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la cène et de la passion du Sauveur, en flamand, 1622, etc.

été longtems célèbre par une énorme compilation intitulée : le Theatre de la

ZWELFER (Jean), né dans le Palati-vie humaine, en latin, Bâle, 1565, in-fol.

nat en 1618, m. en 1668, fut d'abord pharmac. ; il se livra ensuite à l'étude de la medecine, et se rendit à Vienne, où l'on croit qu'il en eigna la chimie et qu'il fut médecin de la cour. On a de lui, Animadversiones, in pharmacopæïum Augustanum, Vienna, 1652, in-fol. ; Pharmacopeia regin; Discursus apologeticus adversus hippocratem chymicum Ottonis Tackenii.

ZWENGER-DÉVEBACH ( Sébastien-Peregrin, baron de l'empire, general- feld-marechal lieutenant au service de l'empereur Ferdinand III, landanıman du canton d'Uri, en Suisse, né en 1609, m. en 1678, est illustre dans les fastes helvétiques, par les grands services qu'il rendit à sa patrie, particulièrement en 1653. L'empereur le créa baron de l'empire en 1658, faveur qui fut étendue sur toute la maison de Zwenger.

ZWICKER (Daniel), socinien du 17 s., après s'être attaché fortement aux principes des Frères Polonais, se rapprocha insensiblement des Remontrans, qui, en attaquant plusieurs dogmes principaux de la religion, empruntaient le voile de la conciliation et de la paix. Un fonds d'humanité et de douceur, dit-on, jeta Zwicker dans le système de la tolérance, tant célébré par Jes Arméniens. Il crut que la raison, l'Ecriture-sainte et la tradition devaient être le point de réunion des chrétiens de tous les partis. Il proposa son système dans son renicon Ironicorum, qu'il publia en 1658, in-8°. Cet ouvrage souleva tous les protestans. L'auteur défendit son sentiment dans un autre, in 8o, publié en 1661 sous ce titre : Írenicomastix victus et constrictus.... Comenius, Hoornbeck et les autres à qui il répondait dans ce dernier ouvrage, ne se crurent pas vaincus, et répliquèrent. Il crut les réduire au silence par un 3e vol., qu'il publia en 1677, et qu'il intitula Irenico mastix victus et constrictus, imó -obmutescens, in-8°. Ces trois pièces reunies sont regardées comme le corps de doctrine des conciliations. Elies sont peu communes, sur-tout la dernière. Elles forment deux vol. in-8°.

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On a encore de lui: In artem medicinalem Galeni commentarii, Bâle 1561, in-folio; Methodus rustica Catonis et Varronis, Bâle 176, in 8°; Methodus Apodemica, ib. 1578, in-4°; Consilia et epistolæ quædam medic, Francfort, 158, in-fol.; Physiologia Medica, Bâle, 1610, in-8°.

ZWINGER (Jacques), né à Pâle, en 1569, fils du précéd., m. de la peste, en 1610, où il professa le grec au college des médec. On lui doit les ouv. suiv., en atin: Examen des principes chimiques, selon Galien, Hippocrate, et les autres medec. Arabes et Grecs. Le grand Etymologique Grec; Commentaire sur le livre de Galien, des définitions de méde cine. Il a augmenté et corrigé avec beaucoup de soin le Theatrum vitæ humanæ, de son père.

ZWINGER(Théod.), méd. et théol., frère du précédent, né en 1597. On lai doit Comentaire analytique sur l'Epitre de saint Paul aux Romains; Commentaire sur les Psaumes; Système de doctrine, rangé par tables : Recueil d'exercitations théologiques. Tous ces ouv. sont en latin. Zwinger est m. en 1654.

ZWINGER (Jean), fils du précéd., né à Bâle, en 1634, fut successivement ministre, pasteur de l'église allemande de Genêve, et après avoir voyage en Allemagne, en Hollande et en Frise, il revint en 1656 dans sa patrie, où il obtint la chair de grec, ensuite bibliothécaire et prof. de la faculté de théolog. Il m. en 1696. Il a laissé un Traité en latin, touchant la fête du corps de J. C. ; De rege Salomone peccante; un grand nombre de Dissertations théolog. et philosoph.; des Harangues, etc.

