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37. SALONINUS AUG.

DIVUS SALONINUS AUG., fils de Gallien (Eckhel, d. n. VII, 422).

38. VICTORINUS AUG. DIVUS VICTORINUS AUG., en Gaule (Eckhel, d.n. VII, 452).

39. CLAUDIUS AUG. (Gothicus). DIVUS CLAUDIUS AUG. (Eckhel, d. n. VII, 474; Eumen. Paneg. Constant. 2; Eutrope. IX, 11).

40. AURELIANUS AUG. DIVUS AURELIANUS AUG. (Vopiscus, Aurel. 41; Natal. Caes. Orelli, 1104; Eutrope, IX, 15).

41. PROBUS AUG.

DIVUS PROBUS AUG. (Natal. Caes. Orelli, 1104 ;

Eumen. Paneg. Constantini, 18).

42. M. AURELIUS CARUS AUG.

VII, 509).

DIVUS CARUS AUG. (Eckhel, d.n.

43. NUMERIANUS AUG. - DIVUS NUMERIANUS AUG. (Eckhel, d. n. VII, 513).

NIGRINIANUS, fils d'Alexandre, tyran d'Afrique. On n'a de lui que des médailles de consecratio (Eckhel, d. n. VII, 520).

DIOCLETIANUS AUG. -Eutrope, seul témoignage (IX, 28).

44. MAXIMIANUS AUG. HERCULES.

khel, d.n. VIII, 27).

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- DIVUS MAXIMIANUS AUG. (Ec

45. CONSTANTIUS (CHLORUS) AUG. DIVUS CONSTANTIUS (Eumène, Paneg. Constantini, 8; Eusèb., h.e. 8,13; Nat. Caes. Orelli, 1104; Eckhel, VIII, 31; Eutrope, X, 1).

46. GALERIUS VALERIUS MAXIMIANUS AUG. DIVUS GALERIUS AUG. (Eckhel, d.n. 8,38).

47. ROMULUS.

8,59).

DIVUS ROMULUS, fils de Maxence (Eckhel, d. n.

48. CONSTANTINUS MAGNUS AUG. DIVUS CONSTANTINUS AUG. Nat. Caes. Orelli, 1104; Eckhel, d.n. VIII, 92; Maffei, Mus. Ver., p. 251; Eutrope, X, 8).

49. CONSTANTIUS (junior). DIVUS CONSTANTIUS AUG. (Nat. Caes. Orelli, 1104; Eckhel, VIII, 463; Eutrope, X, 15).

JULIANUS AUG.

JOVIANUS.

}

seul témoignage, Eutrope, X, 16 et 18.

L'apothéose élève le mort au rang des dieux du ciel (1). A

(1) Sur les cérémonies de la consécration, v. plus haut, t. I, p. 329. Elles ont été souvent reproduites dans les œuvres d'art et l'artiste a traité son sujet avec une grande liberté. D'ordinaire, la personne consacrée est enlevée par un aigle (Artemid. Oneirocr. 2, 20: Οχεῖσθαι δὲ ἀετῷ βασιλεῦσι μὲν καὶ ἀνδράσι πλουσίοις καὶ μεγιστᾶσι ὄλεθρον μαντεύεται· ἔθος γάρ τε παλαιὸν τοὺς ἀποθαν νόντας τούς γε τοιούτους γράφειν τε καὶ πλάσσειν ἐπ ̓ ἀετῶν ὀχουμένους); par exemple Titus sur le bas-relief de son arc de triomphe (Müller-Wieseler, Denkm. d. alten Kunst, I, 65, 345b); Antonin le Pieux sur une pièce de monnaie frappée lors de sa consécration (Millin, Galerie mythologique, pl. CLXXIX, n. 681); deux empereurs qu'on ne connaît pas sur une pierre gra

partir de ce moment il est qualifié de divus (1); il est représenté Divi imperatores sur les monnaies avec la couronne de rayons, symbole de la divinité (2); son imago n'est plus placée parmi les images des ancètres aux funérailles de la famille (3); au contraire, sa statue figure à côté des images des dieux à la pompa circensis sur une tensa trainée par quatre éléphants (4). Il reçoit enfin des honneurs publics, réguliers, dont nous allons bientôt nous occuper.

