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la languegrecq.; mais la première pouvait Lien s'en passer comme la nôtre, où il n'est presque d'ancun usage.

SALLUSTE (Secundus Sallustius Promotius), capit. gaulois, se distingua autant par sa valeur et par sa probité que par son habileté dans les affaires. Julien, déclaré Auguste en 300, le fit préfet des Gaules, et en 363, il le prit pour colque dans le consulat. On ignore l'époque de sa mort. On lui a attribué un Traité des Dieux et du Monde, Rome, 1638, in 12, grec et latin, Leyde, 1639, in-12; et dans les Opuscula Mythologica Physica de Th. Gale, Cambrige, 1671, Amst., 1688. Formey en a donné une traduct. dans son Philosophe Payen, 1759, 2 vol. in-12.

SALMAGGIA ( Enée), peintre de Bergame, plus connu sous le nom de Talpin, fit un voyage à Rome, qu'il enrichit de productions estimées. La plus grande partie de ses ouvrages orne les églises de Bergame et de Milan. Ge peint. m. dans sa ville natale en 1626.

a publié la Médecine complète on le Magasin du droguiste ouvert à tout le monde, in-8°; Un Herbier, in-fol. Son ouv. intit. Polygraphice est estimé.

SALMON (Th.), frère du précéd., m. à Londres en 1743, est auteur d'un Abrégé chronologique de l'Hist. d'Angleterre, trad. en franc., Paris, 1751, in-8°. Il a travaillé à l'Histoire universelle d'une société de gens de Lettres, aussi trad. en franc. et impr. à Amsterdam, in-4°.

comté d'Hertford, renonça au minists ecSALMON (Nathaniel), curé dans le clés. pour se vouer à la méd. et à l'étude des antiquités. On a de lui: Description des antiquités romaines dans les comtés de Pintérieur de l'Angleterre, 1726, in-8°; Description des stations des Romains dans la Grande-Bretagne, d'aprés leur itinéraire, l'un et l'autre réimprimés en 1736, 2 vol. in-8°; Histoire du comté d'Hertford avec la description de ses anciens monumens, 1728, in-fol., qui sert de continuation à l'Histoire de sir Henry Chauncey; Vies des évêques

la révolution, 1733; Les Antiquités de Surrey avec l'Histoire naturelle du comté, 1736, in-8°.

SALMANASAR, fils de TeglathPhalassar, succéda dans le royaume d'As-anglais, depuis la restauration jusqu'à syrie à son père, l'an 728 av. J. C. Osée, roi d'Israël, ayant refusé de lui le payer tribut accoutumé, il leva une puissante armée, prit Samarie, après un siége de 3 ans, et mit fin au royaume d'Israel, dont il transporta les habit. en Assyrie,

21 av. J. C. Salmanasar fut vaincu dans la suite par les Tyriens, et m. 714 ans avant J. C.

SALMERON (Alfonse), de Tolède, l'un des prem. disciples de St. Ignace de Loyola, parut au concile de Trente, et contribua à l'établissement du college de Naples, où il m. en 1585, à 69 ans. On a de lui des Questions et des Dissertations sur les Evangiles, sur les Actes des Apôtres, et sur les Epîtres canoniques, 1612 et années suiv., 8 vol. in-fol.

SALM-KIRBOURG (Fréd. RHEINGRAWE de), né à Limbourg, se jeta dans le parti patriote lors de la révolut. de Hollande en 1787, dans l'espoir de chasser le prince d'Orange pour se mettre à sa place. Son projet ayant échoué, il vint en France, se montra partisan de la révolut. frane. Il fut commandant de bataillon, ce qui ne l'empêcha pas d'être, en 1794, traduit au tribunal révolutionnaire, et décapité le 23 juillet 1794, âgé de 48 ans.