ZWINGER (Théod.), dit le jeune, fils du précéd., né à Bâle, en 1658, où il fut successiv. prof. d'eloq., de physiq et prof. de médecine. Il m. en 1724. 0 a donné: Theatre botanique, en allemand, Bâle, 1690, in-f.: Specimen Phy sica Electico - Experimentalis, in-12; Theatrum praxeos Medica, 1710, in-4o; de Methodo mathematicá docendi medicinam, 1714, in-4o; Traité des maZWINGER (Théodore), sav. méde- ladies des Enfans, 1722, 2 vol. in-8°; cin, né en 1533, à Bischoffzell dans la en latin Fasciculus Dissertationum, Turgovie. Il enseigna dans sa patrie, le 1710, in-4°; Triga Dissertationum, grec, la morale, la politique et la mé-1716, in-4°; Dictionnaire latin et allem.; decine. Ce sav. m. en 1588. Son nom a

:

un Abregé de la Médecine d'Etmuller,

et des recherches savan tes sur l'aimant. ZWINGER (Jean-Rodolphe ), frère du précéd., né à Bâle, en 1660, où il m. en 1708, suivit la même carrière que Théodore. Il est auteur d'un Traité en allemand intitulé l'Espoir d'Israël, et de quelques Thèses et Sermons.

ZWINGER (Jean-Rodolphe), neveu du précéd., fut profess. de logique, d'anat. et de botanique. Il a écrit en grec et latin, un ouv. intit. : Magni Hippocratis aphoristica opuscula,Bâle,1748, in-8°. Il y a joint Speculum Hippocraticum ou Table des Prédictions et Sentences d'Hippocrate.

SWINGER (Frédéric), frère du précéd., né à Bâle, en 1707, où il m. en 1776, se distingua dans la même carrière, et devint rect. de l'univ. de Bâle. Il donna en 1744, une nouv. édit. du Théâtre botanique de son père, et plus. Dissertations assez estimées.

ZYPCEUS ou VANDENZYPE (Franç.), né à Malines en 1580, m. en 1630, après avoir étudié à Anvers, alla à Louvain, où il s'appliqua à l'étude du droit on lui confia le gouvernement du collége des Bacheliers; il fut appelé par l'évêq. d'Anvers, pour occuper la place de son secrétaire particulier, devint ensuite official d'Anvers, depuis, chanoine de la même église, archidiacre et grand-vicaire. Zypoeus était très-versé dans la connaissance du dr. civil et canoniq. Il a laissé plus. éerits sur ces matières, en latin," qui

forment 2 vol. in-folio, Anvers, 1675. Judex, Magistratus, Senator, en 4 liv., qui traitent des devoirs des Juges et de leur autorité, de la police, etc.; Hiatus Jacobi Cassani obstructus, qui regarde encore le droit des Pays-Bas.

ZY PEUS (Henri), frère du précéd., né à Malines en 1577, embrassa la règle de Saint-Benoît, dans le monastère de Saint-Jean à Ypres. En 1616, il fut fait abbé de Saint-André, près de Pruges, et obtint le premier, en 1623, le droit de porter la mitre. Zypous rétablit la discipline dans son monastère, en 1659. Ses princip.ouv. sont: Sanctus Gregorius magnus, ecclesiæ doctor, primus ejus nominis pontifex romanus ex nobilissima et antiquissima in ecclesiá dei familia benedicta oriundus, Ypres 1611, in-8°; Tractatus de vitá, consecratione et religioso statu S. Scholasticæ, Bruges, 1651, in-4o; Series facti, et motivum juris in causa coram consilio privato pro partibus abbatis S. Andreæ, adversus abbatem S. Pantaleonis, Bruges, 1640, 1 vol. in-4°.

