Immagini della pagina
PDF
ePub

185

- Nous sommes bien obligés de supposer que le collaborateur de la Revue des Deux Mondes n'a, de sa vie, tenu dix minutes un Pétrarque! Il n'y est question que de l'or des cheveux de Laure. Et, pour s'en convaincre, nul besoin d'aller jusqu'au dernier sonnet; dès le troisième

nous trouvons:

E i cape' d'oro fin farsi d'argento...
Voici quelques autres citations :
Onde tolse Amor l'oro, et di qual vena,
Per far due treccie BIONDE?...

O chiome BIONDE, di che 'l cor m'annoda
Amor...

Erano i capei d'oro all' aura sparsi...
Vederla ir sola co i pensier suo' insieme
Tessendo un cerchio all' oro terso, e crespo!
Et encore dans le Trionfo d'amore :
Le chiome accolte in oro, o sparse al vento...

Et j'ai volontairement passé sous silence le sonnet de l'Aurore, qui n'est pourtant qu'une allégorie transparente :

Quella c' hà neve il volto, oro i capelli...

Une étude plus prolongée me ferait certainement trouver d'autres témoignages; mais certes, en voilà assez pour faire confesser à la Revue des Deux Mondes que les cheveux de Laure de Noves n'étaient pas noirs. G. I.

-Blonde, sans contredit. Mais il ne faudrait pas être trop exigeant avec les poètes et leur demander une précision peu compatible avec les entraînements de la muse! Que nous importe la couleur des cheveux de Laure, et, pour ce qu'il en faisait, dit-on, qu'importait à Pétrarque lui-même ? Simple question pour lui, sans doute, de rime ou de prosodie, qu'il résolvait selon l'inspiration du moment ! Ne voyons-nous pas aussi notre Alfred de Musset, lequel se compare quelquefois à Pétrarque, appeler sa Ninon tantôt « brune aux yeux bleus», tantôt << bel ange aux yeux noirs»? Il l'avait cependant regardée d'assez près pour savoir à quoi s'en tenir sur la couleur de ses yeux! Au reste, n'a-t-il pas pris soin lui-même de nous prévenir ? Si deux noms, par hasard, s'embrouillent sur [ma lyre, Ce ne sera jamais que Ninette ou Niñon. Cette confusion qu'il prévoyait possible entre deux noms, elle a bien pu se produire entre la couleur des yeux, et, qui sait, peut-être entre les personnes.

SERGE DE V.

Un buste de M. de Vallière (XIII, 131). - C'est dans une biographie quelconque de Fontenelle que j'ai trouvé ce quatrain, sans aucun détail personnel à M. de Vallière; la citation n'en avait d'autre objet

186

que de prouver la persistance du talent et de l'esprit poétique chez son auteur, dans un âge fort avancé. L.

Le Régent, peintre d'histoire (XIII, 132). Le Régent n'était point si mauvais barbouilleur que Mercier veut bien le dire. Le Dr By ne sait-il pas que le Philippe d'Orléans en question a peint, entièrement de sa main, l'histoire des amours de Daphnis et Chloé, en 28 tableaux, qui existent encore dans un de nos beaux châteaux de France, je ne sais plus lequel? C'est sur ces peintures que furent faites les gravures pour une édition très recherchée et très chère aujourd'hui. Cette édition, dont les gravures sont dues au burin de Baptiste Audran, est, du reste, appelée « édition du Régent». Les appréciations de Mercier ne sont pas toujours justes. Probablement aussi, le mouvement révolutionnaire qui s'accentuait à cette époque était-il pour quelque chose dans cette réprobation d'un homme et de ses ouvrages. Il n'en serait probablement pas de même aujourd'hui, si le tableau venait à se reINMOR.

trouver.

[blocks in formation]

Jusqu'où ont pu aller des Jésuites (XIII, 133). - Le collabo J. A. a confondu l'auteur des Révolutions de Paris avec Mercier, celui du Tableau de Paris. Voici ce qu'on lit dans une note du chap. CLXXXI (Noviciat des Jésuites), p. 155, t. II de l'édit. de 1783: « Les Jésuites achetoient . «< d'un valet de garde-robe la chaise per«< cée du feu roi d'Espagne, pour tâcher de « découvrir, dans les papiers dont S. M. << s'étoit servie, quelques éclaircissements « sur ce qu'il leur importoit de savoir. Un << frère blanchissoit le papier de son mieux, << en rapprochoit les morceaux; puis mes « rusés politiques lisoient, et tenoient « conseil. Cette anecdote peu connue est << très vraie.»

