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Hongrie en 1386, et empereur en 1410, m. le 8 déc. 1437, après avoir appaisé le reste des troubles de Bohême, et fait reconnaître Albert V, duc d'Autriche, son 11 gendre, pour héritier du royaume. avait régné 51 ans en Hongrie, 27 dans l'empire, et 17 en Bohême. Il ne laissa qu'une fille de sa seconde femme, Barbe de Cilley. Cette riche héritière, nommée Elisabeth, fit passer tous les biens de la maison de Luxembourg dans celle d'Autriche, par son mariage avec Albert V. célébré en 1422.

SIGISMOND Ier, roi de Pologne, surnommé le Grand, fils de Casimir IV, et frère de Jean Albert et d'Alexandre. Il succéda à ce dernier, à l'âge de 40 ans, en 1507. Il remit la république dans son ancien lustre, au dedans et au dehors, 'battit les Moscovites et les chassa de la Lithuanie en 1514. Il reprit sur les chevaliers Teutoniques quelques villes qu'ils avaient enlevées à la Pologne, tailla en pièces, l'an 1531, les Valaques qui avaient fait une irruption dans ses états, et assura, par ses victoires, la Paix à la Pologne. Ce prince m. en 1548, à 82 ans.

Tartares et aux Moscovites, qu'il chassa en 1611, et sur lesquels il fit quely. conquêtes. Il m. en 1632 à 66 ans.

SIGISMOND. Voyez LADISLAS, SIGLERUS (Michel), syndic d'Hermanstadt en Transylvanie, vers 1650, est aut. d'une Histoire de Hongrie, en lat., insérée dans la Collection histor., imprimée à Presbourg, 1735, in-fol.

SIGONIUS (Charles), l'un des plus sav. écrivains du 16e s., fut professeurde grec à Modène, sa patrie, et enseigna ensuite les humanités à Padone; m. dans sa patrie en 1584, à 60 ans. On a de lui un gr. nombre d'ouvrages, rec. à Milan en 1732 et 1733, 6 vol. in-fol., avec la Vie de l'aut. par le célèbre Muratori. Les princip, sont: De Republicá Hebræo rum; De Republica Atheniensium libri IV; Historia de occidentis imperio; De regno Italia libri viginti, depuis 6-9 jusqu'à l'an 1300, traité plein de recherches; Histoire ecclésiastique, impr. à Milan en 1734, en 2 vol. in-4°.

SIGORGNE (Pierre), docteur de Sorb. ancien doyen de l'eglise de Mâcon, vicaire-génér. du même diocèse, abbé de SIGISMOND II, fils du précédent, Bonnevaux, correspondant de l'acad, des surnommé Auguste, parce qu'il était né scien., de l'institut, de l'acad. de Nancy, le rer du mois d'août, lai succéda en de la société de sciences et des arts de 1548. Aussitôt qu'il se vit naître du trône, Macón, etc., é à Rambercour-auxil fit rendre à Barbe Radziwil, sa naîPots, en Lorraine, en 1719, fit paraître tresse, qu'il avait épousée en secret, les en 1741, in-12, Examen des leçons de honneurs qui lui étaient dus en qualité physique de Privat de Molières. En de reine. La nation délibéra, dans une 1747 il donna ses Institutions Newtodiète, si elle ne casserait point un mâniennes ou Introduction à la philosoriage si disproportionné; mais Augustephie de Newton, 2 vol. in-8°; Institu résista à ses menaces. Pour gagner la tions Leibnitiennes, ou Précis de la noblesse polonaise, il permit d'envoyer monddologie, Lyon et Paris, 1767, leurs enfans dans les universités d'Alle-in-40 et in 80. Ses ouv. lat. sont: Asmagne: ce qui avait été défendu jusqu'a-tronomic physicæ juxta Newtoni prinlors. Ce prince acquit la Lithuanie à la couronne, et m. en 1572, après un règne de 24 ans, sans laisser de postérité. Meneken fit impr., en 1703, à Leipsick, in-8°, les Lettres et les Réponses attrib. à ce monarque, en lat. Ce recueil contient en outre les Lettres attrib. au roi Battori.

cipia breviarium ad usum studiosa juventutis, 1749, in-12; Prælectiones astronomice Newton, 1769, in-8°, et autres ouvr. Il m. à Mâcon en 1809.

