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tabulam expansamlingud latina, eademque deinde utráque lingua

d'être pris par les soldats de Nicanor, il se donna un coup d'é

latina et gallica è regione pagi-pée, qui ne l'ayant pas blessé à

narum in librum usu commodum conversa, à Paris, 1692, in-12. 2o. La vie de la bienheureuse Marguerite de Savoie, dite la grande religieuse, de l'Ordre de Saint-Dominique, etc., à Paris, chez Cramoisy, 1674, in-12. 3o. Le livre du Verbe mis au jour dans la naissance de Marie, mère de Dieu, etc., à Lyon, 1668, in-8°. 4°. Instructions chrétiennes sur les caractères des saints, ou Panégyriques des saints, à Paris, 3 tomes in-8°. 5o. Adversus Petri de Valleclausá librum de immunitate Cyriacorum, seu potiùs Petri à Valleclausá suarum adversùs Cyriacos diatribarum deploratio et retractatio, à Grenoble, 1670. Cette critique du livre de immunitate Cyriacorum est fort ingénieuse; mais l'auteur en arrêta l'impression à la page 176, à la prière de l'évêque de Grenoble, où il prêchait le carême, quand il commença à la faire imprimer (Échard, Script. ord. Præd., t. 2, p. 763.)

RAZIAS ou RHAZEZ, hébr., secret ou mystère du Seigneur, du mot raz, secret, et du mot Jah, Seigneur, un des plus considérables docteurs qui fussent à Jérusalem du temps de la persécution d'Antiochus. Razias, ayant été accusé auprès de Nicanor comme fort attaché à Judas Machabée, et contraire à Alcime, qui avait usurpé la grande sacrificature, fut poursuivi de telle sorte, que, se voyant près

mort, il courut au haut de sa maison, d'où il se précipita la tête la première. Sa chute ne l'ayant pas encore achevé, il monta sur une pierre escarpée, d'où il s'arrachia lui-même les entrailles, et les jeta sur le peuple, invoquant le dominateur de la vie, afin qu'il les lui rendît un jour, et mourut de cette sorte.

Quoique les Juifs et quelques nouveaux théologiens louent saint Razias de cette action, Augustin et saint Thomas ont soutenu que son exemple n'étant point approuvé, mais simplement rapporté dans l'Écriture, on n'en peut rien conclure pour le justifier dans le moral. On convient que cette action est généreuse; mais il s'agit de savoir si elle est conforme à la loi de Dieu; et comment le prouver? (2 Mach. 14, 17, 38. Dom. Calmet, Dictionnaire de la Bible.)

RAZON, héb., maigre ou medu mot rasa, maigre, fils d'Eliada, qui s'étant enfui d'auprès d'Adrezer, roi de Saba, son maître, pendant que David lui faisait la guerre, commença avec une troupe de voleurs à faire des courses dans le pays de Damas; il se rendit enfin maître de cette ville, et y fut reconnu roi. Mais il y a apparence qu'il demeura tributaire de David et de Salomon jusque vers la fin du règne de ce dernier. (3 Reg.

а

11, 23. D. Calmet, Dictionnaire da un monastère au huitième de la Bible.)

