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N° 291.]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX.

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«< oublié M. l'abbé Dépons, qui par ce si«lence est, dit-il, en droit de se pourvoir « en réparation contre l'auteur du Dic<<<<tionnaire.» Cela me semble établir nettement que l'abbé Desfontaines était l'auteur du Dictionnaire néologique et qu'il ne s'en cachait pas. E.-G. P.

Les Etoiles du cousin Luc (XIII, 326). Ce « cousin » n'est point cité par Quérard. Lesclapart, ce me semble, était un libraire. LA MAISON FORTE.

Aviceptologie française (XIII, 326). Je trouve au nom de Bulliard: 1o Dictionnaire élémentaire de botanique, revu et presque entièrement refondu par L. Cl. Richard (Paris, 1802, librairie d'éducation); 2e Traité de la chasse au gibier et au poil et Traité de la chasse aux oiseaux, par Bulliard (Paris, 1818. 2 vol. in-8, nombreuses fig.). D'après Brunet (4 vol. de l'édition de 1830), l'Aviceptologie est de Buchoz; il cite la 5 édit., augmentée par J. C. (Paris, 1808), et dit que la première est de 1778. E.-G. P.

Trouvailles et Curiosités.

Une coutume bien singulière ! -<< Voici un fait assez curieux pour être raconté, et qui se passe fréquemment dans les villages du Pas-de-Calais et sans doute ailleurs. Lors d'une union matrimoniale entre campagnards d'une classe peu élevée, les gens de la noce, jeunes filles et garçons, deux à deux, après le repas nuptial et avant le bal, se retirent dans une chambre, quatre, cinq et six groupes ensemble, et là, après des quolibets d'un goût équivoque, ils se trouvent adroitement plongés dans l'obscurité. Les jeunes gens alors prennent leurs compagnes sur les genoux, et les jeunes filles qui se livreraient à peine pour un empire à leurs amoureux,.. tant leur pudeur est élastique, se...

.......

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Mais la pudeur de notre Intermédiaire (quoique pas bégueule!) stoppant ici, qu'il nous soit permis, ordonne même, de renvoyer les curieux (curiosissimes à l'ouvrage même du Dr Pouillet (chez Delahaye, Paris, 1877, 2 édit. in-18, p. 62). (Soit dit pour nos lecteurs, non pas pour nos Maxima dabitur his reverentia : [lectrices! En l'arbre du savoir, certains rameaux y a Qu'il vaut mieux ignorer, jeunes institutrices!) I. COSINUS.

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[25 juin 1880.

Dont le fond, sans nul doute, est seul pur et [limpide,

Mais où ce qui se voit de plus sale, de plus Vénéneux et puant, vient toujours par-dessus! Et c'est une pitié; c'est un vrai fouillis d'herbes Jaunes, de roseaux secs, épanouis en gerbes, Troncs pourris, champignons fendus et verdis[sants,

Arbustes épineux croisés dans tous les sens, Fange verte, écumeuse et grouillante d'insectes, De crapauds et de vers, qui, de rides infectes Le sillonnent le tout parsemé d'animaux Noyés, et dont le ventre apparaît noir et gros...»

Cette dernière image surtout a dû faire les délices des Romantiques, qui avaient par-dessus tout la haine des bourgeois << repus et ventrus, » DOCT. BY.

De l'inédit sur le «joli marquis ». Signalons aux chercheurs, s'il en est, qui s'occupent de la biographie du trop célèbre marquis de Sade un livre où ils ne s'attendraient sans doute pas à rencontrer ce qu'ils y trouveront. Le curieux volume de M. Léon Menabrea: Les Origines féodales dans les Alpes occidentales (Turin, 1865, in-4°), contient des lettres du marquis et des pièces, jusqu'alors inédites, concernant son emprisonnement dans le château de Miolans et son évasion de cette forteresse. A. R.

