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après a. 20

P. Porcius Laeca, tr. pl. Liv. 32, 7. 33, 42.
355 199; pr. 559
1953.

L. Coelius Caldus (père
du questeur de Cicéron
en Cilicie.)

Cn. Cornelius P. F. P. N.
Lentulus Marcellinus,

cos. 698 56.

C. Julius Cæsar, epulo en
708 46.

M. Calpurnius M. f. Piso
Frugi, pr. 709 = 45.

L. Munatius L. F. L. N.
Plancus, cos. 712=42.

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L. Volusius Saturninus,
cos. suff. 3 ap. J.-C.

L. Nonius Asprenas, cos.
suff. 6.

P. Cornelius Dolabella,
cos. 10.

L. Scribonius Libo, cos.
16.

L. Apronius L. f. Caesia-
nus, cos. 39.
Galerius Trachalus Turpi-
lianus, cos. p. C. 68.
L. Funisulanus Vettonia-
nus, leg, 62 et 85.
L. Neratius L. f. Pris-
cus, cos. 83.

Q. Glitius. P. f. Atilius A-
gricola, cos. 103.
C. Popilius C. f. Carus
Pedo, cos. suff. 148.
C. Laberius Quartinus,
cos. 173?

43.

Cic. ad fam. 2, 19.

C. I. L. I, 479.

Cic. de har. resp.
10, 21. Brut. 70,
147.

Plin. n. h. 14, 97.
Habel, p. 4.
Cohen. Med. Cons.
tab. X, n. 22,
23.
Eckhel, D. N. 3,
275. Mommsen,
Gesch. d. 7.
Münzw. p. 651.
C. I. L. X, 6087
Wilmanns

1112.

C. I. L. X, 1423.

C. I. L. IX, 2642.
Dio, 51, 20.

Dio. 56, 12. 17.
Suet. Tib. 20. C.
I. L. XIV, 3605,
3606.

C. I. L. III, 727,
Borghesi, op. III,
P, 317.

C. I. L. VI, 2156.

C. I. L. III, 1741.

Vell. 2, 125.
C. I. L. XIV, 2205.

C. 1. L. X, 7237.
Tac. ann. 21.
C. I. L. V, 5812.

C. I. L. III, 4013.
Habel, p. 78 et s.
C. I. L. IX, 2435.

C. I. L. V, 6974. 6981.

C. I. L. VI, 859.C.
I. L. XIV, 3610.
C. I. L. X, 5824.

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III. LE COLLÈGE DES XVVIRI SACRIS FACIUNDIS (1).

Les livres sibyllins (2).

Nous avons remarqué dans notre aperçu historique (v. t. I, p. 52), combien grande fut l'influence exercée sur le culte romain par les livres sibyllins dont l'introduction à Rome est due à Tarquin le Superbe. Revenons maintenant sur ce sujet, car toutes les attributions des XVviri s. f. s'y rattachent de la manière la plus étroite.

Ce qui nous a été rapporté au sujet des diverses Sibylles, de leur nombre et de leur patrie est entièrement fabuleux. Varron

(1)<Bouché-Leclercq, Histoire de la divination dans l'antiquité, IV, p. 286 et s.>

(2) Sur les Sibylles, v. Fabricius, Bibl. gr. I, p. 227 et s. et surtout Klausen, Æneas und die Penaten, p. 203-312.<Cpr. aussi G. H. F. Heidbreede, De Sibyllis, Berolini, 1835, et en particulier, le savant ouvrage de E. Maass, De Sibyllarum indicibus, Gryphiswaldiac, 1879.) <<Delaunay, Moines et Sibylles dans l'antiquité, Paris, 1874.>> Les oracles sibyllins qui nous sont parvenus ont été publiés par Friedlieb, Oracula Sibyllina. Lips. 1852, et C. Alexandre, Oracula Sibyllina, Paris, 1841-56, 2 vol. Ils ont été étudiés par Klausen, op. cit. 227 et s.; F. Lücke, Versuch einer vollständigen Einleitung in die Offenbarung des Johannes, 2o ed., p. 66 et s., p. 248 et s.; v. Gutschmid, dans Sharpe's Geschichte Egyptens, trad. par Jolowicz, 2a ed.II, p. 158 et s., et enfin Ewald, Ueber Entstehung, Inhalt und Werth der sibyllinischen Bücher, dans les Abhandl. der K. Gesellsch. der Wiss. zu Göttingen. Hist. phil. Klasse, t. VIII, 1860, p. 43 et s. Il n'y a rien à conclure de ces oracles quant à l'objet de ceux dont nous avons à nous occuper; car ils sont d'origine judaïque et chrétienne. D'après Ewald, les plus anciens