SIGRAIS (Claude - Guill, BOURDON de), né en Franche-Comté, capitaine de caval. dans le régiment de Berry, membreSIGISMOND III, fils de Jean III, de l'acad. des' inscriptions, vivait dans le roi de Suède, monta sur le trône de Po18 s. On a de lui: Histoire des rats, 1738, logne en 1587, et fut couronné à l'exclu-in-8°; Traduction des institutions milision de Maximilien d'Autriche, qui avait été élu par quelques seigneurs. Après la mort de son père, il alla recevoir le sceptre des Suédois en 1594. Ce roi, zélé catholique, ne tarda pas de déplaire aux Suédois, zélés protest. Charles, prince de Sudermanie, oncle son profita de ces dispositions pour soulever le peuple contre lui, et usurper le trône de Suède. Sigismond fit la guerre aux

taires de Végèce, 1743; nouvelle édit. 1757, in-8°; Considerations sur l'esprit militaire des Gaulois, 1774, in-12; Con.. siderations sur l'esprit militaire des Germain's, 1781, in-12.

SIGUENZA (le P. Joseph), savant prédicateur espagnol, né à Siguenza en 1545 m. en 1606. Il a laissé : l'Histoire de l'ordre de Saint-Jérôme; Vie de

Saint-Jérôme, docteur de l'Eglise, |
Madrid, 1594, 1 vol. in-4°.

SIGUENZA (Charles de), mexicain, étudia au college des jésuites, composa à 17 ans, le poëme ver indicum, il cultiva presque toutes les branches des connaissances humaines; nommé cosmographe par Charles II, roi d'Espagne, il enseigna pendant 20 ans les mathématiq. à l'université de Mexico, m. en 1700, à 55 ans; il a laissé en m.ss. beaucoup d'ouvrages, tels que Poésies, Panégyriques, Sermons, Histoires, Dissertations, Critiques, etc.

SIKE (Henri), sav. allem. du 17 s.. remplit avec distinction les meilleurs chaires de sa patrie, pour les langues orientales. L'édition la plus estimée de P'Evangile apocryphe de l'Enfance de J.-C. lui est due, il la fit impr. à Utrecht en 1697, in-8°, en arabe et en latin, et l'enrichit de notes, ouvr. curieux.

SILBERSCHLAG (Jean-Isaïe), né à Aschersleben en 1721, m. en 1791, est auteur de la Théorie des fleuvesavec l'art de bátir dans les eaux, et d'en prévenir les ravages, trad. en franç. par Cl. Fr. Joseph d'Auxiron, Paris, 1767, in-4°.

S.,

SILBURG (Frédéric), sav. du 16o né à Marpurg, s'appliqua à corriger les anciens auteurs grecs et latins. Toutes les édit. qu'il a revues sont correctes, Il eut beaucoup de part au Trésor de la langue grecque de Henri Etienne, et m. à la fleur de l'âge, à Heidelberg en 1569. Sa Grammaire grecque est estimée. Il a laissé quelques Poésies et Etymologicon magnum, 1594, in-fol.

SILENE (mythol.). C'était un vieux satyre, qui avait été le nourricier et le compagnon de Bacchus.

SILHON (Jean), conseill. d'état ordinaire, membre de l'acad. franç., né à Sos en Gascogne, m. directeur de cette compagnie en 1667. On a de lui un Traité de l'immortalité de l'áme, Paris, in-4°; quelques ouvrages de politique.

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Londres, 1739, in-12; Lettre sur les transactions publiques du règne d'Elisabeth, etc., Amst., 1736, in-12; Mélange de littérature et de philosophie, de Pope, 1742, 2 vol. in-12; Traité mathématique sur le bonheur, 1741, in-12; l'Union de la religion et de la politique, de Warburton, 1742, 2 vol. in-12; Mémoires des commissaires du roi et de ceux de sa majesté britannique sur les deux couronnes en Amérique, Paris possessions et les droits respectifs des 1755, in-40; Voyage de France, d'Espagne, de Portugal et d'Italie, Paris, 1770, 4 vol. in-12°

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latin, né à Rome, où il fut consul l'année SILIUS-ITALICUS (Caïus), poète de la mort de Néron. Parvenu à l'âge de 5 ans, au commencement du règne de Trajan, il se laissa mourir de faim n'ayant pas le courage de supporter la douleur d'un ulcère incurable qui le tourmentait. Silius est connu par un Poëme latin sur la deuxième guerre punique. On l'a appelé le Singe de Virgile. La re édition est de Rome, 1741, in-fol. Les meilleures sont celles d'Alde, 1723, in-8°, et d'Utrecht, 1717, in-40, par Drakenborch. On doit à Lefèvre de Villebrune une nouvelle édit. de ce poëme, corrigée et augmenté d'un fragment sous ce titre : C. Silii Italici de bello punico secondo, poema ad fidem veterum monumentorum castigatum fragmento auctum, etc., 1781, 1 vol. in-12; de plns une traduction française, avec le texte lat., en 3 vol. in-12, Paris, 1781.

