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succès. Ses Sermons ont été publiés à Liége, 1768, 4 vol. in-12.

1. PERRON (Jacques Davy du), né dans le canton de Berne en 1556. Il fut élevé dans la relig, protest. Ayant abjuré son culte, il embrassa l'état ecclésiast. En 1593, sous le pape Clément VIII, du Perron fut sacré à Rome év. d'Evreux, par le card. de Joyeuse. Henri IV l'envoya à Rome, où il assista aux congrégat. de Auxiliis. De retour en Fr., le roi l'employa à différ. affaires, et l'envoya une troisième fois à Rome pour accommoder le grand différend de Paul V avec la république de Venise. Il mourut à Bagnolet, près Paris en 1618. Ses ouv., precédés de sa vic, ont été imprimés en 3 vol. in-fol. Ils renferment: La République au Roi de la Grande-Bretagne ; un Traité de l'Eucharistie; plus. autres Traités contre les hérétiques; des Lettres, des Harangues, et diverses autres Pièces en prose et en vers; Recueil de ses Ambassades et de ses Négociations, Paris, 1623, in-fol.. Le livre intitulé Perroniana, fut composé par Christophe Dupuy, la Haye, Genève, 1667, Rouen, 1669, in-12. Sa Fie a été écrite par Lévêque de Burigny, Paris, 1768,

vol. in-12.

PERRON DE CASTERA (LouisAdrien du), m. résident de France en Pologne en 1752, à 45 ans, a traduit en franc. le Newtonianisme des Dames, 2 vol. in-12, et la Lusiade du Camoëns, 5 vol. in-12. On a encore de lui l'Histoire du mont Vésuve, in-12; Léonidas et Sophronie, in-12; La Pierre philosophale des Dames, in-12; le Tombeau d'Orcavelle, in-12; Clitophon et Leucippe, Paris, 1734, in-12; Entretiens littéraires et galans, 2 vol.; le Théâtre espagnol, 1738, 2 tomes in-12; le Phénix et le Stratagéme de l'Amour, comédies, 1731.

PERRONET (Jean-Rodolphe), de l'acad. des sciences, né à Surennes, près Paris, en 1708, m, en 1794, devint direct. gen.. des ponts et chaussées de Fr. Les ponts de Neuilly, de Mantes et d'Orléans furent construits sous sa direction; Il en publia la description, 1783, 2 vol. in-fol. Celui de Pétersbourg sur la Néva, projeté en 1778, le fut sur ses Mémoires. On trouve plusieurs Mėmoires de lui dans les Recueils de l'Académie des Sciences de Paris, Stockholm et de la société royale de Londres.

PERROT (sir Jean), homme d'état d'Angleterre, né en 1527, dans le comté de Pembroke, m. en 1592, fut créé

chev. du Bain au couronnement d'Edouard VI. Elizabeth le nomma en 1572 lord présid. de Munster, et l'envoya en cette qualité dans l'Irlande, qui était en état de rébellion. Nommé peu après amiral de la flotte, sur la côte d'Irlande, menacée par les Espagnols, il fit avorter le projet de l'ennemi. En 1583, il fut fait lord député d'Irlande; mais dans cette nouvelle carrière, il se comporta avec tant d'inflexibilité que la reine l'envoya à la Tour. En 1592 on lui fit son procès, et il fut déclaré coupable de haute trahison et condamné à mort. La reine lui accorda un sursis; mais il m. de maladie dans la même année.

PERROT (Nicolas), sieur d'Ablarcourt, membre de l'acad. franç., né à Châlons-sur-Marne en 1606, m. à sa terre d'Ablancourt, en 1664, passait pour un des meilleurs traduct. de son tems. Les auteurs qu'il a traduits sont : Minutius Félix, quaire Oraisons de Cicéron; Tacite; Lucien; la Retraite des Dix-mille, de Xénophon; Arrien, des guerres d'Alexandre; les Commentaires de César, Amsterdam, 1763, 2 vol. in-12, Paris, 1775; Thucydide; l'Histoire de Xenophon; les Apophtegmes des anciens; les Stratagèmes de Frontin, Paris, 1743, 2 vol. in-12; l'Histoire d'Afrique, de Marmol, Paris, 1657, 3 vol. in-4°.