Feu! Feu! mon,

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comme disait feu Tice foudre de guerre.... de douce et mélancolique mémoire. Quelle recrudescence de duels! Ici, entre la gent Universitaire et la gent Congrégationaliste;-là, entre tel Gentilhomme, prétendu Communard, « exterminé » depuis dix ans, et tel Manant, prétendu anti-communard, et depuis dix ans « interné »; -ailleurs, enfin, entre oiseaux de bec et de plume, qui ne vont guère que sur le terrain du papier noirci!

O nos T. C. F., du dedans et du dehors, faisons pénitence, car la fin du monde est proche, et l'an Mil........ va sonner, pour de bon, à l'Horloge de l'Eternité!-Vulnerant omnes: ultima necat!-C'est le 29 juin, c'est le 14 juillet, que s'accomplit l'Abomination des Abominations: la Consommation des Siècles! Allons, ayons la bonne contrition, fessons-nous, amnistions-nous les uns les autres.

Pour effrayer les poltrons,

Faisons-nous peur à nous-mêmes!

P. S.- Il est à croire qu'après tout le Cap des Tempêtes sera encore une fois doublé. Tout finira par une homélie, des drapeaux, des lampions, et des chansons. S. D.

Le gérant, FISCHBACHER. Paris.-Imp. de Ch. Noblet, 13, rue Cujas.

1880.

No 292.

Cherches et

vous trouverez.

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LEGENDO

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L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

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S. D.

386

Ce magistrat était digne d'interpréter et de commenter l'oeuvre drôlatique par excellence; il dit le mot en français, sans aucune gêne. C'est ainsi qu'à propos de carillon, il parle du devoir conjugal, appelle les choses par leurs noms gaulois, et remet en mémoire l'un des plus singuliers cas de conscience de Sanchez (De Matrimonio, lib. IX).

Les Remarques de Jean Bouhier (no 3 des Mss. du Palais des Arts, à Lyon) ont fait partie de la bibliothèque du président Bouhier, son fils. Ont-elles été utilisées au profit d'une édition des Œuvres de RaANASTASE COPHOSE.

Le mariage de Caïn. belais? Si je comprends bien les Chapitres IV et V de la Genèse, après le meurtre d'Abel, il n'y avait sur la terre que trois personnes : Adam, Eve et Cain. Ce fut beaucoup plus tard qu'Adam engendra Seth, puis d'autres fils et des filles.

Or, immédiatement après la mort d'Abel, Dieu déclare à Caïn qu'il sera fugitif et vagabond sur la terre. Caïn répond : Quiconque donc metrouvera me tuera? >> Dieu mit un signe sur Caïn «< afin que ceux qui le trouveraient ne le tuassent point. Puis, le meurtrier s'enfuit et s'arrêta dans un pays situé à l'orient de l'Eden, où il épousa une femme (dont le nom n'est pas cité), qui lui donna son fils Henoch, etc.

Ces mots soulignés : Quiconque... et ceux qui le trouveraient... n'impliquentils pas l'existence sur la terre d'êtres humains étrangers au couple adamite ? Fiat lux! Appel aux théologiens de l'Intermédiaire, si l'Intermédiaire en possède. DON BONART.

a

Librairie de Saint-Victor, Rabelais et Bouhier. -(( « J'ay un petit manuel de feu M. de La Scala, touchant les remarques "qu'il avoit faict des Bibliothèques qu'il avoit veu en France, où il dit qu'il n'y «ha rien qui vaille dans la bibliothèque « de Saint-Victor, à Paris. Ce n'est sans "cause, dit-il, que Rabelais s'en mocque. » Ainsi s'exprime Jean Bouhier, le conseiller au Parlement de Dijon, dans ses Remarques sur les quatre premiers livres de notre joyeux et docte satirique.

