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Chansons très gaillardes, in-8, oblong, maroquin rouge, f., tr. d.

Très joli manuscrit; recueil des meilleures chansons les plus gaillardes, avec les airs notés. Ce volume a appartenu à Piis, qui y a apposó sa signature avec la date 1788, et ce couplet de sa main :

C'était ainsi

Que dans le bon temps de nos pères,
Sans nul souci,

On était paillard, Dieu merci.
Qu'on ferait de bonnes affaires,

Si dans ces temps, par trop austères,
C'était ainsi.

Six volumes de chansons manuscrites, reliés et cartonnés.

Recueils de même sorte, mais qui ne méritent pas de mention particulière.

Recueil de vaudevilles anciens et nouveaux, 1748.

Ce manuscrit de pièces assez libres a appartenu à Mme de Laboissaye; il est orné de ses armes dessinées sur le titre, et porte sa signature. C'est un monument précieux des mœurs de cette époque. Certes, on ne trouverait pas aujourd'hui une femme de la société qui osát avouer posséder un livre de l'espèce de celui-ci,

FABLIAUX

CONTES EN VERS ET EN PROSE

FACÉTIES, PIÈCES COMIQUES ET BURLESQUES DISSERTATIONS SINGULIÈRES

AVENTURES GALANTES

AMOUREUSES, PRODIGIEUSES, ETC., ETC.

FABLIAUX

CONTES EN VERS ET EN PROSE, FACÉTIES, PIÈCES COMIQUES
ET BURLESQUES

DISSERTATIONS SINGULIÈRES, AVENTURES GALANTES
AMOUREUSES, PRODIGIEUSES, ETC., ETC.

FAISANT PARTIE DE LA BIBLIOTHÈQUE POÉTIQUE

DE

M. VIOLLET LE DUC.

Si la poésie a jamais été populaire en France, ce n'est que sous la forme du conte. Les Lais des Bardes armoricains, les Fabliaux des Trouvères normands, les poèmes dits de gestes, sont tous des contes plus ou moins graves, plus ou moins étendus, mais où toujours la forme narrative est employée; différents en cela des productions poétiques du Midi, qui en général affectent la forme lyrique ou érotique. Et pour ne parler que d'une seule contrée, cette distinction s'établit même d'une manière assez tranchée entre les ouvrages des Troubadours provençaux et ceux des Trouvères normands.

Avant l'extinction de la seconde race, quand les Normands pillaient le royaume, sous le règne de Charles III, dit le Simple (920), les campagnes étant en friche, les villes désertes, les seigneurs retirés dans leurs châteaux, et les moines dans leurs abbayes, on racontait les hisloires que Métaphraste avait recueillies dans sa Vie des Saints. Les pèlerinages, fort en vogue dans ce temps, ramenaient de la TerreSainte des voyageurs recherchés avec avidité. La vie monotone des

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