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succès. Ses Sermons ont été publiés à
Liége, 1768, 4 vol. in-12.

1. PERRON (Jacques Davy du), né
dans le canton de Berne en 1556. Il fut
élevé dans la relig. protest. Ayant abjuré
son culte, il embrassa l'état ecclésiast.
En 1593, sous le pape Clément VIII, du
Perron fut sacré à Rome év. d'Evreux,
par le card. de Joyeuse. Henri IV l'en-
vaya à Rome, où il assista aux congrégat.
de Auxiliis. De retour en Fr., le roi
l'employa à differ. affaires, et l'envoya
une troisième fois à Rome pour accom-
moder le grand différend de Paul V avec
la république de Venise. Il mourut à
Bagnolet, près Paris en 1618. Ses ouv.,
precédés de sa vie, ont été imprimés en
3 vol. in-fol. Ils renferment: La Répu-
blique au Roi de la Grande-Bretagne ;
un Traité de l'Eucharistie; plus. autres
Traités contre les hérétiques; des Lettres,
des Harangues, et diverses autres Pièces
en prose et en vers; Recueil de ses Am-
bassades et de ses Négociations, Paris,
1623, in-fol.. Le livre intitulé Perro-
niana, fut composé par Christophe Du-
puy, la Haye, Genève, 1667, Rouen,
1669, in-12. Sa Fie a été écrite par
Lévêque de Burigny, Paris, 1768,
vol. in-12.

chev. du Bain au couronnement d'E-
douard VI. Elizabeth le nomma en 1572
lord présid. de Munster, et l'envoya en
cette qualité dans l'Irlande, qui était en
état de rébellion. Nommé peu après
amiral de la flotte, sur la côte d'Irlande,
menacée par les Espagnols, il fit avorter
le projet de l'ennemi. En 1583, il fut
fait lord député d'Irlande; mais dans
cette nouvelle carrière, il se comporta
avec tant d'inflexibilité que la reine l'en-
voya à la Tour. En 1592 on lui fit son
procès, et il fut déclaré coupable de
haute trahison et condamné à mort. La
reine lui accorda un sursis; mais il m. de
maladie dans la même année.

PERROT (Nicolas), sieur d'Ablar-
court, membre de l'acad. franç., né à
Châlons-sur-Marne en 1606, m. à sa
terre d'Ablancourt, en 1664, passait pour
un des meilleurs traduct. de son tems.
Les auteurs qu'il a traduits sont : Mi-
nutius Felix, quatre Oraisons de Cicé-
ron; Tacite; Lucien; la Retraite des
Dix-mille, de Xénophon; Arrien, des
guerres d'Alexandre; les Commentaires
de César, Amsterdam, 1763, 2 vol.
in-12, Paris, 1775; Thucydide; l'His-
toire de Xenophon; les Apophlegmes
des anciens; les Stratagemes de Fron-
tin, Paris, 1743, 2 vol. in-12; l'His-
toire d'Afrique, de Marmol, Paris, 1607,
3 vol. in-4°.

PERRON DE CASTERA (Louis-
Adrien du), m. résident de France en
Pologne eu 1752, à 45 ans, a traduit en
franc. le Newtonianisme des Dames,
2 vol. in-12, et la Lusiade du Camoëns,
5 vol. in-12. On a encore de lui l'His-
toire du mont Vésuve, in-12; Léonidas
et Sophronie, mm-12; La Pierre philo-
sophale des Dames, in-12; le Tombeau
d'Orcavelle, in-12; Clitophon et Leu-Perry revint en Angl. en 1712, s'illustra

cippe, Paris, 1734, in-12; Entretiens
littéraires et galans, 2 vol.; le Théâtre
espagnol, 1738, 2 tomes in-12; le
Phénix et le Stratagême de l'Amour,
comédies, 1731.

PERRONET (Jean-Rodolphe), de
l'acad. des sciences, né à Surennes, près
Paris, en 1708, m. en 1794, devint di-
rect. gen.. des ponts et chaussées de Fr.
Les ponts de Neuilly, de Mantes et
d'Orléans furent construits sous sa direc-
tion; Il en publia la description, 1783,
2 vol. in-fol. Celui de Pétersbourg sur
la Néva, projeté en 1778, le fut sur
ses Mémoires. On trouve plusieurs Mé-
moires.de lui dans les Recueils de l'Aca-
démie des Sciences de Paris, Stockholm
et de la société royale de Londres.