De tout temps la politique et la raison d'Etat n'ont pas passé pour scupuleuses dans leurs moyens d'action! Dr By.

Emblème des médecins (XIII, 134). L'origine de cet emblème semble se trouver dans le paganisme. Un bâton entouré

<<

187

[ocr errors]

d'un serpent est un objet consacré à Esculape, car Hyginus rapporte qu'il lui << apparut ainsi dans la guérison de Glau«< cus, fils de Minos.»> On remarque la présence de cet objet sur les monuments antiques représentant Esculape; je ne citerai que la belle cornaline, gravée par Aulus, dont il ne reste qu'un fragment, le plus précieux, il est vrai, représentant le profil du dieu, l'emblème qui l'accompagne toujours, et le nom du graveur. Cette pierre, qui faisait partie de la collection Strozzi, puis de celle du duc de Blacas, est aujourd'hui en Angleterre. De plus, sur toutes les pièces gravées représentant des sacrifices à Esculape, c'est toujours un serpent qui est offert en holocauste. Quant au miroir, on ne le voit sur aucun monument antique, et ce n'est sans doute qu'une addition fantaisiste et toute moderne. Serge de V.

[blocks in formation]

La tribu sacrée des Cohen (XIII, 134).

[ocr errors]

Les Israélites appelés Cohen, Kahn, Kahén, Kohn, Cahen, sont tous descendants d'Aaron. Ils sont, par conséquent, prêtres. Ceux qui s'appellent Halévy sont de la tribu de Lévy, mais non de la famille sacerdotale. Si MM. de Rottschild achetaient la Palestine au Sultan et rétablissaient le Royaume d'Israël avec les Lois de Moïse, les Cohen sacrifieraient les taureaux et les béliers et offriraient l'encens. Les Halévy toucheraient de l'orgue et sonneraient de la trompette sacrée.- Les rabbins sont des scribes et des docteurs de la loi, par suite de leurs études; mais ils ne peuvent exercer les fonctions véritablement sacerdotales s'ils ne sont nés Cohen. Ils peuvent prêcher, chanter, mais non bénir solennellement. Quant à l'impossibilité pour un Cohen d'exercer son ministère dans l'intérieur d'un cimetière, elle est basée sur plusieurs articles de la Loi.

En voici un, tiré du Lévitique, ch. XII,

[blocks in formation]
[blocks in formation]

M. Thiers était-il bâtard? (XIII, 134.) C'est indiqué, à mots couverts, dans l'Intermédiaire (XI, 687, André Chénier et M. Thiers). Après la mort de l'ex-président, les journaux ont élucidé ce point délicat. Les «ménages doubles» sont assez communs à Marseille, m'a-t-on affirmé ? Cependant, je ne veux ni ne peux maintenir mon dire ; je n'ai pas à me plaindre des Marseillais, comme Tobie Smollet de son «hôtesse rousse». Laissons de côté toute appréciation désagréable. LA MAISON FORTE.

[ocr errors]

[ocr errors]

Le Régiment de la Calotte (XIII, 135). C'était une espèce de compagnie fácétieuse, créée, dans un jour de migraine, par Aymon, exempt des Gardes du corps de Louis XIV, et quelques autres officiers désœuvrés; compagnie dans laquelle on enrégimentait, de force, certains individus, en leur envoyant un brevet qui leur donnait le droit de porter une «calotte de plomb». Cette facétie eut beaucoup de vogue aux XVIIe et XVIIIe siècles.- Mais l'Intermédiaire n'est pas un professeur d'histoire, et le collabo Frabal trouvera un bon résumé de l'histoire dudit Régiment dans le tome IX du Magasin Pittoresque (année 1841), p. 289. Dr By.

Vie de Molière, par Grimarest (XIII, 135). Et Vie de Monsieur de Molière (XII, 481, 563, 596, 628). Notre nouveau collabo trouvera tous les renseignements qu'il désiré dans la nouvelle édition du Dictionnaire des ouvrages anonymes. t. IV, col. 998, c. L'édition de Lyon de la Vie de Molière est antidatée; c'est la contrefaçon de celle de Paris, Jacques Lefebvre, 1705, in-12, 101 p. et 6 p. non chiffrée pour la table.

