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sous ce titre: Principes du Droit de la Nature et des Gens, en 3 vol. in-12; Hora subcesiva Marburgenses, en neuf parties, etc., etc.

WOLFF (Jérôme), d'une ancienne famille du pays des Grisons. Il devint bibliothécaire et principal du collége d'Augsbourg, où il m. en 1580, à 64 ans, On a de lui: Socratis Notiones et Epistolæ, græcè et latinè, 1593, in-fol., ouvrage curieux et instructif; Demosthenis et Æschinis opera omnia, grace et latinè, Francfort, in-fol., Joannis Zonara annales ab exordio mundi, etc.,

græcè et latinè, Paris, 1686, 2 vol. in-fol.;

Niceta Acominati Choniatæ historia græcè el latine, Paris, 1647, in-fol. ; Nicephori historia Bysantina, græcè et latinè, Paris, 1702, 2 vol. in-fol.

WOLLSTONECRAFFT (miss), épouse du célèbre docteur Godwin, m. à Londres en 1797. On a d'elle: The Rights of Women (des droits de la femme), qui eut le plus grand succès en Angleterre.

WOLMAR (Melchior), né à Rotweil en Suisse en 1497, apprit la langue grecque à Calvin et à Bèze, et leur inspira l'envie d'être réformateurs. Ulric, duc de Wittemberg, Pattira dans ses états, et le fit prof. de droit à Tubinge. 11 m. à Essenach en 1561. La Préface qu'il a mise à la tête de la Grammaire grecque de Démétrins Chalcondyle, a passe autrefois pour un chef-d'oeuvre en ce genre. On a aussi de lui des Commentaires estimés sur les deux ers livr. de l'Iliade d'Homère.

WOLSEY (Thomas), fameux card. et archevêque d'Yorck, né à Ipswich en 1473, fils d'un boucher; après avoir enseigné la grammaire dans l'université d'Oxford, il devint chapelain et aumônier du roi Henri VIII, qui le fit entrer dans le conseil et qui se déchargea sur lui du gouvernement de l'état. Le pape Léon X lui donna le chapeau de cardinal en 1515, et le titre de legat à latere dans tout le royaume. On le vit alors augmenter son faste et ses pretentions. Francois Ier et Charles-Quint, qui regardaient Wolsey comme arbitre de l'Europe, le combièrent de caresses et de présens. Après avoir été pour l'empereur, Wolsey se declara pour la France. Il s'opposa de tout son pouvoir à la répudiation de la reine Catherine d'Arragon; mais voyant que le roi Henri VIII ne pouvait être dissuadé, il y donna les mains, et agit avec zèle en faveur de ce prince. Dans la suite, Aune de Boulen ayant

noirci le cardinal dans l'esprit du roi, pour se venger de l'opposition qu'il avait temoignée auparavant pour le divorce de la reine, Henri VIII confisqua tous ses biens, le dépouilla de ses charges, excepté de son archevêché d'Yorck, et ordonna qu'on l'amenât dans la Tour de Londres. Il m. en chemin, à Leycester, buffet de vaisselle d'or, les meubles les en 1533, à 60 ans. On trouva chez lui un plus somptueux, et jusqu'à mille pièces de fine toile de Hollande. On trouve un petit recueil des Lettres de ce cardinal dans le tome 3 de Collectio_amplissima, des PP. Martenne et Durand,

bénédictins; elles peuvent servir à l'His

toire de ce tems là. Sa Vie a été donnée en anglais, in-4°.

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WOLZOGUE ou WOLZOGEN (Louis originaires d'Autriche; il fut successivede), né à Amersford en 1632, de parens ment ministre de l'Eglise wallone à Groningue, a Middelbourg en Zélande, Utrecht et à Amsterdam, où il m. en 1690, prof. en hist. ecclés. Cet écrivain était aussi socinien, et il eut de vives querelles avec Labadie. Ses princip. ouv. sont: Orator sacer, sive de ratione concionandi, Utrecht, 1671, in-8°; Dissertatio critico-theologica de correctione scribarum in octodecim scriptura dictionibus adhibita, Hardwick, 1689, in-4°; une Traduction franç. du Dictionnaire hébreu de Leigh, Amsterd., 1730, in-40; De scripturarum interpreto contra exercitatorem paradoxum, 1668, in-12. Voyez les Lettres sur la vie et la mort de Wolzogue, Amst., 1692, in-8°.

