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hoc die solitum vinum novum et vetus libari et degustari medicamenti causa; quod facere solent etiamnunc multi, cum dicunt : novum vetus vinum bibo, novo veteri vino morbo medeor. Festi ep. p. 123: Meditrinalia dicta hac de causa mos erat Latinis populis, quo die quis primum gustaret mustum, dicere ominis gratia: vetus novum vinum bibo, veteri novo morbo medeor, A quibus verbis etiam Meditrinæ deæ nomen conceptum eiusque sacra Meditrinalia dicta sunt.

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12 octobre. Fer(ix) ex senatus) consulto), q(uod) e(o) d(ie) imp. Cæs(ar) Augustus) ex transmarin (is) provinc(is) urbem intravit araq(ue) Fort(unæ) reduci constit(uta). Calend. Amit. C'était le jour où Auguste revint d'Orient en 73519 et (à l'origine) le dernier jour des Augustalia. V. Mommsen, Res gestæ divi Augusti, p. 46 et s. L'autel qui se trouvait à la porta Capena, fut dédié le 15 décembre. Sur ia différence entre la constitutio et la dedicatio, v. supra, t. I, p. 328.

13 octobre. Font(inalia). Cal. Maff. Amit. Sab. Varro, de l. l., 6, 22: Fontanalia a Fonte, quod is dies feriæ ejus; ab eo tum et in fontes coronas iaciunt et puteos coronant. Festi ep. p. 85: Fontinalia fontium sacra; unde et Romæ Fontinalis porta (Becker, Topogr. p. 133; <Jordan, Topogr. I, 1, p. 209 et s.) Frontin. de aquis, 4: Fontium memoria cum sanctitate adhuc extat et colitur. Sur le culte des Fontes on trouve des matériaux dans Rudorff, Die lex de magistris aquarum, eine altrömische Brunnenordnung, Zeitschr. für gesch. Rechtswiss. XV, p. 214-227. Cpr. C. 1. L. VI, 149-166.

15 octobre. Idus feria Jovi. Fast. Arval. Sacrifice du cheval d'octobre, t. II, p. 19.

15 octobre.

Naissance de Virgile en 68470. Ce dies natalis est noté dans les Fasti Silv., mais on dit par erreur que c'est le 14 octobre.

18 octobre. Jano ad theatr(um) Marcelli. Cal. Amit. Becker, Topogr. p. 254, 259, 603.

18 octobre. Eo die Cæsar togam virilem sumpsit. Fer. Cum. cpr.

Cal. Ant. Suet. Aug. 8. Drumann, IV, p. 246, 249.

19 octobre. Armilustrium, t. II, p. 169.

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26 octobre-1 novembre. Ludi Victoria Sull(anæ). Cal. Sab. Arv. Maff. Ils avaient été établis en mémoire de la victoire de Sylla sur les Samnites à la porte Colline en 672=82. Vell. 2, 27. Cic.

in Verr. act. 1, 10, 31. Ascon. p. 79. 83 K.-Sch. Mommsen,

Röm. Münzw, p. 625 et s.

28 octobre 1 novembre.

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- Isia. Cette fête d'Isis n'est mentionnée

que par Philocalus; cependant il semble, d'après les recherches de Mommsen, C. I. L. I, p. 404 et s., qu'elle ait déjà figuré dans le calendrier du temps de Caligula.

NOVEMBRE.

4-17 novembre.

-

Ludi plebeii. V. t. II, p. 39 et 268.

6 novembre. Agrippinæ) Jul(ix) natalis. Fast. Ant. Naissance d'Agrippine la Jeune en l'a. 16 ap. J.-C. Eckhel, D. N. VI, p. 255. Henzen, Acta fr. Arv, p. 53.

8 novembre.

Naissance de Nerva en l'a. 32 ap. J.-C. Fasti Phil.

Eckhel, D. N. VI, p. 403.

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14 novembre.

Feronia in [ca]mp(o), Fortun(e) prim(igenix) in c(olle). Equorum probatio. Fast. Arval. C'est tout ce que nous savons du culte de Feronia à Rome; la Fortuna Primigenia avait aussi une fête le 25 mai; l'equorum probatio se rapporte aux ludi plebeii.

16 novembre. Ti Augusti) natal(is). Fast. Ant. Fer. Cum. Naissance de Tibère, en 712=42. Suet. Tib. 5. Dio Cass. 57, 18. 17 novembre.

Phil.

Naissance de Vespasien, l'an 9 ap. J.-C. Fasti.

18-20 novembre. - Mercatus. Foire après les ludi plebeii.

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DÉCEMBRE.

1 décembre. Construction de l'ara Fortunæ muliebris, v. t. I, p. 328.