[ocr errors]

LA MAISON FORTE.

189

Lieu de naissance de Victor Hugo (XIII, 135).— Le Gil-Blas ne sait ce qu'il dit! Le poète n'a-t-il pas pris soin de consigner son état civil dans ses Feuilles d'automne?

Ce siècle avait deux ans, etc.

P. P.

- Le rédacteur du Gil-Blas est tout bonnement un parfait étourdi, qui avait conservé vaguement le souvenir d'une pièce lue dans les Rayons et les Ombres, et dont voici le titre Ce qui se passait aux Feuillantines VERS 1813. Il ne se souvenait plus de la première pièce des Feuilles d'Automne, celle qui commence par Ce siècle avait deux ans...

Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,
Naquit, d'un sang breton et lorrain à la fois,
Un enfant sans couleur, sans regard et sans
[voix...

Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre,
C'est moi...

Il n'y a pas de biographie sur laquelle il reste moins de place pour la controverse. Rien que de citations sur l'enfance du poète, on pourrait emplir un numéro de l'Intermédiaire. Je me borne aux extraits suivants de la notice fournie par SainteBeuve au Supplément de la BiographieRabbe. Ils fixent les dates: «Victor-Marie Hugo naquit le 26 février 1802, à Besançon, de Joseph-Léopold Sigisbert Hugo, colonel du régiment en garnison, et de Sophie Trébuchet, fille d'un armateur de Nantes... Il n'avait que six semaines quand le régiment dut quitter Besançon pour l'île d'Elbe. L'enfant l'y suivit et y de meura jusqu'à l'âge de trois ans... En 1805, l'enfant revint à Paris avec sa mère qui se logea dans la rue de Clichy. Il allait à l'école rue du Mont-Blanc: Les souvenirs de ce temps ne lui retracent qu'une chèvre et un puits surmonté d'un saule dans la cour de la maison; il jouait là autour avec son jeune camarade Delon, depuis frappé d'une condamnation capitale dans l'affaire de Saumur, et mort en Grèce commandant de l'artillerie de lord Byron. En 1807, Mme Hugo repartit avec ses fils, pour rejoindre son mari, gouverneur de la province d'Avelino, où il extirpait les bandes de brigands, entre autres celle de Fra Diavolo. L'enfant y resta jusqu'en 1809... De 1809 à 1811, le jeune Hugo demeura en France, avec ses frères

et sa mère. Mme Hugo, femme supérieure, d'un caractère viril et «royal », comme dirait Platon, s'était décidée à ne pas voir le monde et à vivre dans une maison du cul-de-sac des Feuillantines, faubourg Saint-Jacques, pour mieux veiller à l'éducation de ses fils. ASMODÉE.

Nombreuses réponses semblables.

190

L'abbé Delsuc (XIII, 135). Les « Plaisirs secrets d'Angélique » sont attribués à l'abbé de La Suze, par d'Hémery, dans ses Notes de police. L.M. F.

La similitude des deux noms a-t-elle occasionné une erreur? A. D.

[ocr errors]

Le Fat puni (XIII, 136). — Comédie en un acte, avec divertissement, donnée au Théâtre-Français en 1738, est de Pont de Veyle, bibliophile dont la précieuse collection fut réuni à la bibliothèque de Soleinne. Cette petite pièce est inspirée du P. P. Gascon puni, de La Fontaine.

-Antoine de Feriol, comte de Pontde-Veyle, a donné à la Comédie-Française trois pièces: le Complaisant, comédie en cinq actes et en prose (29 déc. 1732); le Fat puni, comédie en un acte et en prose (7 avril 1738); le Somnambule, comédie en un acte et en prose (19 janv. 1739). Ces deux dernières pièces sont restées très longtemps au répertoire. NAC.

[blocks in formation]

Par Antoine de Feriol, comte de Pont-de-Vesle, fils d'un président au Parlement de Metz et neveu de Mme de Tencin. Né en 1697, mort célibataire en 1774. Esprit cultivé et très enjoué, recherché par les bonnes sociétés de son temps, dont il faisait les délices par ses talents agréables, surtout par sa facilité de chansonnier. Le Fat puni est rare. On a de lui, outre cette pièce, le Complaisant; le Somnambule; le comte de Marseille; le Siège de Calais; les Malheurs de l'amour (cette dernière, parue sous le nom de Mme de Tencin). Le goût qu'il avait pour le théâtre lui fit réunir une collection considérable de pièces dont on dressa le catalogue après sa mort. Cette collection était presque universelle. INMOR.

