Immagini della pagina
PDF
ePub
[merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

Sur la monnaie de Turenne. On sait que, à la mort de Turenne, Louis XIV fit une promotion de huit maréchaux de France. Bien que, dans le nombre, il y eût des hommes de valeur, tels que Luxembourg et Schomberg, la mordante madame Cornuel les appelait la monnaie de M. de Turenne, et le mot a fait fortune. C'étaient M. de Rochefort, à qui, dit madame de Sévigné, les autres doivent un remerciement, MM. de Luxembourg, Duras, La Feuillade, Navailies, Schomberg, d'Estrades et Vivonne. Le mot de madame de Sévigné s'explique par ce fait que Louvois, qui voulait faire Rochefort maréchal de France, fut obligé de proposer les sept autres, qui étaient plus anciens lieutenants-généraux. Peut-être l'opinion publique faisait-elle exception en faveur de l'un des huit, car il y a, dans les Nouvelles Lettres de feu M. Boursault (Paris, Lebreton fils, 1722, t. I, p. 148), une jolie lettre adressée à Monseigneur (dont l'auteur laisse à deviner le nom, de peur de se faire six ennemis). Ce qui laisserait supposer que la défaveur publique ne s'attachait qu'à sept d'entre eux. Ce titre est déjà une épigramme fort piquante, dont la lettre ne dément pas la finesse. Sait-on auquel des maréchaux de France, nouvellement promus, elle a été adressée? Est-ce, par exemple, à Luxembourg, dont toutefois la grande réputation est postérieure, mais dont le mérite aurait déjà percé? Je serais d'autant plus porté à le croire, que Louvois, qui n'aimait pas Luxembourg, n'a dû le proposer qu'à la dernière extrémité. Ou bien la lettre de Boursault est-elle fictive? N'est-elle qu'une forme adroite pour dissimuler une critique dangereuse? Il y a, sans doute, parmi les Intermédiairistes un érudit assez versé dans la connaissance des Mémoires du temps pour deviner l'énigme. E.-G. P.

[blocks in formation]

166

l'Athée, et n'a pas encore obtenu les honneurs de la représentation. » Qu'est-ce que Bombard? et qu'est devenue sa comédie? A ce propos, je dirai que la qualification d'athée se donnait alors, comme celle de libre penseur aujourd'hui, à tout propos et sans propos. Ainsi, Volney a été rangé parmi les athées, pour avoir dit, en l'an VIII, dans ses Leçons d'histoire, qu'avant un siècle « toutes nos compilations gréco-romaines, toutes nos histoires de Bossuet, de Rollin, de Fleury, seraient des livres à refaire » (!!). W. J.

Les précurseurs de Darwin. - On s'occupe fort, dans le monde savant, des doctrines de Darwin, relatives aux transformations successives que la race humaine aurait éprouvées à travers les âges. Une secte gnostique du troisième siècle, les Ophites, soutenaient que l'homme avait d'abord été un reptile, ensuite une créature cheminant par des bonds successifs, et que ce n'était que graduellement qu'il avait acquis sa forme actuelle. D'après les Hindous, Brahma, en créant l'homme, ne lui donna d'abord qu'un seul bras et une seule jambe; il reconnut ce que cette organisation avait d'imparfait et il y substitua trois bras et trois jambes; les choses marchèrent mal; le Dieu prit alors le parti de nous donner les quatre membres que nous possédons encore. Ne trouverait-on pas, dans l'histoire des peuples et des religions, d'autres traces de ces aberrations?

V. A.

L'origine de la syphilis. Bien des opinions diverses ont été émises à ce égard. Je lis dans la Chronique de Savoye, de Guillaume Paradin (Lyon, 1552, in-4°, p. 358), que le mal de Naples fut la suite de l'emploi de l'eau dans laquelle on avait jeté des cadavres de lépreux. Cette assertion se trouve-t-elle dans d'autres auteurs? V. M.

