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une critique de la vie de saint Salve, aussi évêque de la même ville; Liége. François Broncart (Paris), 1712, in-12. 3°. Remarques critiques sur le livre de M. Lestocq, chanoine et théologal de l'église d'Amiens, qui a pour titre Justification de la translation de saint Firmin, à Reims, 1714, in-12. Dans les trois ouvrages précédens, l'auteur soutient que les reliques de saint Firmin ont toujours été conservées dans l'un des tombeaux trouvés à Saint-Acheul, quoique l'église cathédrale prétende avoir ces reliques. 4°. Projet d'un bréviaire, avec des notes dans le Journal des Savans, année 1698, pag. 488 et suivantes. 5o. L'histoire de l'abbaye de Saint-Acheul d'Amiens, qui n'a jamais été imprimée, et que l'on conservait dans cette abbaye. PONT, région d'Asie, située le long de la côte du PontEuxin qui lui a donné son nom, ou de la mer Noire, depuis le Bosphore jusqu'à la Colchide. Le Pont fut érigé en diocèse ou exarchat après la nouvelle division de l'empire d'Orient, sous Constantin-leGrand et Constance son fils, et on lui assigna les provinces suivantes, savoir: la Galatie, la Bithynie, la Cappadoce, la petite Arménie, l'Hélénopont, le Pont-Polémoniaque et la Paphlagonie. On partagea dans la suite quelques-unes de ces provinces en deux ou trois; ce qui en augmenta le nombre jusqu'à treize qui sont : Cappadoce

première, Cappadoce seconde, Cappadoce troisième, Arménie première, Arménie seconde, Galatie première, Galatie seconde, Pont - Polémoniaque, Hélénopont, Paphlagonie, Honoriade, Bithynie première, et Bithynie seconde.

La ville de Césarée, métropole de la première Cappadoce, l'était de tout le diocèse du Pont au milieu du troisième siècle. Son évêque, à cause de la dignité de son siége, avait la préséance au-dessus de tous les évêques des autres provinces; mais il fut soumis ensuite au patriarche de Constantinople sur la fin du cinquième siècle. (Voyez CÉSARÉE.)

Le Pont a été éclairé des lumières de la foi du temps des apôtres. Il paraît cependant que la religion n'y fit beaucoup de progrès qu'au troisième siècle. En effet, lorsque saint Grégoire, surnommé Thaumaturge, y alla, on la connaissait encore assez peu dans le pays, mais elle s'y répandit en peu de temps; de sorte qu'au commencement du quatrième siècle, ce n'était qu'évêchés par toutes les villes du Pont.

Les Sarrasins y firent de terribles ravages dans le neuvième et le dixième siècle, et y établirent plusieurs petites principautés qui ruinèrent la religion dans bien des endroits. Les Turcs firent encore pis dans le treizième siècle, et y substituèrent presque partout le mahométisme à l'Évangile. Toutes les

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villes célèbres de ces contrées , lots et ventes pour la concession qui ont servi de siége à tant de qu'un particulier ferait du péagrands évêques, qui ont fourni ge à lui accordé par le roi. (Vor. tant de martyrs et de saints, et M. le Bret, liv. 5, décis. 12.) où l'on a tenú tant de conciles, On ne pouvait bâtir un pont sur ne sont plus que des amas de l'écluse d'autrui. Il a été impriruines, et leurs édifices somnp- mé à Paris, en 1916, chez Antueux sont changés en de pau- dré Cailleau, un traité des vres maisons. Quant aux digni- ponts, qui est assez curieux, tés ecclésiastiques, tout y est ré- non-seulement pour l'architecduit à quelques métropoles et ture, mais encore pour ce qui archevêchés honoraires, mais regarde la jurisprudence. (M. de sans presque aucun suffragant. Ferrière, Dict. de droit et de

L'adresse de la première épi- pratique, au mot Pont.) tre de saint Pierre donne lieu de Pont (Denis du), avocat à penser qu'il avait prêché dans Blois, où il était né dans le seicette province et les voisines. zième siècle, a fait un excellent Saint Jérôme met Arioth, roi de commentaire sur la coutume de Pont, avec Codorlahomor et ses Blois, dont son fils, Pierre du alliés, qui vinrent faire la guerre Pont, fitimprimer, en 1556, la aux habitans de la Pentapole; première partie. Billaine, limais l'hébreu porte roi d'Ella- braire de Paris, l'a fait réimprisar, et les Septante ont conser- mer en 1677, avec la seconde vé ce terme de l'original. Jona- partie, qui n'est pas de la même than met roi de Thalassar, et force que la première. Charles le syriaque roi de Dalasar. Isaïe, du Moulin parle souvent de cet parlant des enfans d'Eden, qui avocat avec éloge, et l'appelle étaient à Thalassar, insinue que advocationis blesensis decus. ce pays était dans celui d'Eden (Denis-Simon, Bibl. hist. des ou aux environs. (Genès. 14, 1. Aut. de droit.) Isaï. 37, 12. Dom Calmet, Dict. PONT (Louis du), jésuite , de la Bibl.)