vée de la bibliothèque de Paris (Millin, CLXXVII bis, n. 677*) et sur une autre pierre, v. Millin, CLXXXI, n. 680. Au contraire, le célèbre camée de Paris nous montre Auguste montant au ciel sur un cheval ailé (MüllerWieseler, I, 69, 378). Sur le piédestal de la colonne Antonine on voit Antonin le Pieux et Faustine l'ancienne soulevés dans les airs par un génie ailė (Visconti, Museo Pio-Clementino, V, 29; Müller-Wieseler, I, 71, 394; sur le bas-relief d'un arc de triomphe (Museo Capitol. IV, 12) Faustine est soulevée dans les airs par un génie ailé qui porte une torche, tandis que Julia Domna a été représentée sur une pièce de monnaie frappée lors de sa consécration (Millin, pl. CLXXIX, n. 683), montant au ciel assise sur un paon. <Cpr. K. Sittl, Der Adler und die Weltkugel als Attribute des Zeus, dans le Jahrb. f. Philol. Suppl. Bd. XIV (1884), p. 38.>

(1) G. Boissier, la Religion rom., I, p. 200: Le mot divus dont on se servait pour désigner l'empereur divinisé n'avait pas tout à fait la même signification que deus. Quoique dans l'origine il n'y eut entre ces deux termes aucune différence, l'usage finit par en créer une on se servait du premier pour faire entendre que le prince était parmi les bienheureux à qui leur vertu avait mérité le ciel. C'est le nom dont plus tard on appela les saints dans l'église chrétienne; il devait avoir déjà parmi les païens un sens analogue. Ainsi, lorsque après la mort d'un prince le sénat lui avait accordé les honneurs divins, il pouvait bien être un dieu véritable pour le vulgaire, mais les gens éclairés le regardaient plutôt comme un saint que comme un dieu, et par ce détour les hommages qu'on lui décernait n'avaient rien de blessant pour la dignité divine. Le décret du Sénat était une sorte de canonisation qui par certains côtés produisait les mêmes effets que celle que l'Eglise prononce après une délibération solennelle. Les amis de Marc-Aurèle plaçaient sa statue parmi les dieux pénates et rendaient un culte à sa mémoire; c'est à peu près ainsi que Joinville établit dans la chapelle de son château un autel à saint Louis, son bon maître, « où l'on devait chanter toujours en l'honneur de lui. » Germanicus, en parlant à ses soldats, leur montre le divin Auguste s'intéressant, du haut du ciel, à la conduite de ses armées et aux destinées de son empire; ce langage n'est pas très différent de celui de saint Ambroise, lorsque, sur la tombe de Théodose, il affirme que le grand empereur chrétien habite le séjour de la lumière et se glorifie de fréquenter l'assemblée des saints.>>

(2) Eckhel, D. N., VI, p. 125 et s. <L. Stephani, Nimbus und Strahlenkranz [extrait des Mém. de l'Acad. de Saint-Pétersbourg, ser. 6, t. IX, 1859], p. 114 et s., 131 et s.>.

(3) Dio Cass. 56, 34. 46.

Borghesi, Œuvres, II, p. 100. Cpr. l'é

(4) V. t. II, p. 566, rem. 8...... pigramme grecque, Anthol. Palat. IX, 285.

Leur temple.

Jeux.

Auguste mourut le 19 août de l'an 14 et fut divinisé le 17 septembre de la même année (1). Le Sénat décida de lui élever un temple, d'établir en son honneur des jeux spéciaux et de fonder un collège de prêtres chargés de lui rendre un culte.

Le temple, bâti par Livie (2) et par Tibère fut dédié par Caligula (3); il était situé in Palatio (4), dans la plaine entre le Palatin et la Basilica Julia (5), près du temple de Minerve élevé par Domitien (6); c'est ce qui nous explique les expressions employées dans les diplômes militaires depuis l'année 93 après Jésus-Christ:descriptum et recognitum ex tabula ænea, quæ fixa est Romæ in muro post templum divi Augusti ad Minervam (7). Il est probable que les divi imperatores de date postérieure eurent une chapelle dans ce même temple (8) et que celui-ci reçut à cause de cela le nom de templum divorum (9).

Il y eut trois sortes de jeux en l'honneur de l'empereur (40). Tout d'abord, lors de l'anniversaire de la naissance d'Auguste, le ludi circenses. 23 septembre (11), des ludi circenses furent donnés volontairement (12) par un des préteurs (13) depuis l'an 741-13. A partir

(1) Cal. Amit. pour le 17 septembre: Feriæ ex Scto, quod eo die divo Augusto honores cælestes a senatu decreti Sex. Apuleio Sex. Pompeio cos. (a. 14). . (2) Plin. n. h. 12, 94.