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ZYPCEUS (François Vanden), né à Louvain dans le 17 s., fut d'abord lecteur d'anat. et de chirurgie à Bruxelles, puis prof. d'anatomie à Louvain. On a de lui: Fundamenta medicine physicoanatomicæ, Bruxelles, 1683, in-12; ouv. longtems estimé, mais qui fait place aux Institutes du docteur de Villers, à la Physiologie de Haller.

et

FIN DU TOME TROISIÈME.

AFFO

AFFO

FFO (Irénée), né à Bussetto dans le Parmesan, vers 1740, récollet à SantaMaria degli Angeli, professeur de philos. à Guastalle en 1768, y composa son Istoria di Guastalla, 4 vol. in 4o, qui, commençant au règne de Charlemagne, embrasse les trois dynasties des Torelli, des Gonzagues et des Bourbons, dues de Parme, qui possédèrent ce petit état et finit en 1776 Il a aussi laissé les 4 premiers vol. d'une Istoria di Parma, in-4°, qui conduisent jusqu'à l'année 1346; beaucoup de Dissertations particulières sur les antiquités et la biographie parmesanne, et une Histoire m.ss. du due Pierre-Louis Farnèse, dont l'Infant défendit l'impression. Il m. bibliothécaire du duc de Parme, à l'âge de 60 ans.

AFFLITO (Vincent), napolitain, fils de Jean-Baptiste Baron de Monterodini et Macchia, et d'Aurélie Ravaschiera,des comtes de Lavagne, princes de Belmonte et Satriano, suivit l'exemple de son père, qui s'était distingué sous Charles-Quint, au siége de Turi, de Sienne et d'Otrante; il fut l'un des130 chev.qui défendirent Malte pendant le célèb. siége de 1565 par Soliman II, fit aussi des prodiges de valeur sous don Juan d'Autriche, à la fameuse bat. de Lépante (7 octobre 1571), obtint le commandement de l'ile de Tercère, la principale des Açores; contribua beaucoup à la prise de Pignon-de-Veler, forteresse de Barbarie; et étant passé en Savoie à la tête d'onze compagnies espagnoles, y périt en combattant contre les Français. Le P. Kircher le regarde comme descendant de St. Eustache, (V. son Eustachio-Mariana, 2o partie, p. 69.)

III. AFFLITTO (don Cæsar), de la même famille que le précédent, né à Naples vers 1615, d'Antonio et de Louise d'Affitta, nièce de l'évèque de Scala, fut très-bon jurisconsulte, ainsi que l'atteste don Carlo Pietra dans ses commentaires, impr. en 1664. Fatigué du spectacle des injustices de la justice, il abandonna le barreau pour se faire religieux theatin en 1657, sous le nom de don Guëtano-Andréa; mais sa complaisance pour ses amis, et sa charité pour les pauvres,

AUBE

dont il ne pouvait se refuser à juger les différens, ayant changé sa cellule en un tribunal, le pape Clement IX (Jules Rospiglioti), qui avait été avant son exaltation lié avec lui, et connaissait tout son mérite, l'arraché à ces importunités en lui donnant l'évêché de Cava. Il s'y rendit en 1670, et y m. très-âgé, ayant été un modèle de vertu et de charité. Ses ouvrages de jurisprudence sont : Controversia forenses, Naples, 1656, 2 vol.; Allegatione delle attioni che competono al diretto padrone devoluto il fundo sopra la prag. 27, de fundis; les Ecclésiastiques sont des sermons et des homélies. Il affectionnait beaucoup don Gio Battista Aflitto son neveu (petitfils de donna Camilla Castriola, princesse d'Albanie, dernière héritière du grand Scanderberg), et l'avait formé dans la connaissance des antiquités. Ce neven cultiva les lettres avec succès, et fournit beaucoup de renseignemens à l'abbé don Fernand-Ughelli, pour son Italia sacra. Outre onze évêques, cette famille, Afflitto produisit beaucoup d'hommes célèbres dans les lettres, la robe et l'épée.