Boîte à tourner les pieds. Dans un mémoire des dépenses de la duchesse d'Orléans, daté de 1751, et publié par Charavay, dans sa « Revue des Documents historiques », je vois figurer: « Une boete pour tourné les piés ». L'objet est coté modestement 2 livres. Il s'agit vraisemblablement d'une boîte destinée à donner aux pieds l'attitude convenable pour la marche, et peut-être pour la danse? Quelque Intermédiairiste pourrait-il me renseigner sur cet ustensile de toilette? P. P.

Mystifications musicales. Puisque notre Intermédiaire a ouvert un chapitre aux Mystifications littéraires, pourquoi ne

167

s'occuperait-il pas des Mystifications musicales?

J'en connais trois.

La première, à vrai dire, est une simple plaisanterie de Berlioz. Un soir (racontet-il, dans sa Correspondance), chez le baron de M... (probablement de Monville), pendant qu'on jouait aux cartes, il improvisa sur le piano un Andante à quatre parties. Quelque temps après, ayant un trou à boucher dans un programme de concert, il fit de cet Andante un Morceau d'orchestre avec Chœur, l'intitula Mystère, et l'attribua à « Pierre Ducré, maître de chapelle du XVIe siècle ». Mais quand on en vint à la gravure, Berlioz signa l'œuvre de son nom et mit seulement sur le titre : Attribué à Pierre Ducré, maître de chapelle imaginaire, et composé par... Cette œuvre s'est fondue, plus tard, dans l'Enfance du Christ, je crois.

Les deux autres mystifications sont un peu plus sérieuses.

Il a été publié Six Valses de Beethoven, lequel n'en a fait que cinq. La sixième est tout simplement une transcription pour le piano d'une mélodie de Schubert, qui a pour titre le Désir, titre qu'on lui a conservé comme valse.

Enfin, le morceau, si connu sous le titre de Dernière pensée de Weber, n'a jamais rien eu de commun avec l'auteur d'Oberon. C'est l'œuvre d'un compositeur, du nom de Reissiger, qui a laissé des œuvres de chambre fort estimables. Cette composition était une valse destinée à être dansée. Mais l'éditeur qui a commis la mystification en a changé le mouvement, et, il faut le reconnaître, l'œuvre y a gagné.

Prière aux Intermédiairistes de suivre ou de rectifier s'il y a lieu.

N. A. M. GILES.

[blocks in formation]

168

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors]

Une Chaumière et son Cœur. M. Alphonse? Une comédie-vaudeville, sous ce titre, en 2 actes et 3 parties, par MM. Scribe et Alphonse, a été représentée pour la première fois au théâtre du Gymnase, le 12 mai 1835. La pièce manque dans la Collection des Euvres de Scribe en 20 vol., publiée par Michel Lévy, 1859. Elle ne paraît pas non plus dans l'édition de Scribe, en cours de publication à la librairie Dentu. Pourquoi l'édition Dentu, qui prétend être complète, a-t-elle donc exclu cette pièce ? Quel en fut le succes, lors de la première représentation? Fait-elle encore partie du répertoire? Enfin, qui est M. Alphonse? (Hambourg.) Dr A. FELS.

[ocr errors]

Une étude sur cet

Alfred Delvau. écrivain, par O. Grellet, directeur du Conseiller du Bibliophile, qui devait paraître à la fin de 1876, ou vers le commencement de 1877, a-t-elle vu le jour ? Je ne l'ai jamais remarquée dans l'annonce d'aucun libraire, et j'appréhende que la mort du consciencieux et regrettable bibliophile qui la préparait nous prive, sans espoir, d'un travail que le monde littéraire aspirait à connaître. Quelque autre écrivain s'est-il chargé d'y suppléer? (Bordeaux.) EGO E. G.

