 | Jean de La Fontaine - 1705 - 510 pagine
...un pré de Moines palfant La faim , l'occafion , l'herbe tendre , & je penfe Quelque diable aufîï me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit, puis qu'il faut parler net. A ces mots on cria haro ïur le baudet. Un Loup quelque... | |
 | Pons Augustin Alletz - 1749 - 480 pagine
...Moines paflant, La faim , l'occafion , l'herbe tendre , & je penfe Quelque Diable aùffi me pouflant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit, puifqu'il faut parler net, A ces mots On cria haro fur le Baudet. Un Loup quelque... | |
 | Pierre-Louis d' Aquin de Château-Lyon - 1754 - 414 pagine
...de petits faims. L'Ane vint a fon tour , & dit : J'ai fouvenance Qu'en un pré de Moines paflant , La faim, l'occafion, l'herbe tendre, & je penfe. Quelque Diable auffi me pouflant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit , puifqu'il faut parler... | |
 | Jean-Louis Aubert - 1774 - 734 pagine
...un pré de Moines paflant, La faim , l'occafion , l'herbe tendre, & je pcnfc, Quelque Diable aulfi me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Ici on doit élever la voix. Ce J'ai fôuvenance demande fur-tout à être dit d'un ton haut & un peu... | |
 | Charles Batteaux - 1775 - 362 pagine
...un pré de Moines paffant , La faim , l'occafion , l'herbe tendre , & je penfe Quelque diable au:Ti me pouffant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue, Le crime du baudet eft en foi une peccadille , toutes (es circonftances le diminuent encore: ilavoit... | |
 | Jean-François de La Harpe - 1777 - 298 pagine
...jarGiit qae la confeifion de l'âne ? Comme toutes les circonftances font faites pour atténuer £ faute! La faim, l'occafion, l'herbe tendre, &, je penfe,...pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Comment tenir à ces traits-là ? On en citerait cent de cette force. Mais il faut s'en rapporter à... | |
 | Jean-François de La Harpe - 1778 - 406 pagine
...pour atténuer fa faute ! La faim , l'occafion, l'herbe tendre , Se, je penfb, Quelque Diable auflî me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Comment tenir à ces traits-là? On en citerait cent de cette force. Mais il faut s'en rapporter à... | |
 | 1780 - 438 pagine
...Ibidem, pouvaient l'atténuei ! Il .femble entendre l'Ane de la Fable : La faim » l'occafion , i'h-rhe tendre , & je penfe quelque diable auffi me pouffant , je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Il ya cinq ans, vous étiez aux pïeds de ces Magiftrats , aujourd'hui vous, les déchirez avec fureur.... | |
 | Voltaire - 1785 - 420 pagine
...un pré de moines paffant , La faim, l'occafion, l'herbe tendre, &:, je penfe, Quelque diable aufli me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma...avais nul droit, puifqu'il faut parler net. A ces roots on cria, haro fur le baudet. Poujet, quelque peu clerc , prouva par fa harangue. Qu'il fallait... | |
 | Voltaire - 1785 - 428 pagine
...dit: J'ai fouvenance, Qu'en un pré de moines paffant ,. La faim, l'occafion, l'herbe tendre, 8c , je penfe, Quelque diable auffi me pouffant, . Je tondis...la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria , haro fur le baudet. Poujet, quelque peu clerc , prouva... | |
| |
J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. 