SILLERY. Voy. Brulart.

SILLINEN (JODOC DE), né à Kussuacht, canton de Lucerne en Suisse, m. à Rome en 1497, év. de Grenoble, ensuite de Sion. Il fut un négociateur habile et auteur de l'alliance des Suisses avec Louis XI, en 1475, dont il était conseiller.

SILVA. Il y a eu de ce nom (François), peint. et statuaire, m. en 1641; un autre, sculpteur (Augustin), et son petit-fils (François), dit le Jeune, m. à Bonn, dans l'électorat de Cologne, en 1737; enfin, un sculpteur et architecte (Charles-François), m. à Milan en 1726, à 65 ans.

SILHOUETTE (Etienne de), né à Limoges en 1709, il devint contrôleur général et ministre d'état en 1759, et m. en 1767. Ses principaux ouvrages sont : Idée générale du gouvernement chinois, 1729, in-4°, 1731, in-12; Réflexions SILVA (Jean-Baptiste), méd., né à politiques sur les grands princes, trad. Bordeaux en 1684, d'un père de la relig. de l'espagnol de Balthazar Gracian, 1730, juive. Il laissa une fortune considérable in-4° et in-12; une traduct. en prose des et quelques écrits: Traité de l'usage Essais de Pope sur l'homme, in-12; des différentes sortes de saignées, et Essai d'une traduction des Disser-principalement de celle du pied, 1727, tations sur les partis qui divisent l'Angleterre, trad. de l'angl. de Bolyngbroke,

2 vol. in-12; Dissertations et Consultations de MM. Chirac et Silva, 3 vol.

in-12. On a des Mémoires pour servir à sa Vie, par Bruhier, doct. en médec., Paris, 1747. Il m. à Paris en 1742.

SILVAIN (Flavius SILVANUS), fils de Bonitus, capitaine gaulois. Ses services militaires l'élevèrent sous le règne de Constance, au grade de commandant de la cavalerie, et ensuite à la place de gén. de l'infanterie dans les Gaules, Il combattit avec succès les barbares. Il était occupé à les repousser lorsque ses ennemis le calomniaient à la cour, et lui 'supposaient le dessein de se faire élire empereur. Comme il connaissait le caractère soupçonneux de Constance, il se crut perdu, et dans cette idée, il accepta le titre d'Auguste, que ses soldats lui donnèrent en 355. Ursicin, envoyé avec une armée contre lui, feignit de le reconnaître pour son prince légitime, et après l'avoir endormi par cet artifice, le fit poignarder dans une chapelle. La plupart de tous ses officiers furent punis de mort; mais Constance épargna son fils, et lui laissa les biens de sa famille.

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SILVANI (Gérard), architecte et sculpt. florentin, né en 1579, m. en 1675, embellit sa patrie d'un gr. nomb. de superbes ouv. Son fils, PierreFrançois SILVAIN, eut aussi de la réputation. Son princip. ouv. est l'Eglise des Pères de l'Oratoire, dont la place avait été donnée par Pietre de Cortone.

SILVATICUS (Matth.), de Salerne, qui flor. dans le 14e s., a écrit des Pandectes de Médecine, imprimé à Naples, sous Ferdinand d'Aragon, réimp. à Venise en 1511, in-fol. Il m. en 1340.

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SILVATICUS (Benoît), méd., né en 1575, à Padoue, où il m. en 1658. On a de lui: De Lithotomiá, sive, de calculi vesica sectione consultatio, Ulm, 1628, in-4°; Nuremberg, 1628, in-f.; Consiliorum et responsionum medicinalium centuria IV, Patavii, 1656, infol., Geneva, 1662, 1736, in-fol.

SILVATICUS (Jean-Bapt.), méd., né à Milan, m. en 1621, obtint une chaire à Pavie, où il devint prof. primaire. On a de lui un grand nombre d'ouv.; les principaux sont: Tractatus duo; De Materid turgente; De Aneurysmate, Vicentiæ, 1595, in-4°; Galeni historia medicinales, Hanoviæ, 1605, in-fol. ; De frigida potu post medicamentum, Mediolani, 1586, in-4°.