WONCACK (Laurent), év. angl., m. en 1685, a donné: Examen de Tilène devant ses juges, in-12, petit ouv.contre les puritains; le Cabinet des calvinistes ouvert, in-12; le Resultat des faux principes, ou l'Erreur convaincue par sa propre évidence, in-40; et autres ouvrages dirigés contre le calvinisme.

WOOD (Antoine), antiq. augl., né à Oxford en 1632, où il m. en 1695. En 1674 il publia Historia et antiquitates universitatis Oxoniensis, Londres, a v. in-fol. Il écrivit cet ouvr. en angl.; mais l'université le trouva si intéressant qu'elle en fit faire la traduction latine que nous avons. Sa seconde production est: Athena Oxonienses, dont le commencement parut à Londres en 1691, in-fol. C'est l'histoire de tous les auteurs et prélats qui ont étudié dans l'université d'Oxford, depuis 1500 jusqu'en 1695, Wood a encore inséré des Recueils historiques dans un journal anglais, appe!é

Bibliothèque littéraire. Sa Vie a été écrite par lui même, et publiée par Thomas Hearne.

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WOOD (Robert), sav. angl., secrét. d'état en 1764, m. à la fin du 18e s., publié un ouvr. d'érudition, ayant pour titre: Essai sur le génie d'Homère, qui a été trad. en fr. par Démeunier. Wood fit le voyage de la Grèce, visita les îles de l'Archipel et toutes les côtes de l'Asie nineure, pour vérifier la géographie et les descriptions du poète grec. En France, M. Le Chevalier à fait son intéressant Voyage de la Troade, 5 vol. in-8°.

WOODHOUSE (Jacques), prof. de chimie à l'univ. de Pensylvanie, m. en 1809, à 39 ans. Il a publ. une Dissertation inaugurale sur les propriétés médicales et chimiques de l'arbre appelé en anglais perrimmon; et l'Analyse des vegétaux astringens, 1792; le Compagnon de poche du jeune chimiste, avec le Laboratoire portatif, 1797; et une édition de la Chimie de M. Chaptal, avec des notes, 1807, 2 vol. in-8°.

WOODWARD (Jean), célèbre philosophe et méd. anglais, né en 1665, dans le comté de Derby, il exerça à Londres, où il m. en 1728, après avoir été professeur de médecine, et membre de la société royale. En 1695, il mit au jour son Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Londres, in-8°, trad. en franç. par Nogues, sous le titre de Géographie physique, ou Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Paris, 1735, in-40; en lat., sous le titre de Specimen de terra, Zurich, 1704, in-8°; et en allemand, Erfurt, 1745. Il publ. en 1696, Courtes Instructions pour faire des observations dans toutes les parties du monde, etc., Londres, in-4°; en 1713, Remarques sur l'état ancien et présent de Londres, Londres, in-80; en 1714, parut, Naturalis Historia Telluris illustrata et aucta, Londres, in-8°, trad. en anglais et publ. en 1726; l'Etat présent de la médecine et des maladies, en anglais, 1718, in-8°; en latin, Zurich, 1720. Après sa mort, on a publ. Distribution méthodique des fossiles de toute espèce, Londres, 1728, in-8°; Essai d'une Histoire naturelle des fossiles d'Angleterre, avec des observations et des expériences pour en découvrir l'origine et la nature, et les divers ouvrages, Londres, 1729, 2 vol. in-8°.

WOOLHOUSE (Jean-Thomas), chirurgien anglais, oculiste du roi GailJaume III, a mis au jour, Expériences de diverses opérations manuelles, Paris,

1711; Dissertation sur la cataracte dé quelques modernes, Offenbach, 1717, in-8°; Observations critiques sur livre anglais, Londres, 1713, in-8°.

un

WOŎLSTON (Thomas), né en 1669, Northampton, connu à Londres par six Discours sur les miracles de J. C., 1727 à 1729, in-8°. Sous prétexte de les faire passer pour des allégories, il s'efforce de les détruire dans cet ouvrage. II

m. en

11733. Ses principaux ouvr. sont Apologie ancienne pour la vérité de la religion chétienne, renouvelée contre les juifs et les gentils, réimpr. à Lond. en 1732, in-8°; Défenses des Discours de M. Woolston, sur les miracles de J. C., contre les évêques de Saint-David et de Londres, etc., 1730, in-80; Dissertatio de Pontii Pilati ad Tiberium epistola circa res Jesu-Christi gestas, etc.

