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vrages, tant de sa composition Questionum quarumdam, I. 1, que de celle des autres. On a de sa etc. (Pitseus.) composition: aula sancta Theo- RADINO ( Thomas ), dominidosii Junioris auctarium ad l. cain , de l'illustre maison alle5, Nicolai Trigauti. La Vie du mande de Todesque, ce qui lui père Canisius; la Bavière sainte a fait donner le nom de Todiset pieuse, 4 volumes in-4°, etc. que par quelques auteurs, naIl a publié de la composition quit à Plaisance , où sa Sainille des autres : 1°. la Chronique était établie. Il enseigna la Théod'Alexandrie, en 1615. ,

29. logie à Rome et fut fait substitut L'Histoire de Pierre de Sicile, du fameux Sylvestre Mozolin , avec sa traduction latine, et des maître du sacré palais en 1521. notes de sa façon. 3°. Les Actes Il mourut en 1527. Il était phidu huitième concile général. 4o. losophe, théologien, astronome Les OEuvres de saint Jean Cli- et poëte. On a de lui: 1o. Calipmaque. 5o. Viridarium sancto. sychia ou de la Beauté de l'âme, rum. (Alegambe. Biblioth. script. imprimé à Milan en 1511. 2o. societ. Jesu. Journal des Savans, Syderalis Abyssus, imprimé 1689 et 1701.)

à Pavie en 1513, et à Paris en RADHOD, prérôt de l'é- 1514. 3o. Un discours contre Luglise de Dol en Bretagne , n'est ther, adressé aux princes d’Alconnu que par une lettre qu'il lemagne, et la défense de ce disécrivit à Adolslan ou Etelstan, cours contre Melancton, qui roi d'Angleterre, en lui envoyant l'avait attaqué. 4°. Plusieurs des reliques des SS. sénateurs autres discours , dont quelquesPaterne et Scubilion. Cette let- uns furent prononcés dans la tre se trouve dans la Vie de saint chapelle du pape. (Possevin. Le Adbelme, évêque de Schirburn, Mire, Echard, script.ord. Pred. par Guil, de Malmesbury. (Dom t. 2, p. 73.) Ceillier, Histoire des Auteurs RADULFE ou RAOUL , dit sacrés et ecclésiastiques, t. 19, Flaviacensis , parce qu'il était

moine de Saint-Germer-deRADING , lieu d'Angleterre, Flaix, dans le diocèse de BeauIl s'y est tenu trois conciles. Le vais, vivait, non dans le dixièpremier en 1206, le second en me siècle, comme le disent 1213, et le troisième en 1240. quelques auteurs , mais dans le (Angl. 1.)

douzième, puisqu'il mourut en RADINGIUS ( Guillaume ), 1157. On a de lui vingt livres docteur anglais, et religieux de commentaires sur le Léviticarme, vers l'an 1312, fut un des que, qui se trouvent dans le examinateurs de quelques arti- tome 17 de la dernière Bibliocles qui concernaient l'affaire thèque des Pères. On lui attrides Templiers. On a de lui : bue aussi un commentaire sur Templariorum examinationes. le Cantique des cantiques, qui

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p. 557.)

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était parmi les æuvres de saint en 1568. Il a aussi écrit, de Grégoire, et quelques autres ou- Psalterio observando; Historia vrages. (Trithême et Bellarmin, Episcoporum leodiensium, dede script. eccl. Possevio. Sixte puis l'an 1347 jusqu'en 1386; de Sienne. Dupin, Bibliothèque Calendarium ecclesiasticum,etc. douzième siècle, part. 2 , page (Valère - André. Possevin. Du620.)

pin, Biblioth. quatortième sièRÁDULPHE, de Diceto , cle , p. 293.)