PERROT (sir Jean), homme d'état
d'Angleterre, né en 1527, dans le comté
de Pembroke, m. en 1592, fut créé

PERRY (Jean), ingén. angl. appelé
en Russie par Pierre ler, qu'il seconda
dans l'art de construire les vaisseaux et,
de cienser des canaux, a publ. en angl.:
Etat présent de la Grande Russie, Paris,
1717, in-12, trad. en fr. par Hugony.

par ses travaux dans différens ports,
entr'autres dans celui de Dublin, ctm.
en 1733.

PERS (Ciro Signor di), DU FRIOUL,
chev. de l'ordre de St.-Jean de Jérusa-
lem, dans le 17 s., a composé des poé-
sies dont la meilleure édit. est de Ve-
nise, 1683, 2 vol.

PERSE (Aulus PERSIUS Flaccus)
poète latin, né à Volterre en Toscane,
l'an 34 de J. C., était chev. rom. Il nous
reste de lui six satires impr. souvent à
la suite de Juvénal. On estime les édit.
suiv.: Cum notis variorum, Leyde
1695, in-4°; celle avec les Commen-
taires de Sebaldus, Nuremberg, 1766,
in-4°. On recherche l'édit. de 1481, in-f.
Nous en avons neuf traduct. en franc.,
compris celle que le P. Piètre a publié
Paris, en 1799 ou 1800; celles de l'abbé
Le Monnier et Selis sont les plus esti

mées. La meilleure édit. de ce poète est celle de Londres, 1647, in-8°, avec le comment. de Casaubon.

PERSÉE (mythol.), fils de Jupiter et de Danaé, et cél. dans la fable par ses exploits.

PERSÉE, dern. roi de Macéd., succéda à son père Philippe l'an 178 avant J. C. Après s'être assuré de la couronne par la mi. d'Antigonus son compétiteur, il déclara la guerre aux Rom. Il les battit d'abord sur les bords du Pénée; mais dans la suite il fut entièrement défait à la bat. de Pydne, par le consul PaulEmile, et mené, à Rome en triomphe devant le char du vainqueur : il m. dans les fers vers l'an 168 av. J. C.

PERSÉE, peintre de l'antiq., élève d'Apelle, serait resté inconnu si son maître ne lui avait adressé les Traités qu'il composa sur son art.

PERSIA (Horace) de Matera, qui vivait dans le 17 s., est auteur de deux ouv. de jurispr. et de deux pièces de théâtre, intit.: Il Mal Marito, coméd., Naples, 1627, in-12; et Pompeo Magno, trag. en vers, Naples, 1603, in-12.

PERSIANI (Horace ), né à Florence, secrét. du duc de Joyeuse, aut. de différ. poésies et de plus. drames en musique représentés et imprim. à Venise, parmi lesquels on remarque : Le Nozze di Teti e Peleo; Narciso ed Eco immortalati; gli Amori di Giasone e d'Issipile. Le ier de ces drames a été joué en 1639, et les 2 autres en 1642.

PERSIO (Ascanio), né à Matera, dans le royaume de Naples, en 1554, appelé à Bologne en 1586, pour remplir la chaire de lang. gr., y m. en 1610. On a de lui: Discorso intorno alla conformità della lingua italiana con le più notabili antiche lingue, e principalmente con la l'indice de' poeni d'Omero, Bogræca;

logne, 1597, in-8°.

PERSON (Claude), méd., né à Châlons-sur-Marne, m. à Paris en 1758, a pub. des Elémens d'anatomie raisonnée, Paris, 1749, in-8o.

PERSONA (Gohelin), né en Westphalie en 1358, official de l'évêque de Paderborn, m vers l'an 1420, a laissé un Chronicon universale, depuis Adam jusqu'en 1418. Henri Meibomius publia cet ouvrage en 1599, in-fol.

PERSONA (Jean-Baptiste), méd., né à Pergame, où il m. en 1620, a donné: Scholia in Galeni tres libros de venæ sectione, Berg., 1611, in-40; Discursuum medicinalium unicus liber, ibid., 1603, in-4°; Noctes solitariæ, Venet., in-4°.

PERSONALI (Achille ), de la Mirandole, jurisc. du 16° siècle, a publie : Tractatus tres, scilicet de adipiscendá possessione, etc.; de interdicto, etc.; de petitione hæreditatis, Venetiis, 1572 et 1582, Coloniæ, 1596; Corona quæstionum civilium et criminalium, Francofurti, 1596, in-4°.