Mêmes rép. L. M.-F., A. D., Un liseur, A. V.

Portefeuille d'un Talon rouge (XIII, 136). Victor-Claude-Antoine-Robert Richard, espèce d'aventurier, fils d'un pâtissier de Phalsbourg, était connu sous le nom de Robert, comte de Paradès, il naquit à Phalsbourg en 1752 et mourut à St-Domingue vers 1786. En 1789, le libraire Desenne fit paraître « Mémoires secrets de Robert, comte de Paradès.» (Paris, in-8, 188 p.) Voyez Biogr. Univ. L. M. F.

La Bibliographie d'Ettinger le qualifie d'homme d'Etat espagnol. H. G.

N⚫ 285.]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. [25 mars 1880

191

Trouvailles et Curiosités.

Al'eau, «S'amuse Premier! »>- Je me suis précipité, avec une ardeur dont je me vante, sur le premier volume publié de l'édition définitive, et paraphée ne varie tur, des Euvres de Victor Hugo. Mais, ô lamentable début! j'ai reculé d'épouvante devant ce titre courant qui déshonore, d'un bout à l'autre, les feuilles 34 et 35: NOTES DU ROI S'AMUSE. J'avais déjà vu pratiquer cette barbare déclinaison : DU Roi s'amuse... AU Roi s'amuse... par les a échotiers » du Figaro; mais je n'en avais jamais vu trace dans les précédentes éditions d'Hugo, qui n'étaient pourtant ni « définitives », ni paraphées ne varietur! E serait-on arrivé à croire que S'AMUSE est le nom d'un Roi de France ?... M. Paul Meurice nc pensera-t-il pas qu'une bourde pareille vaut un bon carton?

[blocks in formation]

Petit Nécessaire de tous les jours, le plus utile des Almanachs à donner et à recevoir en tout tems, tablettes économiques et intéressantes, tant pour l'importance des objets qu'il renferme que pour son utilité; Secrétaire à l'usage des Dames et des Messieurs, Gens d'affaires, Négocians, Voyageurs, et généralement pour tous les états, enrichi de cartes géographiques, telles que la France par Départements, le plan et le département de Paris et ses environs, les routes du Royaume, et d'une très belle carte de tous les pays qui sont aujourd'hui le théâtre de la guerre, pour suivre la marche des armées françoises dans l'Allemagne, les Pays-Bas; relié en maroquin et fermé d'un stylet, avec lequel on écrit sur les tablettes d'un nouveau papier, et dont les caractères s'effacent à volonté, avec portefeuille pratiqué dans la relieure pour serrer les assignats. Prix: 6 liv.

[ocr errors]

Le

Autres Almanachs qui se trouveront chez le même Libraire, nouvelle édition, savoir : Romances d'Estelle, par M. Florian, avec 12 jolies Etrennes musicales, enrichies de gravures. figures. Anacréon en belle humeur. petit Ovide françois. Le petit Chaulieu. Elite de chansons avec musique, des meilleurs Auteurs. -Les trois Muses réunies, réunissant le bon goût dans le choix des pièces qui les composent, et les Estampes qui les accompagnent et qui se continueront annuellement. Le plus joli Chansonnier François. Les Grâces en goguette. Les Muses à Cythère, choix de Chansons, Romances, Vaudevilles. Les Espiègleries de l'Amour. Les Caprices de l'Amour. Chansons amusantes. Soupers de Vénus. La Semaine d'un enfant de la joie et de la bonne compagnie. capades de l'Amour. La Veillée de Vénus.Les Loisirs d'Aglaé, élite de chansons de différens Auteurs. La Matinée de Paphos.

-

Les

Les Es

connue.