natif de Valladolid en Espagne, PONT, Lieu près de Saintes. s'est rendu célèbre par son savoir Il y eut un concile en 1294, et sa piété. Il enseigna la philodans lequel on accorda une dé- sophie et la Théologie avec cime à Philippe-le-Bel. (Gall. beaucoup de réputation, et fut christ., tom. 2, pag. 1076. Pon- un excellent maitre de la vie spitanum concilium. Angl. 1.) rituelle. Il mourut saintement ,

PONT. Les ponts sont de droit le 27 février 1624, à soixantepublic et royal ; c'est pourquoi dix ans. Ses ouvrages sont, Er

Exles seigneurs particuliers , dont positio moralis et mystica in la seigneurie s'étendait sur les Cantica canticorum ; un Traité rivières et moulins y flottans, ne du sacerdoce et de l'épiscopat; pouvaient point demander de un Traité de la perfection chré

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tienne; un Directoire spirituel; des méditations, etc. La vie du père du Pont a été écrite en espagnol par le père Cachupin, jésuite, et ses œuvres spirituelles ont été traduites de l'espagnol en français par François du Rosset, docteur ès droits et avocat au parlement, in-4° et in-8°, à Paris, 1612, 1613, 1614, 1617, 2 volumes, par M. René Gaultier, avocat général au grandconseil, in-fol., à Paris, 1621, et par le père Jean Brignon, jésuite, in-4 et in-8°, à Paris, 1689, 1700, 1703. Il y a un abrégé latin de ses Méditations : Compendium meditationum, à Paris, 1668, in-12.

PONT (Laurent du), de la Congrégation des Clercs réguliers Mineurs, naquit à Naples, le 26 décembre 1575, d'une famille très-noble. Il entra le 7 juin 1592 dans la Congrégation des Clercs réguliers Mineurs, fondée, en 1558, par Augustin Adorne, Génois, et par François Caraccioli, et Augustin Caraccioli ses parens. Il prononça ses vœux solennels le 4 juillet de l'an 1593, et ne tarda pas à illustrer cette congrégation naissante par le brillant éclat de sa vie édifiante, de son zèle et de sa doctrine. Il précha et enseigna l'Écriture - Sainte avec autant d'applaudissement que de succès. Il fut aussi supérieur de la maison de SainteMarie-Majeure de Naples; mais après avoir gouverné cette maison, à la satisfaction générale de tous ceux qui la composaient,

pendant l'espace d'un an seulement, il se démit volontairement de cette charge et obtint une bulle du pape, qui le dispensait de tout office semblable. Le chapitre général tenu à Rome, en 1627, l'ayant nommé provincial de la province d'Espagne, il refusa modestement cet emploi. Le pieux roi d'Espagne, Philippe in, l'honora de son estime, et le confesseur de ce prince l'aima et le considéra tellement, qu'il lui communiquait les affaires les plus importantes de la monarchie, et qu'il s'en

tenait à son avis. Ces distinctions si piquantes pour le commun des hommes, loin de flatter notre humble religieux, lui firent prendre la fuite. Il quitta secrètement la cour pour se retirer dans la nouvelle maison de sa congrégation que Dom Jérôme de la Mirande, chanoine de Tolède, faisait bâtir hors les murs de cette ville, sous le nom d'Impériale. Ce fut dans le silence de ce nouveau sanctuaire qu'il se livra tout entier à la contemplation des choses célestes, à la lecture des Pères et å la composition de quelques ouvrages consacrés à l'utilité publique. L'air de Tolède étant contraire à sa santé, il se rendit à Alcala et il y mourut en odeur de sainteté le 26 octobre de l'an 1639, âgé de soixante-quatre ans moins deux mois. Il était si mortifié, qu'il fut pendant huit ans à ne coucher que sur une planche couverte d'une espèce de cilice; pénitence qu'il eût