siècle, en l'honneur de la VierRAZZI (Sérapbin), en latin ge : il y fut inhumé, et son fils Ractius, et quelquefois par cor- Hunold y prit l'habit monastiruption Radius, dominicain, né que. Ce monastère fut ruiné par à Florence le 16 décembre 1531, les Normands au siècle suivant. prit l'habit religieux dans le Au douzième siècle les religieux couvent de Saint-Marc de cette de Câteaux y fondèrent un autre ville, le 28 juin 1549. Il fut ora- inonastère qui, ayant été détruit teur, poëte, historien, mathé- durant les guerres de la religion, maticien, philosophe et théolo- a été uni, en 1625, aux PP. de gien. Il gouverna aussi plusieurs l'Oratoire de Saint-Honoré de maisons de son ordre avec beau. Paris. ( D. Vaissette, Géogr. coup de zèle et de piété. Il vi- hist.,, etc. t. 6, p. 506.) vait encore en 1923, âgé de qua- READING ou REDING, ville tre vingt-deux ans. On a de lui : d'Angleterre, située sur la Ta10. plusieurs ouvrages sur la phi- mise. Il y eut un concile qui fut losophie. 2o. De Incarnatione tenu le 30 juillet 1279 par l'arcollationes. 3o. In D. Thomam chevêque de Cantorbéry, légat de voluntale et productione An- du pape, et ses suffragans. On gelorum prælectiones. 4o. In D. y renouvela les constitutions du Thomam de substantia et co- concile de Latran de l'an 1215, gnitione Angelorum prælectio- et de celui de Londres de l'an nes. 5o. De locis theologicis præ- 1268, contre la pluralité des bélectiones, etc., à Pérouse, 1603, néfices à charge d'âmes. On y fit in-4o. 6o. Gemma confessorum, encore un réglement pour les

seu summa casuum conscientire. religieuses. Il leur est ordonné 7o. Les Vies des saints et sain- de chanter l'office sans en rien tes, bienheureux et hommes retrancher, ct on leur prescrit illustres de l'Ordre de Saint- la manière de faire ou recepoir Dominique. 8°. Des sermons, etc. leurs visites : car ces religieuses Séraphin avait un frère nommé ne gardaient pas

ne gardaient pas une clôlure Sylvain Razzi, qui fut abbé dans

exacte. ( Lab, tome il. Conc. l'Ordre des Camaldules, et en

p. 1062.) tre autres ouvrages composa

les READING (Jean), théoloVies des saints de Toscane , qui gion anglais, né à Buckingham, furent imprimées en 1595 el en vers l'an 1588, prit le degré de 1627. (Echard, script. ordin. docteur en Théologie à Oxford , Pred., t. 2, p. 386.)

eut une prébende à Cantorbéry, RÉ, Radus, ile de l'Océan, et le rectorat de l'église de Chatsituée à trois heures de la Ro- tam. Il mourut le 26 octobre chelle, dont elle dépend pour le 1668, et laissa, entre autres ouspirituel et pour le temporel. vrages : manuductio ad civilaEudes, duc d'Aquitaine, y fon- tem sanctam; Antidote contre

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les anabaptites; tractatus de mensura templi; commentar, in quatuor evangelistas; divers seranons, etc. (Anton. Wood, His toriaunivers. oxoniens., p. 375.) RÉAL (M. de), grand-sénéchal de Forcalquier, est auteur de la Science du gouvernement, ouvrage de morale, de droit et de politique, qui contient les prin cipes du commandement et de l'obéissance, où l'on réduit toutes les matières de gouvernement en un corps unique, entier dans chacune de ses parties, et où l'on explique les droits et les devoirs des souverains, ceux des sujets, ceux de tous les hommes, en quelque situation qu'ils se trouvent... Première partie contenant l'introduction: Deum timete, regem honorificate (Petr. epist 1, c. 2, v. 17), à Aix-la-Chapelle. Ce premier volume sert d'introduction à un grand ouvrage, dans lequel on se propose d'examiner ce que c'est que le gouvernement en général, la formation des sociétés, les lois qui ont pour objet leur conservation; ce que ces lois empruntent de la philosophie; ce que c'est que la justice, la jurisprudence, la politique, le droit naturel, le droit public, ⚫ le droit ecclésiastique, le droit des gens. Toutes ces matières intéressantes sont renfermées dans sept parties qui formeront plusieurs volumes. (Journ. des Savans, 1761, p. 218.)