PERRY (Jean), ingén. angl. appelé en Russie par Pierre ler, qu'il seconda dans l'art de construire les vaisseaux et. de cienser des canaux, a publ. en angl.: Etat présent de la Grande Russie, Paris, 1717, in-12, trad. en fr. par Hugony. Perry revint en Angl. en 1712, s'illustra par ses travaux dans différens ports, entr'autres dans celui de Dublin, ctm. en 1733.

PERS (Ciro Signor di), DU FRIOUL, chev. de l'ordre de St.-Jean de Jérusalem, dans le 17 s. a composé des poésies dont la meilleure édit. est de Venise, 1683, 2 vol.

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PERSE (Aulus PERSIUS Flaccus): poète latin, né à Volterre en Toscane l'an 34 de J. C., était chev. rom. Il nous reste de lui six satires impr. souvent à la suite de Juvénal. On estime les édit. suiv.: Cum notis variorum, Leyde, 1695, in-4°; celle avec les Commen taires de Sebaldus, Nuremberg, 1766, in-4°. On recherche l'édit. de 1481, in-f. Nous en avons neuf traduct. en franc., y compris celle que le P. Piètre a publié à Paris, en 1799 ou 1800; celles de l'abbé Le Monnier et Selis sont les plus esti

mées. La meilleure édit. de ce poète est celle de Londres, 1647, in-8°, avec le comment. de Casaubon.

PERSÉE (mythol.), fils de Jupiter et de Danaé, et cél. dans la fable par ses exploits.

PERSÉE, dern. roi de Macéd., sucééda à son père Philippe l'an 178 avant J. C. Après s'être assuré de la couronne par la m. d'Antigonus son compétiteur, il déclara la guerre aux Rom. Il les battit d'abord sur les bords du Pénée; mais dans la suite il fut entièrement défait à la bat. de Pydne, par le consul PaulEmile, et mené, à Rome en triomphe devant le char du vainqueur : il m. dans les fers vers l'an 168 av. J. C.

PERSÉE, peintre de l'antiq., élève d'Apelle, serait resté inconnu si son maître ne lui avait adressé les Traités qu'il composa sur son art.

PERSONALI (Achille ), de la Mirandole, jurisc. du 16° siècle, a publié : Tractatus tres, scilicet de adipiscendá possessione, etc.; de interdicto, etc.; de petitione hæreditatis, Venetiis, 1572 et 1582, Coloniæ, 1596; Corona quæstionum civilium et criminalium, Francofurti, 1596, in-4°.

PERSONALI (François), de la même famille, fat podestat de Guastalla, où il m, en 1624. Il a écrit: Quæstiones practicantibus necessariæ, Venetiis, 1585, in-40; De indiciis et tortura, et quæstionibus cum tractatu de gabellis, Venetiis, 1585, Francofurti, 1619, in-4°; Consilia civilia et criminalia, Venetiis, 1590, in-4o, etc.

PERSYN (Regnier de)', grav., né à Amst. en 163), alla à Rome, et y grava les statues du palais Justiniani. Il a encore laissé le portrait de Balthazar, d'après Raphaël; celui de l'Arioste, d'a

les dessins de Sandrart, etc.

