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car. Elle fut d'abord fondée pour des bénédictins, vers l'an 1115, par Géraud, abbé de Dalon, suivant la Chronique de Maillesai, et fut unie en 1151 à l'Ordre de Cîteaux. (Gallia christ., t. 1.)

PONTBRIAND (M. du Breil de), chanoine et théologal de Rennes, abbé de Lanvaux, a donné un discours in-4°, sur le sacre du roi Louis xv, prononcé à Toulouse. (Journal des Sav., 1724.)

gne,

PONTBRIAND (René-François du Breil de), né en Bretaabbé de Saint-Marien. Il a donné le projet d'un établissement déjà commencé pour élever dans la piété des Savoyards qui sont dans Paris, 1735, in-8°. Pélerinage du calvaire sur le mont Valérien, 1751, in-18. L'incrédule détrompé, et le chrétien affermi dans la foi, 1752, in-8°.

PONTEAU DE MER, Pons Audemari, ville de France en Normandie. Il s'y est tenu plusieurs conciles.

Le premier, en 1257, sur la discipline. (Bessin.)

Le second, en 1267, sur la discipline. On y ordonna aux clercs de porter la tonsure et l'habit clérical. (Lab. 11. Hard. 8.)

Le troisième, en 1279. Guillaume de Flavacour, archevêque de Rouen, y présida, et l'on y fit vingt-quatre canons.

Le premier ordonne que les clercs excommuniés perdront les revenus de leurs bénéfices, et

que s'ils demeurent excommuniés un an, ils seront privés des bénéfices mêmes.

Le second porte qu'on privera de leurs bénéfices les chapelains ou curés qui ne célèbrent point la messe, s'ils ne se corrigent après en avoir été avertis.

Le troisième enjoint d'observer les statuts du concile de Bourges et de Lyon, contre les perturbateurs de la juridiction ecclésiastique.

Le quatrième ordonne qu'on dénoncera et qu'on punira ceux qui sont excommuniés par le canon pour avoir maltraité des clercs, s'ils ne se font absoudre.

Le cinquième recommande l'observation du concile de Latran, de la confession et de la communion.

Le sixième excommunie les seigneurs ou les juges qui se saisissent des clercs, ou qui les retiennent au préjudice de la réquisition des juges ecclésiastiques.

Le septième défend de porter des causes personnelles des ecclésiastiques devant des juges séculiers.

Le huitième ordonne que les gros décimateurs seront obligés aux réparations des églises.

Le neuvième défend aux chrétiens de demeurer avec les Juifs, et de leur servir d'esclaves.

Le dixième défend de tenir des vigiles ou assemblées, ni danses, dans les églises ou dans les cimetières.

Le onzième fait défense aux

censures.

clercs qui ont des bénéfices, de Le vingt-unième déclare que s'occuper à la chasse.

ceux qui ne porteront pas l'haLe douzièine ordonne qu'on bit et la tonsure cléricale, après rétablira dans les abbayes et

en avoir été avertis, ne seront dans les prieurés l'ancien nom- plus défendus et réclamés par bre des moines.

les juges ecclésiastiques. Le treizième enjoint aux moi- Le vingt-deuxième porte que nes qui sont dans les prieurés, les bénéficiers excommuniés, d'observer les constitutions du pour n'avoir pas payé la dîine , pape Grégoire, touchant l'absti- se feront absoudre au plus tôt, nence des viandes, les coufes- autrement ils seront punis par sions, les jeûnes, et qu'ils y se- la privation de leurs bénéfiront contraints par

les

ces. Le quatorzième porte que les Le vingt- troisième défend réguliers ne demeureront point aux clercs qui sont croisés, d'aavec les écoliers, si ce n'est avec buser des priviléges qui leur la permission de l'abbé. sont accordés par les bulles des

Le quinzième défend aux moi- papes ou par leurs légats. nes d'emprunter au-delà d'une Le vingt-quatrième ordonne certaine somme, sans le con- qu'on ne recevra point les chasentement de leur abbé.

noines réguliers pour curés qu'a. Le seizième fait défenses aux près avoir été examinés par l'édoyens ruraux de prononcer au- vêque, et que leur supérieur ne cune excommunication que par pourra les révoquer sans le conEcrit.

sentement de l'évêque. (Lab. 11. Le dix-septième veut que les Hard. 7, et Bessin.) prêtres ne cessent de dénoncer Le quatrième concile se tint les excommuniés, qu'ils ne se en 1305, sur la jurisdiction ecsoient fait absoudre.