WORLIDGE (Thomas), peintre et grav., né à Oxford en 1725, m. à Lond. en 1766. On a de lui, à l'eau forte, dans le goût de Rembrandt, quelques estampes de sa composition. On cite entre autres une suite de petites têtes, autre de pierres antiques. Il a publ. un livre de pierres grav, d'après l'antique.

une

WORMIUS (Olaüs), sav. médecin danois, natif d'Aarrhus en Jutland, l'an 1588, voyagea en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Angleterre. De retour à Copenhague, il obtint en 1624 la chaire de médecine, m. en 1654, médecin du roi Christian V, et rect. de l'acad. On a de lui plusieurs ouvr. sur l'histoire de Danemarck et d'autres écrits. Ses principaux ouvr. sont: Antiquitates Danica, litteratura runica, fasti Danici, etc., Copenhagne, 1651, in-fol.; Danica litteratura antiquissima, vulgò Gothica dicta, Copenhague, 1651, in-fol.; Monumentorum Danicorum libri sex, Rostock, 1643, in- fol.; Duplex series antiqua regum Dania, et limitum inter Daniam et Sueciam descriptio, Copenhague, 1643, in-fol.; Lexicon runicum et appendix ad monumenta Danica, Rostock, 1650, in-fol.; De renum offieio in re venered, impr. dans le recueil de Bartholin; De usu flagrorum, Francfort, 1670, in-8°.

fils aîné

WORMIUS (Guill.), méd., du précédent, né à Copenhague en 1633, où il m. en 1724, après avoir été prof. de physique expérimentale, bistoriogr. du roi et bibliothéc. royal, président du tribunal suprême de justice, cons. d'état et conseiller des conférences. Il publia la descript. des curiosités de son père, sous le titre de Museum Wormianum Leyde, 1655, in-fol. Ouvr. curieux.

WORMIUS (Olaüs), fils du précéd., prof. en éloquence, en hist. et en méd. Copenhague, m. en 1708, à 41 ans. On a de lui: De Glossopetris; De viribus medicamentorum specificis, et d'autres ouvr. de physique, etc.

WORMIUS (Christian), frère du précéd., doct. et prof. en théologie, puis évêque de Seeland et de Copenhague, m. en 1737. Ses princip. ouvr. sont De corruptis antiquitatum hebraicarum vestigiis, apud Tacitum et Martialem; Dissertationes quatuor de veris causis cur delectatos hominis carnibus et promiscuo concubitu christianos calumniati sint ethnici; Historia Sabellianismi, in-8°; etc.

WORSLEY (Sir Richard), histor. angl., né en 1751, dans l'île de Wight, . en 1805, contrôleur de la maison du roi d'Angleterre, gouverneur de l'île de Wight, et représentant de Newport au parlem. Il avait composé une collect. considérable des marbres, des statues et des antiq. de presque toutes les contreés de l'Europe; la description en a été publ. en 2 vol. in-fol., intitulée: Museum Worsleianum. On lui doit aussi une Histoire de l'ile de Wight, 1781, I vol. in-4°.

WORTH (Guill.), auteur angl., sav. dans l'antiquité ecclésiastique, flor. an 18 s. On a plus. ouvr. de lui, entre autres une édit. des OEuvres de Saint-Justin, et du Discours contre les Gentils, de Tatien, Oxford, 1700, avec des notes et des dissertations.

surle savoir des anciens et des modernes, Londres, 1694, in-8°; Mélanges sur les tradit. et les usages des scribes et des pharisiens, 1718, 2 vol. in-8°, en hébreu et en anglais; Lois civiles et ecclésias tiques du pays de Galles, en latin, avec des notes; un Glossaire, et un Discours sur les traditions et les usages des scribes et des pharisiens, 2 vol. in-8°, en latin. On a impr. après sa m., Discours sur la confusion des langues à Babel, Londres, 1730, in-8°, avec des recherches sur la langue primitive, etc.

WOUTERS (Cornélie), plus connue sous le nom de Wasse, née à Bruxelles en 1739, fut mariée fort jeune au baron de Wasse, qui lui fit parcourir une partie de l'Europe, et m. en 1802. Ses ouvrages sont: Vies des hommes illustres d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, ou le Plutarque Anglais, etc., 1799 et 1800; OEuvres choisies des meilleurs auteurs dramatiques anglais, pour faire suite au Théâtre de Shakespeare, 1784-1787, -11 vol. in-8°; Les imprudences de la Jeu nesse, trad. de l'angl., 1788, 4 v. in-12; l'Art de corriger et de rendre les hommes constans, deuxième édition, 1791, in-8°; Le Mariage platonique, imité de l'angl., 1789, 2 vol. in-12.

