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(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

QUESTIONS ET RÉPONSES, COMMUNICATIONS DIVERSES

A L'USAGE DE TOUS LITTÉRATEURS ET GENS DU MONDE, ARTISTES,
BIBLIOPHILES, ARCHÉOLOGUES, ETC.

I

Treizième année.

1er janvier 1880.

Le fait est que le Supplément au Larousse, qui a paru en 1877, a tout bonnement oublié

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gantua et de Pantagruel? — Cette question offre un intérêt littéraire fort réel, puisqu'elle touche à l'une des plus célèbres productions écrites en langue fran

opposées.

de réparer à notre égard son homicide invo-çaise; elle a été l'objet d'opinions fort lontaire de 1873, - De façon que, pour les lecteurs du Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle, ce pauvre Intermédiaire est et demeure rayé du nombre des vivants »>! Et voilà comme les erreurs subsistent, ne se trouvant presque jamais signalées et rectifiées là même où elles auraient besoin de l'être.

Le mal n'est pas grand, après tout, n'est-ce

pas?

Plût au ciel que les comptes annuels de l'Intermédiaire avec la mort fussent aussi peu lourds à régler. Mais il n'en va point ainsi!

Douze mois ne s'écoulent jamais sans que plusieurs de nos amis manquent à l'appel. Depuis notre dernière mention nécrologique, nous avons vu disparaître quelques-uns des plus chers, des plus anciens, des meilleurs, parmi les parrains et les compères de notre petite feuille. En 1878, M. E. Coupy, de La Flèche. Dans le cours de 1879, M. Mahérault, M. G. Colonna-Ceccaldi (S. Frusquin et G. Hunald); le baron Ch. Poisson (Nossiop). Il y a quelques jours à peine, M. Emile Michelot, le zélé collectionneur bordelais... De telles pertes nous ont été tout particulièrement sensibles! Mais n'est-ce pas la vie? Ne se passe-t-elle pas, ainsi que l'a si bien senti un jeune poète,

A voir fuir ce qu'on cherche et mourir ceux [qu'on aime!

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La plupart des éditeurs de notre «< Homère bouffon » n'ont pas révoqué en doute l'authenticité du 5e livre: M. Paul Lacroix l'admet; Nodier, si fin connaisseur, n'a pas de doute à cet égard; Charles Lenormant, dans un opuscule ingénieux (l'Abbaye de Thélème et l'architecture de la Renaissance), reconnaît « la griffe de l'aigle »; le savant auteur du Manuel du Libraire, qui s'est livré à l'étude approfondie des éditions originales du texte de << maître François », suppose que le livre en question, imprimé après la mort de Rabelais, a pu subir des remaniements. Un docteur allemand, M. Régis, qui a publié à Leipsig (1833-39, trois vol. in-8°) une fort bonne traduction de Rabelais, accompagnée d'un très ample commentaire, n'ose pas trancher la question, mais il relève de nombreuses expressions qui ne se rencontrent point dans les quatre premiers livres.-— D'un autre côté, M. Paulin Paris ne voit, dans ce livre, qu'une mauvaise imitation, dont le véritable auteur eût été sifflé s'il s'était fait connaître; et un article fort digne d'attention, inséré dans le Journal Officiel (vers la fin de novembre), a pour but d'établir qu'il y faut voir l'œuvre d'un partisan de Calvin, très hostile à la Cour de Rome.

Le problème ne mérite-t-il pas d'être examiné à fond, et de cet examen ne sortira-t-il pas l'opinion que Rabelais n'a écrit que les Quatre premiers Livres de son immortelle satire? Je n'ose ajouter que tel est mon avis. T. B.

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je n'ai rencontré qu'une seule fois, il y a 36 ans, et dont je voudrais retrouver la trace, pour le faire copier et le publier dans ma seconde Collection Moliéresque. Il était alors chez M. de Soleinne, etje l'ai décrit dans le Catalogue de la Bibliothèque dramatique de cet amateur (t. V, p. 121, no 508), en le faisant connaître par des citations curieuses. L'auteur est certainement le comédien Dorimont. Cette pièce en prose et en vers existe-t-elle quelque part? Qui pourra me donner cette bonne nouvelle ? P.-L. JACOB, Bibliophile.

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Babilans. Croix de Malte. - - « Revenons à nos babilans, c'est ainsi qu'on appelle à Gênes les maris de non-valeur. Malgré toute ma science en étymologie, je n'ai pu découvrir l'origine de ce nom-ci, »

C'est le President de Brosses qui s'exprime ainsi, à propos des procès pour impuissance (Lettres sur l'Italie, édit. ori. ginale 1836, t. I, p. 224).

A-t-on suppléé, depuis lors, à l'insuffisance de l'aimable Président?

Deux pages plus haut (t. I, p. 222), parlant des jeunes épousées qui ont trop promptement dissipé sa dot résultant d'une fondation charitable, le même auteur écrit:

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Rimes singulières. Le Figaro s'égayait récemment aux dépens d'un jeune apprenti des Muses qui avait fait rimer Gustave avec cadavre. La licence est, sans contredit, un peu forte, mais notre jeune Parnassien ne pourrait-il pas plaider les circonstances atténuantes et s'autoriser de l'exemple du grand Lamartine, qui a pris, lui aussi, d'étranges libertés avec la rime? Je n'en veux pour preuve que ces vers étonnants :

Et, du fond gémissant de cette mer de crimes, L'Aurore, à son réveil, voyait monter deux [hymnes,

(La Chute d'un ange, 7o vision.) Qu'ils prennent à l'envi, pour composer leurs [hymnes, Tout ce que la nature a de notes sublimes, (Ibidem, 8e vision.)

Il semble évident, d'après cela, que Lamartine prononçait le mot hymne en faisant abstraction de la lettre n, car la répétition d'une inadvertance aussi extraordinaire serait difficile à comprendre. Mais comment le chantre d'Elvire aurait-i pu justifier cette prononciation incorrecte? Pourrait-on citer, chez d'autres poètes de haute volée, des exemples de la même licence? JOC'H D'INDRET.

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Petit roman

La vicomte de Barjac. philosophique et satirique (qui exige une clef), dont j'ai acquis un bel exemplaire, orné de quatre jolies figures gouachées. Le catalogue de vente l'attribuait, comme Barbier, au marquis de Luchet. Barbier affirme que c'est à tort qu'on l'attribue quelquefois à l'auteur des Liaisons dangereuses. Depuis quelque temps Chanderlos de Laclos est de plus fort indiqué comme auteur du Vicomte de Barjac. Il faudrait, dès lors, lui donner aussi la paternité du roman: Olinde, par l'auteur du Vicomte de Barjac. Où est l'erreur? (Nimes.) CH, L.

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