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il naturalisa le faux accasia en France, | des graines du Canada.

ROBIN (Vincent), de Dijon, méd. du roi, viv. en 1633. On a de lui: Avis sur la peste reconnue en quelques endroits de la Bourgogne, etc., Dijon, 1628, in-12; Synopis rationum Fieni et adversariorum, de tertid die fœtus animatione, ex quibus clarè constabit celebratam antiquitate opinionem de foetus formatione deserendam, etc., Divione, 1632, in-4°.

ROBIN (Robert), avocat de Paris, au commencement du 176 s., est anteur d'un Traité rare et recherché, sur la question de savoir si un enfant non baptisé, comme étant un monstre, était capable de succéder, Paris, 1620, in-8°.

ROBINET (Urbain), doct. de Sorb., chan. et gr.-vic. de Paris en 1758, âgé de 75 ans, était Breton. Il est le rédact. du Bréviaire de Rouen, 1736: il publia, en 1744, Breviarium Ecclesiasticum Clero propositum.

parens

ROBINS (Benjamin), mathématicien anglais, né à Bath en 1707, de quakers, vint à Londres, où il s'instruisit dans les langues modernes, et se familiarisa avec les ouvrages d'Appollonius, d'Archimède, de Fermat, d'Huyghens, de Witt, de Husius, de Jacques Gregory, du doct. Barrow, du cél. Newton, du docteur Taylor et de Cotes, et expliqua une démonstration de la dernière proposition du Traité de Newton, sur les quadratures, qui fut insérée dans les Transactions philosophiques de 1727. La même année il concourut pour le prix proposé par l'acad. des scien. de Paris, sur les lois du mouvement dans le choc des corps. Il porta ensuite son attention sur tous les arts mécaniques qui, liés aux principes mathématiques, pouvaient être l'objet de vues nouvelles. Il ne se borna pas à ses travaux mathémat., il publia, en 1739, trois pamphlets sur des sujets politiques, qui le mirent dans le cas d'étre employé dans plusieurs affaires import. Ce fut en 1742 que parurent ses nou veaux Principes d'artillerie, qui a été trad. dans toutes les lang. ; il y en a trois traductions française. La 1ère de Le Roy; la 2o de Dupuy, prof. à Grenoble, publ. en 1771; la 3o de Lombard, prof. d'artill. à Auxonne, impr. en 1783, in-8°. En 1748 parut le Voyage autour du monde, de lord Anson, dont la rédaction, quoique portant le nom de Walter, fut bien réellement l'ouv. de Robins. Quatre édit. nombreuses furent consommées en moins d'une année; la 5o, revue et corrigée par

Robins, parut en 1749. D'autres ont été successivement publiées. S'étant rendu aux Indes avec le titre d'ingénieur gén. de la compagnie des Indes orientales, il m. à Madras en 1751. Ses ouv. mathématiques ont paru à Londres en 1761, 2 vol. in-8°.

ROBINSON (Robert), né à Swaffham au comté de Norfolck, m. à Birmingham en 1790, fut un cel. prédic. parmi les calvinistes. Il embrassa dans la suite la secte des anabaptistes; et avant sa mort il devint socinien. On a de lui: Une Défense de la divinité de J.-C.; une Traduction en angl. des Sermons de Saurin; une Traduction, aussi en angl., de l'Essai de Claude sur la composition des Sermons.

ROBINSON (Jean), né en Angleterre en 1575, m. en 1625, membre de la soc, des séparatistes angl., établis en Holl. au commenc. du 1er s., sous le nom de Brownistes; il forma à Leyde une ég!., ou assemblée nouvelle, sous le nom d'In

dépendans. Il a justifié ces principes dans son Apologia pro exulibus Anglis, qui Browneista vulgò appellantur, Leyde 1619, in-4°.

ROBINSON (Briano), méd. angl. vers l'an 1720, publia dans sa langue maternelle, un Traité de l'économie animale, trad. en italien, Sienne, 1757 et 1765.

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ROBINSON (Nicolas), méd. angl. On a de lui: Tractatus de Arenulis et Calculo, ejusque causis, symptomatibus et curá Londini, 1721.