Lacune dans la Muze historique, de Loret. Dans ses notes sur le PalaisMazarin, le comte de Laborde signale comme manquant dans la Muze historique de Loret la XXXVIIe lettre, portant la date du samedi, seizième sept. 1656. Dans la nouvelle édition de cet important ouvrage, à laquelle manquent encore les tables, qui sont indispensables (édition dont les souscripteurs n'ont vraiment pas de chance, puisque, commencée en 1857 par P. Jannet, reprise en 1877 par P. Daffis, elle n'est pas encore achevée en 1880), M. Livet déclare que cette lettre n'a pu être retrouvée, quoiqu'une réclame typographique en indique l'existence. Cette lacune est-elle irréparable? Connaît-on la cause de cette suppression? A. D.

La Traduction en langues étrangère de << la Pucelle » de Voltaire. Et d'abord, donnons quelques indications bibliographiques à l'égard de ces versions.

Il en existe une en anglais. London, 1796-97, 2 vol. in-8°. Le savant auteur du Manuel du Libraire, trompé par une assertion placée dans quelque catalogue de libraire, a été induit en erreur, en avançant que cette traduction était remarquable comme étant l'œuvre d'une femme, lady Charleville. Le fait est que cette lady n'eut aucune part à cette œuvre qui sortit de la plume de son mari, lord Charleville, avant que le mariage cût eu lieu (voir l'Edinburgh Review, no 141, p. 311).

TOM. XIII. - 13

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W. H. Ireland a mis au jour, en 1822, The Maid of Orleans, with notes, 2 vol. in-xo.

Je connais une traduction allemande en prose (Londres, chez les héritiers des Elzeviers), 1763 et 1783, et une en vers, par Lindeman, 1787, 1789, 1809. Il en existe aussi une par X, avec l'indication supposée de Rome.

En 1878, il a paru, à Livourne, chez l'éditeur F. Vrye La Pulcella d'Orléans, tradotta da Vincenzo Monti e per la prima volta pubblicata por cura di Ettore Fuci.

Existe-t-il quelque traduction ou imitation de ce poème trop célèbre, en espagnol, en hollandais, en russe?

T. C.

Les Campagnes de l'amiral Pierre Bouvet. -« Les héros n'écrivent pas souvent; « quand ils écrivent, ils font passer leur « âme dans les pages qu'ils nous lèguent. « Après la Retraite des Dix mille, je ne « connais pas d'ouvrage plus attachant, «< plus vivant, plus vrai dans toutes ses « parties, que le Précis des campagnes de « l'amiral Pierre Bouvet. Je ne saurais << trop en recommander la lecture à nos « officiers. »

Ainsi s'exprime le contre-amiral Jurien de la Gravière (Revue des Deux Mondes, 1er avril 1880, p. 614).

A quelle époque a paru ce Précis remarquable? Je l'ai inutilement demandé à plusieurs libraires. (Marseille.)

E. D.

- A

De Mello et M. Ferdinand Denis. l'article de la Biogr. Didot sur Mello (Francisco-Manoel), M. Ferdinand Denis ajoute: « Ce que peut surtout regretter la littérature brésilienne, c'est un recueil de poésie composé durant l'exil de Mello, et qu'on n'a jamais pu retrouver. »

Dans un volume in-8° de ma bibliothèque, se trouve un recueil, en vers latins hexamètres, ayant trait à l'histoire naturelle du Brésil, et dont je donnerai seulement quelques titres : De cultura ra

dicis brasilicæ, liber primus. De usu vario radicis brasilica, liber secundus. De cura boum in Brasilia, liber unicus, etc. Sur plusieurs titres, se trouve la signature M, et, au-dessous de l'un d'eux, ces mots également mss: : JOSEPHI Rodrigues de Mello, qui semblent indiquer le nom de l'auteur.

M. Ferdinand Denis trouverait-il là, sinon le recueil perdu, du moins quelque indice favorable à une recherche? S'il le désire, nous lui communiquerons bien volontiers notre volume. LE ROSEAU.