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RÉALE (la), ou Notre-Dame de la Réale, B. Maria Regalis, ancienne abbaye de l'Ordre de

Saint-Augustin, située dans la ville de Perpignan. Ce n'était dans son origine qu'une communauté de chanoines réguliers qui vivaient sous un prieur en 1136. Elle fut érigée ensuite en abbaye sur la fin du quatorzième siècle, et changée enfin en collégiale. La mense abbatiale avait été unie à l'évêché de Perpignan.

REAU (la), ou la Réale, S. Maria Regalis, abbaye de l'Ordre de Saint-Augustin et de la congrégation de France, était située dans le Poitou, en la paroisse de Saint-Martin-l'Ars, au diocèse et à dix lieues de Poitiers et à deux de Charroux.

REBAIS, Resbacum, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît, était située dans une petite ville du même nom, au diocèse et à sept lieues de Meaux, près de la petite rivière de Rebais, anciennement Resbac, entre celles du grand et du petit Morin. Elle eut pour fondateur, vers l'an 634, saint Ouen, référendaire du roi Dagobert, puis archevêque de Rouen; et, deux ans, après saint Aile, moine de Luxeuil, en fut établi le premier abbé. Cette abbaye porta d'abord le nom de Jérusalem, qui lui fut donné par saint Ouen, mais elle n'est plus connue depuis plusieurs siècles que sous le nom du ruisseau ou du torrent sur lequel elle fut construite. L'église de Rebais, dédiée sous le nom de Saint-Pierre, ayant été brûlée par les gens du maréchal de Biron, en 1590, elle ne fut rebâtic

que trente ou quarante ans Bruxelles, in-40. 3o. Tractatus après. Les religieux de Saint- de utilitate lecture Theologieet Maur occupaient cette maison regularibus, ecclesiis metropolidepuis 1661. L'abbé de Rebais tanis, cathedralibus, collegiatis présentait dix cures, et il confé- et regularibus, et de præbende rait de plein droit autant de theologalis primævá fundatione prieurés; il jouissait autrefois et origine, à Douai 1611, in-ho. de la juridiction spirituelle sur 4. De dignitatibus et officiis les deux paroisses de la ville, et ecclesiasticis, à Douai 1612, sur trois autres situées dans le in-40. (Valère-André, Biblioth. même diocèse; il y faisait ses belg. , édition de 1739, in-4o , visites et tenait ses synodes dans t. I, p. 918.) l'abbaye où les cinq curés assis- REBÉ ou REB, hébr., qui se taient; mais Bossuet ayant atta- baisse , du mot rabats, un des qué ce privilége comme con- princes des Madianites qui futraire à son autorité, le parle- rent tués dans la guerre que ment donna, en 1696, un arrêt Moïse, par l'ordre du Seigneur, par lequel le prélat est maintenu leur fit faire par Phinées, fils du dans le droit d'exercer toute ju- grand-prêtre Eleazar, en puniridiction épiscopale, tant sur tion du crime où ils avaient enle clergé et le peuple de Rebais, gagé les Israélites, lorsqu'ils enque sur les cinq paroisses de la voyèrent leurs femmes dans le dépendance de l'abbaye. (Ilis- camp d'Israël pour les inviter toire de l'église de Meaux. Gal. aux fêtes de Phégor. '(Num. . lia christ., t. 8.)

31, 8.) REBAPTISANTS. C'est le nom REBECCA, bebr., grasse, enqu’on a donné aux donatistes graissée, du mot rabac, fille et à tous les autres bérétiques de Bathuel, épouse d'Isaac. qui rebaptisaient ceux qui n'a- Eliezer, intendant de la maison vaient point été baptisés dans d'Abrabam, alla la chercher à leur secte. (Voyez ANABAPTISTES, Haran, ville de Mésopotamie, et DonatisTES )