PERSONALI (François), de la même famille, fat podestat de Guastalla, où il m, en 1624. Îl a écrit: Quæstiones practicantibus necessaria, Venetiis, 1585, in-40; De indiciis et tortura, et quæstionibus cum tractatu de gabellis, Venetiis, 1585, Francofurti, 1619, in-4°; Consilia civilia et criminalia, Venetiis, 1590, in-4o, etc.

PERSYN (Regnier de)', grav., né à Amst. en 163), alla à Rome, et y grava les statues du palais Justiniani. Il a encore laissé le portrait de Balthazar, près le Titien; la mort de Léandre, sur d'après Raphael; celui de l'Arioste, d'ales dessins de Sandrart, etc.

PERTI (Jacq.-Ant.), né à Bologne en 1656, fut un des plus grands prof. de la célèb. école de musique en Italie, et l'un des auteurs classiques pour la musiq. d'église ; il a aussi travaillé pour le théât., et ses ouv. en ce genre s'élèvent au nombre de 27 à 30; m. à Venise en 1723.

PERTINAX (Publius Helvius), né à Villa-Martis, près de la ville d'Albe, le 1er août 126, s'éleva pár son mérite jusqu'aux charges de consul, de préfet de Rome, et de gouv. de plus. provinces considérables. Enfin, après la mort de Commode, il fut élu emp. par ies soldats prétoriens, le 1er janvier 193. Pertinax faisait oublier la tyrannie de Commode, et revivre les vertus de Marc-Aurèle lorsque les prétoriens se soulevèrent. Dans la confusion de la révolte, un soldat le perca d'un coup de lance dans la poitrine. Pertinax, se voyant traité comme un tyran, pria le ciel de le venger. Ensuite, s'enveloppant la tête avec sa robe, il tombe mort de div. blessures, le 28 mars de l'an 193 de J. C.

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PERTUIS DE LA RIVIERE (Pierre de), né en Normandie, finit ses jours à PortRoyal en 1668. Il a trad. beaucoup d'ouv, pieux du latin et de l'espag., sur-tout plus. écrits de Ste.-Thérèse.

PERUCCI (Horace), peint. et archit., né à Reggio vers l'an 1548, et m. dans la même ville en 1624. Quelques-uns de ses tableaux existent encore dans cette ville. On a de lui un ouv. intit.: Porta d'architettura rustica, Reggio, 1634.

PERUCCI (François), protonotaire

la tête de la populace révoltée contre Charles Ier d'Angl., et fut aussi un des juges de ce roi. A la restauration on lui fit son procès; mais il obtint un sursis et mourut dans la prison.

PENNINGTON (miss), angl., m. en 1759, à 25 ans, n'est connue que par une Ode au Matin, et un petit poëme intitulé le Liard.

PENNOT (Gabriel), de Novare, chan. de la congrégat. de Latran, s'est fait connaître par: Generalis totius ordinis clericorum canonicorum historia tripartita, Rome, 1624, et Cologne, 1645; Propugnaculum humanæ libertatis, etc., Lugduni, 1624, in-fol.

PENNY (Thomas), naturaliste angl., passa une grande partie de sa vie en Suisse et dans l'île de Majorque. Il rapporta de cette île la plante appelée Hypericum Valeraricum. Il a enrichi de découvertes les catalogues de Lobel, de Gerard, deGesner et autres botan. Penny est auteur des Lettres sur les insectes, qui se trouvent dans le rec. de Trew.

PENOT (Bernard - George), chim., né à Port-Sainte-Marie, en Guienne, m. à Yverdun, au commenc. du 17 s. à l'âge de 98 ans, consuma son tems et så fortune à la recherche de la pièrre philosophale, sur laquelle il a donné plus ouvrages entièrement oubliés.

PENRUDDOCK (le colonel Jean), brave et loyal Angl., m. en 1655. Dans le fort de la rébellion, il prit les armes pour la défense du roi, qu'il proclama Blandfort; mais il fut battu par le colonel Croke, qui, au mépris de sa parole de faire quartier, lui fit trancher la tête. PENRY (Jean), ou AP-HENRI, connu sous le nom de Martin Mar-Prelate, ou Mar-Priest, né dans le de Galles, pays se fit anabaptiste ou plutot browniste. Dès lors il devint ennemi de l'égl. anglicane, qu'il attaqua par des libelles. Traduit au banc du roi, il fut condamné pour félonie, et exécuté en 1595. Penry a publié quelques ouvrages.