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continuće jusqu'à la fin de sa pieux auteur, religieux de l'Orvie , si sa santé et son applica- dre de Saint-François. ( Croution perpétuelle à l'étude le lui væus, in elencho in sacr. script., eussent permis. Il ne mangeait p. 249.) qu'une seule fois le jour; et sa PONTAC (Arnaud de), savant nourriture n'était que du pain évêque de Bazas, natif de Boret de l'eau toutes les veilles des deaux, d'une famille illustre, se fêtes de la sainte Vierge, à la- trouva à l'assemblée du clergé, quelle il avait une singulière en 1579, et fut choisi par celle dévotion. Il prenait souvent de de Melun pour faire au roi Hen. rudes disciplines; et cela au mi- ri nu des remontrances que nous lieu de la nuit, de peur d'inter- avons dans les Mémoires du roinpre ses frères par le bruit clergé. Il composa encore des des coups qu'il se donnait. L'o. commentaires sur le prophète raison faisait ses plus chères dé. Abdias, des notes sur la Chrolices ; et, quand il était obligé nique d’Eusébe , et un ouvrage de parler aux étrangers, il ne de controverse contre du Plessismanquait jamais de mêler à ses Mornay. Il mourut au château discours quelques entretiens de Jouberthes, le 4 février 1605. d'une piété vive et affective, (Possevin , in App. sacr. Samqui, comme autant de traits de marth. Gall. christ.) feu, perçaient et embrasaient PONTANUS (Louis), excelles cours les plus durs et les lent jurisconsulte dans le quinplus glacés. Nous avons de lui: zième siècle, né à Cerreto 1o. in D. Matthæi evangelium bourg d'Ombrie, fut appelé Rocommentariorum litteralium et main, parce qu'il avait presque moralium, cum moralibus addi- toujours demeuré à Rome , où tionibus , tomi duo, ouvrage pos. il eut une charge de protonothume qui parut pour la pre- taire du saint-siége. Il mourut mière fois à Lyon, chez les hé- à Bâle, pendant le concile, ritiers de Gabriel Boissat et juillet 1439. Æneas Silvius, qui Laurent Anisson , en 1641, in- fut depuis pape sous le nom de folio. 2o. In sapientiam, tom. 3, Pie 11, et divers autres auteurs cum homiliis, digressionibus parlent de lui coinme d'un proscholasticis et paraphrasi; à Pa- dige de mémoire et de science. ris, tom. , en 1629, tom. 2 et Il écrivit des commentaires sur 3, en 1640, in-folio, chez Son- le droit, consilia singularia , nius; et les trois ensemble , en et repetitiones. (Æneas Silvius, 1651. 3o. Vita regis Davidis. Hist. concil. Basil. Gui PanciIl a laissé d'autres ouvrages ma- rolle, de clar, interpr. Jur.) nuscrits

que

l'on conserve dans PONTANUS (Octavius), nale collège d'Alcala. Toppi ( Bi- tif de Cerreto, jurisconsulte et blioth. Neapol., p. 191 ). Crou- théologien, vivait dans le quin. væus s'est trompé en faisant ce zième siècle, sous le pontificat

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de Pie 1, qui l'envoya, en 1459, en qualité de nonce apostolique, pour régler les différends de Ferdinand, roi de Naples, et de Pandolfe Malatesta, seigneur de Rimini, Peu après, le même pape l'envoya à Båle, et le nomma au cardinalat; mais il mourut dans ce voyage. Il a écrit un volume d'épîtres, et un autre de réponses à des consultations de droit. (Jacobilli, Bibl. script. Umbr.)

PONTANUS (Guillaume), júrisconsulte de Pérouse, mort en 1555, âgé de soixante-dix-sept ans, a écrit Super 1 et 2 ff. no super 1 et 2 infortiati, etc. (Pancirolle, lib. de clar. interpr. juris.)

PONTANUS (Roger ou Rover), natif de Bruxelles, et religieux de l'Ordre des Carmes dans le seizième siècle, est auteur d'un traité, De rebus mirabilibus, où il découvre quelques faussetés de l'histoire de Sleidan, et de celles d'autres auteurs hérétiques. On a encore de lui: Véritable histoire de ce qui s'est passé dans la république chrétienne depuis l'an 1500 jusqu'à l'an 1559, à Cologne, 1559. (Valère-André, Bibl. belg. Dupin, Table des Auteurs ecclés. du seizième siècle, col. 1161.)

PONTAS (Jean), célèbre casuiste, né à Saint-Hilaire-deHarcourt ou Harcouet, au diocèse d'Avranches, le dernier décembre 1638, acheva ses études à Paris, et reçut tous les ordres à Toul, en 1663. Il se fit recevoir docteur en droit, canon et

en droit civil à Paris, et y devint vicaire de la paroisse de Sainte-Geneviève-des- Ardens. Il remplit cette place pendant vingt-cinq ans, et fut ensuite sous-pénitencier de Paris, où il mourut, le 27 avril 1728, âgé de quatre-vingt-neuf ans et près de quatre mois. On a de lui : 1o. un Dictionnaire des cas de conscience, dont la plus ample édition est en 3 volumes in-fol., 1724, 1726, 1730 et 1738. Cette dernière édition est de Venise par les soins du père Concina, dominicain, qui y ajouta une préface, et un examen critique des notes de l'édition latine faite à Augsbourg, en 1733. 2o. Exhortations aux malades, sur les attributs de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, 1 vol. in-12. 3o. Exhortations sur le baptême, les fiançailles, le mariage, et la bénédiction du lit nuptial, 1 volume in-12. 4°. Exhortations sur les évangiles du dimanche, pour la réception du saint viatique, et de l'extrême-onction, 2 vol. in-12. 5o. Entretiens spirituels pour instruire, exhorter et consoler les malades, etc., 2 vol. in-12. 6o. Sacra Scriptura ubique sibi constans, in-4o, à Paris, chez Boudot, 1698. 7o. Examen des péchés qui se commettent en chaque état, vol. in-12, à Paris, chez Vincent, 1728.

PONTAULT, Pons-Altus, abbaye de l'Ordre de Câteaux, était située dans la Gascogne, au diocèse d'Aire, sur le bord de la rivière de Luy, qui sépare le diocèse d'Aire de celui de Les

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