192

1

[ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Soirée de Paphos. - L'Amour en bonne fortune. La Bergère qui s'y connoît. Les Niches de Cupidon. Le Triomphe des sens, étrennes galantes, jolies gravures. Le Lever et le Coucher de la Mariée. L'Aimable Fou, passe-tems agréable. Les Sens ou les Plaisirs de tous les âges. La Lanterne magique, suivie des Plaisirs de la table.- La Fleur des plaisirs. La Journée d'une jolie femme. Le Hasard du coin du feu. Ce qui plaît aux Dames. Etrennes du Sentiment, de l'Amour et de l'Amitié. Adélaïde, ou l'innocence reLe Triomphe du beau sexe. Fête d'Apollon. · Le Calendrier de Paphos, avec figures. - Les Charmes de la vie, ou les âges heureux des plaisirs. L'Amant trompé par l'Amour. Calchas moderne, oracle divertissant. Le Babillard instruit, ou Almanach des Gens du monde.- Les Etrennes musicales, avec figures. Etrennes de Flore aux Dames. Les Saillies de Momus, contes.- Les Mille et une folies, avec figures. Bons mots d'Henri IV. Les Délices de Cérès.-Annales galantes. Les Quatre Saisons, poème enrichi de figures. Les Etrennes mythologiques. Almanach de la Fable, avec figures. tit Edipe, choix d'énigmes et de logogriphes chantans. Etrennes à la jeunesse. Complimens du Jour de l'An. Le Quart d'heure des jolies Françoises. Secrétaire des Dames. Almanach du Voyageur, utile à tout un chacun.- L'Enfant géographe et géomètre. Géographie à l'usage des Dames." Le Fond du sac.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Tous ces Almanachs chantans, reliés en maroquin, avec perte et gain, sont du prix de 5 liv.

Avis. Les personnes qui voudroient suivre la marche des Armées françoises pourront se procurer la Carte du théâtre de la guerre pour être insérée dans les Ouvrages du plus petit format et Almanachs géographiques, comme aussi dans l'Almanach national portatif, le Calendrier de la République françoise, le Trésor des Almanachs, Etrennes nationales et Etrennes mignonnes, ainsi que dans les porte-feuilles, ou pour être mise sous-verre. Elle se vend séparément I liv.

A Paris, chez le Citoyen Desnos, IngénieurGéographe, et Libraire des Etats de Dannemarck, rue Saint-Jacques, no 254, et chez tous les Libraires du Palais ci-devant Royal qui vendent des Nouveautés.

[blocks in formation]

La

Paris.-Imp. de Ch. Noblet, 13, rue Cujas. 1880.

No 286.

LEGENDO

Cherchez et vous trouverez.

[blocks in formation]

L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

-

Un blanchisseur poète. M. de Chanlot, premier secrétaire des commandements de M. le Prince (le Grand Condé), avait envoyé à Boursault un couplet de chanson fait par le blanchisseur de l'armée. M. le Prince avait fait demander à Boursault un couplet pour y faire suite. Boursault s'en excusa. Il n'a pas cité le couplet du blanchisseur. Sait-on quel était ce_blanchisseur, dont on peut dire, suivant Boursault, qu'il n'y a pas de blanchisseur en France qui fasse si bien les vers, ni de poète qui « entende si bien le blanchissage »? Le couplet se trouve-t-il dans quelque Recueil ou dans quelques Mémoires du temps? (Lettres nouvelles de Boursault, t. I, p. 162.) E.-G. P.

"

Tredosse. Mot employé fréquemment dans les inventaires du XVIIe siècle. En voici des exemples: « Une tredosse bois pin, faisant coffre, fermant à clefs, de peu de valeur, estimée quinze sols. - Une tredosse faisant lict, garnie d'une coistre, et un cussin plume, deux linceulx, deux couvertes, estimé le tout dix-huict livres (1629). Une tredosse servant de siège, bois pin, fort usée, estimée vingt sols. Une grande tredosse, bois noyer, servant de lit et de table, dans laquelle ne s'est rien trouvé, estimée trois livres (1645). · Un grand coffre en tredosse longue, sans couvercle, ni ferrements, estimé dix sols (1663). »

-

On le voit, rien de plus varié d'emploi,

[blocks in formation]

Graisse de pendu. Puisque M. P. P. a attiré l'attention des collaborateurs de l'Intermédiaire sur ce préjugé légendaire de « la corde de pendu », qu'il nous soit permis de les questionner à notre tour sur ce bizarre commerce de «la graisse de pendu », qui n'était pas un appoint méprisable aux honoraires de M. le Bourreau (vieux style). N'y a-t-il pas là comme un cousinage et un parallélisme d'idées et de choses?

[ocr errors]

C. B.

André Brue. Existe-t-il un portrait d'« André Brue, chevalier de l'Ordre du << Saint-Sépulcre de Jérusalem, comman<< dant pour le Roy et directeur général

[blocks in formation]
« IndietroContinua »