LPHE doyen de Saint-Paul de Lon- RAFOE, Rafoa, ville épiscodres, mort en 1210, a écrit de pale d'Irlande sous la métropole Synodis. De Temporibus mun- d’Armagh. Cet évêché est supdi. De Regibus Anglorum, etc. primé. Il a encore fait des portraits RAGA ou RAGÈS, hébreu , historiques, depuis l'an 1143 tempéte, tumulle, sédition, du jusqu'en 1200. Ses ouvrages mot Ragasuh, ville de Médie, sont parmi les Historiens d'An- située sur les montagnes d'Ecbagleterre, imprimés à Londres en tanes. Tobie l'ancien ayant con1652. (Dupin, Biblioth. douziè- fié un dépôt de dix talens à Game siècle, part. 2, p. 655.) belus, habitant de Ragès, ou

RADULPHE HIGDEN ou lui ayant prêté cette somme, enHIKEDEN, moine bénédictin voya son fils pour la lui répéter. de Chester, mort l'an 1363, Mais cette commission fut exéaprès soixante-quatre ans de cutée par l'ange Raphaël, que profession monastique, est au- Tobie ne prenait que pour un teur d'un grand ouvrage intitu- homme, pendant que celui-ci

lé le Polychronique depuis la célébrait son mariage à Echatacréation du monde jusqu'à l'an nes avec Sara, fille de Raguel. 1357. Il avait aussi composé des (Tob. 5, 8. 6, 6. 9, 3. D. Cal

6 distinctions sur la Théologie; le met, Dictionn. de la Bible.) Miroir des curés; un commen- RAGAU, grande campagne où taire sur Job, et sur le Cantique Nabuchodonosor , roi de Ninides cantiques, et des serinons. ve, vainquit Arphaxad, roi des (Dupin, Bibloth. quatorzième Médes. (Judith. 1,5,6.) siècle, p. 272.)

RAGAU, fils de Phaleg. (1 RADULPHE ou RAOUL, sur- Par. 1 25.) Ce Ragaü est le nommé de Rivo, de Bréda, doyen même que Rehu. (Genes. 11, de l'église de Tongres, mort à 18, 19.) Il n'est pas impossible Rome le 2 novembre 1401 ou que la ville de Raga et les cam1403, est auteur d'un excellent pagnes de Ragau, n'aient tiré traité sur l'ollice divin, intitulé: leur nom de Rehu ou Ragaü; de l'Observation des canons , car dans l'hébreu toute la difqui se trouve dans les Biblio- férence dépend de la pronon. thèques des Pères, et qui fut ciation de la lettre Ain. ( Dom mpriıné séparément à Louvain Calinet, Dictionn. de la Bible. )

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vili,

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RAGGI ( François), capucin, t. 4, p. 236.) (Voyez EXCOMMUfrère d'Octavien Raggi, cardi- NICATION.) nal sous le pape Urbain

RAGUEAU (François ), proétait de la famille des Raggi, fesseur en droit dans l'univernoble génois. Il mourut à Gê- sité de Bourges, mort en 1605, nes en 1657, et laissa un ouvra

a fait les Lois politiques; un ge intitulé : Dubiorum centuria commentaire sur les coutumes de regimine regularium , qui du Berri; un Indice des droits fut imprimé à Lyon en 1649, royaux et seigneuriaux, qui sous le nom de Giragus, qui est contient l'explication de presl'anagramme de Raggius, et å que tous les mots difficiles de Gênes, sous le nom de l'auteur. nos coutumes. Ce dernier ou(Vading.

vrage, qui fut achevé en 1583, a RAGON (N... ), chapelain de. été augmenté considérablement S. A. R. Madame la duchesse par M. Eusébe de Laurière , et d'Orléans, prononça en 1730, réimprimé en 2 volumes in-4°, devant messieurs de l'Académie à Paris l'an 1904. (Denis-Sifrancaire, le panegyrique de mon, Bibl. hist. des Aut. de saint Louis. Ce discours fut im- droit.) primé chez Coignard, in-4° RAGUEL, autrement JE

