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Ouverture de la session législa-
tive en Hollande.

Changements opérés dans l'ad-
ministration de la Sicile.

1 novembre. Abolition de la constitution de

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L'Histoire de France, dans ce volume, est de M. C.-L. Lesur.

Le lecteur est instamment prié de lire l'errata pour l'Histoire de France, qui se trouve page 376.

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1837.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

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Etat du pays.
Ouverture de la session législative. - Discours du roi,
Composition des bureaux.- Présentation de divers projets de lois. — Dis-
cussion de l'adresse dans la Chambre des pairs. Jugement de l'affaire de
Strasbourg. Discussion de l'adresse dans la Chambre des députés.

L'année 1837 s'annonçait pour la France, avec les symptômes d'une prospérité matérielle incontestable, et d'une amélioration progressive, dans les diverses conditions de la société. Les impôts se percevaient avec facilité : ceux qui pèsent sur les consommations ou sur les transactions, indices les plus certains de l'aisance générale d'une nation, dépassaient depuis plusieurs années les évaluations du budget. Le crédit public se fortifiait graduellement, et ce crédit n'était plus, comme à d'autres époques, l'effet passager des jeux de bourse ou des spéculations de la haute banque. L'intérêt de l'argent avait baissé dans les transactions privées, comme sur les effets publics, et la valeur des propriétés territoriales s'en accroisAnn. hist. pour 1837.

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sait en proportion. Le trésor de l'Etat, regorgeant de capitaux improductifs, gémissait sous le fardeau de la dette flottante, et le numéraire sans emploi se jetait, non sans inquiétude, dans des spéculations industrielles plus ou moins hasardeuses.

Et pourtant, au milieu de cette pléthore financière, une crise venant d'éclater en Amérique, avait alarmé la bourse de Londres et réagissait sur celle de Paris; un malaise vague arrêtait l'élan du commerce, les témérités de l'industrie et l'activité des fabriques; et l'agriculture, inquiète du bas prix des grains, ne se portait qu'en tremblant à des essais et vers des produits nouveaux.

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Le soin des intérêts matériels et sans doute aussi la confiance croissant dans la durée des institutions de juillet avaient calmé dans la masse de la nation l'irritabilité des opinions politiques. L'émeute ne grondait plus dans les rues; mais au fond de la société fermentaient toujours des passions sourdes et des complots menaçans, des ambitions et des cupidités précoces que les révolutions allument et ne peuvent toutes satisfaire, l'amour effréné des jouissances et de l'égalité que chacun aime avec ses supérieurs, l'envie haineuse de la richesse et du pouvoir, passions ennemies, impatientes de toutes supériorités sociales, incessamment provoquées, aigries et caressées par la presse de l'opposition.

L'existence des associations secrètes révélées dans plusieurs procés politiques, et des tentatives nouvelles contre la vie da roi, prouvaient que des espérances d'une révolution nouvelle, comprimées par les lois de septembre, n'attendaient pour éclater que le succès d'un coup de pistolet ou de poignard; et l'insurrection militaire de Strasbourg, bien qu'arrêtée dans son principe, pouvait laisser des craintes sur les jeunes ambitions qui travaillaient aussi les rangs inférieurs de l'armée.

A ces causes permanentes de trouble et d'inquiétude venaient ajouter la triste situation de l'Espagne, dont la querelle sanglante menaçait le repos et l'avenir de la France, et le désastre éprouvé devant Constantine, et les orages politiques

soulevés par la formation du cabinet du 6 septembre, dans l'intervalle des deux sessions.

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On attendait le nouveau ministère à l'œuvre, c'est-à-dire å l'ouverture de la session.

- `D'après la retraite du président du Conseil; qui semblait y représenter la politique progressive, et la rentrée de l'homme d'état en qui se personnifiait la politique de résistance, et sur qui se concentraient les attaques et les injures de l'opposition, en présence des questions irritantes que l'intérêt et l'honneur du pays allaient soulever, il était difficile de prévoir si la majorité qui s'était prononcée pour le système du 22 février se donnerait à celui du 6 septembre.

Jamais aussi l'ouverture d'une session législative n'avait excité plus d'intérêt ou de curiosité.

On a vu dans l'Annuaire de l'année dernière (1) les détails d'un nouvel attentat que nous rappelons ici, parce qu'il se lie à l'histoire de la session, qu'il nous faut prendre à son début.

27 décembre 1836. Les pairs de France et les députés étaient rendus à leurs places; toutes les tribunes étaient remplies. La reine, les princesses et les jeunes ducs d'Aumale et de Montpensier venaient d'arriver, lorsque le bruit se répandit dans la salle que le roi venait d'échapper aux coups d'un nouvel assassin.... On attendait dans une inexprimable angoisse, tous les regards portés sur la tribune royale.... Mais à l'entrée du roi qui parut un instant après, précédé de son cortége avec le cérémonial ordinaire, une explosion générale, des acclamations d'enthousiasme, d'amour et des vive le roi ! répétés, éclatèrent dans tous les rangs de l'assemblée. Le roi n'était pas blessé ; mais des éclats de verre avaient légèrement atteint au visage les dues d'Orléans et de Nemours, et quelques gouttes de sang coulaient encore sur leurs habits.

Vivement affecté des émotions de sa famille et des témoi

(4) Page 279.

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