PERTI (Jacq.-Ant.), né à Bologne en 1656, fut un des plus grands prof. de la célèb. école de musique en Italie, et d'église; il a aussi travaillé pour le théât., l'un des auteurs classiques pour la musiq. bre de 27 à 30; m. à Venise en 1723. et ses ouv. en ce genre s'élèvent au nom

PERSIA (Horace) de Matera, quiprès le Titien; la mort de Léandre, sur vivait dans le 17 s., est auteur de deux ouv. de jurispr. et de deux pièces de theatre, intit. : Il Mal Marito, coméd., Naples, 1627, in-12; et Pompeo Magno, trag. en vers, Naples, 1603, in-12. PERSIANI (Horace), né à Florence. secrét. du duc de Joyeuse, aut. de différ. poésies et de plus. drames en musique représentés et imprim. à Venise, parmi lesquels on remarque: Le Nozze di Teti e Peleo; Narciso ed Eco immortalati; gli Amori di Giasone e d'Issipile. Le er de ces drames a été joué en 1639, et les 2 autres en 1642.

PERSIO (Ascanio), né à Matera, dans le royaume de Naples, en 1554, appelé à Bologne en 1586, pour remplir la chaire de lang. gr., y m. en 1610. On a de lui: Discorso intorno alla conformità della lingua italiana con le più notabili antiche lingue, e principalmente con la græca; l'indice de' poeni d'Omero, Bologne, 1597, in-8°.

PERSON (Claude), méd., né à Châlons-sur-Marne, m. à Paris en 1758, a pub. des Elémens d'anatomie raisonnée, Paris, 149, in-8°.

PERSONA (Gohelin), né en Westphalie en 1358, official de l'évêque de Paderborn, m vers l'an 1420, a laissé un Chronicon universale, depuis Adam jusqu'en 1418. Henri Meibomius publia cet ouvrage en 1599, in-fol.

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PERSONA (Jean-Baptiste), méd. né à Pergame, où il m. en 1620, a donné: Scholia in Galeni tres libros de venæ sectione, Berg., 1611, in-40; Discursuum medicinalium unicus liber, ibid., 1603, in-4°; Noctes solitariæ, Venet., in-4°.

PERTINAX (Publius Helvius), né A Villa-Martis, près de la ville d'Albe, le 1er août 126, s'éleva pár son mérite jusqu'aux charges de consul, de préfet de Rome, et de gouv. de plus. provinces considérables. Enfin, après la mort de Commode, il fut élu emp. par ies soldats prétoriens, le 1er janvier 193. Pertinax faisait oublier la tyrannie de Commode et revivre les vertus de Marc-Aurèle, lorsque les prétoriens se soulevèrent. Dans la confusion de la révolte, un soldat le perca d'un coup de lance dans la poitrine. Pertinax, se voyant traité comme un tyran, pria le ciel de le venger. Ensuite, s'enveloppant la tête avec sa robe, il tombe mort de div. blessures le 28 mars de l'an 193 de J. C.

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PERTUIS DE LA RIVIÈRE (Pierre de), né en Normandie, finit ses jours à PortRoyal en 1668. Il a trad. beaucoup d'ouv pieux du latin et de l'espag., sur-tout plus. écrits de Ste.-Thérèse.

PERUCCI (Horace), peint. et archit., né à Reggio vers l'an 1548, et m. dans la même ville en 1624. Quelques-uns de ses tableaux existent encore dans cette ville, On a de lui un ouv. intit.: Porta d'ar chitettura rustica, Reggio, 1634.

PERUCCI (François), protonotaire

apostol., fils du précéd., né à Reggio, où il m. en 1647, a pub. : Proginnasmi di Pensieri famigliari fra' complimenti misti, centurie due, Verone, 1629; Stato politico del principe, Venise 1633; Pompe funebri di tutte le nazioni del mondo, Verone, 1639.

PERUGIN (Pierre VENUCI, dit le), peint., né à Pérouse en 1546, a beancoup travaillé à Florence, à Rome pour Sixte IV, et à Pérouse sa patrie. Le musée impér. possède quatre tableaux de ce peintre, m. en 1624.