RAGRAVE ou RÉAGRAVE ou THRO. (Voyez JETURO, beauRÉAGRAVATION, reaggrava- père de Moïse.) tio. C'est aujourd'hui la der- RAGUEL, hébr. rupture de nière des monitions

que

l'on fait Dieu, du mot tuah, rupture ou en fulminant l'excommunica- brisement, et du mot El, Dieu, tion, et c'était autrefois un père de Sara, et beau-père du nouveau degré d'excommunica- jeune Tobie. Il demeurait à Ection. L'excommunication prise batanes, et avait de grands biens. ,

, en elle-même ne privait que du Il ne consentit qu'avec peine à sacrifice, des sacremens et des donner sa fille au jeune Tobie, à suffrages de l'Eglise. Si l'excom- cause du malheur qui était armunié persévérait dans son en- rivé aux sept maris qu'elle avait durcissement, on ajoutait l'a- déjà eus, d'être tués par le dé

, grave, qui le privait du com- mon. Mais le Seigneur ayant merce civil des fidèles, el enfin conservé Tobie , Raguel le rela réagrave, qui défendait, tint pendant quinze jours en sa sous peine d'excommunication maison , et lui assura par un aux autres fidèles, tout com- contrat le reste de ses biens , merce avec l'excommunié. Au- dont il lui avait déjà donné la jourd'hui l'excommunication

l'excommunication moitié. (Tob. 6, 11... 14. 8, 22, majeure produit tous ces effets 23, 24.) ensemble , et par conséquent RAGUENET (François), natif l'agrave et la réagrave devien- de Rome, embrassa l'état ecclénent inutile. (M. Collet, Moral. siastique, et s'appliqua à l'é

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tude des belles lettres et de cle , fit imprimer à Naples, en l'histoire. En 1689 il remporta 1621, un livre intitulé : des le prix de l'Académie française. voix des Chanoines en chapitre, Le sujet de son discours était, de l'office dans le cheur, et de du mérite et de la dignité du la messe dans l'Eglise. Il publia martyre. Il mourut à Paris vers aussi, en 1625, le Vase de la l'an 1720. On a de lui une his- discipline ecclésiastique (M. Dutoire de l'Ancien-Testament; pin, Table des Auteurs ecclésias

autre histoire d'Olivier tiques du dix-septième siècle , Cromwel, in-4° et in-12; une col. 1908 et 1709.) du vicomte de Turenne, impri- RAGUSA (Jérôme), jésuite mée à la Haye en 1738, 2 volu- de Sicile, publia à Rome, en mes in-12. L'Histoire des con- 1700, I volume de la Biblioclaves depuis Clément v, que thèque des Savans de Sicile, quelques-uns lui ont attribuée, qu'il avait composée, et qui n'a est du baron de Huissen, con- pas empêché M. Mongitore de seiller de guerre de Sa Majesté donner une nouvelle BibliothèCzarienne. ( Journal des Sa- que sicilienne plus ample. (Jourvans 1690, 1691, 1700, 1702 nal des Savans, 1691 et 1709.) et 1739.)

RAGUSE, Ragusia, RaguRAGUET (Gilles-Bernard), sium, que les Turcs pomment Doné à Namur, vint à Paris, où il bronika, est la capitale de la Dalembrassa l'état ecclésiastique. Il matie ragusienne, petit état de fut nommé directeur spirituel l’Europe, qui se gouvernait aude la compagnie des Indes , et trefois en république sous la proeut l'abbaye de l'Aumône, au tection du grand-seigneur et des diocèse de Blois. Après la mort Vénitiens, auxquels elle payait de M. l'abbé Fleury, auteur de tribut. Elle est située au pied l'Histoire ecclésiastique, il eut d'une grande montagne proche le prieuré d'Argenteuil, au dio- la mer, à cinq cents milles de Vecèse de Paris. Il est mort en cette nise. Elle est riche, commerville le 20 juin 1748, âgé de çante et bien fortifiée:on y compquatre-vingt-un ans. C'est à