PENS (Georges), peint. et grav. de Nuremberg, flor. au commenc. du 16o s. Ses tableaux et ses grav. eu taille-douce sont estimés.

PENSA (Jérôme), de Cigliars, chevalier de Malte, qui vivait dans le 16 s., a imité les épigrammes toscanes, dont Louis Alamanni, poète florentin, fut l'inventeur. Les Epigrammes de Pensa furent imp. à Mondovi en 1570.

PEN THEE (mythol.), fils d'Échion et d'Agave. Se moquant des prédictions

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de Tirésias, il défendit à ses sujets d'ho norer Bacchus, qui venait d'arriver err triomphe dans la Grèce, et leur ordonna même de le prendre et de le lui amener chargé de chaînes. Bacchus le livra à la fureur des Bacchantes, qui le mirent en pièces.

PENTHESILÉE (mythol. ), reine des Amazones, donna des preuves de son courage an siége de Troie, où elle fut tuée par Achille.

PENTHIÈVRE (Louis-Jean-Marie De Bourbon, duc de), grand-amiral de France, né à Rambouillet en 1725, était fils du comte de Toulouse et petit-fils de Louis XIV. Il fit sa première campague en 1742, et il se trouva l'année suivante à la bataille de Dettingen, où il se distingua par sa bravoure. En 1744, il fut marié à Marie-Thérèse-Félicité d'Est, dont il devint veuf en 1754. En 1745 il se signala à la bataille de Fontenoy. Après la paix de 1748, il voyagea en Italie. De retour en France, le duc de Penthièvre se livra aux exercices de bienfaisance et de piété. Il fit construire aux Andelys un hospice qui lui coûta plus de 400,000 fr. Il fit élever avec la même magnificence un autre hôpital à Crécy en 1787. Il fut nommé par le roi président d'un des sept bureaux de l'assemblée des notables, où il se distingua autant par la ses vues que par la profondeur de ses connaissances. Ce prince m. en 1793. On a publié les Mémoires de sa vie I vol. in-12.

sagesse

de

PEPANO' DOMESTICO (Demetrio), né à Chio, vint à Rome en 1637, où il fit des progrès rapides dans les scien. et les b.-lett. De retour à Chio en 1649, il s'y maria. On ignore l'endroit où il termina ses jours. Il a laissé plus. ouv. inédits.

I. PÉPIN-LE-BREF, fils de Charles Martel, et le premier monarque de la seconde race des rois de France, fut élu roi à Soissons l'an 752, dans l'assemblée des Etats. Childeric III, dernier roi de la première race, prince faible et incapable de gouverner, fat privé de la royauté et renfermé dans le monastère de Sithin, depuis nommé Saint-Bertin, et son fils Thierry dans celui de Fontenelles. La ville de Rome étant menacée par Astolphe, roi des Lombards, qui enlevait aux emp. de Constant. l'exarchat de Ravenue, le pape Etienne II implora le secours de Pepin: celui-ci passa en Italie; Astolphe fut assiégé dans Pavie et obligé de renoncer à l'exarchat: Pepin en fit présent au saint siége en

756. Pépin, vainqueur des Lombards, PEPYS (Samuel), secrét. de l'amir. le fut encore des Saxons. Il forca ensuite d'Angl. sous les règues de Charles H et Waifre, duc d'Aquitaine, à lui prêter Jacques II, m. en 1703, rétablit Porserment de fidélité. Waifre le révoquadre, et introduisit un régime dans l'aquelques années après. Pépin marche mirauté. contre lui, et réunit l'Aquitaine à la couronne en 768; ce fut le dernier exploit de ce monarque, qui m. à Saint-Denis le 23 sept. de la même année.

PÉPIN-LE-GROS ou LE HÉRISTEL, maire du palais, gouverna_l'Austrasie après la mort de Dagobert II, en 680. Ebroin, maire de Neustrie, le battit: mais Pépin lui enleva bientôt la victoire, et se tit déclarer maire du palais de Neustrie et de Bourgogne, après avoir défait le roi Thierry. Il posséda toute l'autorité dans ces deux royaumes sons Clovis III, Childebert et Dagobert. Il m. en 714, après avoir gouverné 27 ans.

PÉPIN, roi d'Aquitaine, livré à la débauche, mourut maniaque en 838.Pépin II, son fils, ayant pille ses sujets d'Aquitaine, fut livre par eux aux Franeais, qui le firent renfermer, en 864, à

Senlis.