SILVERE (SILVERIUS), natif de Campanie, fils du pape Hormisdas, monta sur la chaire de S. Pierre après le pape Agapet Ier, en 536, par les soins du roi

Théodat. Peu de tems après ayant été accusé d'intelligence avec les Goths, il fut envoyé en exil à Patare en Lycie, par Bélisaire, qui fit ordonner à sa place Vigile, en 537. L'emp. Justinien ayant appris les outrages qu'on faisait à ce pape, ordonna qu'on le rétablit sur son siége; mais l'impératrice Théodora, qui de nouveau noircit le pontife, le fit conduire dans l'île Palmaria, où il mourut de faim en 557. Après sa m., Vigile fut reconnu pour pape légitime.

SILVESTRE Ier (saint), pape après saint Melchiade, en 314. Il m. en 335. Silvestre siégea 21 ans et 11 mois.

SILVESTRE II, appelé auparavant Gerbert, né en Auvergne, d'une famille obscure, fut élevé au monastère d'Aurillac, devint abbé de Bobio. Chassé par ses relig., il alla en Allem, et fut précepteur d'Othon III. S'étant rendu ensuite auprès d'Adalberon, archev. de Reims, il fut chargé de l'école de cette ville. Hugues Capet le choisit pour précepteur de son fils Robert, et le récompensa par l'archevêché de Reims en 992. Enfin le pape Grégoire V étant mort l'ambitieux et adroit bénédictin obtint la papauté. Il m. en 1003. Il fut le premier français qui monta sur la chaire de Saint-Pierre.

SILVESTRE (François), sav. gen. des dominicains de Ferrare, ce qui l'a fait appeler Franciscus Ferrariensis; m. à Rennes en 1528, à 54 ans. Ses principaux ouv. sont : des Commentaires sur les livres de St. Thomas contre les Gentils, dans le tom. ge des Euvres de ce saint docteur; une Apologie contre Luther; la Vie de la bienheureuse Osanna de Mantoue, religieuse.

SILVESTRE (François), écriv. fr. réfugié en Hollande, a traduit le Flambeau de la Mer de Van-Loon, Amsterd., 1687, 5 vol in-fol.

SILVESTRE (le comte Camille), sav. littérat. et antiq., né à Padoue en 1645, m. en 1719, occupa à Padoue les premières dignités de l'état sans négliger les lettres et les arts. Il ne nous reste de lui que plusieurs Dissertations sur les objets de curiosités antiques.

SILVESTRE (le comte Charles), fils du précéd., né à Rovigo en 1681, m. en 1754. On a de lui: La vie de Louis Célius de Rovigo; Lettre sur une Inscription antique; Explication d'un marbre antique; Lettre sur la ville de Rovigo ; La Vie de Dominique Giorgi, etc.

SILVESTRE (Israël), dess., grav, cél.,

né à Nanci en 1621, m. à Paris en 1671, † dessinait à la plume avec une pureté et une finesse telles, qu'on peut comparer ses dessins à ceux de Jacques Callot. Louis XIV l'employa pour dessiner et graver les maisons royales. Son Carre consiste en plus de 700 pièces, parmi lesquelles on remarque le Carrousel qui eut lieu en 1662, et qui se compose de 101 pl. Les Plaisirs de l'ile enchantée, qu'il a gravés en 7 pl., méritent également d'être cités.

SILVESTRE (Charles-Nicolas), grâv., petit-fils du précéd., m. en 1767, à 67 ans, fut maître à dessiner des enfans de France. On a de lui: Ubalde et le Chevalier

Dunois, allant chercher Renaud, d'après Le Moine. C'est son meill, morceau.

SILVESTRE (Jacques - Augustin), dessinat. et peintre, né à Paris en 1719, fils du précéd., suivit avec avantage la carrière de ses pères, et remplaca son père dans la place de maître à dessiner des enfans de France. 11 m. à Paris en 1809.

SILVESTRE (Louis), peintre, né à Paris en 1677, où il m. en 1760. Son tableau de réception à l'acad. royale représente la Création poétique de l'Homme, et celui de St. Pierre guérissant les malades à la porte du Temple, sont à NotreDame à Paris. Ses principaux ouvrages sont à Dresde, où le roi de Pologne l'attira en 1727, et le nomma son premier peintre, et directeur de son acad. royale de Dresde.