WOUWER (Jean de), né à Hambourg en 1574, réfugié pour cause de religion. En 1598 il voyagea en France et en Italie. De retour en Allemagne, il fut nommé conseiller du comte d'Oost Frise, et envoyé à la Haye pour la pacification d'Embden. Jean Adolphe, duc de Holstein, le créa son conseiller et gouverneur de Gottorp, où il m. en 1612. On a de lui un Recueil, intitulé Polymathia tractatio, 1603, in-4°; Dies æstiva sive de umbra Paegnion, 1610, Oxford, 1636, in-12; des Notes sur Julius Fir

WOTTON ( Edouard ), médecin d'Oxford, m. à Londres en 1555 à 63 ans. On a de lui: De la différence des animaux. Ce livre, rempli d'érudit., écrit en lat. et imprimé à Paris, 1552, in-fol., acquit à Wotton une grandemicus, Apulée, Pétrone, Minutius Félix réputation parmi les savans.

WOTTON (Henri ), né à BocktonHall, dans le comté de Kent en Anglet., en 1568. A son retour d'une ambassade vers l'empereur Ferdinand II, le roi le nomma prévôt du collège d'Eaton. Il m. en 1639. On a de lui un recueil intitulé: Reliquiae Wottoniana, Londres, 1651, in-8°. On distingne dans cette collection des Elémens d'architecture, des Aphorismes d'éducation, quelques Poésies, et enfin le Journal détaillé de ses ambassades à Venise.

WOTTON (Guill.), né en 1666 à Wrentham, dans le comté de Suffolck, m. dans la partie méridionale du pays de Galles, en 1726. Il a publié : Réflexions

et Tertullien; une Dissertation De cognitione veterum novi orbis; Panégyrique de Christiern IV, roi de Danemarck; plus. Lettres, Hamb., 1609, în-8°, etc.

III. WREN (Christophe), fils de Christophe Wren, doyen de Windsor, né, selon quelques auteurs, à Londres en 1632. Il devint l'un des premiers mathématiciens de son siècle, et m. en 1723, après avoir été professeur d'astronomie à l'univ. d'Oxford, président de la société royale de Londres, architecte du roi, etc. Ce savant n'a jamais rien fait imprimer; mais plusieurs de ses ouvrages ont été publiés par d'autres. On a inséré dans les Transactions philosophiques plus. pièces de lui. Les principales sont : Relation

suivie d'an Extrait historique et raisonné de ses ouvrages. Cette Monograd'histoire littéraire sert de préambule à la traduction des oeuvres de Xénophon, par M. Gail.

(aujourd'hui Messine) et à Catane. Il y
fonda la secte éléatique, qui produisit
plusieurs hommes vertueux. Les frag-phie
mens de ses Vers furent impr. en 1573,
in-8°, par Henri Etienne, et dans un rec.
intitulé Poesis philosophica.

XÉNOPHILE, célèbre statuaire, n'est connu que par Pausanias, qui en parle dans sa Description de la Grèce, liv. 2.

avant

XÉNOPHON LE JEUNE, écriv. d'Ephèse, viv., selon quelques-uns Heliodore, c'est-à-dire, au plus tard. vers le commenc. du 4e s. Il n'est connu que par ses Ephesiaques, ronian grec en 5 liv., qui contient les Amours d'Abrocôme et d'Anthia. Ce roman a été impr. en grec et en latin, à Londres, en 1726, in 4, édition de Cocchi. Le baron de Locella en a donné une édit.

soignée à Vienne en 1797. Jourdan de Marseille en a donné une trad. franç., en 1748, in-13.

XENOPHON, statuaire d'Athènes, dont Pausanias fait mention dans sa Description de la Grèce, liv. 9. Les Thébains disaient au tems de cet historien, que ce Xénophon avait fait seulement le visage et les mains de la statue de la fortune et que le reste était de Callistonicus, un de leurs concitoyens.