SALMON(Gaill.), empirique angl., qui pratiqua pendant plus. années la médecine avec plus ou moins de succès,

SALMON (François), docteur et bibliothéc. de Sorb., né à Paris, se rendit habile dans les langues savantes et surtout dans l'hébreu, et m. à Chaillot en 1736, à 59 ans. On a de lui: Un Traité de l'étude des Conciles, Paris, 1724, in-40, trad. en lat. parun Allemand, Leipsick, 1729; Un grand nombre d'autres ouvrages manuscrits.

SALMONÉE (mythol. ), fils d'Eole et roi d'Elide, ayant voulu se faire rendre les honneurs dus à la divinité, fut foudroyé par Jupiter, et précipité dans les enfers."

SALNOVE (Robert de ), page de Henri IV et de Louis XIII, lieutenant de la grande louveterie. Sa Vénerie royale, 1655 et 1665, in-4°, est un livre curieux. L'auteur m. quelques années après sa publication.

Bethsabée, naq. l'an 1033 av. J. C. L'éSALOMON, fils de David et de criture dit: Son père le fit couronner roi de Juda et d'Israël. Après la mort de David, il s'affermit sur le trône, par la mort d'Adonias, de Joab et de Semei. II épousa la fille de Pharaon, roi d'Egypte. Il fit alliance avec Hiram, roi de Tyr, dont il obtint des cèdres et des sapins pour bâtir un temple au Seigneur. Il

employa plus de 250,000 hommes à la construction de ce temple, dont la magnificence et la beauté surpassaient celles de tous les édifices élevés jusqu'alors à l'Etre-Suprême. Il obligea les Amorrhéens, les Héthéens, les Phéréséens, les Hévéens et les Jébéséens à lui payer tribut. Il étendit les frontières de ses états jusqu'à l'Euphrate, et équipa une flotte à Asiongaber, qu'il envoya à Ophir, d'où elle remporta une grande quantité d'or. Les merveilles de son règne, et la sagesse de son gouvernement, lui firent un nom célèbre dans les pays étrangers; mais il ne soutint pas la réputation qu'il s'était acquise. Son cœur s'ouvrit à tous les vices. Il eut jusqu'à 700 femmes et 300 concubines. Il bâtit des temples à la déesse des Sidonicus, Astarté; à Moloch, dieu des Ammonites; à Chamos, idole des Moabites. Dieu irrité, lui fit annoncer qu'il allait diviser son royaume, et qu'il donnerait dix tribus à Jéroboam. Salomon m. l'an 975 av. J. C., après en avoir régné 40. Il nous reste de lui 3 ouv. reçus entre les livres canoniques: les Proverbes; l'Ecclésiaste, et le Cantique des Cantiques. Le P. Bourthand, jés., a publié à Paris, en 1729, 1749, 2 vol. in-12, les Conseils de la sagesse, ou Recueil des Maximes de Salomon, avec des réflexions; l'Ecclésiaste a été trad. de l'hébreu en latin et en franc. par les PP. Louis de Poix, Jérôme d'Arras, et Séraphin de Paris.

SALOMON BEN VIRGA, rabbin espagnol, et sav. méd., au commencement du 16 s., a écrit: Schebet Juda, qui contient l'Histoire des Juifs, depuis la destruction du temple de Jérusalem jusqu'au tems de ce rabbin. Gentius en á donné une trad. lat., Amst., 165t, in-4° et Basnage en a fait usage dans son histoire des Juifs.

SALOMON (Bernard) dit le Petit Bernard, grav. en bois, flor. à Lyon en 1580. Les figures des livres sortis en foule vers cette époque des presses de Roville, des Detournes, etc., sont de lai, ou sur ses dessins. On peut citer, entr'autres, les Hymnes du tems, par Guerout, 1560, in-40; une Bible, in-8°, dont la 2e édit. est de 1555; les Métamorphoses d'Ovide, 1557, in-1 2.

