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SACRÉE,

OU

DICTIONNAIRE UNIVERSEL

DES SCIENCES. ECCLÉSIASTIQUES.

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PLACENTIA, ville épiscopale ges, et trente-une niaisons relid'Espagne dans l'Estramadure gieuses. septentrionale sous la métropole

Évéques de Placentia. de Tolède, est assez belle et bien bâtie, sur une hauteur entre des 1. Brice, mort en 12u. montagnes, sur les bords de la 2. Dominique. petite rivière ou ruisseau de 3. Adam Perez, natif de GuenHerte, à dix lieues au nord-est de ça, de la maison de Gevara, Coria, et à trente-six au sud-est mort en 1262. de Madrid. Elle doit son origine 4. Simon, mort en 1264. à Alphonse viu, roi de Castille, 5. Pierre Fernandez, mort en qui la fit bâtir, et y établit un 1269. évêché en 1170. Elle contient 6. Picrre, mort en 1283. deux mille deux cent cinquante 7. Jean-Alphonse, mort en feux, partagés en sept paroisses. 1290. Le chapitre de la cathédrale de 8. Diègue, mort en 1295. la Vierge consiste en huit digni- 9. Dominique, qui se trouva tés, seize canonicats, neuf pré- au concile de Salamanque, en bendés et vingt-quatre chape- 1310, au sujet des Templiers, et lains. On y voit sept maisons reу

mourut en 1326. ligieuses et sept hôpitaux. Le 10. Rodrigue. diocèse contient cent cinquante

11. Jean, inort en 1330. deux paroisses partagées en 12. Benoît, mort en 1342. quatre archidiaconés. On y 13. André, mort en 1347. compte deux cités, trente-qua- 14. Sanche, mort en 1355. tre villes, cent bourgs ou villa- 15. Nicolas, mort en 1362.

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16. Jean Guerra, mort en 1369.

17. Pierre, cardinal-évêque de Placentia, mort en 1401.

18. Vincent Arias, archidiacre de Tolède, mort en 1412. 19. Gonsalve de Zunica, transféré à Jaën.

20. Diègue Vadan, transféré à Carthagène.

21. Gunsalve de Sainte-Marie, chanoine de Burgos, évêque d'Astorga et de Placentia, fut transféré à Siguenza.

22. Jean Carvajal, auditeur de Rote, cardinal-évêque de

Placentia.

23. Rodrigue d'Avila, mort en 1465.

24. Guttières Alvarez, de Tolède, de la maison d'Alva, mort

en 1506.

25. Gomez de Tolède, mort en 1521.

26. Bernardin de Carvajal, d'abord évêque de Siguenza, puis de Placentia, et cardinal.

27. Guttières Bargas, assista au concile de Trente, et mourut en 1559.

28. Pierre Ponce de Léon, de la maison de Priego, passa de l'évêché de Ciudad-Rodrigo à celui de Placentia, où il mourut en 1573.

29. Martin de Cordoue, de l'Ordre des Frères Prècheurs, évêque de Tortosa, puis de Placentia, fut transféré à Cordoue. 30. François Tellio, chanoine de Séville, inquisiteur de Tolède, d'abord évêque d'Osma, et puis de Placentia, mourut en 1580.

31. André de Noronia, docteur et recteur de l'université de Conimbre, grand inquisiteur de Portugal, mort en 1586.

32. Jean de Salazar, professeur en philosophie et en Théologie dans l'université de Valladolid, et recteur de la même université, mourut évêque de Placentia en 1594.

33. Pierre Gonzalez d'Acevedo, chanoine de Placentia, en devint évêque après Jean de Salazar, et mourut en 1609.

34. Henri Manrique, de l'Ordre de Saint-Augustin, mort en 1622.

35. Sanche d'Avila et Tolède, recteur et professeur de l'université de Salamanque, fut d'abord évêque de Murcie et ensuite de Placentia, où il mourut en 1625.

36. François de Mendoza, de la maison d'Orgas, chanoine de Tolède et inquisiteur, sut transféré de l'église de Salamanque à celle de Placentia, où il mourut en 1634.

37. Christophe de Lovera, posséda successivement les évéchés de Badajoz, d'Osma, de Pampelune, de Cordoue et de Placentia, où il mourut en 1632.

38. Placide Pacheco, de l'Ordre de Saint-Benoît, passa de l'évêché de Cadix à celui de Placentia, où il mourut en 1639.

39. Diègue d'Arce et Reinoço, professeur en droit dans l'université de Salamanque, auditeur de Grenade, président de Séville, conseiller du grand-conseil du roi, grand inquisiteur

d'Espagne, évêque de Tui, et puis de Placentia.