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Charlemagne a-t-il été canonisė? Dumas fils se prononce, après beaucoup d'autres, pour l'affirmative. Voir la Question du Divorce. Mais l'abbé P. Girodon, directeur de l'école Fénelon, dans la brochure-réfutation qu'il vient de publier, est d'un avis opposé. « Je sais, dit-il, qu'on a « attribué cette canonisation à l'Antipape « Pascal III. Mais depuis quand un Anti« pape fait-il autorité dans l'Eglise? Je sais « qu'on fait sa fête à Cologne, mais que << prouve une église particulière? Je sais << enfin qu'on l'a mis dans le Calendrier; « mais l'Eglise n'a qu'un calendrier le Martyrologe romain Vous y pouvez « chercher saint Charlemagne, vous ne l'y << trouverez pas... »

389 Y a-t-il d'autres arguments pour et contre? Et que valent ceux de l'abbé Girodon? PAUL MASSON.

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Un cas de tératologie. «Accipe, carissi«me Nicasii, quæ mihi hodie a viro docto « narrata, rem sane incredibilem, et quæ « olim inter ostenta fuisset. Pagus est hac « in provincia, ad radices Juræ montis, • Grandvaux vocant. Ibi, paucis ab hinc « mensibus, natus est infans cætera par aliis, at, ea corporis parte quæ viros facit, plane jam vir. Observatum id ab ipsa obstetrice, notatumque etiam, glandem, diducto præputio, detectam. Hinc rumor in vulgus, curiosiorque pa« rentum sedulitas. Nono admodum mense « et pubes pilorum densitate obsita, et deinceps haud infrequenter lascivi mo«tus, atque ejusdem maxime a somno ve«lut in Venerem turgescentis, crebra tentigo. Quid plura? necdum puer biennium complevit, et tamen ita se habet <«< ut ex eorum numero sit quos Faustina « adnotabat. Unde serio parentes admoniti ab eo, qui testis oculatus, hoc mihi modo « narravit, ne illum cum sororibus, aut ancillis, ut fit, cubare patiantur. Pericu«lum enim esse id quod in decenni mira"tus est Hieronymus et latine, non nisi « minus pudice enuntiari gallice queant. Quanquam naturam meram, et si quid a forte luserit philosophice observantibus, quid turpe aut indecorum? Vale, et nos amare perge. Vesontione, XII Kal. Jan. « A. D. MDCLXXXVIII.»

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Cette épître, non signée (et que je n'ose traduire par égird pour les pudiques collabos), est adressée : « à M. l'abbé Ni«< caise, chanoine en la Sainte-Chapelle de Dijon, rue de l'Observance, proche les « Cordeliers, à l'Estoile d'Or, à Paris. »> Elle est extraite du Recueil de lettres adressées à l'abbé Nicaise par divers personnages dont plusieurs ont gardé un pru. dent anonymat. (No 5 des Mss. de la Bibliothèque du Palais des Arts de Lyon.)

Ce cas de tératologie est-il inedit? Peuton dévoiler ce correspondant timide ? ANASTASE COPHOSE.

Crucifix jansen'ste. On désigne sous cette qualification, par opposition au crucifix catholique romain, les cadres en bois sculpté et doré, dans lesquels l'effigie du Christ repose sur la croix, les bras cloués à la branche verticale supérieure, ou sur la branche transversale, plus ou moins rapprochés de la tête. Le crucifix classique représente le Christ les bras étendus presque horizontalement et cloués aux extrémités de la branche transversale.

Quelle est la raison de cette différence? Les Christ » jansénistes sont beaucoup plus recherchés des amateurs de bibelots,

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Voltaire, les Jésuites et M. B... cusé d'avoir chansonné le Régent et ses amours avec sa fille, la duchesse de Berry. Voltaire répondit :

Non, Monseigneur, en vérité,
Ma Muse n'a jamais chanté
Ammonites ni Moabites.
B... vous répondra de moi.

Un homme, instruit chez les Jésuites,
Des peuples de l'Ancienne Loi,
Ne connaît que les Sodomites.