(3) Suet. Cal. 21. Dio Cass. 59, 7. Il n'y avait pas deux temples, comme le prétendent Marini, Atti, p. 83, et Becker, Topographie, p. 430. V. Mommsen, Bull. d. Inst. 1845, p. 125 et s. et maintenant Henzen, Acta fr. Arv. p. 55. (4) C. 1. L. VI, 2035, 13; Plin. n. h., 12, 94; Suet. Aug. 5: natus est Augustus regione Palati, ad Capita bubula, ubi nunc sacrarium habet.

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(5) Mommsen, op. cit., p. 126.

Inst., 1844, Tav. d'agg. O.

(6) Becker, Topographie, p. 356.

Cpr. le plan dans Mommsen, Annali d.

(7) Mommsen, Bull. 1845, p. 119-127. C. I. L., III, p. 916.

(8) Claude attribua à Livie les honneurs divins (Suet. Claud. 11), άyakpá Té tí Kútηs êv tổ Adyovotelų lopúσa; (Dio Cass. 60, 5). Par là s'explique l'inscription C. 1. L., VI, 4222 Bathyllus æditus templi divi Aug. et divæ Augustæ, quod est in Palatium. Il est dit dans le décret du Collegium Æsculapii et Hygiæ (C. 1. L. VI, 10234) rendu en 153 après J.-C. : Quod gestum est in templo Divorum in æde Divi Titi.

(9) Ainsi en 218 les Arvales sacrifient in Palatio in Divorum. V. Henzen, Acta fr. Arv. p, 11. Il ne faut pas confondre avec ce temple le templum Divorum bâti par l'empereur Tacite. Vopiscus, Tac. 9, 5. Preller, Regionen, p. 178. (10) Dio Cass. 56, 46.

(11) Drumann, IV, p. 245. Mommsen, C. I. L., I, p. 402.

(12) Dio Cass. 51, 19.

(13) Dio Cass. 54, 26. 34.

-

de 746 8 ils furent célébrés régulièrement (1); en l'an 14 après Jésus-Christ, on en chargea les consuls (2) et ils ne cessèrent pas d'être fêtés jusqu'à la fin de l'empire (3). — La seconde fête est celle qu'on appela Augustalia ; elle avait lieu pri- Augustalia. mitivement le 12 octobre et elle avait été établie en 745-19, lorsqu'Auguste, après avoir réorganisé les provinces, revint à Rome (4). Des jeux semblent avoir eu lieu ce jour-là depuis 743 11; c'était le Sénat qui les avait fondés (5); ils ne devinrent annuels que depuis l'année 14 après Jésus-Christ (6), et, à partir de ce moment, ils durèrent du 3 au 12 octobre, c'està-dire pendant dix jours (7). — Il y avait enfin les ludi Palatini, ludi Palatini. fête privée de la maison impériale et à laquelle ne prenaient part que des invités de très haut rang. Livie et Tibère avaient, peutêtre déjà pendant la vie d'Auguste, dressé au numen Augustiun autel qu'il faut se garder de confondre avec le temple édifié par Caligula. Le 17 janvier, les quatre grands collèges de prêtres (8) y offraient des sacrifices, et les 21, 22 et 23 janvier, il y avait des jeux scéniques dans un théâtre élevé tout exprès devant le palais impérial (9). Les plus anciens calendriers ne parlent pas de ces jeux, à cause de leur caractère privé; mais il en est question dans les calendriers du quatrième siècle et l'on y voit qu'ils durent cinq jours, les 17, 18, 19, 21 et 22 janvier.

(1) Dio Cass. 55, 6.

(2) Dio Cass. 56, 46.

(3) Dio Cass. 57, 14; 59, 24. Le calendrier de Philocalus (354) fait encore mention des ludi circenses.

(4) Dio Cass. 54, 10.

(5) Dio Cass. 54, 34.

(6) Dio Cass. 56, 46. Tac. ann. 1, 15.

(7) V. les calendriers et Mommsen, C. I. L., I, p. 403, 404.

(8) Calend. Præn. pour le 17 janvier: Pontifices a[ugures XVviri sacris faciundis VII] viri epulonum victumas inm[ol]ant n[umini Augusti ad aram q]uam dedicavit Ti. Cæsar. V. Mommsen, C. I. L., I, p. 385.

