Odes d'Anacréon

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H. Nicolle, 1818 - 206 pagine
Edition bilingue grec - français
 

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Brani popolari

Pagina 147 - L'enfant, d'un air enjoué, Ayant un peu secoué Les pièces de son armure Et sa blonde chevelure, Prend un trait, un trait vainqueur Qu'il me lance au fond du cœur.
Pagina 147 - Et de l'Amour, c'est mon nom. — Ah! je vous connais, lui dis-je, Ingrat et cruel garçon; Faut-il que qui vous oblige Soit traité de la façon! » Amour fit une gambade, Et le petit scélérat Me dit : « Pauvre camarade, Mon arc est en bon état, Mais ton cœur est bien malade.
Pagina 146 - J'ouvre au pauvre morfondu, Et m'enquiers comme il se nomme. « Je te le dirai tantôt, Repartit-il : car il faut Qu'auparavant je m'essuie.
Pagina xlvii - ... à ceux qui ne sont pas en état de lire les originaux. Ce n'est pas l'esprit qui manque aux François, ni même le travail ; c'est le goût, et il n'ya que le goût ancien qui puisse former parmi nous et des auteurs et des connoisseurs.
Pagina 147 - J'allume aussitôt du feu. Il regarde si la pluie N'a point gâté quelque peu Un arc dont je me méfie. Je m'approche toutefois, Et de l'enfant prends les doigts, Les réchauffe ; et dans moi-même Je dis : « Pourquoi craindre tant ? Que peut-il ? c'est un enfant : Ma couardise est extrême D'avoir eu le moindre effroi; Que seroit-ce si chez moi J'avois reçu Polyphème...
Pagina xlvi - CALLIMACHI Manes et Coi sacra Philetae, In vestrum, quaeso, me sinite ire nemus. Primus ego ingredior puro de fonte sacerdos ítala per Graios orgia ferre choros. Dicite, quo pariter carmen tenuastis in antro...
Pagina 95 - Viens mêler tes aimables chants. Des humains la foule charmée Admire ce don précieux; Et la pure haleine des Dieux De ses parfums est embaumée. Dans la saison chère aux Amours, Des...
Pagina 6 - Tout l'or du roi de Lydie N'a rien qui touche mon cœur : Monarques, votre grandeur Ne me cause point d'envie. Sur mon front toujours joyeux Mes doigts enlacent la rose ; D'un parfum délicieux Avec volupté j'arrose Et ma barbe et mes cheveux. Dans ma course passagère, Le jour qui luit a mes yeux Est le jour que je préfère; Car du lendemain les Dieux Ont voulu faire un mystère.
Pagina 153 - L'air que sa bouche respire, La fleur qui naît sous ses pas. Que ne suis-je l'onde pure Qui la reçoit dans son sein! Que ne suis-je la parure Qu'elle met sortant du bain Que ne suis-je cette glace; Où son minois répété Offre à nos yeux une Grâce Qui sourit à la Beauté.
Pagina xlv - ... sur ces mots, charitable et peu sage, Je prends d'abord pitié du suppliant. Ranimant donc mon feu prêt à s'éteindre. Ma lampe en main, j'ouvre : en effet, je vois Un jeune enfant, beau, charmant, fait à peindre. Portant un arc, des ailes, un carquois. Près du foyer aussitôt je le place, Et remarquant qu'un froid mortel le glace, Dans une main je prends ses petits doigts; Puis doucement, avec l'autre, j'essuie Ses blonds cheveux inondés parla pluie.

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