Jacques Ortis

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Gosselin, 1842 - 283 pagine
 

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Pagina 183 - Son fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre vous, et je ne suis plus digne d'être appelé votre fils ! Alors le père dit à ses serviteurs : Apportez promptement la plus belle robe et l'en revêtez. Mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez...
Pagina 1 - ... nos malheurs et notre infamie. Mon nom est sur la liste de proscription, je le sais : mais veux-tu donc que , pour me soustraire à mes oppresseurs, je me livre à des traîtres? Console ma mère : vaincu...
Pagina 1 - Loreiizo ; combien y at-il donc de malheureux? Et, insensés que nous sommes, c'est dans le sang des Italiens que nous, Italiens, lavons ainsi nos mains. Pour moi, arrive que pourra : puisque j'ai désespéré de ma patrie et de moi-même, j'attends tranquillement la prison et la mort : mon corps du moins ne tombera pas entre des bras étrangers, mon nom sera murmuré par le peu d'hommes de bien , compagnons de notre infortune, et mes os reposeront sur la terre de mes ancêtres.
Pagina 4 - ... les yeux sur cette petite quantité d'hommes illustres qui, comme les élus du genre humain , ont survécu à tant de siècles et à tant de nations. Je crains bien cependant qu'en les dépouillant de leur magnificence historique et du voile respectueux qui couvre l'antiquité, je n'aie décidément à me louer ni des anciens , ni des modernes, ni de moi-même plus que des autres... Race humaine ! 23 octobre. S'il m'est permis d'espérer la paix, je l'ai trouvée, Lorenzo : le curé , le médecin,...
Pagina 1 - ... et j'ai quitté Venise, pour me soustraire aux premières persécutions, toujours plus terribles. Mais dois-je abandonner aussi cette ancienne solitude où, sans perdre de vue mon malheureux pays, je puis espérer encore quelques jours de tranquillité ? Tu me fais frissonner, Lorenzo ; combien y at-il donc de malheureux ? Et, insensés que nous sommes, c'est dans le sang des Italiens que nous, Italiens, lavons ainsi nos mains. Pour moi arrive que pourra : puisque j'ai désespéré de ma patrie...
Pagina ii - ... conquérant nous enlever quelqu'un de nos chefs-d'œuvre, et qu'il préméditait son coup avec tant d'adresse que personne ne pourrait l'obliger à la restitution. La traduction des lettres de Jacopo Ortis prouve que mes prévisions n'ont pas été trompées. M. Dumas a rivalisé dignement avec Foscolo; Ortis lui appartient de tout droit : c'est à la fois une conquête et un héritage. La nature, qui se répète souvent dans le type des visages humains, produit aussi de temps à autre des James...
Pagina 211 - Je n'ai jamais ravi le pain des veuves et des orphelins; je n'ai point persécuté le malheureux; je n'ai point trahi ni abandonné mon ami, je n'ai point troublé la félicité des amants; je n'ai point souillé l'innocence; je n'ai point semé l'inimitié entre les frères; je n'ai point prostitué mon âme aux richesses; j'ai partagé mon pain avec l'indigent; j'ai mêlé mes larmes aux larmes de l'affligé, j'ai toujours pleuré sur les malheurs de l'humanité. Si tu m'avais accordé une patrie,...
Pagina 139 - Nous ne l'avons pas, m'at-il répondu. Je demandai alors un autre écrivain, et il me répondit encore dédaigneusement qu'il ne vendait pas de livres italiens. Ce qu'on appelle le beau monde parle élégamment le français, et comprend à peine le pur toscan. Les actes publics et les lois sont rédigés dans une langue bâtarde qui porte avec -elle le témoignage de l'ignorance et de l'avilissement de ceux qui les ont dictés. Les Démosthènes cisalpins ont discuté en plein sénat de bannir par...
Pagina 81 - ... parfois dans leurs compositions, ainsi que dans celles des poètes, la nature simple et belle... mais la nature grande, immense, inimitable, jamais. Homère, le Dante et Shakspeare, ces trois maîtres de tous les esprits surhumains, ont enflammé mon imagination et se sont emparés de mon cœur ; j'ai baigné leurs vers de larmes brûlantes, et j'ai adoré leurs ombres divines comme si je les voyais assis dominants dans la lumière, et les mondes, et l'éternité. Les originaux que j'ai devant...
Pagina ix - ... si une pierre garde son nom, et si un arbre console ses cendres de ses ombres bienfaisantes ! L'homme qui ne laisse derrière lui aucun héritage d'affections n'a pas de joie dans sa tombe; et si, pendant sa vie obscure, il jette un regard au delà de ses obsèques, il voit errer son âme en peine au milieu des complaintes des temples funéraires, ou s'abriter sous les grandes ailes du pardon de Dieu ; mais il lègue sa poussière aux orties d'une grève déserte, où ni femme aimante ne viendra...

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