Bibliothèque Vulliet. Le Catalogue de cette bibliothèque, qui vient de paraître chez Baur, 11, rue des Saints-Pères, contient la mention suivante: «< 924. Tableau de la sainte Messe. Mannheim, 1738, in-4o, etc. Trente-cinq belles figures, des

[ocr errors]
[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Mlle de la Périne (IX, 139, 218). Notre collabo Siaduarig ne demandait-il pas, en 1876, des nouvelles de cette personne? M. Issartier lui donna quelques renseignements, à l'époque. Aujourd'hui, 22 janvier, je trouve, dans mon journal, une lettre, dont je m'empresse de lui faire part.

Rectifions d'abord. Ce n'est pas de la Périne qu'il faut écrire, mais bien « Gabrielle Laperrine. Voici maintenant le texte de la lettre adressée à M. H. de Pène :

« Monsieur, je viens me rappeler à votre << bon souvenir, car vous avez bien voulu, «< il y a quelques années, me consacrer « quelques articles, alors que je vendais les « journaux en face du Grand-Hôtel. «Depuis cette époque j'ai travaillé le chant; malheureusement, ayant encore << de lourdes charges, je suis obligée de << donner un concert, à mon bénéfice, à « l'Hôtel Continental, le 25 janvier, où je << dois me faire entendre pour pouvoir «< continuer mes études. (Ici les noms des « artistes qui veulent bienprêter leur con« cours à Mile Laperrine.)

« J'ose espérer, monsieur, que vous << voudrez bien me faire beaucoup de ré« clame dans le journal dont vous êtes le « rédacteur.

« Dans l'espoir que vous daignerez, etc.,

170

<< veuillez me croire votre toute reconnais-
G. LAPERRINE,
<<< sante.

« 69, avenue Labourdonnaye. »
A. NALIS.

Nos bons aïeux ont-ils couché nus? (X, 131, etc.; XI, 109, etc.; XII, 357, 588, 648.) Dans la LIXe Nouvelle (des Cent Nouvelles Nouvelles), une bourgeoise, en s'éveillant au milieu de la nuit, ne trouve plus son mari à côté d'elle: «Adonc, «< comme toute désespérée, saillit sus, et vestant sa chemise et simple...» Or, si elle met sa chemise, c'est donc qu'elle n'en avait point. N. A. M. GILES.

[ocr errors]
[ocr errors]

sa cotte

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Prénoms singuliers (X, 291, 342, 739; XI, 16, 141, 207, 298, 391, 467, 500, 751; XII, 394, 494, 589). A propos du refus de M. Poulot, l'un des maires de Paris, de laisser inscrire le prénom d'Andréa, en vertu des prescriptions de la loi de germinal an XI, je lis dans un journal: «Un M. F..., patriote et libre penseur à tous crins, propriétaire à St-C... (Jura), n'avait

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]
[ocr errors]

Jacques Casanova de Seingalt et ses Mémoires (X, 677, 731; XI, 241, 272; XII, 247). D'après la communication de M. Baschet, il n'y a plus de doute que ces Mémoires ont été écrits par son auteur. Pour ceux qui ont un intérêt à connaître l'historique de cette publication, ils trouveront bien des détails, très intéressants, dans les deux ouvrages publiés par la maison Brockhaus, de Leipzig, et se rattachant à son histoire (F. A. Brockhaus, Catalogue complet des publications, depuis 1805 jusqu'à 1872; gr. in-8 de 1048 p. Voir les pages 176-177. F. A. Brockhaus, sa vie et ses actes. 2 vol. 1872. Voir t. II, p. 336-343. On trouve également les correspondances qui ont eu lieu, lors de la publication en français et de la traduction en allemand de ces Mémoires. (Strasbourg.) F. L. M.

Lettres alphabétiques usitées en blason (XI, 261, 401, 465, 531, 562, 593, 631, 685, 719, 757, etc.) Plusieurs familles polonaises ont des lettres dans leur blason. Je puis fournir quelques noms. La Livonie et la Courlande portent, au milieu de leurs armes, un monogramme composé des lettres S. A., en souvenir de la sécularisation de ces provinces teutoniques et de leur érection en duchés vassaux de la Pologne sous le règne de Sigismond Auguste.