ROBINSON (Jean), prof. de physiq. à Edimbourg, m. en 1805, publia en 1797, un livre intit. Preuves d'une conspiration, dans lequel il développe les causes de la révolution en France; Les Elémens de la philosophie mécanique, et quelques articles dans l'Encyclopédie britannique.

ROBINSON (mistriss Marie DERBY), cél. comédienne angl., publia des poésies qui ont été recueillies en 2 vol. et huit romans, parmi lesquels on distingue : Vancenza, la Veuve, Angelina et Hubert de Sevrac. Elle a aussi écrit les Mémoires de sa vie, qui ont été trad.. en fr., ainsi que la plupart de ses ouvr. Elle m. en 1800.

ROBOAM, roi de Juda, succéda à Salomon, son père, l'an 975, av. J. C., et après un règne orageux il m. l'an 958 après avoir régné 17 ans, laissant le royaume à Abia, l'un de ses fils.

ROBORTELLO (François), né ca

1516 à Udine dans le Frioul, enseigna la rhétorique et la philosophie morale à Lucques, à Pise, à Bologne et à Padoue, où il m. en 1567. Il tira de la poussière d'une bibliothèque le m.ss. du Traité du sublime de Longin, et le publia à Bâle en 1554. On a de lui: Traité d'Histoire, 1543, in-8°; des Commentaires sur plus. poètes grecs et lat.; De vita et victu populi Romani sub imperatoribus, 1559, in-fol.; un gr. nombre d'autres Ecrits.

ROCCA (Ange), relig. ermite de St.Aug., né en 1545 à Recca-Contrata dans la Marche d'Ancône, m. à Rome en 1620, fut chargé par le pape Sixte V de veiller à l'impression de la Bible, des Conciles et des Pères qu'il faisait faire dans l'imprimerie apostolique. Ses différens ouv. parurent à Rome, 1719, 2 vol. in-fol. Les littér. font quelques cas de la Bibliotheca vaticana illustrata de

cet aut.; son Thesaurus pontificiarium antiquitatum, necnon rituum ac cæremoniarum, Rome, 1645, 2 vol. in-fol, est un rec. curieux. On estime son traité De Campanis, Rome, 1612, in-4°.

ROCCA (Jean-Ant.), philos. et math., né à Reggio en 1607, où il m. en 1659, connu par sa démonstration de la Fusée parabolique.

est

ROCCABERTI (Jean-Thomas de), né vers 1624, à Péselade dans la CataJogne, se fit dominic. et devint provineial d'Aragon, archevêque de Valence et gr.-inquisit. de la foi; il fut aussi deux fois vice-roi de Valence. On a de lui: De Romani pontificis auctoritate, 3 volumes in fol.; Bibliotheca pontificia, Rome, 1700 et années suiv., 21 vol. in-fol. Le parl. de Paris en défendit le débit en France: il m. en 1699.

ROCHAMBEAU (Jean-Baptiste-Donatien de VIMEUR de), né en 1725, entra de bonne heure au service, où il se signala par sa tactique militaire et son courage, et devint colonel à 22 ans, du régiment de la Marche, infanterie, il le commanda à la bat. de Laufeld, et il recut deux blessures graves. Brigadier d'infant. et chev. de St.-Louis, il fit le siége de Mahon sous le maréchal de Richelieu. En 1780, nommé lieut. gén. pour commander l'armée auxiliaire qu'on envoyait dans l'Amérique septentrionale, il débarque avec 5,000 hommes à Rhod-Island, prend une position respectable et sauve la marine; il rejoint fe gen. Washington devant New-York, contribue à la reddition de cette ville et de celle de Glocester,etc. A son retour en France il fut nommé, par le roi, Tome III.

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commandant en chef de la province de Picardie. En 1789 il alla commander en Alsace, agitée par des troubles populaires, et y rétablit la tranquillité. En 1790, nommé command. de l'armée du nord il rétablit toutes les fortifications de cette frontière, et forma à Dunkerque, à Maubeuge et à Sedan trois camps retranchés qui furent respectés par l'ennemi. Louis XVI l'eleva alors au grade de maréchal de France. En 1804, Buonaparte le nomma membre de la légion d'honneur : il m dans sa terre natale en 1804.

ROCHE (Etienne de la), publia, en 1538, un Traité d'arithmétique et de géométrie, avec des Tables pour en faciliter l'usage.

