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N° 287-]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX.

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filles de Jupiter et de Mnémosyne, nées d'un seul accouchement. Voici que je trouve, dans l'Essai historique de M.Amédée Pichot sur la ville d'Arles, un fait du même genre: une jeune dame avait rudoyé une pauvresse qui demandait l'aumône avec deux ou trois enfants dans ses bras, sous prétexte que les pauvres n'avaient pas besoin de faire tant d'enfants. «Eh bien! répliqua la mendiante (fée déguisée, sans doute), pour vous punir, vous ferez, à vos prochaines couches, autant d'enfants que cette truie, qui se vautre là au soleil, fera de porcelets. » La truie en fit neuf, et la dame accoucha d'un même nombre d'enfants, qu'on surnomma les Porcelets. La famille des Porcelets était une des plus considérables de la ville d'Arles. Guillaume de Porcelet, gentilhomme arlésien, vice-roi de Pouzzoles pour Charles d'Anjou, fut le seul Français épargné, à cause de ses vertus, lors du massacre des Vêpres Siciliennes, dans lesquelles furent tués près de huit mille Français. Le blason de cette famille, à armes parlantes, était « d'or, à un pourceau passant, de sable ». E.-G. P.

-

Un curieux procès-verbal de 1532. Laurent Joubert (p. 203 de ses Erreurs populaires, dans un chapitre sur la défloration) cite un curieux procès-verbal, rendu par les matrones-jurées de la Ville de Paris dans une affaire criminelle. Il en cite, avec celui-là, trois autres, de diverses provinces, comme comparaison des signes. Et je n'ai pas besoin d'ajouter que son livre, étant un livre sérieux, a ce réel intérêt de nous donner l'état de la science à cette époque, et que l'on doit considérer ce procès-verbal comme parfaitement authentique :

Nous Marion Teste, Jeanne de Meaux, Jeanne de la Guigans et Magdalaine de la Lippue, Matrones jurées de la Ville de Paris, certifions à tous qu'il appartiendra, que, le 14 jour de juin Mil cinq cent trente deux, par l'Ordonnance de Monsieur le Prévost de Paris, ou son lieutenant, en ladicte ville, nous sommes transportées, en la rue du Frepaut, où pend pour enseigne la Pantouffle, où nous avons vue et visitée Henriette Péliciere, jeune fille, agée de 15 ans ou environ, sur la plainte faicte par elle à Justice, contre Simon le Brogard, duquel elle dit avoir été forcée et déflorée. Et le tout veu et visité au doigt et à l'œil, nous trouvons qu'elle a 1° les barres froissées; 2' le haleron démis; 3 la dame du milieu retirée; 4° le ponant debiffé; 5° les toutons devoyez; 6° l'enchenart retourné; 7° la babolle abattue; 8° l'entrepent riddé; 9° l'arrière-fosse ouverte; 10° le guilboquet fendu; 11° le lippon recoquillé; 12o le barbidant tout écorché; 13° le lipandis pelé; 14° le guillevart élargi; 15° les balunaux pendans. Et le tout veu et visité, avons trouvé qu'il y avoit trace de défloration. Et ainsi, nous dites Matrones, certifions être vray, à vous Monsieur le Prévost, au serment qu'avons à la dicte Ville.

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[25 avril 1880.

Joubert, par la comparaison des trois autres procès-verbaux, trouve que les signes sont les mêmes partout et les discute les uns après les autres. On voit par là combien sera intéressant le travail du collabo H. G. Doct' BY.

Lesguillon d'amour divine » et André Bocard. Dans son « Catalogue des livres imprimés sur vélin de la Bibliothèque du Roi », Van Praet signale, sous le no 432, un exemplaire d'une édition de l'Aiguillon d'amour divine, de saint Bonaventure, trad. par J. Gerson. Ce savant bibliographe n'a pu assigner à cette édition ni lieu ni date d'impression, ni nom d'imprimeur, parce que, nous apprend-il, il y a une partie de la souscription effacée. (Voy. Brunet, 5e édit., t. I, col. 1992.) On trouve, en outre, ce même exemplaire indiqué dans l'« Inventaire alphabétique des livres imprimés sur vélin de la Bibliothèque nationale » (Paris, 1877), avec cette mention, p. 28: Paris, Jehan (?)... vers 1496, in-4°...