1 décembre. Neptuno Pietati ad circ(um) Flamin(ium). Cal. Amit. Cpr. Lydus, fr. Caseol. p. 117 Becker. Sur le temple de Neptune v. Becker, Topographie, p. 619; sur le temple dédié à la Piété par M' Acilius Glabrio en 573 = 181, v. Becker, p. 602.

2, 4, 5, 6, 8, 19, 20, 21, 23, 24 décembre.

Combats de

gladiateurs donnés par les Questeurs depuis l'a. 47 ap. J.-C. v. t. II, p. 253. Mommsen, Staatsr. II2, p. 522 et C. I. L. I, p. 407. *3 décembre. Fête de Bona Dea, v. t. II, p. 32.

*5 décembre.

Faunalia. Horat. od. 3, 18, 10 et les rem. de Porphyrio. <Cpr. Jordan Jans Preller, Röm. Myth. I, p. 380, rem. 1.>

8 décembre. Tiberino in insula. Cal. Amit. V. supra. t. II, p. 10, et Mommsen, C. I. L. I, p. 399.

11 décembre. Agonalia ou Septimontium, t. I, p. 228.

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12 décembre. - Conso in Aventino. Cal. Amit. V. supra, 7 juillet. 13 décembre. [Telluri et Cere]ri in Carinis. Fast. Præn. Amit. Fête de la fondation de l'Ædes Telluris in Carinis, t. I, p. 260. 15 décembre. Consualia. Festus, ep. p. 148: Mulis celebrantur ludi in circo maximo Consualibus, quia id genus quadrupedum primum putatur cœptum currui vehiculoque adjungi. Dionys. 1, 33 : ἐν ᾗ (au jour des Consualia) παρά Ῥωμαίοῖς ἐξ ἔθους ἐλινύουσιν ἔργων ἵπποι καὶ ὁρεῖς καὶ στέφονται τὰς κεφαλὰς ἄνθεσιν. Plut. q. R. 48. <G. Wissova dans Roscher, Ausf. Lexic. d. griech. u. röm. Mythol. I, p. 925 et s.>

15 décembre. - Ara Fortunæ reduci dedic(ata) est. Fast. Amit. Cp. Fer. Cum. Voir 12 octobre.

* 15 décembre.

Naissance de Néron en l'a. 37. Suet. Nero, 5. Eckhel, D. N. VI, p. 260. Henzen, Acta fr. Arv. p. 54. 15 décembre. Naissance de L. Aurelius Verus, frère de M. Aurèle, né en 130. Fast. Philoc. Eckhel, D. N. VII, p. 87. 17 décembre. Saturnalia. Saturn(o) ad fo(rum). Cal. Amit. Maff. Varro, de l. l. 6, 22: Saturnalia dicta ab Saturno, quod eo die feriæ eius. Saturne, dont le nom figurait dans les Indigitamenta (v. t. I, p. 20), était au nombre des plus anciennes divinités de Rome; il est probable qu'il avait une ara au clivus Capitolinus avant la fondation de Rome. Macrob. 1, 7, 24. Dionys. 1, 34. Festus, p. 322b 30. La construction du temple de Saturne est due (Becker, Topogr. p. 313, <Jordan, Topogr. I, 2, p. 360 et s.>) soit à Tullus Hostilius, soit à Tarquin le Superbe (Macrob. 1, 8, 1); la dédicace fut faite le 17 décembre soit durant la dictature de T. Lartius 253501 (Varron, d'après Macrob. l. c.), soit sous les consuls de l'an 257=497 (Liv. 2, 21, 2: ædes Saturno dedicata, Saturnalia institutus festus dies). La fête postérieure des Satur