PÉPIN (Martin), peint., né à Anvers en 1578. Il a laissé plusieurs beaux Tableaux, entre autres une Descente de Croix.

PÉPOLI (Cornélius), comte et sénat. de Bologne, alla s'établir à Venise, où

son mérite et ses talens l'élevèrent aux premiers emplois de cette république. On a de lui: une Traduct. des tables de Cébès en vers libres, Venise, 1763, in-4°; un Traité des systèmes et du monile planétaire de Dulard, trad. en vers libres; des Lettres sur différens snjets, avec une traduct. de la première Méditation de Descartes, accompagnée de Notes et de Remarq., Venise, 1778, in-8°. Pépoli m. à Venise en 1777, âgé de 69 ans.

PEPPEREL (Guill.), lieut.-gén. au service de l'Angl., né dans le district de Maine, état de Massachussetts, m. à Kittery en 1559, fut élevé à tous les honneurs militaires qu'il était au pouvoir de son pays de lui déférer.

PEPUSCH (Jean - Christ.), l'un des hommes les plus versés dans la connaissance de la théorie de la musique, né à Berlin en 1667. Il enseigna en Angl. les principes de l'harmonie et la théorie de la composition à des musiciens consommés dans la pratique et aux prof. eux-mêmes. Il fut reçu doct. en musique dans l'univ. d'Oxford, et membre de la société royale de Londres, où il mourut en 1752.

PÉRAC (Étienne du), né à Bordeaux en 1560, alla dessiner en Italie les plus belles ant. de Rome, et les grava dans le genre de Tempeste. Revenu dans sa patrie, le roi le nomma son archit., et lui fit peindre plus. tableaux dans la salle des bains à Fontainebleau.

PÉRAU (Gabriel-Louis Calabre), diacre de Paris, m. en 1767, à 67 ans est connu par les tomes 13 à 23 des Vies des hommes illustres de France. Description des Invalides, Paris, 1756, commencées par d'Avrigny; par une in-fol., et la Vie de Jérôme Bignon Paris, 1757, in-12.

PERBONO (Jérôme), d'Alexandrie, qui vivait dans le 16 s., a donné une Chronique, depuis le commencement du monde jusqu'à son tems; Oviliarum opus, et 1 vol. en latin, qui traite de la vie de l'homme.

PERCIN (Jean-Jacques), dominic., né à Toulouse, publia en 1693 un vol. in-fol. intit. Monumenta conventus Tolosani ordinis FF prædicatorum primi, etc., Toulouse.

PERCIVAL (Thomas), méd. angl., né à Warrington en 1740; m. en 1804Parmi ses écrits on distingue ses Instructions d'un père à ses enfans, et des Dissertations morales et littéraires.

PERCY (Henri), cél. guerrier angl., m. en 1406, créé comte de Northumber laud, se distingua dans plus. batailles contre les Écossais et prit Berwick. Le roi lui en confia le gouv. Sept ans après, les Ecossais reprirent cette place par la trahison de ce gouv., qu'ils avaient gagné. Le duc de Lancaster l'ayant accusé devant le parl., il fut condamné à mort et ses biens confisqués; mais le roi ayant cassé la sentence, Percy assiégea de nouveau Berwick et s'en empara encore. Lorsque le duc de Lancaster se fut emparé de la couronne d'Angleterre, sous le nom de Henri IV, il donna au comte de Northumberland le titre de conne table. Dans la suite ayant pris les armes contre le roi, il fut tué dans la bat. qu'il livra à Shrewsbury en 1403.

PERDICCAS, l'un des généraux d'Alexandre-le-Grand; après la mort de ce conquérant; il aspira à la couronne de Macédoine. Dans ce dessein, il répudia Nicée, fille d'Antipater, pour épouser

Cléopâtre, sœur d'Alexandre. Antigone ayant découvert ses projets, fit une ligue avec Antipater, Cratère et Ptolémée, gouv. d'Egypte, contre leur ennemi commun. Perdiccas envoya Eumène pour dissiper cette ligue; il n'obtint aucun succès. Il fit avancer son armée et l'engagea imprudemment dans un bras du Nil, où plus. périrent. Il fut égorgé dans sa tente l'an 322 avant J. C., avec la plupart de ses courtisans.

PERDRIX (mythol.), neveu de Dédale, inventa la scie et le compas.

PERDU (Benoît), méd., né à Gravelines en 1615, m. à Tournay en 1694, a donné: Statera sanguinis, etc., Torpaci, 1658, in-8°.