Plusieurs villes de Pologne ont aussi pour armes une aigle polonaise, ayant l'initiale de leur nom sur la poitrine.

K. P. DU ROCH III.

Un buon coglione (XI, 326, 408, 468). - Il me semble utilè, quoique tardivement, de compléter la réponse d'« Un liseur. » Voici, d'après Barns : Vitæ Romanorum Pontificum quos Papas vocamus (1536), l'épigramme entière de Janus Pannonius (Jean Cesinge, évêque de Fünfkirchen, de 1459 à 1470):

Femina, Petre, tua quondam ausa sedere Ca[thedra

Orbi terrarum jura verenda dedit,

172

Hinc compressa quidem multos latuisset in [annos,

Facta foret partu ni manifesta novo. Post hæc, Roma diu simili sibi cavit ab astu, Pontificum arcanos quærere sueta sinus. Nec poterat quisquam reserantes æthera claves Non exploratis sumere testiculis. Cur igitur nostro mos hic jam tempore cessat?

Ante probat quod se quilibet esse marem.

Et je crois devoir ajouter, pour les «< curieuses» (car je sais qu'il en est), peu familières avec la langue latine : les deux traductions suivantes, l'une de Julien Scopon, d'après Le Duchat, et l'autre d'Henry Estienne :

C'étoit la coutume, autrefois,
Que celui dont on faisoit choix
Pour la Chaire Pontificale
Devoit être premièrement
Visité très exactement

Al'endroit où l'on peut s'assurer qu'on est mâle,
Mais d'où vient que cela ne se pratique plus ?
Hélas! ces soins seroient désormais superflus:
Le sujet qu'on élève à ce degré suprême

A pris le soin de faire voir lui-même, Avant que le Papat par lui fût occupé,

Qu'il était mâle autant qu'un autre, Digne par conséquent du Siège de l'Apôtre : On n'y peut plus être trompé !

Voici la version, plus succincte d'Henry Estienne :

Nul ne pouvoit jouir des sainctes Clefs de Rome Sans monstrer qu'il avoit les marques de vray [homme:

D'où vient donc qu'à présent ceste preuve est

[cessée,

Et qu'on n'a plus besoin de la chaire percée ? C'est pour ce que ceux-là qui ores les Clefs ont, Par les enfans qu'ils font monstrent bien ce [qu'ils sont.

On peut aussi consulter Rabelais, 1. IV, ch. 43, sur les qualités requises pour être A. D.

pape.

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

173 une idée à mûrir. Il faudrait éviter de faire un livre trop cher et en faire connaître d'avance le prix. Chacun verrait alors s'il peut promettre sa souscription, car il est plus de petites bourses que de grandes. Il y a loin de la coupe aux lèvres; mais ce n'est pas une raison pour se décourager. E.-G. P.

Question héraldique (l'incident, XI, 459, 501). Serait-il donc trop tard de faire pour la France ce qui a de tout temps existé pour la Pologne, c'est-à-dire de donner à chaque armoirie un nom qui indique, d'un mot, tout l'ensemble d'une composition héraldique servant d'armes à plusieurs familles? Il est vrai que ces noms ont été de tout temps, chez nous, une désignation d'une famille, ou même d'une sorte de clan, ayant un signe de ralliement commun. Aujourd'hui le héraldiste ou l'archéologue polonais, voyant un dessin d'armes, sait de suite les nommer; il sait, par exemple, que les armes représentant une jeune fille assise sur un ours, s'appellent Rawicz. Il cherche donc ce mot dans un ouvrage héraldique, et y trouve l'histoire de ces armes et la liste des familles qui s'en servent. J'avoue cependant qu'il faudrait un homme très compétent pour créer ce système là où il n'existe pas, et des générations de généalogistes pour l'introduire dans l'usage universel.

..CKI.