clésiastique. ( Bessin. ) Le dix-huitième porte qu'on

PONTENAGE ou PONTAGE, u'excommuniera point en géné- est un droit que le seigneur ral, si ce n'est pour des vols et d'une rivière percevait à cause du des pertes, et après une moni- passage sur les bacs et sur les tion.

ponts de sa seigneurie ; ce droit Le dix - neuvième ordonne se réglait par les mêmes principes qu’on examinera sur leur capa- que le péage. (Vorez Péage.) ) cité et sur leur ordination, les PONTEVEZ (M. de), chachapelains auxquels on donne poine d'Avignon , ci-devant de une église à desservir pour un la Congrégation de la Mission, temps.

est auteur d'un ouvrage intiLe vingtième enjoint aux tulé : Réflexions et élévations clercs de s'abstenir des négoces pour chaque jour de l'octave du séculiers , de porter la tonsure, saiut-sacrement. On en a donné et de vivre cléricalement. un abrégé dans un livre qui a

pour titre la Religion chrétienne méditée dans le véritable esprit de ses maximes. (Journal des Savans, 1745, p. 735.)

PONTIEN, Romain de naissance, fut élu pape à la place d'Urbain er, en 231. Il fut relégué par l'empereur Alexandre Sévère, sur une fausse accusation, dans l'île de Sardaigne, et martyrisé par les coups de bâton sous lesquels il expira le 19 novembre 235. Dans l'ancien martyrologe, sa mort est marquée au 13 août. On lui attribue deux lettres qui sont supposées. (Eusèbe, in chron. et lib. 6 hist. Anastase, in vit Pontif. Baronius, in annál.)

PONTIEN, évêque du sixième siècle, écrivit une lettre à l'empereur Justinien contre la condamnation des trois chapitres : elle se trouve dans le cinquième tome des conciles.

PONTIER (Gédéon), prêtre, théologien, et protonotaire du saint-siége apostolique dans le dix-septième siècle. On a de lui: 1o. le Cabinet ou la Bibliothèque des grands, in-12. 2°. La Continuation du Cabinet des grands, in-12. 3°. Choses remarquables à la fin du troisième tome du Cabinet des grands, in-12. 4°. Plusieurs lettres. 5. Discours au roi d'Espagne Philippe v, sur son avénement à la couronne, in-12. (Journal des Savans, 1681, 1689, 1690, 1693, 1694, 1695, 1696, 1697, 1698, 1699 et 1701.) PONTIFES DES JUIFS. (Voy.

PRÊTRES.)

PONTIFES ROMAINS.(Voyez PAPES.)

PONTIFES ou FAISEURS DE PONTS, religieux hospitaliers, institués à la fin du douzième siècle par saint Bénezet. Ils furent ainsi nommés, parce que la fin de leur institut était de donner main-forte aux voyageurs, et de bâtir des ponts, ou d'établir des bacs pour leur commodité, et de les recevoir dans des hôpitaux sur le bord des rivières. (Le père Helyot, t. 2, chap. 42.)

PONTIFICAL. On appelle ainsi le livre où sont prescrites toutes les fonctions épiscopales. C'est le rituel des évêques.

PONTIFROI, Pons-Theofredi, abbaye régulière de l'Ordre de Cîteaux, située dans la ville de Metz, avait été fondée en 1321 ou 1322, par Jean Louviat et Ponce sa femme, bourgeois de Metz, sous l'évêque Henri Dauphin. Ce monastère, bâti d'abord à la porte du Pontifroi, fut ruiné en 1565, et transféré dans la ville, dans une maison qui est joignant la paroisse de SaintGeorges. Par transaction passée le 29 septembre de la même année 1565, les paroissiens de Saint-Georges consentirent que leur église servît aux abbé et religieux de Pontifroi, pour y faire leur service. (Histoire de Lorraine, t. 2, p. 490.)

PONTIGNY, Pontiniacum, célèbre abbaye, la seconde dest quatre filles de Citeaux, dans la Champagne, sur les bords de la rivière du Serain, au diocèse

une

d'Auxerre, fondée en 1114 par Thibaud н, comte de Champagne. Elle était régulière et élective, et elle a eu autrefois nombreuse filiation, tant en France qu'en Italie, en Pologne, et surtout en Angleterre. Le schisme et l'hérésie lui avaient enlevé les monastères d'Angleterre; les diverses réformes en avaient séparé les monastères d'Italie et de Pologne; et il ne lui restait plus que les monastères de France au nombre de quarante ou environ. La clôture et les bâtimens de l'abbaye de Pontigny étaient spacieux, l'église grande et assez belle; mais ce qui lui faisait plus d'honneur, c'est qu'elle avait été l'asile de plusieurs saints personnages, entre autres de trois archevêques de Cantorbéry, de saint Thomas en 1164, d'Étienne de Longton en 1207, et de saint Edme en 1239. On y conservait encore de nos jours le corps entier du dernier et les ornemens sacerdotaux de tous les trois, qui étaient d'une étoffe à petits carreaux aux armes d'Angleterre. (Moréri, édit. de 1759.) PONTIQUE, martyr de Lyon, et compagnon de saint Pothin. (Voyez PоTHIN.)