PÉRÉDA (Pierre-Paul), méd. au 16o s., né à Xativa, au royaume de Valence, en Espagne, a publié : In Michaëlis Joannis Paschalii methodum curandi morbos scholia, Barcinone, 1579, in-8°; Lugduni, 1585, 1600, 1602, 1619, 1630, in-8°; ibid., 1664, in-8°.

le

PÉRÉDA (don Antoine), peint. espag., né à Valladolid en 1599, m. à Madrid en 1669, traitait également bien l'hist. sacrée et profane, le genre familier, portrait, le paysage et les fleurs. Parmi ses ouv., on distingue un tableau représentant le Marquis de Santa-Cruz amenant des secours à la ville de Génes; une Incarnation dans l'église de la Madeleine, à Alcala de Hénarès, et plus. ouvrages également beaux.

PÉRÉFIXE (Hardouin de Beaumont de), fils du maître-d'hôtel du card. de Richelieu, doct. de la maison et société de Sorbonne, devint ensuite précept. de Louis XIV, et archev. de Paris en 1664, m. en 1670 membre de l'acad. française. On a de lui une Hist. du roi Henri IV, Elzévir, 1661, in-12, et Paris, 1749, in-12; un livre intit. Institutio principis, 1647,, in-16.

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PEREGRIN, fam. philos., surnommé Protée, natif de Parium dans la Troade, d'où il avait été chassé pour crimes d'adultère et de débauche contre nature, Fuyant de pays en pays, il vint dans la Palestine, où il se fit chrétien; dans le tems de la persécution de l'emp. Trajan, il fut mis en prison pour la foi. Les chrét. d'Asie envoyèrent des députés pour lui porter des secours. Remis en liberté, il se mit à courir le monde; mais enfin ayant mangé de quelques viandes défendues, les chrét. n'eurent plus de commerce avec lui; il se remit à

voyager.

En Egypte, il se permit tout ce que les cyniques pratiquaient de plus impudent.

tout

I

En Italie, il déclama contre monde et princip. contre l'emp., jusqu' ce que le préfet de Rome le chassa de la ville. Le sophiste passa en Grèce, où il continua de médire des grands, el tâcha d'exciter les peuples à la révolte. Pendant le séjour qu'il fit à Athènes logé dans une cabane hors de la ville en habit de cynique, il tira quelque profit de l'admiration des sots; mais voyant que l'enthousiasme commençait à se réfroidir, il publia dans toute la Grèce qu'il se brûlerait lui-même pendant la célébration des jeux olympiques; ce qu'il exécuta à Olympie, l'an 166.

PÉRÉGRINO (Allio), littér. du 15e s., dont on a plus. poëmes dans les Carmina illustrium poetarum.

PÉREIRA (Benoît), Pérérius, jés. espagnol, natif de Valence, m. à Rome en 1610, à 75 ans, a laissé des Commentaires latins sur la Genèse et sur Daniel, in-fol.

PÉREIRA-GOMEZ (George), médecin, natif de Médina del Campo, est, dit-on, le premier des philos. modernes qui ait écrit que les bêtes sont des machines sans sentiment. Il basarda cette opinion, dans un ouv. impr. à Médina del Campo (Methymno Campi) en 1554, in-fol., sous le titre d'Antoniana Margarita, opus nempe physicis, medicis, ac theologis non minus utile quam necessarium. Il est encore aut, de la Nova veraque medicina, experimentis et rationibus evidentibus com

probata, Medina del Campo, 1558, in-folio."

PÉREIRA DE CASTRO (Gabriel), jurisc., portugais, senat. du conseil suprême de Portugal, né à Brague, existait encore en 1623. On lui doit: De manu regia. seu de legibus regiis quibus regni Portugalia in causis ecclesiasticis cognitio est ex jure, privilegio, consuetudine, Lisbonne, 1622, in-fol.j Lyon, 1673, in-fol.

PEREIRA (Manuel), sculpt. portugais, m. à Madrid en 1667, à 53 ans. On remarque de luì à Madrid, dans le beau Christ del Perdon; une figure en couvent des dominic. du Rosaire, son pierre de st. Bruno, sur la grande porte de la maison d'hospitalité de la char

treuse; une belle statue de st. Benoft qui est au grand portail du couvent de Saint-Martin.

PÉREIRA DE FIGUEIREDO (Ant.), orator. portugais, membre de l'acad. des sciences de Lisbonne, premier interprète

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