sér. Du dix-huitième siècle jusqu'à nos jours

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L. Hachette, 1865
 

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Brani popolari

Pagina 480 - ... il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions; Français, imaginez un peu! chez nos plus mortels ennemis, seuls, égarés, si loin de tout secours humain! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche, promit à ces gens pour la dépense, et pour nos guides le lendemain, ce qu'ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin....
Pagina 316 - L'empire est à mon fils. Périsse la marâtre, Périsse le cœur dur, de soi-même idolâtre, Qui peut goûter en paix, dans le suprême rang, Le barbare plaisir d'hériter de son sang ! Si je n'ai plus de fils, que m'importe un empire?
Pagina 481 - Le souper fini, on nous laisse ; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre haute où nous avions mangé ; une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle, c'était là le coucher...
Pagina 449 - C'est du milieu de ce terrain inculte que domine et qu'attriste encore un monument appelé par la voix populaire le Tombeau de Néron *, que s'élève la grande ombre de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance terrestre, elle semble, dans son orgueil, avoir voulu s'isoler : elle s'est séparée des autres cités de la terre; et, comme une reine tombée du trône: elle a noblement caché ses malheurs dans la solitude.
Pagina 120 - De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui, de tout temps, ont inondé la terre.
Pagina 40 - ... fort de son travail : cela dérange ses' idées. Elle fait actuellement la revue de ses Principes : c'est un exercice qu'elle réitère chaque année, sans quoi ils pourraient s'échapper, et peut-être s'en aller si loin, qu'elle n'en retrouverait pas un seul. Je crois bien que sa tête est pour eux une maison de force, et non pas le lieu de leur naissance : c'est le cas de veiller soigneusement à leur garde.
Pagina 117 - J'ai reçu, monsieur, votre nouveau livre * contre le genre humain ; je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, dont notre ignorance et notre faiblesse se promettent tant de consolations. On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes 2 ; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage.
Pagina 91 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau, La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau, Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Pagina 459 - Pour que cette nature nous intéresse encore , il faut qu'il s'y attache des souvenirs de la société : nous nous suffisons moins à nous-mêmes ; la solitude absolue nous pèse, et nous avons besoin de ces conversations qui se font le soir à voix basse entre des amis...
Pagina 480 - Dans ces montagnes les chemins sont des précipices, nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine ; mon camarade allant devant, un sentier qui lui parut plus praticable et plus court nous égara. Ce fut ma faute ; devais-je me fier à une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu'il fit jour...

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