Adelaide ou Adelais (XI, 547, 599.). Il y a aussi Adelaïde, sœur du premier roi chrétien de la Pologne, Mieczyslas I, mère de saint Etienne, roi de Hongrie (Xe et XIe siècles).

K. P. DU ROCH III.

Une note de Le Duchat à rectifier (XI, 612, 665, 694). En juillet 1608, l'ingénieur Chastillon est envoyé par Sully vers les frontières de l'Est de la France pour certaines rectifications; le 12 juillet, Chastillon adresse son rapport au ministre, et j'y trouve, sur Bellemont-les-Nones, ce qui suit : « Le village seul de Besmon-les<< Nones est en surséance entre la France « et la Comté; mais les terres et finages qui en dépendent sont de la France sans « aucun débat. Il est éloigné d'une lieue de "Frite (lisez Frette), et, de Coublanc, deux petites lieues » (Mém. de Sully, Amsterdam, 1725, 12 vol. in-12, t. X, p. 90). Sonnens est plus difficile à trouver; je propose Somme-Aisne, qui se prononçait sans doute Sonnens ?

"

Lisons: «Damblain et Somme-Aisne.»> H. DE L'ISLE.

[merged small][ocr errors]

174

Et pourquoi, en effet, ne formerions-nous pas «une société préservatrice », à l'encontre de ces éditions? Je demande que l'on soit impitoyable pour les libraires qui se comportent mal. Pour ajouter au nombre de ces éditions, je citerai le Dictionnaire des Contemporains de Vapereau, édité par la maison Hachette, et dont j'ai eu sous les yeux un exemplaire dit de 2o édition augmentée, qui était tout simplement de la re, avec le seul titre changé. LE ROSEAU.

Le titre de baronne (XI, 742). → Il me semble que cette question n'a pas eu de réponse jusqu'à présent. Elle a été faite aussi à Mme Emmeline Reymond, de la Mode Illustrée. La réponse donnée par cette dame, fort instruite, du reste, et dont les articles sur les convenance socialés ont une réelle valeur, n'est pas satisfaisante. Mme R. en fait une affaire de bon goût, d'usage mondain, quand cela concerne au contraire l'héraldique et des droits réglés par l'Etat. Les titres, en France, ont le caractère de majorats, et ils ne sont point portés par les demoiselles, de par la loi Salique probablement. Dans quelques autres pays, le titre est, pour ainsi dire, inhérent au nom, et le premier possesseur le lègue avec son nom à tous ses descendants mâles et aux filles non mariées. En Hongrie comme en Angleterre, je crois, la femme continue de porter le titre auquel elle avait droit comme fille, même après son mariage, si elle a épousé un homme portant un titre inférieur. En Allemagne, on appelle généralement la femme d'un comte (graf): graefin, et sa fille contesse (sic). De même, le chef d'une maison ducale porte seul le titre de fuerst, et ses fils ou filles s'appellent princes, comme dans les familles royales. Je crois qu'il en est ainsi chez les Broglie, en France, pour le fils aîné du moins, mais par d'autres motifs. Je me résume: En France, la fille d'un baron n'a pas le droit de s'appeler baronne en Allemagne, en Russie, en Pologne, et probablement dans d'autres pays encore, ce titre lui appartient. DE VILLAGORA.

A qui le serpent? (XII, 131, etc., 337; XIII, 78.)- N'en déplaise à K. P. du Roch III, la « licence rhétorique, » qui permet bien de prendre la partie pour le tout ou le tout pour la partie et que nous appelions autrefois Synecdoque, n'autorisera jamais, pas plus que le bon goût, à joindre ensemble deux images incohérentes et qui hurlent de se rencontrer, à composer en un mot ce que Sylvius appelle fort justement des « cacophonies d'images » (XII, 337). Le premier devoir d'une métaphore ou d'un trope quelconque, c'est d'avoir de la suite, sibi constet. Dans

« IndietroContinua »