(9) Dio Cass. 56, 46 pour l'a. 14 : — χωρὶς δὲ τούτων καὶ ἡ Λιουΐα ἰδίαν δή τινα αὐτῷ πανήγυριν ἐπὶ τρεῖς ἡμέρας ἐν τῷ Παλατίῳ ἐποίησεν, ἢ καὶ δεῦρο ἀεὶ ὑπ' αὐτῶν τῶν ἀεὶ αὐτοκρατόρων τελεῖται. — Joseph. ant. Jud. 19, 1, 11: ἄγονται (θεωρίαι ἐν Παλατίῳ) ἐπὶ τιμῇ τοῦ πρώτου μεταστησαμένου τὴν ἀρχὴν τοῦ δήμου Καίσαρος εἰς αὐτόν, μικρόν τε πρὸ τοῦ βασιλείου καλύβης πηκτοῦ γενομένης καὶ Ῥωμαίων τε οἱ εὐπατρίδαι θεωροῦσιν ὁμοῦ παισὶ καὶ γυναιξὶ καὶ ὁ Καῖσαρ. Suet. Cal. 56, 58. Tac. ann. 1, 73.

Prêtres.

Sodales Augustales.

Le sacerdoce que l'on créa en l'an 14 ap. J-C. (1), était un collège voué au culte de la gens Julia, organisé sur le modèle des sodales Titii, et dont les membres portaient le nom de sodales Augustales (2). La gens Julia était originaire d'Albe; après la destruction de cette ville les sacra albains furent transportés dans une ville voisine, à Bovillæ. Là se trouvait, au dernier siècle de la République un autel où les gentiles Julii offraient un sacrifice (3); ce fut là aussi qu'en l'an 16 après J.-C., on éleva un sacrarium à la gens Julia, qu'on dressa une statue à Auguste et que depuis lors, chaque année, on célébra des ludi

(1) Sur les prêtres des divi imperatores, v. Borghesi, OEuvres, III, p. 391 et s.; H. Dessau, Desodalibus et flaminibus Augustalibus dans l'Ephem.epigr. III (1877), p. 205-229. <Desjardins, op. cit., p. 40 et s.> <<La distinction entre les Augustales et les Seviri Augustales n'est pas encore complètement élucidée. Voir à ce sujet V. Duruy, Hist. des Rom., V, p. 133, note 1. Preller (Jordan), Röm. Myth., II, p. 446, note 2. J. Réville, op. cit., p. 36.>>

(2) Tac. hist. 2, 95: Augustales, quod sacerdotium, ut Romulus Tatio regi, ita Cæsar Tiberius Juliæ genti sacravit. Tac. ann. 1, 54 : Idem annus novas cærimonias accepit addito sodalium Augustalium sacerdotio, ut quondam T. Tatius retinendis Sabinorum sacris sodales Titios instituerat sorte ducti e primoribus civitatis unus et viginti: Tiberius Drususque et Claudius et Germanicus adiciuntur. Suet. Claud. 6: Senatus quoque, ut (Claudius) ad numerum sodalium Augustalium sorte ductorum extra ordinem adiceretur, censuit. Cpr. Dio Cass. 56, 46. Germanicus appartenait à la gens Julia comme Tibère (C. 1. Gr. 2657, et le Calendarium Amit. pour le 26 juin) et son fils Drusus (Tac. ann. 2, 83); aussi est-il appelé Julius dans l'inscription de la porte de Pavie, C. I. L. V, 6416. Claude était compté parmi les membres de la famille des Jules, quoiqu'il n'y eût pas été officiellement admis. V. Mommsen, Ber. d. sächs. Gesellsch. d. Wissensch., 1850, p. 319. Rev. de l'hist, des relig. 1888, t. 18, p. 18. « Au dessous des prêtres attachés au temple d'Hercule, il y avait à Tibur, comme dans tous les municipes de l'empire, un collège religieux, qui formait l'aristocratie de la classe des affranchis; c'étaient les Augustales. Mais ici ils ajoutent à leur nom celui d'Herculanei, qui prouve qu'ils voulaient avoir aussi leur part dans le culte principal de la ville. Et tandis que le collège des Saliens attirait les grands seigneurs, les Augustales cherchaient des recrues parmiles innombrables affranchi qui remplissaient des emplois dans la maison impériale. - Pour les Augustales d'une petite ville, c'était une bonne fortune de se les associer. Une inscription du temple d'Hercule mentionne un de ces personnages, L. Aurelius Apolaustus Memphius, pantomime, « le premier acteur de son temps. » Capitolin rapporte que L. Verus, frère de M. Aurèle, l'avait ramené de Syrie. L'Italie entière se passionna pour son talent. Dans plusieurs villes il fut élu membre du collège des Augustales. »>>>

(3) C. I. L. 1, 807 et, à ce sujet, Mommsen.

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