SALOMON, musicien franç., né en Provence, , reçu à la musique de la chapelle du roi, pour la basse de viole, dont il jouait bien, m. à Versailles en 1731, âgé d'environ 70 ans. On a de lui deux opéra : Médée et Jason, qui fut fort applaudi; et Théo̟née,

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SALOMONI (Pierre-Marie ), jés., né en 1696, enseigna la philosophie à Prato en l'oscane, et y m. bibliothéc. en 1765. On a de lui : Dissertationum compendia de fontium origine, Florentia, 1747; Selecte theses ex logicd et physica, ibid., 1748; Compendiaria dissertatio de coloribus, ibid., 1740; Selecta problem la ex cosmographic elenentis, ibid., 1753; et plns. Dissertations astronomiques et mathémat.

SALONIN (Publius-Licinius-Cornelius Saloninus), fils aîné de l'empereur Valérien, son aïeul, en 255. Posthume, Gallien et de Salonine, fut fait César par s'étant fait déclarer empereur, obligea les habitans de Cologne de lui livrer Salonin, qu'il fit mourir.

SALONINE (Julia-Cornelia), femme de l'emper. Gallien, joignit à la beauté toutes les vertus de son sexe; elle ne fut Elle favorisa les savans. Née avec un du soin de faire des heureux. occupée que courage héroïque elle arrachait son épous battre contre les tyrans qui déchiraient du sein des voluptés, pour le faire coml'empire. Elle l'accompagnait dans ses expédit, milit. S'étant arrêtée au retour d'Illyrie auprès de Milan, où le tyran Auréole avait levé l'étendard de la révolte, elle fut enveloppée dans une conjuration formée contre Gallien, et perit dans la même nuit que son époux et les princes de la famille impériale, le 20 mars 268.

SALÓNIUS, fils de S. Eucher l'Ancien, qui fut depuis évêque de Lyon, fut élevé dans le monastère de Lérins avec son frère Veran. Tous deux en sortirent pour remplir des siéges épiscopaux. Veran cut celui de Vence, Salonius celui de Vienne ou de Genève. Il assista au concile d'Orange l'an 441. On a de cet évêque une Explication morale sur les proverbes; un Commentaire sur lEcclésiaste, Haguenau, 1532, in-4o.

SALPION, sculpteur d'Athènes; on lui attribue ce beau Vase antique qu'on vait dans la grande église de Gayette (ville du royaume de Naples), où il sert pour les fonts de baptême.

SALTZMANN (Jean-Rodolphe ), méd. de Strasbourg, m. en 1656, à 83 ans, a laissé : Consultatio medica de curando melancholico, Argentorati, 1611, in-8°; De diæta fractorum ossium, Oppenheimi, 1611, in-8°; De anatomicis quibusdam observationibus epistola, Ulmæ, 1628, in-4o.

SALVA (le docteur Francisco), méd. espagnol, membre de plus. acad., né à Tortose, dans la Catalogne, en 1730, et m. en 1797, fut un de ceux qui contribuèrent le plus à propager l'inoculation dans son pays, et publia plusieurs brochures sur cette matière. Il a donné plus. Dissertations sur divers sujets importans et utiles. Il est encore auteur de plus. Mémoires insérés dans les Journaux de Madrid.

SALVADOR (André), poète dramatique italien, vivait sous Grégoire XV et Urbain Vill. Les principales de ses pièces sont Médor, Flore et Sainte Ursule.

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SALVI (Nicolas), né à Rome en 1699, mathémat., et habile architecte. de Trevi, construite Le plus beau de ses ouv. est la Fontaine ordre du pape par Clément XII. Cet artiste m, à 52 ans. SALVIANI (Hippolyte), de Cittadi-Castello, dans l'Ombrie, professa et pratiqua la médec. à Rome, et y m. en 1572, 59 ans. On a de lui: Un Traité latin des poissons, Rome, 1554, in-fol., fig., Venise, 1600, in-fol. ; De crisibus ad Galeni Censuram, Rome, SALVAGE (Jean-Galbart), chirur1558; La Ruffiana, coméd. En 1556 gien et doct. en méd. de la faculté de il fit paraître, in-fol., une nouv. edit. Montpellier né à Saint-Flour dans corrigée des Vies de saint Jean Coloml'ancienne Augergne, en 1772, m. à Labin, et de quelques autres jésuites. vastrie, près de Saint-Flour, vers la fin de 1813, est aut. de l'Anatomie du Gladiateur combattant applicable aux beaux-arts ou Traité des os, des muscles, du mécanisme des mouvemens, des proportions et des caractères du corps humain, Paris, 1812, 1 voi. gr. in-fol., orné de 22 superbes planches, dessinées par l'auteur. Les bustes et plâtres qui ont été moulés par M. Salvage pour ce gr. ouv., sont aujourd'hui à l'Ecole de médecine.