-

nalia et les cérémonies grecques qui se mêlaient au culte du vieux Saturne italique (t. I, p. 225), devaient leur origine aux prescriptions des livres sibyllins en 537 217. Liv. 22, 1, 19: Postremo Decembri jam mense ad ædem Saturni Romæ immolatum est, lectisterniumque imperatum et eum lectum senatores straverunt et convivium publicum, ac per urbem Saturnalia diem ac noctem clamata populusque eum diem festum habere ac servare in perpetuum iussus. Dans la célébration des Saturnales on ne peut plus distinguer d'une manière précise ce qui est antérieur et ce qui est postérieur à l'an 537. Le repas des esclaves qui caractérise cette fète pourrait bien, - quoique les Romains eux-mêmes y vissent une réminiscence de l'âge d'or où tous les hommes étaient égaux, ce repas pourrait bien, disje, ne dater que du Lectisternium de 537, car des repas de ce genre accompagnaient les Lectisternia (v. t. I, p. 60). Macrob. 1, 10, 2: Apud maiores nostros Saturnalia die uno finiebantur, qui erat a. d. quartum decimum kalendas Ianuarias (19 décembre); sed postquam C. Cæsar huic mensi duos addixit dies, sexto dicimo (17 décembre) cœpta celebrari. Ea re factum est, ut, cum vulgus ignoraret certum Saturnaliorum diem, nonnullique a C. Cæsare inserto die et alii vetere more celebrarent, plures dies Saturnalia numerarentur: licet et apud veteres opinio fuerit septem diebus peragi Saturnalia, si opinio vocanda est, quæ idoneis firmatur auctoribus. Il est certain que du temps de la République on fêtait Saturne pendant sept jours (17-23 décembre) (Novius d'après Macrobe, 1, 10, 3) et on datait secundis Saturnalibus, tertiis Saturnalibus (18 et 19 déc. Cic. ad Att. 13, 52, 1). Auguste établit, lors des Saturnales au moins trois jours de féries judiciaires (Macrob. 1, 10, 4. 23) et depuis Caligula on porta ce nombre à cinq (Suet. Cal. 17. Dio Cass. 59, 6. Martial, 4, 88, 2; 14, 79, 2; 14, 141, 1). Mais il faut remarquer que les Saturnales considérées comme fête religieuse n'ont jamais duré plus d'un jour : (Festus, p. 2541 34); c'est comme fête d'un jour qu'elles figurent aussi dans les calendriers. La fête publique consistait, ce jour-là, dans un sacrificium publicum (Suoraksis topтai Te xai voia, Dionys. 6, 1), devant le temple de Saturne au forum et dans un Convivium publicum à la fin duquel on se séparait au cri de Io Saturnalia (Macrob. 1, 10, 18. Cpr. Liv. 22, 1, 20. Martial, 11, 2, 5. Stat. Silv. 1, 6, 82. Dio

Cass. 37, 4; 60, 19); les sénateurs et les chevaliers y déposaient la toga pour prendre la synthesis <Martial, 14, 1>, comme les Arvales à leur festin. Il y avait encore, au moins du temps d'Ausone, un munus gladiatorium donné lors des Saturnales, (Auson. de fer. Rom, 33: Et gladiatores funebria prælia notum Decertasse foro nunc, sibi arena suos Vindicat, extremo qui iam sub fine Decembris Falcigerum placant sanguine Cæligenam et Lactant. inst. 6, 20, 35, dit que les combats de gladiateurs sont particulièrement sous la protection de Saturne: Venationes et quæ vocantur munera Saturno attributæ sunt. Les particuliers célébraient cette fête dans l'intérieur de leurs demeures en se livrant à toutes sorte d'amusements; les tribunaux (Suet. Aug. 32) et les éco'es (Plin., ep. 8, 7) se fermaient; la guerre cessait et on s'abstenait comme d'une mauvaise action de punir les criminels (Macrob. 1, 10, 1; 1, 16, 16). On prenait un bain dès l'aube (Tertull. Apol. 42), parce que l'on n'aurait pas eu le temps pendant le jour; on immolait un cochon de lait (porcus, Mart. 14, 70; Horace y fait aussi allusion od. 3, 17, 14: cras Genium mero Curabis et porco bimenstri Cum famulis operum solutis); on se faisait des cadeaux, on s'invi tait à des festins; on passait le temps à des jeux de société. Parmi les présents que l'on se donnait à cette occasion (Suet. Aug. 75. Plin. ep. 4, 9, 7. Lucian. Cronosol. 14-16) et dont on peut dresser une liste à l'aide de Martial (4, 46, 88; 5, 18; 7, 53; 8, 41; 10, 17 et tout le 14o livre), figuraient les flambeaux de cire (cerei, Macrob. 1, 7, 33; 1, 11, 49. Varro, de l. l. 5, 64. Festi ep. p. 54. Martial, 5, 18, 2. Antipater Thessalonic. Anthol. Palat. 6, 249, et à ce sujet Jacobs, Anthol. græca, VIII, p. 295) et des poupées (sigillaria). Les flambeaux de cire sont sans doute le symbole de la lumière qui reparaît après la bruma et les Saturnales paraissent être une de ces fêtes du solstice, comme il y en a chez d'autres peuples (Grimm, D. Mythol. 4o éd. I, p. 520 et s.). Les poupées sont de simples jouets d'enfants (Macrob. 1, 11, 1: Sigillaria, quæ lusum reptanti adhuc infantiæ oscillis fictilibus præbent) et il nous en est parvenu un grand nombre (Privatl. d. Roem. p. 118. 622). Les sigilla ou sigillaria étaient préparés avec de l'argile (Martial, 14, 182), peutêtre aussi avec de la farine sous forme de gâteaux (Lobeck, Aglaophamus, p. 1079 et s.); c'était le cadeau principal qu'on

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