AGINCOURT (Louis-Jérôme SEROUX d'), savant français, né à Beauvais en 1730, m. Rome en septembre 1814, après une absence de sa patrie depuis 38 ans qu'il a employés à voyager dans les principales villes de l'Europe pour satisfaire son goût pour les sciences et pour les arts. Il est auteur de l'Histoire de l'art dans le moyen dge, dont les dix premières livraisons ont été publiées à Paris, par les libraires Treuttel et Wurtz. Cet ouvrage précieux l'a occupé toute sa vie. Il a employé toute sa fortune, pendant 30 ans, à faire dessiner et graver les planches sous ses yeux. Il a fallu tonte sa constance pour se livrer à un travail aussi riche en recherches. On a encore de lui: Recueil de fragmens de sculpture antique en terre cuite, Paris, 1814, in-4°, orné de 38 planches.

AUBERT (Jean-Louis), simple clero tonsure, ancien chapelain de l'église de Paris, censeur royal, directeur de la Gazette de France, depuis 1752 jus

qu'en 1790, professeur de langue et de littérature française au collége royal de France depuis 1773 jusqu'en 1784, m. à Paris le 11 novembre 1814, âgé de 84 ans. L'abbé Aubert s'était fait une réputation distinguée comme critique, en redigeant les articles relatifs aux spectacles dans les Petites Affiches. On lui doit un Recueil de Fables, avec des contes moraux en vers et un discours sur la manière de lire les fables ou de les réciter, dont il y a eu quatre éditions en 1756, 1761, 1764 et 1770, 1 vol. petit in-8°, et 1 vol. in-12; explication des Traits de l'Histoire universelle, représentés en figures; Vie de Stanislas Leczinski, roi de Pologne, 1759, in-12; OEuvres diverses, 1774, 2 vol. in-8°, dans lesquelles se trouve Psyché, poëme; Parallèle de l'importance des opinions religieuses, par M. Necker, et de la religion considérée, par madame de Genlis, 1788, in-8°. Il a fait depuis 1766 jusqu'en 1768, le Journal de Trévoux, et Sous le titre de Journal des Beaux-Arts et des Sciences, qu'il a continué jusqu'en l'année 1774.

B.

BABRIAS ou BABRIUS (et non Gabrias), fabuliste grec, vécut à peu près dans le 3e s. avant J. C. Il avait composé 10 liv. de fables, selon Suidas, et 2 liv., suivant Avianns; ces fables étaient écrites en vers chôliambes ou scazons (boiteux). Il ne reste que six fables entières de Babrias et des fragmens; M. Tyrwhitt les a recueillis et éclaircis dans sa Dissertatio de Babrio, London, 1775, gr. in-8°, et Erlango, 1785, in-8°, édit. de M. Harles. Le style de Babrias est très-élégant, mais il n'en est pas de même de celui de son abréviateur, Ignatius Magister, gramm. du ge s., qui réduisit 53 fables de Babrias, chacune à quatre vers iambiques. Cet extrait sec et décharné nous est parvenu sous le nom d'Ignatius et sous celui de Gabrias (ainsi écrit par une faute de copiste). On les trouve dans l'édition donnée parTeucher, De antonini liberalis transformass congerie, Leipsick, 1791, in-80; on en a une traduction allemande, par Bahrens, Cologne et Leipsick, 1787, in-8°. M. Coray a mis au bas de chaque fable de son excellente édition d'Esope, Paris, 1810, in-8°, tous les fragmens de Babrias qu'il a pu recueillir.

BARRIETY (Géraud), conseiller an présidial de Cahors en Quercy, a commenté les ordonnances du roi Henri II,

relatives aux siéges présidiaux du royaume. Son ouvr. fut impr. en 1554.