Je crois être en mesure de dissiper tous les doutes et de donner des renseigne. ments précis sur cette édition, d'après un exemplaire complet, imprimé sur papier, qui se trouve à la Bibliothèque publique de la ville de Nancy. En voici la description :

Le liure tres salutaire nomme lesguillon damour divine. Au-dessous de ce titre, ainsi ditposé, se voit une marque typographique, semblable à celle que M. L. C. Silvestre attribue à André Bocard, ou Boucard, libr. et impr. à Paris, 1496-1531. Au fo suivant, signé a II, et numéroté fo I, commence le prologue, par ces mots : « ( ) y commence le prologue de l'Aguillon... Au fo IIII, le texte commence par coment la Vierge Marie eut plenitude de grace. A la suite d'une table, de 3 pp., se trouve la souscription suivante :

Cy finist lesguillon damour divine imprime a paris par Jehan lambert le premier iour de mars mil cccc xxxx et treze, auant pasques.

(Pour l'interprétation de la date 1493, voy, Brunet, loc. cit.) Vol. p. in-4o, 31 lig. à la page, 99 ffos numérotés, plus le titre et le dernier fo non numér. Justific. 144 millim. sur 93. Caract. goth. Majusc. non remplies. Šignat. a-n II.

Il faudrait, on le voit, faire remonter à 1493 (au lieu de 1496, comme le dit Silvestre) la date de l'installation de Bocard à Paris. J. FAVIER.

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No 288.

Cherchez et

vous trouverez.

SINGULA

LEGENDO

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(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES francais.)

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Nouvelle prosodie française. Grosse J'ai remarqué question que celle-là ! qu'en rendant compte de la jolie comédie de M. Jacques Normand (L'Amiral), qui se joue au Gymnase, plusieurs critiques des mieux autorisés, M. Charles Canivet, du Soleil, M. Fr. Sarcey, du Temps, etc., se sont montrés scandalisés du vers que voici :

Avec vous, on ne combat pas, on collabore.

N'est-ce donc pas un vers, et un bon vers, d'après les règles du nouveau Parnasse français, qui ne condamnent plus l'alexandrin à fonctionner en balançoire avec ses deux hémistiches monotones, mais lui laissent une libre allure, selon le sens et le rythme, selon le véritable accent tonique? L'oreille n'est-elle pas parfaitement satisfaite par cet arrêt qui suit la huitième syllabe et qui force à lancer les quatre dernières juste comme il convient? Est-il besoin que chaque vers soit coupé au 6e et au 12 pied, et qu'il y ait toujours là ces deux chutes de marteaux sur l'enclume? V. V.

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ERIODICALS

aucun de mes dictionnaires; peut-on m'en donner le sens précis? E.-G. P.

-

Noms professionnels usitės à Lyon au XIVe siècle. Comment faut-il traduire les mots suivants, qui sont dans l'acte de serment des habitants de Lyon, en 1320 ? Buyaterius. Borraczares. · ChavaGarnissor. Niblerius. - Operator albergatorum. Personeta equorum. Retonditor.

nator.

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Retruvator.

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Où sont les fautes? La Revue critique (1880, p. 126) relève les expressions suivantes, dans une Etude sur Denys d'Halicarnasse : « La société romaine s'hellénisait sur une large échelle », et «un accueil empressé, quoique pas toujours cxempt d'un certain mépris ». En quoi ces expressions sont-elles donc fautives, et comment faut-il les rectifier?

Je lis dans La Bohémienne, par Scribe et Mélesville : « Un duel s'en est suivi ce matin », et dans Une Chaumière et son Coeur, de Scribe et Alphonse : << Cet amour-là s'était en allé sur-le-champ ». Quid?

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Usage actuel du mot « Don ». tous les ouvrages historiques ou littéraires où l'on met en scène des Espagnols de distinction, on fait précéder leur nom de baptême du mot Don: Don Ruy Gomez de Silva, Don Luis de Haro, etc. Aujourd'hui, les journaux, en parlant des ministres, des sénateurs ou des députés, disent: M. Canovas, M. Calderon Collantes, M. Castelar. Je me rappelle pourtant avoir vu ce dernier ainsi désigné : Don Emilio TOM. XI. - 9

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Grillon. Lange, dans sa Nouvelle pratique civile et criminelle (Paris, 1717, in-4), dit que le seigneur haut-justicier doit avoir « prisons bonnes, seures et rai<< sonnables, de hauteur et largeur com«< pétente, et non pas infectées; et ces pri«sons doivent être bâties à rez de chaus«sée, sans user de ceps, grillons, gruës, << ni autres instrumens semblables. » Les ceps étaient des chaînes, les grues étaient une sorte d'instrument de torture, mais qu'est-ce que signifie le mot grillons? Il ne peut pas être synonyme de grilles, car la prison doit être « grillée » pour être RUOFF.

<<< seure ».