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SALVAGGIO ou SALVATICI (Porchetto), de Genève, a publié : Victoria Porchetti adversùs Hebræos impios,etc., ouvrage contre les Hébreux.

SALVAN DE SALIEZ (Antoinette de), née à Albi en 1638, de l'acad. des Ricovrati de Padoue, m. en 1730, dans sa patrie, s'est distinguée par son goût pour les lettres, et en particulier pour la poésie franç. Elle a fait des Paraphrases sur les Psaumes de la pénitence; div. Lettres et Poésies; l'Histoire de la comtesse d'Isembourg, 1678, in-12, trad. en plus. lang.

SALUCES (Joseph-Ange de ), chancelier de la 16e cohorte de la légion

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SALVIATI (le chev. Léonard), térateur, né à Florence en 1540. Ses princ. ouv. sont: Dialogue sur l'Amitié, Florence, 1564; Discours; Avis sur le Décaméron, Florence, 1584, 2 vol. in-4° 2 Comédies et une critique du Tasse, intit. Infarinato.

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SALVIATI (Joseph), Florentin, enrichi de notes quelques parties de Viet a publié en 1552, à Venise, la Règle pour la Volute et les Chapiteaux Ioniques, trad. en latin par le marquis Poléni, et qui parut dans les Exercices de Vitruve, Padoue, 1739.

SALVIATI (Bernard), de Florence, chev. de Malte, prienr de Capoue, puis gr.-prieur de Rome, et amiral de son ordre, ruina entièrement le port de Tripoli, entra dans le canal de Fagiera, et réduisit en poudre tous les forts qui s'opposèrent à son passage et à ses armes. Devenu génér. de l'armée de la religion, il prit l'île et la ville de Coron, courut jusqu'au détroit de Gallipoli, et brûla l'île de Scio. Il embrassa ensuite l'état ecclésiastique, et obtint l'évêché de SaintPapoul en Fr., et celui de Clermont en

1561. La reine Catherine de Médicis, sa parente, le choisit pour son grand-aumônier, et le fit nommer card. Il m. à Rome en 1568.

SALVIATI (François ou Cecco), peintre, dont le nom de famille était Rossi, ué à Florence en 1510, fit de très-beaux tableaux à Rome, en Fr., et à Florence, et m. en 1563.

SALVINI (Antoine-Marie), profess. cél. en langue grecque à Florence, sa patrie, où il m. en 1729, à 76 ans. Il a trad. en vers ital. : l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, Florence, 1723, 2 v. in-8°; Hesiode, Padoue, 1747, in-8°; Théocrite, Venise, 1717, in-12; Anacréon, Florence, 1695, in-12; Divers poètes grecs; Quelques Satires d'Horace, avec l'Art poétique; Les deux premiers livres des Métamorphoses d'Ovide, et les six Satires de Perse; L'Art poétique de Boileau, avec une de ses Satires; La tragédie de Caton, par Addisson. On a de lui: Un vol. in-4°, de Sonnets; Un autre de Proses sacrées et de Proses toscanes, Florence, 1715, 2v. in-4°; Cent Discours académiques; L'Oraison funèbre d'Antoine Maglia becchi, Flor., 1715, in-f.; Des Notes surle poëme de Lippi. Il a trav. à la perfection du Dictionnaire de l'académie de la Crusca, Florence, 1729, 6 v. in-f.