ROCHE (Jean de la), orat. et cél. prédic., né dans le dioc. de Nantes, m.. dans cette ville en 1711, à 55 ans. Il a Mystères, 6 vol. in-12; et 2 vol. in-12 laissé un Avent, un Carême et des de Panégyriques.

ROCHE (Ant.-Mart.), orat., né dans le dioc. de Meaux, m, en 1755, à 50 ans. On a de lui un Traité de la nature de l'Ame et de l'origine de ses connaissances, contre le système de Locke et de ses partisans, Paris, 1759, 2 volumes

in-12.

ROCHE (Jacq.-Fontaine de la), curé dans le dioc. de Tours, né à Fontenaile-Comte dans la Vendée en 1688, m. en 1761, eut, depuis 1731, la principale part aux feuilles qui paraissaient toutes les semaines sous le titre de Nouvelles ecclésiastiques.

ROCHE (J.-Bapt. de la), doct. de Sorb. et prédicat. du roi, m. sur la fin du 18o s., a publ. le Panégyrique de Ste. Geneviève; des Remarques sur les Pensées de La Rochefoucauld, et sur les Quatrains de Pibrac et de Matthieu; une Edit. des Psaumes de David; des ÓEuvres mêlées, 1733, in-12; Année dominicale, 8 vol. in-12; Lettres littéraires sur divers sujets, 2 vol. in-12; Cosmographie pratique, in-12; Mémoires historiques et curieux, 3 volum. in-12; Entretiens sur l'orthogr. franc,, 1778, in-8o, etc., etc.

ROCHE (Sophie GUTTERMANN de la), née à Kaufbeuren en 1731, cultiva avec succès les sciences et les arts, et apprit les langues franç., angl. et ital. Ayant épousé M. de La Roche, chancel. et conseill. d'état de l'élect. de Trèves, elle en devint veuve en 1789. On a d'elle son Sternheim et ses Lettres de Rosalie. A Spire cile publ. sa Pomone. Sos Sai

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fig; Censura medicamentorum officinalium, 1701, in-40; Dissertationes Medica, 1710, in-40; Manuductio ad Chimiam pharmaceuticam, Nuremberg, 1718, in-8°.!

RIVIUS (Jean), luther. allem, natif d'Altendorn, m. rect. du coll. de Meistitia mortalium in procrastina correcsen en 1553, à 53 ans, a écrit: De stultione vitæ, Bâle, 1547, in-8, et d'autres ouvrages,

comte de Bussi-Rabutin. Ce comte avait avec lui Françoise-Louise de Rabutin, sa fille, veuve du marquis de ColigniLangeac, La Rivière sut lui plaire, et l'épousa à l'insçu de son père, en 1681. Le comte, devenu furieux à cette nouvelle, songea aussitôt à faire rompre le mariage, et engagea sa fille à se déclarét elle-même contre son époux. Ce proces Occasionna plns. Libelles et Factums, où le beau-pêre et le gendre dévoilèrent mutuellement leurs défauts et leurs ridicules; mais, malgré l'arrêt en faveur de La Rivière, la marquise de Coligni ne voulut pas habiter avec lui, La Rivière se retira à l'instit. de l'oratoire de Paris, où il m, en 1745, à 94 ans. Ses princip.gustin, qui a beaucoup servi à Tilleouv. sont: Des Lettres, Paris, 1752, 2 vol. in-12, avec un Abrégé de la Vie de l'aut., et la Relation de son procès; Vie du Chevalier de Reynel, 1706, in-8°; Vie de M. de Courville, 1719, in-18; Factum contre Bussi, etc. RIVIERE (Jean BRUTEL DE LA), né à Montpellier en 1667, past. de l'église où ป m. en 1742. On

wallone d'
a de lui
in-8°;
tière,

RIVIUS (Jean), relig. aug, de Louvain, né en 1599, fut prieur et provincial dans son ordre, et m. à Ratisb. en 1665. On a de lui Une Vie de St. Au

mont Rerum Francicarum decades quatuor, imperium Belgarum exordium, progressus ad annum, 1500, Louvain, 1651, in-40; Poemata, Anvers, 1629; Diarium obsidionis Lovaniensis, anno 1635, Louv., 1635, in-4o, etc.

