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ENCYCLOPÉDIQUE,

OU

ANALYSE RAISONNÉE

DES PRODUCTIONS LES PLUS REMARQUABLES

DANS LES SCIENCES, LES ARTS INDUSTRIELS, LA LITTÉRATURE
ET LES BEAUX-ARTS;

PAR UNE RÉUNION

DE MEMBRES DE L'INSTITUT,

ET D'AUTRES HOMMES DE LETTRES.

TOME XXV.

PARIS,

AU BUREAU CENTRAL DE LA REVUE ENCYCLOPÉDIQUE,
RUE D'ENFER-SAINT-MICHEL, N° 18.

JANVIER 1825.

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- Toutes les sciences sont les rameaux d'une même tige.

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BACON.

· L'art n'est autre chose que le contrôle et le registre des meilleures produotions... A contrôler les productions (et les actions) d'un chacun, il s'engendre envie des bonnes, et mépris des mauvaises. »

MONTAIGNE.

Les belles-lettres et les sciences, bien étudiées et bien comprises, sont des instrumens universels de raison, de vertu, de bonheur. »

VEM AORK

ENCYCLOPÉDIQUE,

ου

ANALYSES ET ANNONCES RAISONNÉES

DES PRODUCTIONS LES PLUS REMARQUABLES

DANS LA LITTÉRATURE, LES SCIENCES ET LES ARTS.

I. MÉMOIRES, NOTICES,
LETTRES ET MÉLANGES.

Ex

COUP D'OEIL

SUR LES PROGRÈS DES CONNAISSANCES HUMAINES,
EN 1824 (1).

commençant la Septième année de la REVUE ENCYCLOPÉDIQUE, et pour mieux éclairer la route dans laquelle nous sommes engagés, examinons d'abord rapidement l'année que nous venons de parcourir; ces

(1) Les personnes qui voudront connaitre à fond le PLAN, l'esprit et le BUT de la REVUE ENCYCLOPÉDIQUE, pourront consulter, dans les volumes des années précédentes: 1° l'INTRODUCTION, et la première LETTRE aux Collaborateurs, qui suit immédiatement (t. 1, p. 5-24, janvier 1819); -2° la seconde LETTRE à MM. les Collaborateurs et Correspondans, etc. (t. v, p. 5-14, janvier 1820); — - 3o le COUP D'OEIL GÉNÉRAL sur les huit premiers volumes de ce Recueil, contenant des matériaux pour l'histoire scientifique et littéraire de tous les pays, pendant les années 1819 et 1820 (t. 1x, p. 5-25, janvier 1821);

T. XXV. - Janvier 1825.

I

regards jetés en arrière, et sur nous-mêmes, sont aussi une REVUE qui appartient à notre plan. Le tableau qui est à la fin de cet article, reproduit, dans le moindre espace possible, l'ensemble de nos travaux en 1824. Il n'a pu contenir que des indications trèscourtes et le nombre, partiel pour chaque branche de nos connaissances, et total pour l'année, des ouvrages dont nous avons rendu compte; mais il prouve que nous avons recherché avec une égale sollicitude tout ce qui pouvait tenir nos lecteurs au courant des acquisitions les plus importantes faites dans les sciences, les arts industriels, la littérature et les beaux-arts.

Cependant, quoique notre Voyage philosophique, renouvelé chaque mois dans les principales parties des connaissances humaines et dans les différentes contrées du globe, voyage pour lequel nous tâchons de nous associer toujours des guides éclairés, ait pour objet de ne rien laisser échapper de ce qui est digne d'at

A

-4° le RELEƒÉ.SOMMAIRE. des trava scientifiques et littéraires, mentionnés dans la Revue. Encyclopédique, pendant le cours de l'année 1821 (t. XIII, p.5-18, Janvier 1822); -5° la troisième LETTRE aux Collaborateurs es put, Correspondaps de la Revue Encyclopédique, en France et dansilės pays étrangers, suivie d'une NOTICE sur les travaux scientifiques et littéraires de l'année 1822 (t. xv11, p. 5-28, janvier 1823);—6o l'INTRODUCTION (de la SECONDE SÉRIER, qui a commencé avec la sIXIÈME ANNÉE, 1824), contenant quelques vues sur l'état et les progrès des sciences, en 1823 (t. xx1, p. 5-11, janvier 1824); -7° l'OBSERVATION GÉNÉRALE adressée aux Correspondans de la Revue Encyclopédique (t. xx11, p. 262-264, mai 1824) ; — 8o les RÉCLAMATIONS ET OBSERVATIONS CRITIQUES sur la Revue Encyclopédique, et sur les moyens de la perfectionner (t. xxIII, p. 513-520, août 1824).

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tention, nous ne pouvons pas encore nous flatter de posséder et de faire connaître tout ce qui mériterait une place dans ce Recueil. Mais nous approchons certainement de ce but, beaucoup plus qu'aucun autre ouvrage du même genre, en Europe, grâce à l'extension que nous avons donnée à notre cadre, pour améliorer et compléter notre plan (1).

Un ouvrage périodique, dans lequel on comprendrait tous les produits de la presse chez toutes les nations, serait à lui seul une grande bibliothèque, et non pas un livre; aucun homme n'aurait ni le tems,

(1) Il n'est pas inutile de rappeler ici que la Revue Encyclopédique, qui n'avait promis et ne devait réellement, d'abord que 12, et ensuite 14 feuilles d'impression par mois, en a toujours donné 16, 18 et même 20, et a fait, depuis six années, des sacrifices considérables, entièrement volontaires, au delà de ceux que les engagemens énoncés dans son Prospectus l'obligeaient de faire, parce qu'elle n'a point voulu ajourner ou retrancher, soit des Mémoires ou des Notices d'un intérêt général, soit des Analyses d'ouvrages choisis, soit des Annonces bibliographiques et raisonnées d'ouvrages nouveaux, soit des articles de Nouvelles scientifiques et littéraires, qui lui étaient fournis par ses collaborateurs et ses correspondans, en sus des articles nécessaires pour remplir chaque cahier, et qui paraissaient devoir intéresser ses lecteurs. Les amis des sciences, des lettres et des beaux-arts et ceux qui les cultivent, les auteurs et les éditeurs d'ouvrages, les libraires français et plusieurs libraires étrangers, auxquels la Revue Encyclopédique ouvre de nouveaux et vastes débouchés sur tous les points du globe, où notre correspondance nous apprend que beaucoup de grandes bibliothèques, publiqnes et particulières, s'approvisionnent, chaque année, au moyen des indications insérées dans nos cahiers mensuels, doivent savoir quelque gré à la direction de ce recueil de cette générosité dont on citerait bien peu d'exemples, et qui caractérise essentiellement une entreprise de bien public, consacrée aux progrès de la raison humaine, à l'avancement des sciences et à l'instruction mutuelle des nations.

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