Robert Macaire. « Un point que je voudrais voir éclaircir, et dont je n'ai pas la solution. Est-ce dans Robert Macaire que l'on a vu pour la première fois deux

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coquins accomplis : l'un, hardi, sceptique, gouailleur, et toujours prêt à bâtonner son camarade; l'autre, bon enfant et passif? Cette association a été plus d'une fois portée au théâtre, notamment dans le Courrier de Lyon et dans le Bossu. Elle a toujours réussi. D'où vient cette idée? Est-ce qu'elle a déjà paru en d'autres temps et sur d'autres théâtres que le nôtre? A moins qu'elle ne soit une simple transformation des deux types épiques de Don Quichotte et de Sancho Pança. ». Je m'associe à cette question si bien posée par M. Fr. Sarcey dans «< Le Temps» du 5 avril, et je la pose pour mon compte aux Intermédiairistes. RUOFF

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J. Pradier, peintre. J'ai acheté dans une méchante boutique un tableau bien conservé, mesurant 40 sur 32 centimètres, et qui est signé J. Pradier, en creux dans la peinture. Il représente un groupe de jeunes filles, au bord d'une rivière. Deux sont déjà à l'eau et nagent; trois autres, dans des positions diverses, se dépouillent de leurs draperies et se disposent à les suivre; enfin, derrière celles-ci, il y en a encore trois, mais debout et à demi couvertes d'écharpes qui flottent au vent; l'une d'elles lève les bras au ciel, une autre tient un javelot, et la troisième, rapprochant de son corps les plis soulevés, est dans une attitude des plus expressives et que jalouserait certainement la plus savanté de nos tragédiennes. Pour fond, des montagnes qui laissent entrevoir les arches d'un pont ou d'un aqueduc. Ce sujet est bien, je crois, celui des Jeunes Romaines données en otage à Porsenna, et qui s'enfuirent de son camp pour rentrer à Rome en traversant le Tibre ! Mais ce n'est pas là ce que je désire savoir. Le sculpteur James Pradier était-il peintre ? Voilà ma question. Les différents articles que j'ai lus sont complètement muets à ce sujet. La peinture en question, quoique très avancée, n'est pas achevée, et je ne la considère que comme une maquette. Le tableau en a-t-il été fait? Ou, si c'était un modèle de bas-relief, ce bas-relief existet-il quelque part? Je n'ai nul doute que, parmi les érudits en peinture de l'Intermédiaire, plusieurs sauront me satisfaire, et je leur en fais d'avance mes remercie RIBÈS.

ments.

God save the King. Balzac, dans Albert Savarus, prétend que l'air national

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monde sait que l'écu en forme de losange est réservé aux veuves et filles nobles. Quelle en est la raison? Les gentilshommes ayant adopté pour le leur la forme carrée, ronde, ovale ou triangulaire, en souvenir de la bannière, de la cotte de mailles ou du bouclier qui portaient leurs armes, il semble que le sexe féminin ait dû hériter fatalement de la seule figure géométrique disponible, du losange. Or, je lis, dans le Bulletin de la Société héraldiqué, une étymologie tout autre, qu'en donne M. le marquis de Magny Nos pères, dit-il, qui ne mettaient pas dans l'expression de leurs idées autant de retenue que de nos jours, ont voulu, en adoptant la forme rhomboïde pour l'écusson des femmes, lui donner un sens symbolique parfaitement approprié au sexe des personnes qui devaient le porter. »

Qu'est-ce à dire? Nos aïeux auraient-ils voulu désigner leurs filles et leurs sœurs par un emblème obscène, vrai pendant de celui qui servait d'enseigne aux lupanars de l'antiquité? Qu'au moyen âge, les mots, les vêtements, les usages fussent d'une crudité par trop réaliste, ce n'est pas douteux; mais, étant données les idées de respect et de culte pour la femme qui caractérisent cette époque, peut-on admettre que, dans la vie publique, officielle, l'écusson, ce palladium du château, cet orgueil du tournoi, fût un affront grossier et permanent pour la châtelaine et pour la dame dont on portait les couleurs?

L'interprétation donnée par M. le marquis de Magny lui est-elle personnelle ou repose-t-elle sur un document certain? Et, si la question est à débattre, l'écusson en losange ne trouverait-il pas dans le fuseau de la chaste gardienne du foyer une origine plus digne d'elle et de nous ?

E. B.

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Vous êtes priés d'assister au Convoi, Service et Enterrement de défunt Blaise Pascal, vivant Escuyer, fils de feu Messire Estienne Pascal, Conseiller d'Estat et Président en la Cour des Aydes de Clermont-Ferrand; décédé en la maison de M. Périer, són beau-frère, Conseiller du Roi en ladite Cour des Aydes, sur les fossés de la Porte S. Marcel, près les Pères de la Doctrine Chrétienne qui se fera Lundi 21 jour d'Aoust 1662, à dix heures du matin, en l'esglise de S. Estienne du Mont, sa paroisse et lieu de sa sépulture, où les Dames se trouveront, s'il leur plaît.