PERUSE (Jehan de la), poète fr. du 16 s., natif d'Angoulême, m. à Poitiers en 1555. Il a laissé une tragédie de Médée en 5 actes, en vers, avec des choeurs, représentée à Paris et impr. à Poitiers, in-4°; réimp. à Paris, 1573, in-16, avec quelques poésies de l'auteur.

PERUSSEAU (Sílvain), jés., conf. du roi et du dauphin, m, en 1751. On a de lui: Oraison funèbre du duc de Lorraine; Panegyrique de saint Louis; Sermons choisis, 1758, 2 vol. in-12.

il m. en 1758, a fait de très-belle mu sique pour l'église et pour le théâtre. Parmi ses ouv. on estime : Dorinda de Benedotto Marcello, 1729; Alessandro nell' Indie, de Metastase, 1739, Tullo Ostilio, 1740; Ezio, 1747, encore de Métastase, etc.

PESCHIER (Louis du ), avocat au parl. de Paris, sa patrie, jaloux de la réputation de Balzac, publia en 1629 in-8°, sous le nom de du Bary, marchand d'orviétan, une satire int. la Comédie des comédies, dans laquelle il employa presque partout les propres expressions, l'eloquence ampoulée et les hyperboles

de Balzac.

PESCHIULLI ( André), né à Corigliano, au royaume de Naples, en 1601, passa à Corfou, où il enseigna la philos. et la langue grecque ; de là il se rendit à Venise, à Gênes et enfin à Rome, où il m. en 1691. On a de lui: Lo Specchio de' principi, poesia per il cardinal Giacomo Rospigliosi, Rome, 1668; Il Tisi, ode lanegirica, etc., Gênes, 1648; IL Polluce, ode panegirica, etc., 1652.

PÉSENTIUS DE BERGAME (Elisée), capuc. de la province de Brixen, enseigna l'arabe pendant l'espace de 30 ans ; m. en 1637. Il a écrit: Sal Elisei viri divini, sive dictionarium hebraicum, etc.,

PERUZZI (Balthasar), peintre, in. génieur et architecte, né à Volterre, en Toscane, en 1481, m. à Rome en 1536, fit beaucoup de tableaux pour les égl, C'est à lui qu'on doit le renouvellement des anc. décorations de théâtre. PESANT (Pierre le), sieur de Bois-4 vol. in-fol.; Favus mellis ex floribus delibatus horti clausi, seu grammatica Guillebert, lieut. -gén. au baillage de Ronen, . en 1714. Il a donné la Tra-hebræa, 1 vol. in-fol.; Anatomia alphabeli hebraici, 1 vol. in-fol.; Lectiones de antiquitate, nobilitate, necessitate, ac facilitate S. Linguæ, i vol.

duction d'Hérodien, Paris, 1675, in-12; celle de Dion-Cassius, Paris, 1674, 2 v. in-12; la Vie de Marie Stuart, 1675; le Détail de la France, Paris, 1707, 2 vol. in-12, qu'il reproduisit la même année, sous le nom de Testament potique du maréchal de Vauban.

PESCATORE (Jean-Baptiste), sénateur et poète de Ravenne, où il m. en 1-558, a donné: La morte di Ruggiero continuata alla materia dell' Ariosto, etc., canti 40, Venise, 1550; la Vendetta di Ruggiero continuata alla materia dell' Ariosto, etc, canti 25, Venise, 1557; Nina, comédie, Venise, 1557.

PESCETTI (Orlando), né à Marradi, château de Toscane, vivait sous le règne du gr. duc Cosme H, et enseigna la grammaire à Vérone. On a de lui: la Regina pastorella; Cesare, tragédie; des Proverbes, etc. - Quirino Pescetti, son fils, né à Vérone en 1624, publia les Dialogues sur l'honneur, que son père

avait laissés inédits.

PESCETTI (J.-B.), né à Venise, où

I

PESNE (Jean), né à Paris vers 1624, m. en 1700, grava plusieurs estampes d'après les tableaux du Poussin et de Raphaël.