SALVINI (Salvino ), né à Florence, savant dans les b.-lettres et dans l'étude des antiq. de sa patrie, où il fut chan. dans la métropole, et membre de plus. acad. d'Italie, m. dans un âge avancé en 1751. Il a laissé: Fasti consolari dell' accademia Fiorentina; La Vita di Lorenzo Magalotti, e di Benedetto Migliorucci, dans le journal de littér. d'Italie, et plus. m.ss.

SALVINO DEGLI ARMATI, de Florence, passa en Italie pour le premier inventeur des lunettes ; c'est du moins ce que porte son épitaphe, rapportée par Landi. Il m. en 1317. On croit qu'il trouva ce secret vers l'an 1295. Salvino ne voulant pas en faire part au public, Alexandre Spina tâcha de le deviner, et y réussit.

SALVOISON ou SALVAZON (Jacq. de), gentilh. périgourdin, entra au service, fut fait prisonnier par les Angl. dans un combat, et renvoyé sans rançon. De retour en Fr., il passa en Pié

mont pour y servir sous le maréchal de Brissac. Il s'y distingua. Il m. en 1558, à 37 ans, mestre-de-camp de l'infant. fr. en Piémont.

SALUS OU SANITAS (mythol. ), c'est

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SALY (Jacques), sculpt. du roi, né Valenciennes, s'établit à Copenhague, où il fit la statue équestre du souverain. Il revint m. à Paris en 1776, à 59 ans. On a de lui une suite de 30 vases, gravés à l'eau-forte, etc.

SALZA (Herman de), fut depuis 1210 jusqu'en 1230 chef de l'ordre teutonique fondé en 1190.

SAMANIEGO (Don Félix-Maria ), seigneur des villes et de la vallée d'Arraya dans la Biscaye, né vers l'an 1740, et m. en 1805, a publié, en 1787, Fables, en vers espagnols, à l'usage du séminaire royal Bascongado, 2 v. in-So. Ses compatriotes le regardeut comme le La Fontaine espagnol.

SAMARITAINE (la). C'est, sous ce nom qu'est connue la femme à qui J. C. demanda à boire en passant par Sichem, ville de Samarie, pour retour ner en Galilée.

SAMBUC (Jean), né à Tirnau en Hongrie l'an 1531. Il fut en grande considération à la cour des emper. Maximilien II, et Rodolphe II, dont il devint conseill, et historiogr. Il m. à Vienne en Autriche, en 1584. On a de lui: Vies des Empereurs romains; Traductions latines d'Hésiode, de Théophylacte, et d'une partie des Euvres de Platon, de Xenophon et de Thucydide; Commentaires sur l'art poétique d'Horace et des Notes sur plus. aut. gr. et latins; Histoire de Hongrie, qui fait suite à celle de Bonfinius; Emblemata, 1576, in-16; Icones medicorum, Leyde, 1603, in-fol.

SAMON, marchand franc., étant allé négocier vers l'an 630 chez les Esclavons, les trouva engagés dans une guerre contre les Abares. Il combattit avec eux, rallia leur armée, fut victorieux et parvint à la couronne. Il épousa douze femmes de la nation, et il en eut 22 fils et 15 filles. Son règne fut glorieux et dura 35 ans.

SAMPSON (Guill.) , aut. anglais, sous le règne de Charles Ier, a composé une pièce intit. Le Vou rompu ;

il a en part à la tragéd. d'Hérode et
Antipater de Markham.

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SAVISON fils de Manué, de la tribu de Dan, né vers l'an 1155 avant J. C., était doué d'une force extraordinaire, dit l'Ecriture. I épousa une femme de Thamnata, qu'il repudia quelque tems après, et proposa une enigme fort difficile à deviner aux jeunes gens de cette ville. Il tua un gr. nombre de Philistins avec une mâchoire d'âne, brûla leurs blés renards liés deux à deux, à la queue de en se servant de 300 chacun desquels il avait attaché un flambeau. Les Philistins, Samson était l'aut. de tout ce dégât, apprenant que brûlèrent son beau-père, sa femme et ses parens. Cependant le courageux Israelite tuait tous les Philistins qu'il rencontrait, et se retirait sur un roc trèsfort, appelé Etam, dans la tribu de Juda. Dalila, femme philistine, qu'il aimait éperdûment, ayant tiré de lui le secret de sa force, lui fit couper les cheveux tandis qu'il dormait, et le livra aux Philistins. On lui creva les yeux; on l'employa à tourner la meule d'un moulin. Sa force revenant avec ses cheveux, 3,000 Philistins, assemble's dans le temple de Dagon, le firent venir pour se moquer de lui. Mais s'étant approché des deux plus fortes colonnes qui soutenaient le temple, il les ébranla, et le temple par sa chute l'écrasa avec les Philistins, l'an 1117 av. J. C.

