aussi , dans le même siècle, des les personnes qui avaient peu quiétistes en Occident. Jean de mérite ne lui en trouvaient Rusbrock dit d'eux, qu'ils dequ'avec peine, et se demandaient meurent assis et entièrement.oiquelquefois à elles - mêmes ce sifs, sans aucune occupation inqui pouvait lui avoir attiré térieure ni extérieure; mais, la grande réputation dont il ajoute cet auteur, ce mauvais jouissait. Les connaisseurs en

repos produit en l'homme l'i. jugeaient autrement : il mérita gnorance et l'aveuglement, et bientôt toute leur estime, et il ensuite la paresse, par laquelle fut lié de bonne heure avec tout il se contente de lui-même, ouce qu'il y avait alors de gens bliant Dieu et toute autre chose. distingués par leur érudition. On ne peut trouver Dieu dans Tels furent entre autres les ab- ce repos où peuvent arriver les bés de Longrue, Renaudot et des plus grands pécheurs, s'ils étoufThuileries , MM. Simon et de la fent les remords de leur consRoques, les pères Hardouin, de cience, et se délivrent de touMontfaucon, Quetil, Serri, etc. tes les images et de toutes sortes Il eut aussi d'illustres amis d'actions. Au contraire, cette dans les pays étrangers : de ce mauvaise quiétude produit la nombre furent Chrysanthe, pa- complaisance en soi-même, et triarche de Jérusalem, le prince l'orgueil, source de tous les aude Valaquie, Mauro Cordato; tres vices. Mais celui des qniéMM. Fontanini, Passionei et tistes qui a fait le plus de bruit plusieurs autres. (Voyez le dans le dix-septième siècle, et Journal des Savans, 1690, 1692, qui est regardé comme le chef 1693, 1708, 1712, 1725, 1726, des autres, c'est Molinos, pré1730, 1733, 1742.)

tre séculier du diocèse de SaraQUIERCI ou QUIERZY, Ca- gosse en Espagne. (Voyezson arrisiacum , village de France en ticle. Voyez aussi FÉNÉLON, Picardie, célèbre par plusieurs Guyon, Malaval. Voyez encore conciles qui s'y sont tenus.

Dissert. de religione Quietist. , (Vor. CHERSY ).

par Capezovius; la préface du QUIÉTISTES, quietistæ. Ce Traité de M. Nicole, intitulé : nom fut donné dans l'Église Réfutation des principales ergrecque, au quatorzième siècle, reurs des Quiétistes; Relation à une sorte de personnes qui se du Quiétisme, par MM. Bossuet vantaient d'une tranquilité et Phelypeaux ; Histoire ecclés, d'esprit extraordinaire, qu'ils du dix-septième siécle, par M. avaient, disaient-ils, acquise Dupin, tom. 4; le Quiétisme dans la prière. On les appelaient contraire à la doctrine des Saen grec hesychastes, qui est la cremens, avec l'histoire et la même chose que quiétistes. réfutation de cette hérésie, par ( Voyez HESICHASTES. ) Il y eut M. Grancolas ; le Repos en Dieu,

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