l'amena à Isaac, qui demeuREBRIUS (Nicolas), docteur rait alors à Bersabée dans la en Théologie, prolonotaire du terre de Chanaan. Après vingt saint-siége , ct chanoine-théo- ans de stérilité, le Seigneur ac. logal de Saint-Pierre à Lille, corda au prières d'Isaac qu'elle naquit à Ath dans le Ilainaut le devînt enceinte. Elle ensanta ro d’octobre 1565. On a de lui: ensuite les deus jumeaux dont 19. deux discours latins, l'un il lui avait été révélé que l'ainé sur l'annonciation, l'autre sur serait assujetti au plus jeune. la conception iminaculée de la Ayant conçu plus d'affection sainte Vierge, imprimés à pour Jacob que pour Esaü son Bruxelles en 1898, in-4o. 2o. De aîné, clle trouva le moyen de homicidio , en deux livres, à lui faire obtenir la bénédiction

a

d'Isaac à l'exclusion de son frère. Une famine ayant obligé Isaac de passer dans les terres e d'Abimelech, roi des Philistins, il arriva quelque chose de sem. blable, au sujet de Rebecca, à - ce qui s'était passé en un autre temps à l'égard de Sara, épouse d'Abraham, que celui-ci avait fait passer pour sa sœur. La dernière occasion où l'Écriture parle de Rebecca, est lorsque, dans la crainte que Jacob n'éprouvât l'effet de la colère d'Esau, elle fit consentir Isaac à envoyer Jacob en Mésopotamie, afin qu'il n'épousât pas, comme son frère, quelqu'une des filles du pays de Heth. On ne sait pas l'année de sa mort; mais il est sûr qu'elle mourut avant Isaac, puisqu'il est dit qu'Isaac fut mis lans le tombeau avec Rebecca sa femme, et que ce tombeau est e même où Abraham et Sara étaient déjà enterrés, et où, dans la suite, on mit encore Jacob et Liah. On peut voir toute cette histoire plus au long au livre de la Genèse (ch. 24, 1, 2, 3, etc. 25, 21, 22, etc. 26, 1, 2, 3, etc. 27, 1, 2, 3, etc. 28, 1, 2, 3, etc. 19, 31). (Dom Calmet, Diction. de la Bible.)

RÉBELLION, révolte d'un sujet contre son souverain. Les bénéficiers qui étaient déclarés coupables de rébellion par un des juges compétens, étaient privés ipso facto de leurs bénéfices, et des droits qui en dé= pendent, tels qué ceux de présentation, collations, etc. Ces droits appartenaient pour lors,

ou aux rois, ou aux évêques et aux autres collateurs particuliers. La jurisprudence n'était point uniforme sur ce point. Mais le bon ordre des diocèses paraissait demander que, le cas arrivant de la rébellion de quelques abbés, on laissât au moins la pleine disposition des cures qui dépendaient de leurs abbayes aux évêques des diocèses où elles étaient situées. La rébellion d'un évêque faisait vaquer son évêché ipso facto, et cette vacance donnait lieu à la régale, aussitôt que la rébellion était notoire, ou du moins déclarée par un jugement d'un tribunal compétent. (Mém. du Clergé, t. 10, p. 1798, 1800; t. 11, p. 682, 683, 684 et suiv.)

REBLA, ou REBLATA, ou RIBLATA, hébr., querelle qui s'accroit, du mot rab, querelle, et du mot liria, croître, ville de Syrie, dans le pays d'Emath. Saint Jérôme l'a prise pour Antioche de Syrie; cependant cela souffre beaucoup de difficultés. (Voyez Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible, t. 2, et num. 34. 11.)

REB-MAG, héb., qui renverse ou détruit la multitude, du mot mag, dissoudre, et du mot rabab, multitude, un des officiers généraux de l'armée de Nabuchodonosor, qui assista avec Nabuzardan à la prise de Jérusalem. (Jerem. 39, 3.)

REBREVIETTES (Guillaume de), sieur de Genly, d'une famille noble, originaire de Mons, en Ilainaut, mourut à Bruxelles

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