PESSELIER (Joseph), membre de plus. acad., né la Ferté-sous-Jouarre théâtre, trois comédies: la Mascarade en 1712, m. en 1763, donna, pour le du Parnasse, Paris, 1731, in-8°; V’Ecole du tems; Esope au Parnasse ; des Fables, Paris, 1748, in-8o; Idée génėrale des finances, 1756, in-fol.; Doutes. proposés à l'auteur de la Théorie de l'impôt, Paris, 1761, in-12; Esprit de Montaigne, 1753, 2 vol. in-12; des édi tions des Théâtres d'Autereau et de Fagan; Lettres sur l'éducation, Paris, 1762, 2 vol. in-12.

PESTALOZZI (Jérôme), né à Lyon et méd. de l'hôpital de cette ville, a publié : une Dissertation sur l'eau de mille-fleurs; une autre sur Jonas dans le ventre de la baleine; Avis de précaution sur la peste; une Dissertation

ar le même sujet; Opuscules sur la contagion de Marseille, 2 vol. in-12. Il | mourut en 1762.

PESTEL (Frédéric-Guillaume), professa le dr. public et privé à Leyde jusqu'en 1795, où il m. en 1805. Ses principaux ouv. sont : ses Fundamenta jurisprudentiæ naturalis, trad. en franç., et son traité De republicá batavá. Il a prononcé des discours académiques.

I. PETAU (Denis), Petavius, jés., né à Orléans en 1583, m. à Clermont en 1652. Ses princip. ouv. sont : De doctriná temporum, en 2 vol. in-fol., Anvers, et avec son Uranologia, Amsterdam, 1705,.3 vol. in-fol.; Rationarium temporum, plusieurs fois réimp.; Dogmata theologica, Paris, 1644 et 1650, 5 vol. in-folio, et Amsterdam, 1673; Florence, 1722, 6 tom. en 3 vol. in-fol.; les Psaumes trad. en vers grecs, 1637, in-12; De Ecclesiasticá hierarchia, 1643, in-fol.

PETAU (Paul), né à Orléans, cons. an parl. de Paris en 1588, m. en 1614, a publ. Antiquaria supellectilis portiuncula, etc., Paris, 1610, in-4°; Veterum nummorum Ivogroμa. Paris, 1610, in-4°; De Nithardo, Caroli Magni nepote breve syntagma, Paris, 1613, in-fol. et in-4°.

|

Brevissima manuductio ad praxim medicam, Lipsiæ, 1706, 1750, in-8°; Observationes medicæ, ibid., 1707, in-8°; Chymia, ibid., 1708, in-4o et in-8°.

PETERS (Hugues), fanat. angl., në en 1599, à Fowey en Cornouailles, m. en 1660, débuta au théâtre et s'y distingua dans les rôles bouffons. Depuis il prit le parti de l'église, fut obligé de se retirer à Roterdam, où il se joignit aux indépendans; puis il passa dans la nouvelle Angleterre. Mais au commenc. de la rebellion, il revint à Londres où il prit une part très-active à la mort du roi. Depuis, son procès lui fut fait, il fut pendu et écartelé.

PETERS (Bonaventure), né à Anvers en 1614, où il m. en 1652, poète et peint. cel., a laissé des morceaux précieux dans le genre terrible. Il eut un frère nommé Jean Péters, né en 1625, qui travailla dans le même genre, et dont les tableaux sont d'une vérité qui fait frémir.