PONT-LEROI, Pontilerium, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît, était située dans un bourg du même nom, autrefois du diocèse de Chartres et maintenant de celui de Blois. Elle fut fondée en 1034, par Gelduin, seigneur de Chaumont, de Mont-Richard et de Pont-Leroi,

qui fit venir des religieux de Saint-Florent de Saumur. Les calvinistes pillèrent et brûlèrent cette abbaye en 1562 et 1568. Depuis elle avait été rebâtie et réformée par les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, qui y furent introduits en 1631, et qui y avaient un fort beau collége, dans lequel ils enseignaient les humanités et la philosophie. La mense abbatiale de Pont-Leroi était unie à l'évêché de Blois depuis 1730. (Gallia christiana, i. 8, colon. 1379 et seq.)

PONT-POLEMONIAQUE, province du diocèse du Pont, ainsi nommée de Polémon, ancien roi de ces contrées. Elle avait la ville de Néocésarée pour métropole. L'empereur Justinien n'en fit dans la suite qu'une même province avec l'Hélenopont, sous le nom de cette dernière. Mais cet arrangement ne changea point la disposition des provinces ecclésiastiques, à l'égard des droits métropolitains; car la ville d'Amaséa demeura toujours métropole de l'Hélenopont, et la ville de Néocésarée continua de jouir de la même dignité à l'égard du Pont-Polémoniaque.

PONTRON, Pons-Ortrandi, abbaye de l'Ordre de Câteaux dans l'Anjou, au diocèse et à quatre lieues d'Angers, au couchant, sur les confins de la Bretagne, avait été fondée en 1134.

PONT-YON, maison royale, à deux lieues de Vitri-le-Brûlé, dans le diocèse de Châlons-sur

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Marne en Champagne, est célèbre par le concile que Charlesle-Chauve y fit tenir en 876. On y traita de l'élection de ce prince à l'empire, et de diverses autres affaires importantes. (Lab. 9. Hard. 4.)

PONZET (Ferdinand), archevêque de Melfe, créé cardinal par Léon x, et mort le 2 septembre 1527, a publié : 1°. un Traité de l'origine de l'âme, à à Rome, 1521. 2o. Un Traité des sacremens, ibid., 1522. 3o. Une somme de Théologie, ibid. 4°. Une philosophie morale, ibid., 1524. (Dupin, Table des Auteurs ecclés. du seizième siècle, col. 1085.)

POPAYAN, Popayanum, ville épiscopale de l'Amérique-Méridionale, sous la métropole de Santa-Fé ou Sainte-Foi, est située dans une plaine, à environ quatre-vingts lieues au nord-est de Quito. Elle contient vingt à vingt-cinq mille habitans, qui sont un mélange de sang espagnol et de sang nègre. Le gouverneur du pays y fait sa résidence, et le commerce y est considérable. La cathédrale, érigée en 1547, est la seule paroisse de la ville. Le chapitre est composé entre autres de cinq dignités. Les jésuites y ont eu un collége avec le séminaire. Il y a trois ou quatre autres maisons religieu ses d'hommes, entre autres un beau couvent de religieux de la Merci, et deux de filles.

Évêques de Popayan.

1. Augustin de Gorugnan, de

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4. Jean Gonzalez, de l'Ordre des Angustins, fut transféré de Chiapa à Popayan.

5. Ambroise Ballexo, transféré à Truxillo.

6. Diègue de Montoya, transféré à Cuyco.

7. Félicien Bega, transféré à l'église de la Paz.

8. François de la Cerna, de l'Ordre de Saint-Augustin, professeur en Théologie dans l'université de Mexique, fut transféré à l'église de la Paz.

9. Jean Machado, fut nommé et ne prit point possession.

10. Augustin Velasquez, docteur en Théologie dans l'université de Salamanque, fut nommé en 1640.

POPLICAINS, ou POBLICAINS, ou POPULICAINS et PUBLICAINS, Poplicani, Poblicani, Populicani, Publicani, hérétiques manichéens et albigeois qui parurent en France vers l'an 1195. Les historiens sont partagés sur leur origine. Les uns prétendent qu'ils sont sortis des Pauliciens, et que le peuple les a appelés Poplicains par corruption, du mot de Pau

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