te vingt-cinq mille âmes. L'évėlui qu'on attribue communé- ché de l'ancienne Épidaure, qui inent l'Histoire des contesta - y fut transféré au milieu du tions sur la diplomatie, avec septième siècle, fut érigé en arl'analyse de cet ouvrage, com- chevêché vers le milieu du

le R. P. D. Jean Mabil- dixième. La cathédrale est sous lon, à Paris, 1908, in-12. Cette le nom de Saint-Tryphon, et histoire est partagée en huit saint Blaise est le patron de la lettres, et chacune est en forme ville et de la république. Les de dialogue.

Ragusiens suivent en tout la RAGUINUS (Antoine), juris- croyance et les cérémonies de consulte du dix-septième siè- l'Eglise romaine, si ce n'est

posé par

qu'après avoir dit à la messe du mot rakal, largeur, et du l'Évangile en latin, ils le répè- Jah, Seigneur, Gis d'Eliezer, tent en langue esclavone ou il- garde, ainsi que ses frères, des lyrienne pour le peuple. trésors du teinple. ( 1 Par. 26,

"KAHAB, que le texte hébreu 25RAHAM , héb., entrailles ou

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nomme zona, ce que saint Jérôme et plusieurs autres enten- comparissant, du mot racam, dent d'une femme débauchée, fils de Samma, et père de Jerfut celle qui cacha les espions caam, de la race de Caleb. (1 que Josué avait envoyés pour Par. 2, 44.) considérer la ville de Jéricho, RAHELAIA, hébr., surprise et qui fut conservée dans la ou étonnement du Seigneur, ou ruine de cette ville avec tous le Seigneur qui enivre ou épouceux qui se trouvèrent dans sa vante, du mot rahal, épouvante, maison. On peut voir ceci plus et du mot Jah, Seigneur, un des au long aux chap. 2 et 6 de chefs de famille qui revinrent Josué. Quelques commenta. de Babylone à Jérusalern. (1 teurs veulent qu'elle ait été Esdr. 2, 2.) simplement lôtelière, et non RAHUEL, héb., pasteur ou pas une prostituée, se fondant ami de Dieu, du mot raha, pas. sur ce qu'elle épousa dans la teur, et du mot El, Dieu, 6ls suite Salmon, prince de la tribu d'Esaü et de Baseinath , fille de Juda, ce qui eût été con- d'Ismaël. Rahuël fut père de traire à la loi ; et sur ce qu'il Nabat, de Zara, de Sainma et n'est pas vraisemblable que des de Mesa. (Genes. 36, 4, 17.) personnes chargées d'une com- RAIA , fils de Sobal, père de mission aussi délicate que celle Jaliath , et petit-fils du pades espions de Josué, se soient triarche Juda ( 1 Par. 4, 2.) logées chez une femme publi- RAJA ou RAY, seizième méque. (Dom Calmet, Dictionn. tropole ecclésiastique du diode la Bible.)

cèse des Chaldéens, suivant la KAHAB. Le Psalmiste parle, table d'Élie de Damas, située au psaume 86, 4, d'une Rabab sur les confins de la Perse, dans que les Pères et les interprètes, le Tabaristan. On croit que c'est qui n'ont point consulté l'ori- la même ville que celle dont il ginal, regardent simplement est fait mention dans le livre comme celle dont on vient de de Tobie, sous le nom de Ragès parler. Mais les plus habiles des Mèdes, et qui est appelée commentateurs l'entendent de Rhæa par Étienne de Byzance , l'Égypte, traduisant Rahab par et Rhagoa par Strabon et Plol'orgueil ou l'orgueilleux. (Dom lémée. Séleucus Nicator passe Calmet, ibid.)

pour l'avoir fondée, à cause qu'il RAHABIA, hébr., largeur ou l'avait fait rétablir et beaucoup étendue ou place du Seigneur, agrandir. Il parait, par ce qu'en

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