SIMARD (Pierre), inquisiteur du comté de Bourgogne, né à Montbozon en 1620, était de l'ordre des frères prêcheurs; il remplit les prisons de Besancon de personnes accusées de magie, et d'un grand nombre de victimes de son zèle aveugle. Il a publié : Avis salutaires aux prêtres, Besancon, 1677, in-8°; le Trésor du Rosaire, ibid., 1678, in -8°; Compendium conciliorum, et Observationes in jus canonicum, m.ss. SIMEON, chef de la tribu du même nom, et second fils de Jacob et de Lia, né vers l'an 1757 avant J.-C. Etant allé, durant la famine, avec ses frères en Egypte, pour acheter du blé, il resta en otage pour assurer leur retour. Son frère Lévi et lui vengèrent l'enlèvement de leur soeur Dina en égorgeant tous les sujets de Sichem (Voyez ce mot).

SIMEON, aïeul de Mathathias, père des Machabées, de la race des prêtres, descendait du vertueux Phinées.

SIMEON-METAPHRASTE, né au 10s.

à Constantinople, fut secrét. des emper. Léon le philisophe et Constantin Porphyrogenète, et cut le département dés affaires étrangères. Ce prince l'exhorta à faire le rec. des Vies des Saints. On a trad. plus. fois son ouvr. en latin, on le trouve dans le rec. des Vies des Saints par Surius; et des vers grecs dans le Corpus poetarum Græcorum, Genève, 1666 et 1614, 2 vol. in-fol.

SIMEON, fameux rabbin du 2o s. On lui attribué le livre hébreu int. : Zohar, c'est-à-dire la Lumière, Crémone, 1560, 3 vol. in-fol.

SIMEON (Antoine), dominicain, m. à Angoulême en 1615, a traduit de l'espagnol les Sermons de Pierre de Valde

rana

et de l'italien ceux de Marcel Ferdinand de Barry, abbé d'Olivet, 1610.

SIMEON, archev. de Thessalonique, dans le e s., a composé un Traité de la Liturgie, et un ouvrage contre l'hérésie, en forme de dialogue.

SIMEONI, ou DE SIMEONIBUS (Gaspard), d'Aquila dans le royaume de Naples, chan. de Sainte-Marie-Majeure, et secrét. du pape Innocent X, brilla à Rome par ses Poésies latines et ital.

SIMEONI (Gabriel), florentin, plus cél. par son arrogance que par son veritable savoir, né en 1509, après avoir visité plus. cours de l'Europe, entra au service du duc de Savoie Emmanuel Philibert, en 1560. On remarque parmi ses ouvr. Commentaires sur la tetrarchie de Venise, de Milan, de Mantoue et de Ferrare, Venise, 1546; Discours sur la castramétation et la discipline militaire des Romains, Lyon, 1555, in-fol.; Observations antiques, Lyon, 1558; Vie et Métamorphoses d'Ovide, Lyon, 1559; Description de la Limugne d'Auvergne en forme de dialogue, Lyon, 1561.

SIMI Nicolas) de Bologne, profes. d'astron à l'univ. de sa ville natale, a écrit: Ephemerides annorum XV ab anno Christi 1554 ad 1568 ad Meridianum Bononiæ, Venise; Theorica Planetarum in compendium redacta, Bâle, 1555; Introductorium ac summarium totius geographic, Bologne, 1563; Tractatus de electionibus, et mututione acris, etc., Venise, 1554.

SIMIANE (Charles-Emmanuel-Philibert-Hyacinthe), d'une famille de Provence, m. en 1677, chez les prêtres de la Mission à Turin; devint marquis de Pianeze, ministre du duc de Savoie, et colonel-gén, de son infanterie. On a de

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SIMIOLI (Joseph), né à Naples en 1712, où il m. en 1799, chan. de la métropole et théol., a composé une Méthode générale pour l'instruction des élèves destinés aux miss. étrangères; Avis aux évéques pour bien gouverner leur diocèse. Il a laissé un grand nombre d'ouv. m.ss.

SIMLER (Josias), ministre de Zu rich, où il m. en 1576, à 45 ans, a donné divers ouvrages de theolog. et de mathématique; un Abrégé de la Bibliothèque de Conrad Gessner, Zurich, 1574, in-fol. Frisius en donna une édit. augm. en 1583. De Helveticorum republicá, Elzévir, 1624, in-24, trad. en franc par Gentillet, 1579, in-8°; Vallesiæ descriptio, ibid, 1633, in-24.