BASTION (Yves), né à Pontrioux en 1751, ancien chanoine de Sainte-Geneviève, à Paris, principal du college de Trégnier, grand-vicaire de ce diocèse, prieur, curé de Dammartin, aumônier du lycée Louis-le-Grand, à Paris, où il m. le 1er décembre 1814. On a de lui: Manuel chrétien des étudians, in - 18; Grammaire de l'enfance, 1 vol. in-18; Grammaire de l'adolescence, 1 v.in-18, dont il y a eu quatre éditions.

BEAUHARNAIS (madame). Voyez Tascher de La Pagerie.

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BERNARDIN (Jacques-Henri), de Saint-Pierre, philosophe, littérateur, membre de l'institut et de la lég.-d'honneur, né au Hâvre en 1737, m. dans sa maison de campagne, près Pontoise, en 1814. On a de lui: Voyages à l'île de France, à l'ile de Bourbon, au Cap de Bonne-Espérance, etc., Paris, 1773 2 parties in-8°, dans lesquels se trouvent les tableaux enchanteurs, les scènes touchantes de Paul et Virginie; Etudes de la nature, 1788, 4 vol. in-12, et 5 v. in-8°; Paul et Virginie se trouvent dans le 4 vol.; peu après M. Didot jeune en publia une jolie edition in-18, ornée de quatre grav. En 1806, l'aut. en a donné une superbe édition in-fol. et in-4°, enrichie de six gravures, et augmentée d'un nouveau préambule. On lui doit encore la Chaumière indienne, pour servir de suite au 5e vol. des Etudes de la nature, souvent réimpr.; la Mort de Socrate, drame, 1808, in-8°; Voeux d'un solitaire, pour servir de suite, aux Etudes. de la nature; Mémoire sur la nécessité de joindre une ménagerie au Jardin des Plantes, 1792, etc.

BERTHOLET (Jean-François), prof. de droit au collége royal à Paris, où il est m. dans un état de démence, en novembre 1814. On a de lui: Elémens du droit civil romain, trad. de Heineccius, 1804, 4 vol. in-12, texte en regard. Jac. Gothofredi, manuale juris, edit.. nova accuratior et emendatior, in-8°.

BERTHOUD (Louis), célèbre horloger - mécanicien, à Paris, où il m. en 1813. Il a donné aux montres inarines cette correction et le fini qui caractérisent les ouvrages des plus distingués dans ce genre; tels que les horloges et pendules à équations de MM. Lepaute et les machines à systèmes astronomiques de M. Janvier.

BODONI, cél. impr. à Parme, m.

la maladie vénérienne, trad. du même sur la 2e édit., 1801, 2 vol. in-8°; Traité théorique et pratique des ulcères, trad. du même sur la 2e édit., 1803, in 8.

BOSSUT, professeur de mathémathiques, membre de l'acad. des sciences de Paris, de l'institut et de plus. acad. m. à Paris en 1814. Il a laissé un grand nombre d'ouv, de mécaniques et de mathématiques. Les principaux sont: Traité élémentaire de mécanique et de dyna

Milan en 1813 ou en 1814, où le prince Eugéne l'avait nommé dic. de l'impr. roy. Ses principales édit. sont : Longi Pastoralium de Daphnide et Chloë, lib. IV, græcè, Parmæ 1786, gr. in-4°; Anacreontis Tei Ode et carmina, græcè, Parmæ, 1785, 1791, gr. in-4°; Callimaco, grecoitaliano, Parmæ, 1792, gr. in - fol, et in-4°; Epicteti Manuale, gr. - ital., Parima, 1793, in-4° et in-8°; Virgilii opera, Parma, 1793, 2 vol. gr. in-fol. 1795, 2 vol. in-8°; Horatii opera, Parmæ, 1791, in-fol., 1793, I vol. 1 vol. gr. in-40, 1794, in-8°; Hesiodinamique, Charleville, 1763, in-8°; Ascræi carmina, gr. lat. et ital. Parmæ, 1798, in-4°; Boetii ( Ann. Man. Torq. Sev. de consolatione philosophiæ liber, col testo lat. e vers ital. del Varchi, Parme 1798, 2 vol. in-4°; Catulli, Tibulli et Propertii opera, Parma 1794, in fol.; Esopi Fabulæ, gr. et lat.; Parma, 1800, in-40, etc. Toutes ces éditions sont recherchées. Bodoni était membre de la Légion d'honneur.

gr.