RIVO (Raoul A.) où DU RUISSEAU, né à Brée, principauté de Liége, m, en 1403, devint doyen de l'égl. collégiale

st3ns,
Amsterd., 1746, de Tongres, et fonda le monast. de Cor-

édit, du Dictionn. de Fure

4 vol. in-fol.; et publia, en 1737, un Cathéchisme, et plusieurs

autres ouvrages.

RIVIERE (Mathias PONCET DE LA), né à Paris en 1707, nommé év. de Troyes en 1742; mais le zèle avec lequel il poursuivit les jansenistes, le fit exiler dans ane abb. d'Alsace, et l'obligea enfin, en 1958, à se démettre de son évêché. Il m. à St.-Marcel en 1780. On a de lui des Oraisons funèbres, 1760, in-12.

RIVINUS (André), né à Hall en Saxe en 1600, med, prof. de pocsie et de phiJos. à Leipsick, m. en 1656. On lui doit des Remarques sur les anc. poètes chrét.; des Dissertations sur diverses matières, publ. à Lérpsick sous le titre de PhiloPhysiologica, 1656, in-4 Il a fait sur le Pervigilium Veneris un Comment., la Haye, 112, in-8°; Keterum bonorum Scripforum de medicina collectaned, 1654, in-8°; Mysteria Physico Medica, 1681, 1 v. in-12, etc., etc.

RIVINUS (Augustus Quirinus), de Leipsick, prof. de méd. et de botan., m. en 1523, à 7 ans, est aut. de da déconverte d'un conduit salivarre, ainsi que l'invent. d'une nouv. méth botan. On a de lui Introductio in rem herbariam, Leipsick, 1690, 2 vol, in-fol,, avec fig. ; Ordo plantarum quæ sunt flore irregu lari monopetalo, 1690; Tetrapetalo, 1691; Pentapetalo, 1399, in-fol., avec

de

sendone. Il a publié: Traité de
de l'Ob-
servation des Canons, Cologne, 1568,
Rome, 1590; Histoire des évéques
Liege, depuis l'an 1347 jusqu'à l'an
1389; Calendrier ecclésiastique, Louv.,
1568; Martyrologe en vers.

RIVOIRE (Antoine), ex-jés., né à Lyon en 1709, m. sur la fin du 18 s., a publ. Traité des aimans artificiels 1752, in-12, Nouveau principe de la Perspective lineaire, trad. de l'anglais, 1755; Histoire métallique de l'Europe, 1767, in-8°,

RIUPEROUX (Theodore de), né à Montauban en 1664, porta d'abord le petit collet qu'il quitta, et obtint une charge de commissaire des guerres, m. à Paris en 1706, laissant 4 Tragédies Annibal, 1688; Valérien, 1690 Agrippa ou la mort d'Auguste, 1696; Hypermnestre, 1704.

RIZZIO ou RICCIO (David) në à Turin, et fils d'un joueur d'instrumens, avait la voix assez belle et chantait avec grâce. I plut au comte de Moretto, ambassadeur de Savoie en Ecosse, qui le mena avec lui. Marie Stuart régnait alors dans ce roy. Elle se servit de lui dans les négociations les plus importantes. Henri Stuart Darnley ayant épousé Marie Stuart sa cousine, voulut se faire décla rer roi comme mari de la reine. Cette princesse, conduite par Rizzio, s'opposa par son conseil à cette prétention. Darn

ley le fit assassiner en 1566. La reine irritée vengea sa mort sur quelques-uns des assassins

ROA (le P. Martin de), jés. espagnol, né à Cordoue, fut provincial de l'Andalousie et proc.-gén. auprès de la cour de Rome. Revenu en Espagne, il m. à Montille, dans le royaume de Cordoue, en 1637. On a de lui : L'Etat des bienheureux dans le ciel et des enfans dans les limbes, Séville, 1624; Venise, 1672, in-8°; Lavila de Ecija et ses saints, son antiquité ecclésiastique et civile, 1629;

La Vie de Sancha Carrillo et d'Anne Ponce, duchesse de Feria, Séville, 1615, 1 vol.

ROALDÈS (Franc. ), né à Marsillac en Rouergne, prof. en droit à Toulouse, où il m. en 1589, à 70 ans, a laissé : Adtùm notationes in notitiam utramque, Orientis, tùm Occidentis ; un Discours des choses mémorables de la ville de Cahors.