SIMLER (Jean-Jacques), ministre de Zurich, où il naquit à la fin du 1e s., a laissé un recueil curieux de Mémoires sur la réformation de la Suisse, lat. et allem., Zurich, 1757, 3 vol. in-8°.

SIMMIAS, de Rhodes, poète grec, originaire de Samos, viv. au commenc. des olympiades, 406 ans après la guerre de Troie. Il avait écrit des antiquités des Samiens, selon Suidas. Thetzes rapporte treize vers, tirés d'un poëme de Simmias intit. Apollon. Les Ailes, l'OEuf et la Hache de Simmias de Rhodes doivent être mis au nombre des difficiles

nuga.

SIMON LE MAGICIEN, du bourg de Gitron dans le pays de Samarie, séduisait le peuple par ses enchantemens et ses prestiges, et se faisait appeler la grande vertu de Dieu. Ce prophète se fit sur-tout une grande réputation à Rome. Les Romains le prirent pour un Dieu, et le sénat lui fit ériger une statue dans l'île du Tibre, avec cette inscription: Simoni Deo sancto. D'habiles critiques cependant contestent ce fait, et prétendent que cette statue était consacrée à Semo-Sachus, qui était une divinité adorée parmi les Romains.

SIMON, moine d'Orient, dans le 13e s., passa en Europe, où il se fit dominicain, et composa contre les Grecs, sur la procession du Saint-Esprit, un Traité qu'on trouve dans Allatius.

SIMON, de Gênes, méd. du 13e s., chapelain du pape Nicolas IV, a composé Clavis sanationis; Expositio

Glossa marginalis ad Alexandri latri libros medicinales. Un autre méd. du même nom, qui vivait longtems après, a donné des notes sur l'ouvrage de Matthieu Silvaticus, sous le titre d'Opus Pandectarum medicinæ.

SIMON (Richard), oratorien, néjà Dieppe en 1638, possédait une partie des langues orientales. Après avoir prof. la philos. à Juilli, il quittal'Oratoire en 1678, pour se retirer à Belleville en Caux, dont il était curé, m. à Dieppe, sa patrie, en 1712. Ses principaux ouvr. sont: une ladelphie, avec une Traduction latine et édition des Opuscules de Gabriel de Phides Notes, 1686, in-4o; Les cérémonies de Léon de Modène, avec un Suppleet coutumes des juifs, trad. de l'italien

ment touchant les sectes des Caraïtes et des Samaritains, 1681, in-12; l'Histoire critique du vieux Testament, la meilleure édit. est celle de Roterdam, 1689, in-4; Histoire critique du texte du nouveau Testament, ibid, 1689, in-4°; Réponse au livre intit.: Sentimens de quelques théologiens de Hollande, 1686, in-4°; une Traduction franc. du nouv. Testament, avec des Remarques littér. et critiques, 1702, 2 vol. in-8°; Histoire de l'origine et du progrès des revenus ecclésiastiques, 1709, 2 vol. in-12, sous le nom supposé de Jérôme Acosta Créance de l'Eglise orientale sur la Transsubstantiation, 1687, in-12; Bibliothèque critique, sous le nom de Sainjore, 1708 et 1710, 4 v. in-12, supprimée par arrêt du conseil; ouvrage devenu rare; Nouvelle Bibliothèque choisie, etc. Amst., 1714, 2 vol. in-12; Critique de la Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques de Dupin, et des Prolegomènes sur la Bible, du même, 1730, 4 v. in-8°; Histoire critique de la croyance et des coutumes des nations du levant, sous le nom de Moni, 1693, in 12; Lettres critiques, Bâle, 1699, in-12.

SIMON (Léonard), philos. et méd., né à Messineen1602, publ.: Gelodachria, sive de naturali et præternaturali risu et fletu, cæteris que humani intellectus proprietatibus, cum physiognomid, et earum curatione, Messana, 1656, in-4°.

SIMON (Richard), doct. en théol., connu par un Dictionnaire de la Bible, Lyon, 1693, in-fol., 1703, 2 vol., avec beaucoup d'additions, il m. à Lyon.

SIMON (Jean-François), né à Paris en 1654, m. en 1719, doct. en droit canon, contrôleur des fortifications, associé de l'acad. des inscriptions et b.-lett. fut, en 1719, garde des médailles du ea

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