PETIET (Claude), sénat., gr. officier de la légion d'honneur, né à Chậtillon-sur-Seine, en 1749, fut commissaire des guerres et subdélégué de l'intendance de Bretagne, pendant 20 ans. Député au conseil des anciens, ministre de la guerre, il fit renaître pea PETERBOROUGH (Charles Mor-à peu l'ordre. Après un ministère de

daunt, comte de), chev. de l'ordre de la Jarretière, né en 1658, fut employé par Guillaume d'Orange et la reine Anne comme homme de guerre et homme d'état. Il se signala l'an 1705 en Espagne à la tête des troupes envoyées au secours de l'archiduc Charles. Non moins heureux l'année suivante, il forca le maréchal de Tessé d'abandonner le camp qu'il avait devant Barcelonne. Ayant aspiré au titre de généralissime des troupes alliées, il excita contre lui la jalousie des autres commandans. Sur les plaintes de l'archiduc lui-même, il fut rappelé en Angleterre et disgracie. On l'employa depuis dans des négociations. Il fut envoyé, en 1710, 1712 et 1713, en qualité d'ambass. à Vienne et dans diverses cours d'Italie; il m. en passant de Lisbonne à Londres, en 1735.

PETERPFI (Charles), jés., né en Hongrie, m. en 1746, publia Sacra concilia in regno Hungariæ celebrata ab anno 1016, usque ad annum, 1715, Vienne et Presbourg, 1742, in-fol.

PETERMANN ( André), méd., né à Werben en basse Saxe, l'an 1649, et m. à Léipsick en 1703, écrivit en allem. sur les accouchemens, et publia en lat.:

deux ans, il se retira sans fortune. Au 18 brumaire, conseiller d'état, suivit Buonaparte en Italic, à Vienne, dans la guerre d'Allemagne ; il m. en 1806.

PETIH (Jean-Francois le ), né à Béthune en 1546, se réfugia, pour cause de religion, à Aix-la-Chapelle où il était encore en 1598. On a de lui: une Chronique des Provinces-unies, Dordrecht, 1601, 2 vol. in-fol.; la République de Hollande ou Description des ProvincesUnies, en flam., 1615, in-4°.

PETION DE VILLENEUVE (Jé̟rome), avocat à Chartres, où il était né, fut député du tiers-état du baillage de cette ville aux ét.-génér. En 1789, il se prononça en faveur des changemens polit. qui s'y opérèrent. Il parla sur un gr. nombre de sujets, entr'autres sur les biens du clergé, et proposa de donner au roi le titre de Roi des Français par le consentement de la nation, et de supprimer la formule : par la grâce de Dieu. Le 4 décembre, l'assemblée nationale l'élut pour son présid. Le 11 mars 1791, il plaida la cause des gens de couleur. Après la session de l'assemblée, il fut nommé maire de Paris, et suspendu de ses fonctions le 6 juillet.

Le 12 avril, il obtint la levée de la suspension prononcée contre lui. Il montra néanmoins de l'irrésolution dans la journée du 10 août; les horribles journées des 2 et 3 septembre, sont encore une tache à sa mémoire. Nommé député à la convent, nationale, il commença à éclater, entre lui et Robespierre, une haine qui finit par lui devenir funeste, et il fit même paraître un Discours et une Lettre qui seront des monumens précieux pour l'hist., relativement aux événemens de l'année 1792. Le 25 mars 1793, il fut nommé memb. du comité de salut publ. ; dans les séances du 10 avril et jours suiv., Pétion et Robespierre se jurèrent une guerre à mort ; mais enfin Robespierre, Danton et la commune l'emportèrent; et le 2 juin, Pé, tion fut décrété d'accusation et inis hors

la loi le 28 juillet s'étant échappé, il fut trouvé en 1794, avec Buzot, mort de faim on assassiné et à moitié dévoré par les animaux, aux environs de St.Emilion dans le départ. de la Gironde. On a publié en 1793, les (Euvres de Pétion, 4 vol. in-8°,

royal de Saint-Paul, le 8 mars 1408,
que le meurtre de ce duc était légitime.
Le plaidoyer qu'il prononça à cette oc-
casion parnt sous le titre de Justifica-
tion de Bourgogne, Il s'éleva un cri gé-
néral contre cette doctrine meurtrière ;
mais le gr. crédit du duc de Bourgogne
mit son aut. à l'abri des anathêmes et
des poursuites. Petit mourut en 1411,
à Hesdin.