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On savait, effectivement, que l'Armoire de fer, construite par Louis XVI et le serrurier Gamain, avait été découverte en 1792; on a même publié une série de documents qu'elle contenait, entre autres le fameux Livre Rouge relatif à des pensions diverses servies par le Roi à certaines individualités. On s'étonne donc d'apprendre que ces documents se trouvent encore couchés dans cette armoire. Quels sontils? Un Béarnais curieux posséderait-il quelques renseignements sur cette légendaire Armoire et son contenu?

Il nous semble que l'Intermédiaire a effleuré jadis cette question. Mais où ? et quand ?

A ce propos, nous sera-t-il permis de revenir sur une idée pratique, que nous avons déjà émise, c'est-à-dire la grande utilité d'une table quinquennale des matières, qui abrégerait et faciliterait singulièrement les recherches de ce genre, presque impossibles aujourd'hui, quand il s'agit de rechercher un paragraphe dans un ensemble de 13 années que Dieu prolonge à l'Intermédiaire!

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Élisabeth Saint-Michel.

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Pepys, le Saint-Simon anglais, dont le Diary jette tant de lumière sur le règne de Charles II, épousa, le 1er décembre 1655, Elisabeth Saint-Michel. Le père de celle-ci fut déshérité, à la suite de sa conversion au protestantisme, alla en Angleterre, et fut attaché à la cour de la reine Henriette-Marie, femme de Charles Ier. Je voudrais bien savoir à quelle famille appartenait ce Saint-Michel. Son père est désigné comme « séneschal d'Anjou », mais je ne trouve pas son nom dans la liste des Séneschaux. Elisabeth avait été quelque temps au couvent des Ursulines, à Paris. E. G. A.

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Un Ouvrage attribué à tort à Étienne de la Boétie. Un typographe érudit (ce n'était pas rare au XVIe siècle), Frédéric Morel, publia en 1571 un volume intitulé: La Ménagerie de Xénophon, les Règles du mariage de Plutarque, Lettres de consolation de Plutarque à sa femme, traduits du grec en françois par Estienne de La Boétie. Un Discours de Michel de Montaigne, sur la mort de son ami, donne un prix tout particulier à ce volume devenu rare; il en fut fait, Paris, chez Cl. Morel, en 1600, et sous le titre de Mesnageries d'Aristote et de Xénophon..., une réimpression, page pour page, contenant de plus 8 feuillets pour la traduction des Economiques d'Aristote, également placées sous, le nom de La Boétie.

à

Dans une note relative aux Economiques d'Aristote, M. Egger, un des premiers hellénistes de notre temps, s'exprime en ces termes : « La prétendue « traduction de La Boétie, imprimée en

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Essais sur la destination de l'homme. A Dresde, chez George Conrad Walther, libraire du Roi (imprimé à Leipsic, chez Jean Gottlob Immanuel Breitkopp), 1752, petit in-12, de 110 p., et l'imprimé I p. texte encadré; caractères dits petit parangon gros œil.

M. Graesse a-t-il donné le nom de l'auteur de ce curieux petit volume? H. DE L'ISLE.

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<< Mon Portefeuille », Dédié à ma Femme (par le comte Stanislas de Clermont-Tonnerre, par sa femme, née Delphine de Soran, et par de Bouchard). A Paris, de l'Imprimerie de la veuve Valade, 1791, in-18, 192 p. Bouchard est encore l'auteur d'un ouvrage anonyme, intitulé Les Arts et l'Amitié, comédie en un acte, en vers libres. Paris, Brunet, 1788, in-8. Quels sont les prénoms de cet auteur? Serait-ce un Bouchard d'Esparbès d'Aubeterre? H. DE L'ISLE.

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O toi, dont je bénis et conçois l'existence,
Toi, qu'adore mon cœur sans que ma main t'en-
[cense,
Grand Dieu ! si désormais la terre est ton autel,
Si le mur de ton temple est l'enceinte du Ciel,
Si la France te sert ainsi que tu dois l'être,
C'est qu'entre l'homme et toi tout vient de dis-
[paraître;

C'est qu'il s'élève enfin jusqu'à son Créateur.
La dignité de l'homme ajoute à ta grandeur.
Protège, tu le dois, notre liberté sainte;
Sur nos fronts élevés reconnois son empreinte :
Ainsi l'homme est sorti de tes puissantes mains.
Ne souffre pas, ô Dieu! qu'on change ses destins;
Veille au milieu de nous; conserve à la Patrie
Ce roc, vainqueur des flots et des vents en furie!
Que l'éclair sillonnant, que la foudre en éclats,
Partent de la Montagne et ne l'ébranlent pas !
Donne à l'Egalité, que tu créas toi-même,

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