Les Sibylles, comptait dix sibylles (1): la Persica, Libyca, Delphis, Cimmeria (2) ou Italica, Erythraea, Samia, Cumana, Hellespontica, Phrygia, enfin celle de Tibur (3); Platon ne parle que d'une seule (4); d'autres en admettent deux (5), trois (6), quatre (7), <huit (8)> ou douze (9), ou bien laissent, sans la trancher, la question de savoir s'il y en a eu une ou plusieurs (10). Les anciens eux-mêmes pensaient fort justement que les livres d'oracles n'étaient pas l'œuvre de telle ou telle sibylle, mais que l'on avait mis par écrit (11) et réuni des oracles divers, sans trop s'inquiéter de leur origine, de manière à en former des livres. Comme les recueils de ce genre servaient aux simOrigine des ples particuliers et qu'il n'y eut pas de rédaction généralement reçue avant l'édition officielle des Romains, ils subirent, suivant les temps et les lieux, les modifications les plus arbitraires (12). On peut admettre comme probable, d'après les

livres sibyllins.

d'entre eux remontent environ à l'a. 124 avant J.-C., les plus récents sont de l'époque byzantine et des années 668=672 après J.-C.

(1) Varron d'après Lactant. 1, 6, 8 et s., et d'accord avec eux, Isidor. orig. 8, 8. Suidas, vol. 2, 2, p. 741 B. Schol. ad Plat. Phædr. p. 244, B. V. aussi Photius, Amphiloch. 27. Cramer, Anecdot. Paris. I, p. 332 et s. Pausan. 10, 12, 1-7. Maass, op. cit. p. 32-50.> On peut voir des notices sur chacune des sibylles en particulier dans Klausen, Æneas, p. 203-226 <et Heidbreede, op. cit. p. 15 et s.<<V. surtout Bouché-Leclercq, Hist. de la divin. II, p. 134 et s.>> (2) Plin. n. h. 3,61 : lacus Lucrinus et Avernus, iuxta quem Cimmerium oppidum quondam. Cette sibylle n'est sans doute qu'une doublure de la sibylle de Cumes. Klausen, p. 209.

(3) L'Albunea de Tibur n'a été rangée parmi les sibylles qu'assez tard. Klausen, op. cit. p. 208. C'était une nymphe personnifiant une source d'eaux sulfureuses, les eaux blanches, aquæ albulæ, Virg. Æn. 7, 81. Rev. de l'hist. des rel. 1888, p. 88.>>

(4) Plato, Phædr. p. 244 B. De même le premier écrivain qui parle des Sibylles, Héraclite. cité par Plut. de Pythiæ orac. 6. <Eurip. fragm. p. 402, Nauck; Aristoph, Pac. 1095, 1116. Cpr. Maass, op. cit. p. 1 et s.>

(5) Martianus Capella, 2, 159.

(6) Schol. Aristophan. Av. 962. Tzetzes, ad Lycophr. 1278. Auson. XXVI, 2, 85. v. surtout Maass, p. 2 et s.>

(7) Clem. Alex. Strom. 1, 21, § 108, p. 384 P.) Aelian. var. hist. 12, 35. (8) <Suid. op. cit. Clem. Alex. Strom. 1, 21, § 132, p. 399 P.>

(9) Chron. Pasch. p. 202, ed. Bonn.

(10) Tac. ann. 6, 12. Augustin. contra Faustum Manich. 13, 15. (11) Schol. Plat. I. 1. Suidas, vol. 2, 2, p. 741 B. Les poètes font écrire par la sibylle elle-même des oracles sur des feuilles volantes. Verg. Æn. 3, 443; 6, 74. Juvénal, 8, 126. Varron d'après Serv. ad Æn. 3, 444; 6,74.