BOQUET (Louis - René), ancien inspecteur des menus plaisirs du Roi, ne en 1715, m. à Paris le 8 décembre 1814, dans sa centième année; il avait été employé sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, comme dessinateur aux décors et à l'ordonnance des fêtes de la cour. Il est cité avantageusement dans les Lettres sur les arts imitateurs

du célèbre Boverne. Cet artiste l'avait attiré dans différentes cours d'Allemagne, pour la direction des costumes de théâtre. Il a conservé, jusqu'à ses derniers momens, une grande sérénité d'esprit; il est mort sans avoir connu les infirmités.

ROSQUILLON, célèbre médecin de l'Hôtel-Dieu de Paris, professeur au Collège-Royal de France, m. à Paris le 21 novembre 1814, âgé de 71 ans

il

a laissé Lettre sur la nouv. edit. in-12, des Aphorismes d'Hippocrate de le Febvre de Villebrune, 1779, in -8°; Hippocratis aphorismi et prænotionum liber, cum notis, 1781, 2 vol. petit in-8°; physiologic de Cullen, trad. de l'angl. sur la 3e édit, 1783, in-8°; Elémens de médec, prat. de Chilen, trad. de l'angl. sur la 4e édit. 1785 et 1787, in-8°; Remarques sur la teigne, 1789, in-8°; Traité de matière médicale, par Cullen, trad. de l'angl. sur la seule édit. donnée par l'aut. à Edimbourg, 1789, in-8°; Cours complet de chirurgie, publ. par Bell., trad. de l'angl., 1795 et 1796, 6 vol. in-80, avec 99 planch Traité de la gonorrhée virulente et de

Recherche sur la construction la plus
avantageuse des digues, Paris, 1764,
in-4°; Recherches sur les altérations
que la résistance de l'éther peut pro-
duire dans le mouvement moyen des
périence sur la résistance des fluides, par
planètes, 1766, in-4°; Nouvelle ex-
d'Alembert, Condorcet et Bossut, 1777,
in-8°;
Cours de mathematiques à l'u-
sage des écoles milit. contenant l'a-
rithmétique, Valgèbre et la géométrie,
1782, 2 vol. in-8°; la Mécanique en
général, 1782, in-8o, etc.

en

BRAGADIN (Antoiue), vivant vers 1591, était gentilhomme né dans l'île de Chypre, mais originaire Vénitien ; il fut banni de Venise pour quelques mauvais coups, et fut errant pendant quelques années. Etant de retour Italie, il sollicita sa grâce, et l'obtint par le crédit du comte Martinengo, qui assura le sénat que cet homme possédait le secret de faire de l'or, et qu'il offrait d'en fournir une somme considérable en lingots. Effectivement Bragadin remit d'abord des lingots pour 50 mille écus, et une phiole pleine de liqueur avec laquelle il assura que l'on pouvait faire 500,000 f. La grâce étant accordée, il parut à Venise avee un train superbe, donna des fêtes et fut traité par-tout avec une grande considération. On ne dit pas pourquoi il quitta cette ville pour aller en Bavière; mais il s'en fallut beaucoup qu'il y fut aussi heureux. Apparemment qu'il refusa de donner son secret au duc de ce pays; ce prince le fit arrêter et mettre en prison, lui fit faire son procès comme sorcier, et enfin lui fit publiquement trancher la tête sur la place de Munich. On fit tuer en même tems deux grands chiens qu'il menait toujours avec lui, et qu'on disait être ses démons familiers. Cependant les Vénitiens tirèrent de très-bon or, et en quantité de tout ce qui leur avait laissé de poudre et de liqueur orifique. Mais on ne croit pas

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