m. vers

SAMUEL, fils d'Elcana et d'Anne, de la tribu de Lévi, prophète et juge d'Israël pendant plus. années, l'an 1057 av. J. C., à 98 ans. On attribue à ce prophète le livre des Juges, celui de Ruth et le 1er des Rois.

SAMWEL (David), né à Nantglyn, au comté de Denbig, m. en 1799, était chirurg. du vaisseau la Découverte, que montait le capitaine Cook. Témoin de la mort de ce cel. navig., il a donné le Récit très-circonstancié de cet événement, 1 vol. in-4o. Il est aut. aussi de quelques Poésies galloises.

SANABALLAT, d'Oronaïm, chez les Moabites, gouv. des Cuthéens, fut un graud ennemi des juifs, et s'opposa vainement au rétablissement du temple et des murs de Jérusalem, dont était chargé Néhémie.

SANADON (Noël-Etienne), jés., né à Rouen en 1676, professa les human. à Caen, et la rhetor. an coll. de Paris. En 1728, il devint biblioth. de LouisJe-Grand, et m. en 1733. Il a laissé : Des Poésies latines, 1715, in-12, réim

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1728, in-12.

SANCARA, philos. indien, dont William Jones vante le mérite, a écrit un Commentaire sur le Vedanta.

SANCASSANI (Denis-André), né dans le Modénais en 1659, exerça la médecine dans plus. villes d'Italie. En 1709, il s'etablit à Spolette, et y m. en 1737. Il a écrit: Dilucidazioni fisico mediche, Rome, 1731-1738, 4 vol. in-fol.; Aphorismes généraux de la ma nière de guérir les plaies selon la méin-8°, en ital.; etc. thode de Magatus, Venise, 1713,

SANCERRE (Louis de CHAMPAGNE, comte de), seigneur de Charenton, etc., maréchal de Fr. en 1369, et connétable en 1397. Il rendit de grands services au roi Charles V, remporta plus. avantages sur les Anglais, contribua beaucoup au succès de la journée de Rosebecq, et m. en 1402, à 60 ans.

ses

SANCHE II, dit Le Fort, roi de Castille, fit éclater ses desseins ambitieux en 1067, contre ses frères Garcias, roi de Galice, et Alfonse, roi de Léon: second à s'enfermer dans un monastère. il détrôna le premier, et contraignit le Il entreprit ensuite d'enlever à soeurs les places qui leur avaient été données pour dot. Il prit la ville de Toro sur la cadette, et tourna ensuite ses armes vers Zamora, qui appartenait à l'aînée. Mais ce prince y fut tué en tra hison, en 1072, pendant qu'il en faisait le siége.

SANCHE-GARCIAS Ier, roi de Navarre, après l'abdication de Fortunio, défit, en 907, les Maures qui faisaient le siége de Pampelune, et les obligea de le lever. Illes battit dans diverses autres occasions. En 921, il se mit à la tête derame, et lui enleva le butin dont elle de ses armées, tailla en pièces celle d'Abétait chargée. Sanche m. en 926.

SANCHEZ (François), Sanctius, de Las-Brocas en Espagne, regardé comme le père de la langue latine, et le docteur de tous les gens de lettres, m. en 1600, à 77 ans. On a de lui : Mię nerva, sive de causis Linguæ latinæ fois en 1587; L'Art de parler, et de Amst. 1714, in-8°, publ. pour la 1a

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