(12) Klausen, p. 226 et s. V. preuves à l'appui, Lobeck, Aglaoph. p. 334.

recherches de Klausen, que la première collection fut faite à Gergis près de l'Ida, du temps de Solon et de Cyrus (1); elle fut regardée comme l'œuvre de la Sibylle de l'Hellespont, qui passait pour être née (2) à Marpessos, bourgade située auprès de Gergis, et pour avoir été enterrée à Gergis même dans le temple d'Apollon (3). De là le recueil passa à Erythrées (4), et il y fut si connu que la sibylle d'Erythrées devint la plus fameuse de toutes (5). C'est de Cumes (6), que Tarquin reçut les livres sibyllins, mais, chose remarquable, à Cumes même on ne trouvait pas dans la suite les sentences. de la Sibylle (7). Il est vraisemblable que le recueil apporté à Rome était tout simplement, comme cela nous est dit d'une manière formelle (8), celui de Gergis et d'Erythrées que les ha

(1) Schol. Plat. I. 1. Lactant. 1, 6, 12, tous deux d'après Héraclide du Pont. Isidor. Orig. 8, 8, 6. V. surtout Klausen, Eneas, p. 243. Cyrillus, contra Julian. p. 12 C., place la sibylle Erythrée dans la 9e olymp. et celle qui se serait appelée aussi Hérophile dans la 17° olymp.

(2) Schol. Plat. l. I. Lactant. 1, 6, 12. Tibulle, 2, 5, 67. Pausan. 10, 12, 3. Suidas, op. cit. p. 742.

(3) Steph. Byz. v. v. l'épris.

(4) Sur l'identité du recueil de Gergis et d'Erythrées, v. Pausan. 10, 12 7 et Klausen, Æneas, p. 235 el s., 246. Schwegler, R. G. 1, p. 314. <Cpr. ce pendant Maass, op. cit. p. 58 et s.>

(5) Lactant. Inst. 1, 6, 11 et 14; De ira Dei, 22, 5: Sibyllas plurimi et maximi auctores tradiderunt, Græcorum Aristo Chius et Apollodorus Erythræus; nostrorum Varro et Fenestella. Hi omnes præcipuam et nobilem præter ceteras Erythræam fuisse commemorant. Dionys. 4, 62. Cic. de div. 1, 18. 34.

(6) V. les textes cités par Klausen et Schwegler: Vergil. Ecl. 4, 4. Ovid. Fast. 4, 158. 257. Prop. 5, 1, 49. Lucan. 5, 183; 1, 564. Solin. 2, 16. Ammian. Marc. 22, 9, 5. Symmach. ep. 4, 34. Lydus, de mens. 4, 34. Lactant. Inst. 1, 6, 10 et 13; De ira Dei, 23, 2. Isidor. Orig. 8, 8, 5. Tzetzes, in Lycophr. 1278. Suidas, op. cit. p. 742.

(7) Pausan. 10, 12, 8 : tǹv énì taúty (après celle d'Erythrées) zpnoμoùs xatà ταὐτὰ εἰποῦσαν ἐκ Κύμης τῆς ἐν Ὀπικοῖς εἶναι, καλεῖσθαι δὲ αὐτὴν Δύμὼ συνέγραψεν Ὑπέροχος, ἀνὴρ Κυμαῖος χρησμὸν δὲ οἱ Κυμαῖοι τῆς γυναικὸς ταύτης oùôéva ziyov émideíaoba. Lactant. Inst. 1, 6, 13: Harum omnium Sibyllarum carmina et feruntur et habentur præterquam Cumææ, cuius libri a Romanis occuluntur.

(8) Serv. ad En. 7, 321, rapporte que la sibylle Erythrée alla à Cumes et y demeura. Unde nonnulli hanc esse dicunt, quae Romana fata conscripsit. Ps. Aristot. de mirabil. auscult. c. 95, p. 8388 (cet écrit date environ de l'Olymp. 130-260 av. J.-C. Nieb. R. G. 1, p. 139. rem. 382) : oùσav μèv Ἐρυθραίαν, ὑπό τινων δὲ τὴν Ἰταλίαν κατοικούντων Κυμαίαν καλουμένην. Ce renseignement vient de Timée; cpr. Müllenhoff, Deutsche Alterthum skunde, I, p. 468.> C'est aussi ce qu'a écrit Varron; mais il l'a fait, à ce qu'il

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