Conciles de Placentia.

Le premier se tint l'an 1129. On y donna Mérida à l'église de Compostelle.

Le second, l'an 1132, contre l'antipape Anaclet. (Lab. 9. Ap.) PLACET (François), religieux Prémontré et prieur d'Arthous. On a de lui un ouvrage intitulé, la Superstition du temps reconnue aux talismans, etc., in-12, et un traité de la corruption des cieux par le péché. (Journal des Savans, 1672. Supplém,, p. 84 et 1696.)

PLACETTE (Jean de la), célèbre ministre protestant, né à Pontac en Bearn, le 19 janvier 1639, gouverna d'abord l'église d'Orthes et ensuite celle de Nai. Après la révocation de l'édit de Nantes, ilse retira en Danemarck, puis à la Haye, et ensuite à Utrecht, où il mourut, le 25 avril 1718, à quatre-vingt-un ans. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, tous estimés des protestans. Les principaux sont, 1. Nouveaux essais de morale, six volumes in-12. depuis 1692 jusqu'en 1714. 2o. Traité de l'orgueil, en 1693 et 1699, augmenté. 3o. Traité de la conscience, en 1695. 4o. Traité de la restitution, en 1696. 5o. La communion dévote, en 1695, et plusieurs fois réimprimée avec des augmentations; l'édition de 1699 est la meilleure. 6°. Traité des bonnes ceuvres en général, en 1700. 7o. Traité du serment,

en

en 1701. 8. Divers traités sur des matières de conscience, en 1698. 9o. La Mort des justes ou la manière de bien mourir, en 1695, 10. Traité de l'aumône. 11o. Traité des jeux de hasard, défendus contre les objections de M. de Joncourt et quelques au tres, en 1714. 12o. La Morale chrétienne abrégée, etc., en 1695, et 1701, augmentée. 13o. Réflexions chrétiennes sur divers sujet de morale, etc., en 1707, 14°. Traité de la foi divine, en 1697, et 1716, augmenté. 15o. Dissertations sur divers sujets de Théologie et de morale, 1704. 16o. Réponse à deux objections qu'on oppose, de la part de la raison, à ce que la foi nous apprend sur l'origine du mal, et le mystère de la Sainte-Trinité, etc., en 1707. Cet ouvrage est contre M. Bayle, de même que le suivant, intitulé: Eclaircissement sur quelques difficultés qui naissent de la considération de la liberté nécessaire pour agir moralement, etc., en 1709. Réponse à une objection qui tend à faire voir que si Dieu a résolu les événemens, on peut négliger les soins nécessaires, etc. Nouvelles réflexions sur la prémotion physique et sur les jeux de hasard, en 1714, Lettre à M. Rou contre son sentiment sur les soixante-dix semaines de Daniel, insérée dans la république des lettres, mois de février 1709. Avis sur la manière de prêcher, en 1733, in-8°. Traité de la justification en 1733. (Voy. l'Abrégé de la vie de Jean de la Placet

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te, par Cortier de S.-Philippe, qui Thierry Ruinart dans son livre se trouve dans l'Avis sur la ma- de la Mission de Saint-Maur.) nière de prêcher. Voyez aussi PLAGIAIRE, est celui qui l'Europe savante, tom. 18, et les s'empare d'un homme libre, ou Mémoires du père Nicéron, t. 2.) d'un esclave qui appartient à PLACIDE ( saint), disciple de un autre. Les lois divines et bu