I. XENOPHON, fils de Gryllus, né à Athènes l'an 450 avant J. C., fut quelque tems disciple de Socrate, sous lequel il apprit la philosophie et la politique. Il prit le parti des armes, et alla au secours de Cyrus le jenne, dans son expédition contre son frère Artaxercès. Ce philosophe guerrier s'immortalisa par la part qu'il eût à la fameuse retraite des dix mille Grecs venus du fond de l'Asie. De retour dans sa patrie, il s'attacha ensuite à Agésilas, roi de Lacédémone, qui commandait pour lors en Asie. Ce prince l'emmena avec lui au secours de Sparte, où il se distingua également par son esprit et par son courage. Dès que la guerre fat terminée, il se retira à Corinthe, où il passa le reste de ses jours dans les doux XENOPHON, médec. de l'empereur travaux de l'esprit. Il y m. vers l'an 360 Claude, natif de l'île de Cos, se disait avant Jésus Christ. Les meilleures édit. de ses (Euvres sont celles de Paris, dans la faveur de ce prince, que Claude, de la race des Asclepiades. Il fut si avant 1625, in-fol.; de Leipsick, 1763, 5 vol. après avoir fait en plein senat l'éloge in-8°;-d'Oxford, 1703, grec et latin, d'Esculape et de ses descendans, dit que 5 vol. in-8°;-1727 et 1735, 2 vol. in 4o. « le savoir et la naissance de Xenophon Ces deux vol. ne contiennent que la Cyméritaient que les habitans de Cos fusropédie, la Retraite des dix mille et Eloge d'Agesilas. J. A. Ernesti en a donné une édition en 17..., réimprimée à Leipsick en 1771, in-Só. Enfin de Glasgow, 1674, 12 vol. in-8°; de Leipsick, par Benjamin, Weiske, 6 vol. in-8°, dont le dernier a paru en 1804. Sturz a donné en 4 vol. in-8°, un Lexicon Xenophontis, Leipsick, 1804. On a imp. en 1745, en 2 vol. in-12, div. ouvr. de Xénophon, en fr. ; la Retraite des dix mille, les Choses mémorables; la Vie de Socrate; Hieron. M. Gail a donné une trad. compl. des ouvr. de ce guerrier philosophe, Paris, 1797, 1799, 7 vol. gr. in-40. Il a aussi publié séparément les Républiques de Sparte et d'Athènes, Paris, 1795, in-12; les Economiques; l'Apologie de Socrate; le Traité d'équitation et le commandant de la ca valerie, Paris 1795, in-8°; et les Crnégétiques ou Traite de la chasse, Paris, 1801, in-12. Les Grecs lui donnèrent le surnom d'Abeille grecque et de Muse athénienne. Ce fut Xenophon qui publia l'Histoire de Thucidide. M. Fortia a publié en 1785 une Vie de Zénophon,

sent en sa considération exempts de tous les impôts, ce qui leur fut accordé. » Xénophon, par une horrible ingratitude, se laissa gagner par Agrippine, et hâta, dit-on, la mort de l'empereur, en lui mettant dans le gosier, comme pour le faire vomir, une plume enduite d'un poison très-subtil.

XENOPHON (André), de Gubio, florissait dans le 16 s.; il a laissé un Formulaire pour les lettres d'amour, C¿sène, 1527, in-12.

XERCÈS Ier, 5e roi de Perse, et second fils de Darius, succéda à ce prince l'an 485 avant J. C. Il fut préféré à Artabazane, son aîne, parce que celui-ci avait vu le jour dans le tems que Darius n'était qu'un homme privé, au lieu que Xercès fut mis au monde par sa mère Atossa, petite-fille de Cyrus, lorsque Darius était roi. Son premier soin fut de continuer les préparatifs que son père avait faits contre l'Egypte. Il la réduisit sous sa puissance, et y laissa son frère Achemènes pour gouverneur. Encourage par ce premier succès, il marcha contie

à

cassa lesjuges qui remplissaient mal leurs charges. Il tint un synode à Alcala et un autre à Talavera, où il fit des réglemens pour le clergé regulier et séculier. Le pape Jules II l'honora de la pourpre romaine en 1507, et le roi Ferdinand le Catholique lui confia l'administration des affaires d'état. Ses vues se tournèrent du côté des mahométans, qu'il voulut ramener à la religion chrétienne. Il en baptisa plus de 3,000 dans une place spacieuse, où il fit brûler tous les livre de l'Alcoran. L'ambition entrait pour beaucoup dans son zèle; il voulait étendre la domination d'Espagne chez les Maures: il le fit en effet par la conquête de la ville d'Oran dans le royaume d'Alger, qu'il entreprit en 1509. Le roi Ferdinand, malgré la haine secrète qu'il avait pour son ministre, le nomma en mourant, régent de la Castille, en 1516. Ximenes pressa la