« Le Régent rit beaucoup », dit la Chronique, mais elle ne nomme pas ce M. B. Elle dit seulement que c'était le duc de B., grand ami de Voltaire. (De Broglie, l'un des roués du Régent, n'était alors que marquis.) Elle ajoute que Voltaire, ayant fait représenter, peu de temps après,son Edipe, qui n'était qu'une allusion à la vie du Régent avec sa fille aînée, avec la seconde et avec la troisième », reçut en récompense une médaille d'or, car, poursuit la Chronique :

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La robe de Charlotte Corday. Trois peintres ont exposé, au Salon de cette année, des Charlotte Corday, et dans l'œuvre de chacun «< l'Ange de l'assassinat» porte une robe de couleur différente. M. Aviat la revêt d'une robe blanche; M. Weerts, d'une robe rayée bleu clair et bleu noir; M. Clère, d'une robe d'un rose éteint, semée de petites fleurs d'un rose plus vif. Quelle est la vraie? Et y en a-t-il une qui soit vraie? ALF. D.

P. S. Un 4 tableau, perdu dans une salle supplémentaire, nous montre Charlotte Corday en robe rouge. Mais l'auteur explique que c'est celle des condamnées (?).

:

<< Idées nouvelles sur diférantes matières de granmaire. » Quelqu'un de vos lecteurs pourrait-il me faire connaître quel académicien est l'auteur des Idées nouvelles sur diférantes matières de granmaire (Paris, chez Jean Desaint, 1722). Le titre porte « par l'auteur de la Géographie historique. » Cet ouvrage se compose de plusieurs traités paginés à part. Le premier sujet est : 1er Discours qui traite des voyelles (prononcé à l'Académie, auparavant), de la page 1 à la page 36. Le deuxième est : 2 Discours qui traite des consonnes, de 1 à 16; mais je crois qu'il me manque une page ou des pages, etc. livre, dont je demande l'auteur, n'est pas probablement inconnu des abonnés de Î'Intermédiaire, quoiqu'il me paraisse l'être des réformateurs modernes de l'orthographe française dont il est un des prédécesseurs, mais un prédécesseur timide, quoique de beaucoup de bon sens. A. F.

Ce

Nouvelles Lettres Persanes. - Le comte

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Du Contrat social ou Principes du Droit politique, par J.-J. Rousseau, citoyen de Genève. A Amsterdam, chez Marc-Michel Rey. M.DCC.LXII, in-12, VIII et 376 p. Après l'épigraphe, je lis sur le titre : « Edition sans cartons, à laquelle on a ajouté une lettre de l'auteur au seul ami qui lui reste dans ce monde ». La première édition « Du Contrat social est de 1762; comment est-elle paginée? Celle que j'indique n'est-elle pas la première, malgré la note? H. DE L'ISLE.

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Observations sur l'établissement des troupes dans les Etats républicains et monarchiques, sur la Marine, sur les Affaires étrangères, sur les Impôts, sur la Justice, sur le Culte et sur le Droit civil et politique des femmes. S. 1. (Paris) n. d. (1791), in-8 de 91 p.

Je lis à la première page : « En 1749, le comte d'Allot me dit que je ne le trouverois pas chez lui le matin, parce qu'il devoit se rendre au Conseil du roi, à neuf heures. Il m'invita à dîner à deux heures chez lui, à Dresde; il me fit attendre jusqu'à cinq heures, et, pour son excuse, il me donna à deviner en mille le sujet dé son retard. Il sortoit du conseil de guerre, où le roi de Pologne, électeur de Saxe, avec tous ses généraux et ses ministres, avoit débatu si long-tems sur le grave sujet de la forme du bouton des guêtres des soldats. >>

Cette historiette « des boutons de guêJe demande quel est l'auteur de l'Opuscule cité ?

tres» est connue.

Le chapitre XVII est intitulé: Sur la
Métaphysique, relativement aux loix et
aux droits des animaux domestiques.
On y remarque les vers suivants :

A quoi bon tant craindre
Les horreurs du tombeau,
Quand on voit s'éteindre
De nos jours le flambeau?
L'âme est une étincelle,

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