. saint Benoît et fils de Tertulle, maines ont établi des peines sénateur romain, fut mis dès sa contre les plagiaires. La loi de première enfance dans le monas- Moïse (au ch. 21 de l'Exode, tère de Sublac, vers l'an 522 ou v. 16) rend sujet à la même 525. Il sut si bien profiter des peine, que l'homicide, celui qui instructions de son saint abbé, sera convaincu d'avoir dérobé qu'il se rendit accompli dans la un homme et de l'avoir vendu. pratique des vertus chrétiennes Les Romains condamnaient les et religieuses, et surtout dans plagiaires aux mines et quelcelle de l'obéissance. On dit, quefois à la mort. Parmi nous, qu'ayant été envoyé en Sicile le crime du plagiat était ordipour y bâtir un monastère, il y nairement puni des galères, et sut massacré par des barbares et quelquefois aussi de la mort, sedes voleurs, avec la plus grande lon les circonstances, et aujourpartie de ses religieux jusqu'au d'hui à une réclusion plus ou nombre de trente-trois, deux moins longue et quelquefois à de ses frères només Eutyque et l'exposition. (De Ferrière , dans Victorin, et sa socur Flavie, ve- sa Traduction des Institutes, sur nus de Rotne pour le voir. On le paragraphe 10 du dernier tiles honore comine martyrs, le 5 tre du quatrième livre, et dans d'octobre. On entrevoit dans son Dictionnaire de Droit et de les anciens martyrologes du nom Pratique, au mot Plagiaire.) de saint Jérôme et dans ceux On a étendu le mot de plagiaid'Adon et d'Usuard, ce qui pa- res à ceux qui s'approprient les raît avoir donné lieu à cette his ouvrages d'autrui, et les donnent toire. Saint Placide y est marqué pour leurs propres ouvrages. On avec saint Eutyque et trente au- peut voir le Catalogue des platres martyrs de Sicile, 'au 5 giaires par M. Almeloveen, imd'octobre. Mais il n'y est point primé à Amsterdam en 1694 , dit

que saint Placide fût le dis- et la dissertation de M. Crenius ciple de saint Benoît, ni que sur les plagiaires. saint Eutyque fût son frère, ni PLAIDEUR, signifie un hom

les trente autres fussent des me qui est en procès , et qui moines ou des personnes de trop souvent, séduit par l'amour coinmunauté

Placide. propre, l'ambition, l'avaricc ou (Saint-Grégoire-le-Grand, au quelque autre passion, est incasecond livre de ses Dialogues. pable d'écouter la raison. (Vor. Baillet , t. 3, 5 octobre. Dom l'auteur des Causes célèbres, t. 78

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que

avec

et les réflexions morales pour les personnes engagées dans les affaires, etc., à Paris, chez Michel Guérot, 1690, in-12. L'auteur décrit les désirs des plaideurs, leurs craintes, leur dépendances, leur misère et l'occasion prochaine où ils sont de commettre une infinité de péchés contre la justice et la charité.

PLAIN CHANT, le chant ordinaire de l'Église. (Voyez le livre qui a pour titre : le Maître des novices dans l'art de chanter, ou règles générales, cour tes, faciles et certaines pour apprendre parfaitement le plainchant, par le frère Remy Carré, prêtre religieux profès de l'abbaye de Saint-Amand de Boixe, ancien chantre titulaire de l'abbaye de Saint-Liguaire, même ordre, et ancienne observance de saint Benoît, à Paris, chez le Breton, 1744, in-4°.)

PLAISANCE, Placentia, ville épiscopale d'Italie, sous la métropole de Bologne, est située à cinq lieues ou six cents pas du bord méridional du Pô, vers le confluent de la Trébia avec ce fleuve, à environ quinze lieues au couchant de Parme et autant de Pavie, qu'elle a au nord-est. Elle tire son nom, tant de sa situation dans un pays très-agréable, que de la magnificence de ses palais. C'est une des plus considérables villes d'Italie. On y compte vingt-huit mille habitans. Elle est bien bâtie, ornée d'un grand nombre de fontaines, de très-belles églises, etc.

9 Le dôme, ou la cathédrale de l'Assomption, est accompagnée d'une fort belle tour. L'église de Saint-Sixte, qui est de l'abbaye régulière de la congrégation de Mont-Cassin, est la plus belle de la ville; on y voit encore la collégiale de Saint-Antoine, douze paroisses, quatre abbayes, six communautés de religieux mendians, dix maisons religieuses de filles, et en tout trente-huit églises. Les jésuites y ont eu un collége, et les somasques un autre; l'église des premiers est magnifique. Il y a une université. Le diocèse ne contient que quarante-six paroisses; on y compte quatre abbayes, outre celles qui sont dans la ville, dont la principale est Colombo, de l'Ordre de Cîteaux, située près de Plaisance. (Voyez la Chronique de la ville de Plaisance, depuis l'an 222 jusqu'en 1402, par Jean de Mussis.)

Évéques de Plaisance.

1. Saint Victor, premier évêde Plaisance, dont on ait connaissance. On croit qu'il fut ordonné par saint Sylvestre, en 322. Il siégea long-temps, et fit bâtir plusieurs églises.

2. Saint Sabin, présidait à l'église de Plaisance du temps des empereurs Gratien et Théodose. Il assista au concile d'Aquilée en 381. Saint Ambroise, archievèque de Milan, faisait tant de cas de l'érudition de Sabin, qu'il le fit censeur de ses ouvrages. Ce digne évêque gou

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