ROBBE (Jacques), ingén. et géogr. du roi, né à Soissons en 1643, où il m. en 1721. Ses deux princip. ouvr. sonɩ: Méthode pour apprendre facilement la géographie, 2 vol. in-12; Embleme sur la paix.

ROBBÉ DE BEAUVESET, né à Vendôme en 1725, a fait des poemes, satires, epltres, odes, etc.; il s'est essayé dans presque tous les genres et toujours il a échoué. Robbé a composé un poëme sur la V***; un autre poëme qu'il appela mon Odyssée, ou Journal de mon retour de Saintonge, en 4 chants, la Haye, 1760, in-12; le Débauché converti, satire, 1736, in-12; Epitre du sieur Rabot, maître d'école de Fontenoi, 1745, in-8°; Odes nouvelles, 1749, in-12; Satire sur le goût, 1752, in-80; Caquet bon-bec, la poule a ma tante, 1765, in-12; Epttre à M. de Saint-Foix, 1767, in-12; Epttre à 31. 'mon protecteur, 1768, in-12; Satire au 'comte de*** 176; la France libre, poëme, 1791, in-8°; les Victimes du despotisme épiscopal, ou les Pucelles d'Orléans, poëme en 6 chants, 1792, in-8°, L'auteur en donna une nouv. edit. sous le titre suiv.: Poëme sur les vexations exercées par trois évêques successifs d'Orléans, contre les religieuses de St.-Charles. Ce poète est m. à St.-Germain-en-Laye, dans un âge avancé.

ROBERJOT (Claude), né à Mâcon en 1753, devint curé de sa ville natale, président de son départem. sous l'assem blée constituante, et se maria; ensuite député de Saône et Loire la convent. nat. Envoyé dans la Belgique e en 1795, il y organisa les autorités républicaines, rappela dans leur domicile les manufacturiers, et ranima le travail par la confiance. Après son retour, il présenta plusieurs rapports tendant à prouver P'utilité, la nécessité même de pousser les frontières de la France jusqu'au Rhin. En 1797 il fut nommé à la fin de déc. min. de la république à Hambourg. Il fut envoyé ensuite en ambassade près la républ. batave; il passa de cette fonction à celle de minist. plénipot. au congrès de Rastadt, à l'issue duquel il fut assassiné avec Bonnier, le 28 avril 1799, par un crime dont les auteurs sont encore ignorés.

ROBERT DE COURTENAY, empereur fr. d'Orient, succéda à son père Pierre de Courtenay sur la fin de l'an 1218. Il m. en 1228. Les seigneurs fr. appelèrent après sa m. Jean de Brienne, qui avait été dépouillé de son royaume de Jérusalem, pour gouverner l'empire pendant la minorité de Baudouin II.

ROBERT ou RUPERT, dit le Bref et le Débonnaire, élect. palatiu, fils de Robert le Tenace, né en 1352, fut élu emp. d'Allemagne en 1400, après la déposition du barbare Wenceslas. Il fonda une université à Heidelberg, et m. à Oppenheim en 1410.

surn.

ROBERT, roi de Fr., le Sage et le Dévot, parvenu à la couronne en 996, après la m. de Hugues Capet son pere, fut sacré à Orléans où il était né, et ensuite à Reims. Il fut obligé de renvoyer Berthe sa cousine, fille de Conrad, roi de Bourgogne, qu'il avait épousée sans dispense. Peu de tems après, il contracta un second mariage avec Constance, fille de Guillaume, comte d'Arles et de Provence. Henri, duc de Bourgogne frère de Hugues Capet, m. en roo2, sans enfans légitimes, laissa son duché au rơi de France son neveu. Robert investit de ce duche Henri son second fils, qui depuis étant devenu roi, le céda à Robert son cadet; c'est ce dernier prince qui fut chef de la première branche royale des ducs de Bourgogne qui dura jusqu'en

ROBBINS (Chandler), minist. de Ply-1361. Le roi Robert mérita par sa samouth, Massachussetts, né en 1738 à Branson, Connecticut, m. en 1799, a pub. plus. Sermons et quelques écrits de

controverse.

gesse qu'on lui offrit l'empire et le royanine d'Italie; mais il les refusa. Hugues, dit le Grand, qu'il avait en de Constance, étant mort, il fit couronner à

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