Paris, en 1530, m. vers l'an 1542, se
PETIT (Jean), impr. de l'univ. de
signala par le grand nombre de ses édi-

tions.

PETIT (Samuel), né en 1594 à Nîmes d'un minist., fut nommé à la chaire de théol., de grec et d'hébreu, de Genève, où il était minist., et où il m. en 1643. On a de lui: Miscellanea, en

9 liv., Paris, 1630, in-40; Ecloga chronologica, in-4°; Varia lectiones, en 4 liv., Paris, 1615 et 1635, in-fol. Plus autres Ecrits qui attestent une érudition profonde.

PETIT (Pierre), math, et physic. né en 1598 à Mont-Luçon, m. en 1677

à Ligny -sur- Marne, devint géogr. du

roi et intend. des fortifications de Fr.,
est aut. des Traités du compas de pro-
portion; de la Pesanteur et de la g
a gran,
deur des métaux; de la Construction
in-8°; du Vide, 1647, in-4°; Calculus
et de l'usage du calibre d'artillerie
duarum eclipsium, anni 1652, in-fol. ;
de la Jonction de l'Océan et de la Mé-
diterranée par les rivières d'Aude et
la nature des comètes, etc.; Paris
de la Garonne, in-4°; Dissertation sur
1665, in-4°; de la Nature du chaud et
du froid, 1671, in-12.

PETIS DE LA CROIX (François), secrét. Interprête du roi pour les langues orientales, fit plus. voyages en Orient et en Afrique par ordre de la cour. Louis XIV l'employa dans différ. négociations et le nomma, en 1692, à la chaire de Jangue arabe au coll. royal: m. à Paris en 173. On a de lui: la traduct. des Mille et un jour, 5 vol, in-12; Etat général de l'empire Ottoman depuis sa fondation jusqu'aprésent, avec l'Abrégé des Vies des Empereurs, trad. d'unm.ss. turc, Paris 1682, 3 vol. in-12; Histoire de Timur-Bec, connu sous le nom du grand Tamerlan, empereur des Mo-patrie, memb. de l'acad. de Padoue, PETIT (Pierre), méd. de Paris sa gols et Tartares, etc., trad. du persan, Paris, 1722, in-12, en 4 vol. ; plusieurs autres Traductions de livres arabes ou persans, restées m.ss.

PETIS DE LA CROIX (Alex.-LouisMarie), fils du précéd., prof. d'arabe au coll, royal de France, m. en 1751, à 53 ans, a donné: Lettres critiques de Hadgi Mehemmed Effendi à madame la marquise de G***, au sujet des Mémoires du chevalier d'Arvieux, Paris, 1735, in-12; Etat politique et militaire des archives des princes ottomans, ris, 1725, in-8°.

Pa

PETIT (Jean), doct. de Paris, Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, ayant fait assassiner Louis de France, duc d'Orléans, frère de Charles VI, Jean Petit soutint dans la grande salle de l'hôtel

m. en 1687, à 70 ans, renonça à la méd, pour se livrer à l'étude de la littér., et s'adonna à la poésie latine Le recueil de ses vers parut en 1683, in-8°; il reste encore de lui, en prose, trois Traités de physique, in-40; deux ouvrages de médecine; un Traité des Amazones, en lat. Amst., 1687, in-8°, trad. en franç., 1686, in-8°; un vol. d'Observations 1718, in-12; un autre de la Sybille, mélées, 1683, in-8°; De naturá et moribus Antropophagorum, Utrecht, 1688, in-8°.

PETIT (Jean-Louis), chirurgien, membre de l'acad. des scien., né à Paris en 1674, m. dans cette ville en 1750, après avoir inventé de nouveaux instrumens pour la perfection de la chirurgie ; a laissé : Traité des maladies chirurgie

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