des grecs avec une armée de 800,000 hommes, et une flotte de 1000 voiles. Selon Hérodote, Xercès fit percer le mont Athos, pour ouvrir un passage sa flotte; cependant les voyageurs modernes attestent que le mont Athos n'a jamais été percé. » Xercès, avec son armée, arrive au détroit des Thermopyles, défilé fort étroit entre la Thessalie et la Phocide, où l'attendaient 4,000 hommes sous les ordres de Léonidas, roi de Sparte. Ce prince, réduit bientôt à 300 soldats, lui en disputa longtems le passage, et s'y fit tuer avec les siens, après avoir fait un horrible carnage des Perses. Les Atheniens gaguèrent ensuite sur Xercès la fameuse bat. navale de Salanine. Xercès, contraint de se retirer honteusement dans ses états, laissa dans la Grèce Mardonius, son général, avec le reste de l'armée. Dégoûté de la guerre par les fatigues qu'il avait essuyées dans ses différentes expé-guerre de Navarre; mais il se déshonora, ditions, il s'abandonna aux charmes du luxe et de la mollesse. Artaban, Hyrca nien de naissance et capitaine de ses gardes, conspira contre sa vie, et ayant gagné son grand-chambellan, le tua pendant son sommeil, l'an 465 av. J. C.

XERCÈS II, roi de Perse, après son père Artaxercès-Longuemain, l'an 425 av. J. C., fut assassiné un an après par son frère Sogdien, qui s'empara du trône. Xercès n'avait tenu le sceptre que d'une main faible.

XIMENÈS (Roderic), Navarrois, archevêque de Tolède, vint en 1247 Lyon, pour défendre, devant le pape Innocent IX, au concile général, les droits et les privileges de son église, contre l'archev. de Compostelle, qui protendait à la primatie, parce que son eglise conserve le corps de Saint-Jacques, apôtre des Espagnes; elle fut adjugée à l'archevêque de Toléde. Il m. sur le Rhône, en s'en retournant. Il a laissé une distoire d'Espagne, divisée en neuf livres, que nous avons dans le recueil des historiens de ce royaume, avec des remarques du P. André Schott.

II. XIMENÈS (don François), cél. cardinal, ministre d'état d'Espagne, et l'un des plus grands politiques qui aient paru dans le monde, né à Torrelaguna dans la vieille Castille en 1437; il était fils d'Alphonse de Cisneros de Ximenes, procureur en la juridiction de ce bourg;

fit ses études à Alcala et à Salamanque. La reine Isabelle, qui l'avait choisi pour son confesseur, le nomma à l'archevêché de Tolede en 1495. Il purgea son diocèse dés usuriers et des lieux de débauches, Tome III,

en ordonnant à Villulva, gén espagnol, de mettre le feu dans ce royaume en cas de malheur, et d'en faire un vaste désert.. Son despotisme était extrême. « Il se vantaît de ranger avec son cordon tous les grands à leur devoir, et d'écraser leur fierté sous ses sandales. » Les mécontens

dépitèrent en Flandie, pour se plaindre du régent. Ximenès, pour toute justification, demande au roi des pouvoirs sans bornes, et les obtient. Il s'en servit, et commanda avec plus de fierté et de hauteur qu'auparavant. L'usage d'Espagne n'était point d'entretenir des troupes en tems de paix. Ximenès, pour humilier les grands et la noblesse, permit à la bourgeoisie de porter les armies, de faire des compagnies, et l'exercice les jours de fête, et lui accorda de grands privileges. Ainsi, sans tirer un seul laboureur de la charrue, il eut une armée de 30,000 hommes. Tandis qu'il travaillait pour la gloire de sa patrie, il fut empoisonné, à ce qu'on croit, en mangeant un pâté dé truites, et m. au bout de deux mois, en 1517. Ximenes fut le fondateur de l'universite d'Alcala, et y publia la Bible polyglotte qui a servi de modèle à tant d'autres. L'impression en fut commencée en 1514, et achevée en 1517, en 6 vol. in-fol., et en 4 langues; elle est fort rare. Ximenes fit encore imprimer le Missel et le Brévinice mosarabe, dirigés par Ortiz. D. Alvarès Gomez a écrit sa vie en latin Fléchier en a donné une autre en francais.

XIMENES (Pierre), né à Widdelbourg, de parens portugais, parcourut l'Italie. Ja France, les Pays-Bas, et s'arrêta à Louvain, où il s'appliqua

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